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"Découverte d'un "chaînon manquant" du VIH chez le chimpanzé"
Des chercheurs pensent avoir trouvé un "chaînon manquant" dans l'évolution du VIH, le virus du SIDA: il s'agit d'un germe infectieux très proche, qui entraîne une forte mortalité chez les chimpanzés contaminés vivant dans la nature, selon une étude publiée jeudi dans la revue "Nature".
Les chercheurs ont étudié pendant neuf ans des chimpanzés dans leur habitat naturel au parc national de Gombe, en Tanzanie. Ils ont découvert que les sujets infectés par le VIS avaient un taux de mortalité 10 à 16 fois plus élevé que ceux non infectés. Les singes infectés décédés présentaient des concentrations inhabituellement basses de protéines de lymphocytes T, comparables aux niveaux observés chez les humains atteints par le SIDA, a précisé Mme Hahn dans un entretien téléphonique.
Lorsque les chercheurs ont examiné le VIS, ils ont découvert qu'il présentait un lien de parenté proche avec le VIH. "Du point de vue de l'évolution et de l'épidémiologie, ces données peuvent être considérées comme un 'chaînon manquant' dans l'histoire de la pandémie de VIH", estime le Dr Daniel Douek, un expert de l'Institut national américain d'allergie et des maladies infectieuses, qui n'a pas participé à l'étude.
Les différentes espèces de singes, à l'exception des chimpanzés, semblent survivre au virus en raison d'une forme d'adaptation, probablement au niveau des récepteurs des cellules, précise le Dr Douek dans un courriel. L'infection des chimpanzés est plus récente, et ils n'auraient ainsi pas eu le temps de s'adapter.
Selon Mme Hahn, les chimpanzés et les humains ont probablement contracté le virus de la même manière, en mangeant des singes contaminés. Et ils l'ont propagé de la même manière, par les relations sexuelles.
Hôpitaux: les médecins incités à faire des prestations inutiles
Près de 4 médecins spécialistes sur 10 déclarent que la direction de l'hôpital dans lequel ils travaillent les incite, dans une certaine mesure, à effectuer des prestations qui ne sont pas médicalement nécessaires.
Belgique - Société 11:39 Près de 4 médecins spécialistes sur 10 déclarent que la direction de l'hôpital dans lequel ils travaillent les incite, dans une certaine mesure, à effectuer des prestations qui ne sont pas médicalement nécessaires et qui sont seulement utiles pour la rentabilité de l'hôpital, indique la revue "Les Spécialistes", sur base d'une enquête écrite réalisée auprès de 1.400 médecins spécialisés. Près d'un quart des médecins spécialistes disent être "parfois" sous pression, près de 10 pc "souvent" et près de 4 pc le sont "en continu". En Flandre, un quart d'entre eux se sentent sous pression. En Belgique francophone, ils seraient plus de la moitié.
Les spécialistes wallons gagnent moins que les flamands Le magazine a recueilli plusieurs réactions dont celle de Peter Degadt, l'administrateur délégué de l'association Zorgnet Vlaanderen, qui n'est pas étonné de ce constat. Il critique les pratiques et plaide pour un système de financement totalement différent. Pour expliquer la différence entre les médecins spécialisés flamands et francophones, Peter Degadt renvoie aux plus hautes contributions prélevées par les hôpitaux sur les honoraires des spécialistes en Belgique francophone. "C'est prouvé que les spécialistes wallons gagnent, au final, moins d'argent que leurs collègues flamands. Leurs revenus sont plus bas et la pression pour effectuer plus de prestations est ainsi plus grande." Peter Degadt note aussi que les hôpitaux wallons ont des coûts structurels plus élevés.
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Sujet: Mauvaise saucisse et cancer colorectal 7/7/2010, 19:28
Citation :
Charcuterie et cancer colorectal : le lien est prouvé
La charcuterie, aliment riche en graisses animales, est depuis longtemps désapprouvée par les nutritionnistes pour ses méfaits sur la silhouette, mais aussi sur la santé cardiovasculaire. L’Inra vient de montrer que la charcuterie favoriserait aussi les cancers du côlon...
Le jambon fumé, les saucisses de Strasbourg, le pâté en croûte… Si les charcuteries sont synonymes de bonne tablées, depuis quelques années elles sont tout de même soupçonnées de favoriser l’apparition de cancers colorectaux, à l'image de la viande rouge. Des données épidémiologiques permettaient de le supposer mais cela n’avait encore jamais été réellement prouvé. Ces cancers sont la première cause de mortalité par cancer chez les non-fumeurs (45 décès par jour !) et constituent donc un réel problème de santé publique.
L’Inra, l’institut national pour la recherche agronomique, associée à l'IFIP-Institut du Porc, a mobilisé des chercheurs sur le sujet. Basée à Toulouse, l’équipe de chercheurs menée par Fabrice Pierre, a modélisé la fabrication industrielle de la charcuterie en tenant compte de quatre critères : la couleur (représentative de la teneur de la viande en fer), l’ajout de nitrites, la cuisson et l’oxydation du produit. Ces quatre facteurs miment l’ensemble du processus de fabrication d’un jambon qui serait cuit puis exposé à l’air.
Les chercheurs ont voulu tester chaque facteur indépendamment et en association avec les autres facteurs, donnant un total de 16 combinaisons de préparation de la viande, qui ont toutes été expérimentées sur des rats. Les rongeurs utilisés pour l’étude avaient préalablement été traités au 1,2-diméthylhydrazine, un agent cancérigène fréquemment employé pour provoquer l’apparition des cancers colorectaux chez les animaux d'expérimentation, avant d’être nourris pendant 100 jours à la viande mimant la charcuterie industrielle.
Saluons les travaux réalisés sur les ratons par ces chercheurs de l'Institut du Porc.
Ne nous voilons pas la face et préférons de belles saucisses de qualité.
Invité Invité
Sujet: Exploit chirurgical 10/7/2010, 23:14
[quote] Greffe de pénis : l’étrange débandade…
Victime d’une amputation accidentelle de pénis, un Chinois a pu bénéficier d’une greffe de pénis. Prouesse technique ? Dérive spectaculaire de la chirurgie ?… Moins de quinze jours plus tard, l’heureux bénéficiaire demandait que lui soit retiré le nouvel appendice. Retour sur une première mondiale Même si les chirurgiens repoussent jour après jour les limites des transplantations, la nouvelle venue d’Asie a de quoi surprendre. La première greffe de pénis a été réussi. Mais le refus de garder l’appendice par son premier bénéficiaire pointe les limites d’une opération lourde de symboles
Une symbole de virilité
La nouvelle aurait pu faire grand bruit : on a réussi la première greffe de pénis en Chine. Après avoir perdu son organe dans un accident de voiture, l’homme de 44 ans a bénéficié d’un pénis de 10 cm de long (au repos), appartenant à un autre homme de 22 ans, en état de mort cérébrale. L’opération a duré sept heures et malgré son caractère inédit, beaucoup ironisent encore sur la prouesse technique de l’opération, qui ne relève pas de la complexité d’une greffe de la main ou de visage. L’histoire ne précise pas si le pénis était totalement fonctionnel après la greffe, mais simplement qu’il permettait à son propriétaire d’uriner normalement. [/size]
Mais quatorze jours plus tard, les chirurgiens ont du enlever l’engin avant d’avoir pu s’enthousiasmer de leur prouesse. Et la raison n’avait rien de médical : le motif de l’ablation de la greffe était "purement psychologique". Apparemment, le greffé et sa femme ne supportaient pas cette présence nouvelle dans leur intimité, et préféraient l’absence d’organe viril à ce corps étranger.
