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"Découverte d'un "chaînon manquant" du VIH chez le chimpanzé"
Des chercheurs pensent avoir trouvé un "chaînon manquant" dans l'évolution du VIH, le virus du SIDA: il s'agit d'un germe infectieux très proche, qui entraîne une forte mortalité chez les chimpanzés contaminés vivant dans la nature, selon une étude publiée jeudi dans la revue "Nature".
Les chercheurs ont étudié pendant neuf ans des chimpanzés dans leur habitat naturel au parc national de Gombe, en Tanzanie. Ils ont découvert que les sujets infectés par le VIS avaient un taux de mortalité 10 à 16 fois plus élevé que ceux non infectés. Les singes infectés décédés présentaient des concentrations inhabituellement basses de protéines de lymphocytes T, comparables aux niveaux observés chez les humains atteints par le SIDA, a précisé Mme Hahn dans un entretien téléphonique.
Lorsque les chercheurs ont examiné le VIS, ils ont découvert qu'il présentait un lien de parenté proche avec le VIH. "Du point de vue de l'évolution et de l'épidémiologie, ces données peuvent être considérées comme un 'chaînon manquant' dans l'histoire de la pandémie de VIH", estime le Dr Daniel Douek, un expert de l'Institut national américain d'allergie et des maladies infectieuses, qui n'a pas participé à l'étude.
Les différentes espèces de singes, à l'exception des chimpanzés, semblent survivre au virus en raison d'une forme d'adaptation, probablement au niveau des récepteurs des cellules, précise le Dr Douek dans un courriel. L'infection des chimpanzés est plus récente, et ils n'auraient ainsi pas eu le temps de s'adapter.
Selon Mme Hahn, les chimpanzés et les humains ont probablement contracté le virus de la même manière, en mangeant des singes contaminés. Et ils l'ont propagé de la même manière, par les relations sexuelles.
Ma femme est formidable : elle a vu que j'étais stressé, et m'a trouvé un remède...
« Lorsque nous lavons les assiettes, lavons les assiettes. C’est tout. Cela signifie que nous devons être complètement conscients du fait que nous sommes en train de laver des assiettes, égrène ce Vietnamien de 88 ans. A première vue, cela paraît un peu idiot. Pourquoi accorder autant d’importance à une chose aussi évidente ? Mais tout est précisément là. Le fait même que je sois là, debout près de l’évier, à laver ces assiettes, est tout simplement merveilleux. Je suis entièrement moi-même, en harmonie avec ma respiration, conscient de mon corps, de mes pensées et de mes gestes. »
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Moi, il y a quelques années, j'ai suivi le conseil d'un ami, un vrai. J'ai offert à la mienne une bague avec un splendide brillant et je me suis arrangé pour que les conseils d'entretien préconisent l'usage exclusif du savon vaisselle...
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Marc Payet | 02 Oct. 2015, 20h05 | MAJ : 02 Oct. 2015, 20h16
L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a pris la décision de retirer du marché le Topaal, selon nos informations. Ce traitement du reflux gastro-œsophagien de l’adulte est fabriqué par la société Pierre Fabre.
Il faudra quelques jours pour que le retrait soit effectif partout sur le territoire.
Il s’agit d’une application du principe de précaution. Au départ de cette affaire, neuf réclamations de patients ont été notifiées pour « défaut de qualité d’un médicament relatif à un mauvais goût et une odeur de poisson ». L’un d’entre eux a eu une éruption cutanée après la prise de ce médicament. Dysfonctionnements à l’usine Cargill France
Pour en avoir le cœur net, l’Agence a mené une inspection du 21 au 24 juillet chez Cargill France, à Lannilis (Finistère), société qui fabrique le principe actif du médicament Topaal, à base d'algues. Celle-ci a mis à jour de nombreux dysfonctionnements. L’ANSM évoque « l’absence de propreté des ateliers de fabrication de l’acide alginique et des carences dans la traçabilité de la production ».
En conclusion, écrit l’ANSM dans sa décision de police sanitaire parue au journal officiel le 1er octobre, « il ressort de l’ensemble des constats effectués que les conditions de fabrication présentent des risques de mettre à disposition des matières premières contaminées ou détériorées ».
En conséquence, une partie des activités de Cargill à Lannilis, « susceptibles de présenter un danger pour la santé humaine », est suspendue pour une durée qui peut aller jusqu’à un an, le temps que la société se remette aux normes. Les matières premières fabriquées sur place à base d’algues brunes entrent aussi dans la composition de produits cosmétiques et sont utilisées dans l’agroalimentaire comme gélifiant.
En dehