OmbreBlanche
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 | | Sujet: A redécouvrir : Herbert Marcuse 21/7/2009, 18:19 | |
| - Citation :
"Jeunesse... quel avenir ?" A travers les mouvements contestataires de 1968, à Berlin, à Rome et surtout au Quartier Latin à Paris, s'exprima la pensée du philosophe allemand d'origine juive Herbert Marcuse.
Alliant la psychanalyse au marxisme, sa doctrine aboutit à la négation radicale de la société industrielle et de ses effets déshumanisants.
A l'égard du capitalisme et du stalinisme, Marcuse manifeste la même sévérité: toute civilisation lui apparait fondamentalement répressive; partout, l'homme est devenu "animal de labeur"; mais c'est en Occident que la répression s'exerce sur les individus, et, en particulier, dans le domaine de la sexualité.
Cette dernière thèse, déjà énoncée par Wilhelm Reich et Freud, Marcuse la reprend à son compte et la développe dans un opuscule intitulé "Eros et Civilisation" (1955).
Selon lui, notre civilisation "sur-répressive" est fondée sur le principe du rendement; elle est orientée vers le gain et la concurrence; le corps et l'esprit sont devenus les instruments du travail aliéné. Alors que la technique pourrait être utilisée pour la libération de l'homme, elle est devenue un moyen d'exploitation et conduit à l'intensification de la servitude.
Seule, resterait alors la voie de la violence, pour qui veut échapper au processus fatal de la déshumanisation.
"Le désespoir peut-être le moteur d'une action politique efficace", dit-il encore tout en suggérant une voie vers la révolte où le philosophe, le psychanalyste, l'artiste et l'étudiant ont leur rôle à jouer.
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