Des applications restreintes
Avec cette nouvelle "avancée", il est clair que les greffes prennent aujourd’hui un aspect de plus en plus spectaculaire. Après les mains, le visage ou même la langue, c’est donc aujourd’hui le pénis qui est concerné. Mais ce cas précis montre que la course à la prouesse médicale oublie bien souvent le facteur humain, ce qui engendre ces problèmes de rejet des organes, non pas par le système immunitaire mais par le patient lui-même. Car ce type de greffes est ressenti comme une perte d’identité, qui contrebalance le "gain" au niveau physique et fonctionnel
Le Pr. Jean-Michel Dubernard, de l’hôpital Edouard Herriot de Lyon, souligne dans un éditorial accompagnant la publication de cette prouesse que la difficulté avec ces greffes est pour le patient d’utiliser et d’avoir sous les yeux en permanence des organes d’une personne décédée. En ce qui concerne la greffe de pénis, le spécialiste ajoute qu’il faut donc privilégier les techniques de reconstruction plutôt que d’allogreffe, même s’il souligne que cette technique doit être envisagée en cas d’échec des autres méthodes
Compléments diététiques: les ventes dépassent 13 milliards de dollars par an
Belgique - Société lun 12 juil, 19:54 Les ventes de compléments diététiques dépassent les 13 milliards de dollars (10 milliards d'euros) par an, alors que leur efficacité est la même que celle d'un placebo, révèle une étude présentée lundi dans le cadre du Congrès international sur l'obésité de Stockholm. "Les ventes mondiales annuelles de suppléments diététiques sont nettement supérieures à 13 milliards de dollars", a affirmé le docteur Igho Onakpoya, de l'école de médecine Peninsula des universités d'Exeter et de Plymouth (Grande-Bretagne), en présentant les conclusions d'une analyse systématique de tous les comptes-rendus existants d'essais cliniques de compléments alimentaires. "En Europe occidentale, les ventes de produits liés à la perte de poids, en dehors des prescriptions médicales, ont atteint 1,4 milliard de dollars en 2009", a-t-il précisé. "L'industrie de la perte de poids en Amérique du nord pèse plus de 50 milliards de dollars et les Américains dépensent plus de 1,6 milliard de dollars par an pour des compléments alimentaires liés à la perte de poids", a-t-il ajouté. Et pourtant, selon les études, les compléments alimentaires ne sont pas plus efficaces que les placebo dans la perte de poids. (JDO)
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
La consommation régulière d'alcool pourrait réduire la sévérité de la polyarthrite rhumatoïde, une maladie chronique se manifestant par des inflammations des articulations et des gonflements, ainsi que le risque d'être atteint de cette maladie, selon une étude.
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est la plus fréquente des maladies articulaires inflammatoires, avec une prévalence estimée à 0,25 à 0,50% en France. L'étude, publiée mercredi dans Rheumatology, la revue de la société britannique de rhumatologie, constate les effets de l'alcool sur cette maladie, sans contester pour autant les effets d'un abus d'alcool sur la santé.
Les chercheurs, conduits par Gerry Wilson, professeur de rhumatologie à l'Université de Sheffield (Grande-Bretagne), ont étudié 873 patients souffrant de PR, qu'ils ont comparés à un groupe de 1004 personnes indemnes de la maladie.
Ils ont été interrogés sur la fréquence avec laquelle ils avaient consommé de l'alcool au cours du mois précédent et ont subi un examen radiologique et sanguin. Leurs articulations ont été également examinées.
"Les patients qui avaient bu de l'alcool le plus fréquemment montraient des symptômes moins sévères que ceux qui n'en avaient jamais bu, ou rarement", selon l'auteur principal, le Dr James Maxwell, un rhumatologue.
Les chercheurs ont constaté par ailleurs que les non-buveurs avaient quatre fois plus de chances d'attraper la maladie que les gens qui boivent de l'alcool plus de 10 jours par mois, le risque décroissant en fonction de la fréquence de la consommation. Ce constat confirme les résultats d'études précédentes. (belga)
28/07/10 07h52
J'en connais qui vont doubler la dose
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
La bactérie NDM-1 (pour New Delhi métallo-beta-lactamase) a été détectée en 2010 sur le territoire belge. Un Bruxellois, d'origine pakistanaise, en est décédé en juin, a indiqué jeudi le Docteur Piérard, microbiologiste à l'hôpital AZ VUB. Cette nouvelle enzyme, qui trouve son origine dans le subcontinent indien, annihile l'action de presque tous les antibiotiques. Seule la "colistine", créée dans les années 50 mais extrêmement toxique pour les patients, peut venir à bout de la dite NDM-1. En juin dernier, un cas a été détecté à l'hôpital AZ VUB.
Un mort "Il s'agissait d'un patient diabétique habitant Bruxelles. En voyage au Pakistan, son pays d'origine, il a été victime d'un accident de voiture. Hospitalisé sur place pour une importante plaie à la jambe, il a ensuite été rapatrié en Belgique mais son état était déjà septique", explique Denis Piérard.
Bactérie résistante Le corps médical a ensuite découvert "une bactérie horriblement résistante". Malgré l'administration de "colistine", le patient est décédé. On ne parle pas de problème de santé publique en Belgique, mais le microbiologiste concède tout de même que "mis à part la colistine, nous sommes tout de même limités dans les traitements thérapeutiques". Cette bactérie peut causer des infections urinaires, abdominales, pulmonaires ou des plaies ouvertes.
Selon le docteur Piérard, La bactérie NDM-1 détectée en Belgique
La bactérie NDM-1 (pour New Delhi métallo-beta-lactamase) a été détectée en 2010 sur le territoire belge. Un Bruxellois, d'origine pakistanaise, en est décédé en juin, a indiqué jeudi le Docteur Piérard, microbiologiste à l'hôpital AZ VUB. Cette nouvelle enzyme, qui trouve son origine dans le subcontinent indien, annihile l'action de presque tous les antibiotiques. Seule la "colistine", créée dans les années 50 mais extrêmement toxique pour les patients, peut venir à bout de la dite NDM-1. En juin dernier, un cas a été détecté à l'hôpital AZ VUB.
Un mort "Il s'agissait d'un patient diabétique habitant Bruxelles. En voyage au Pakistan, son pays d'origine, il a été victime d'un accident de voiture. Hospitalisé sur place pour une importante plaie à la jambe, il a ensuite été rapatrié en Belgique mais son état était déjà septique", explique Denis Piérard.
Bactérie résistante Le corps médical a ensuite découvert "une bactérie horriblement résistante". Malgré l'administration de "colistine", le patient est décédé. On ne parle pas de problème de santé publique en Belgique, mais le microbiologiste concède tout de même que "mis à part la colistine, nous sommes tout de même limités dans les traitements thérapeutiques". Cette bactérie peut causer des infections urinaires, abdominales, pulmonaires ou des plaies ouvertes.
Selon le docteur Piérard, l'enzyme ne peut être contractée, actuellement, qu'en milieu hospitalier en Inde ou au Pakistan. Interrogé par la RTBF dans son journal de la mi-journée, Youri Glupczynski, microbiologiste à l'UCL, parlait de deux cas détectés en Belgique en 2010. (belga)
12/08/10 17h59
Interrogé par la RTBF dans son journal de la mi-journée, Youri Glupczynski, microbiologiste à l'UCL, parlait de deux cas détectés en Belgique en 2010. (belga)
12/08/10 17h59
Voilà du boulot et un bon investissement pour les laboratoires pharmaceutiques.
La bactérie NDM-1 détectée en Belgique
La bactérie NDM-1 (pour New Delhi métallo-beta-lactamase) a été détectée en 2010 sur le territoire belge. Un Bruxellois, d'origine pakistanaise, en est décédé en juin, a indiqué jeudi le Docteur Piérard, microbiologiste à l'hôpital AZ VUB. Cette nouvelle enzyme, qui trouve son origine dans le subcontinent indien, annihile l'action de presque tous les antibiotiques. Seule la "colistine", créée dans les années 50 mais extrêmement toxique pour les patients, peut venir à bout de la dite NDM-1. En juin dernier, un cas a été détecté à l'hôpital AZ VUB.
Un mort "Il s'agissait d'un patient diabétique habitant Bruxelles. En voyage au Pakistan, son pays d'origine, il a été victime d'un accident de voiture. Hospitalisé sur place pour une importante plaie à la jambe, il a ensuite été rapatrié en Belgique mais son état était déjà septique", explique Denis Piérard.
Bactérie résistante Le corps médical a ensuite découvert "une bactérie horriblement résistante". Malgré l'administration de "colistine", le patient est décédé. On ne parle pas de problème de santé publique en Belgique, mais le microbiologiste concède tout de même que "mis à part la colistine, nous sommes tout de même limités dans les traitements thérapeutiques". Cette bactérie peut causer des infections urinaires, abdominales, pulmonaires ou des plaies ouvertes.
Selon le docteur Piérard, l'enzyme ne peut être contractée, actuellement, qu'en milieu hospitalier en Inde ou au Pakistan. Interrogé par la RTBF dans son journal de la mi-journée, Youri Glupczynski, microbiologiste à l'UCL, parlait de deux cas détectés en Belgique en 2010. (belga)
12/08/10 17h59
NDLR:Actuellement!!! Donc,on prévoit déjà de plantureux bénéfices pour les laboratoires pharmaceutiques,s'ils trouvent le bon médoc.
Israël va t-il dépister les cancers à l’odeur de l’haleine ?
Il suffira bientôt d’un souffle pour savoir si l’on souffre d’un cancer du côlon, du sein, de la prostate ou du poumon ! Les travaux de chercheurs israéliens, s’ils venaient à être confirmés, pourraient en effet conduire au développement d’un “nez électronique”, capable de déterminer à partir de l’haleine si l’on est atteint d’un cancer.
Comme l’expliquent les auteurs de l’étude publiée dans le British Journal of Cancer, la croissance tumorale s’accompagne de modifications des gènes et des protéines qui peuvent entraîner l’émission de composants organiques volatiles (COV) présents dans l’haleine. Ils ont donc voulu savoir s’il était possible de déterminer, à l’aide de nanocapteurs reproduisant un “nez artificiel”, si une personne souffre ou non d’un cancer.
177 volontaires âgés de 20 à 75 ans et atteints ou non de diverses tumeurs (côlon, sein, poumon et prostate) se sont prêtés à leur expérience. Les résultats montrent que le “nez électronique” permet non seulement de distinguer une haleine saine d’une haleine maligne, mais également les différentes haleines en fonction des types de cancer.
Bien que préliminaires, ces résultats pourraient conduire au développement d’un test de dépistage du cancer simple, peu coûteux et surtout non-invasif. Il pourrait également permettre d’évaluer la réponse à un traitement et détecter de manière précoce une rechute à l’occasion d’un contrôle de routine, suggèrent les chercheurs.
Amélie Pelletier – Doctissimo -Merci à Yehudi pour l’info!
Source : British Journal of Cancer (2010) 103, 542-551, Detection of lung, breast, colorectal, and prostate cancers from exhaled breath using a single array of nanosensors (accessible en ligne)
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
400 millions d'oeufs contaminés par des salmonelles
L'un des plus gros producteurs d'oeufs aux Etats-Unis, dont les usines ont été contaminées par des salmonelles, a élargi jeudi le rappel de ses produits, invitant les consommateurs à se débarrasser de quelque 380 millions d'oeufs frais potentiellement contaminés.
"C'est l'un des plus importants rappels d'oeufs frais de l'histoire récente", a affirmé Sherri McGarry, directrice de la division statistiques de santé publique à la FDA, l'agence américaine de contrôle sanitaire de l'alimentation et des médicaments.
Ces millions d'oeufs ne représentent toutefois que 1% de la production américaine d'oeufs, a souligné le producteur, Wright County Egg, entreprise basée à Galt (Iowa).
La société avait volontairement demandé que soient retirés du marché quelque 220 millions d'oeufs, vendus sous 13 marques différentes, le 13 août dernier, après l'apparition d'une multiplication d'intoxication aux salmonelles.
Mercredi, ce rappel a encore été étendu, ses boîtes de 6, 12 et 18 oeufs produites entre le 13 mai et le 16 août étant distribuées dans tout le pays. Jeudi, les experts de la FDA ont indiqué que de mai à juillet, ils avaient noté une recrudescence de cas de salmonellose au niveau national, avec 1.953 personnes malades.
Sans pouvoir lier à ce stade tous ces cas de maladie aux oeufs de Wright County Egg, ce nombre est plus de deux fois plus important qu'à l'ordinaire. Les salmonelles sont des bactéries provoquant des infections intestinales appelées salmonellose chez l'homme et sont transmises par la consommation d'aliments contaminés par des matières fécales d'animaux. (afp)
Les salmonelles vivent dans le tube digestif des animaux : œufs et volailles sont les deux aliments essentiels par lesquels la transmission arrive. Mais pas seulement : le lait non-pasteurisé ainsi que les fruits et légumes peuvent aussi contenir ces bactéries si le sol dans lequel ils ont été cultivés a été contaminé par des déchets animaux.
On estime que 60 % de la volaille crue est infectée par la salmonelle. Heureusement, la cuisson détruit la bactérie. Et il est rare de manger du poulet cru ! Il en est autrement avec l'œuf. Bien cuit – cuit dur par exemple – et bien conservé, on ne court aucun risque même si l'œuf est infecté. Mais dans une mousse au chocolat, une crème anglaise ou un délicieux tiramisu (très souvent mis en cause), si l'œuf est contaminé et que l'aliment n'est pas assez vite dégusté, c'est la gastro-entérite assurée.
Une infection très fréquente
Trois infections alimentaires sur quatre sont dues à la salmonelle. Les infections alimentaires à salmonelles ont considérablement augmenté ces 15 dernières années et posent un problème de santé publique.
Dans les décennies passées, la contamination était surtout due à une contamination fécale extérieure des coquilles d'œufs, ce qui a régressé grâce aux mesures d'hygiène prises dans les élevages. Par ailleurs l'épidémie actuelle est due à des œufs intacts, de très bonne qualité, la salmonelle infectant silencieusement les ovaires de poules apparemment saines et se transmettant à l'œuf avant la formation de la coquille. Une poule infectée peut produire des œufs normaux et ne pondre que de temps à autre un œuf contaminé.
Généralement bénigne
La période d'incubation de la salmonellose est de 12 à 72 heures (voire moins si l'aliment est fortement contaminé) après la consommation de la nourriture. Diarrhées, douleurs abdominales, migraines, nausées, frissons, fièvres et vomissements… voilà les éléments du tableau d'une « gastro » à salmonelles. En principe, elle guérit spontanément : la fièvre cède en 2 à 3 jours, la diarrhée en une semaine. Sauf chez les personnes immunodéprimées, aux âges extrêmes de la vie, où la maladie peut être fatale. Hormis ces cas, votre médecin se contentera de soigner les symptômes de la maladie. Pour éviter la salmonellose, des mesures d'hygiène de bon sens s'imposent. Même si des chercheurs américains ont trouvé le moyen de désarmer les salmonelles, de les rendre non-virulentes, ouvrant la voie à la possibilité de vacciner les volailles.
Comment éviter la salmonellose ?
Si ces bactéries ne se multiplient pas à 4°C au réfrigérateur (attention à son bon réglage !), elles ne sont pas tuées pour autant. Seule une cuisson 5 à 6 minutes à 70°C en vient à bout. Viandes hachées et volailles doivent donc être bien cuites.
Évitez de manger des œufs crus, dont la consommation est interdite aux personnes les plus vulnérables (personnes âgées, malades, jeunes enfants, femmes enceintes). Faites-leur des œufs durs, ou une omelette bien cuite plutôt que des œufs à la coque ou au plat. Les préparations sans cuisson à base d'œufs (mayonnaise, crèmes, mousse au chocolat, pâtisseries…) doivent être faites le plus près possible du moment de la consommation et, surtout, gardées au froid. Dans tous les cas, ne conservez pas plus de deux semaines les œufs au frigo et jetez ceux dont la coquille est fendue ou sale.
L'hygiène est capitale : lavez-vous les mains à l'eau chaude et au savon, avant, durant et après la préparation des aliments. Nettoyez consciencieusement ustensiles de cuisine, aliments et surfaces de préparation.
Par précaution, ne laissez pas les aliments hors du réfrigérateur, à des températures favorables à la multiplication des bactéries.
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008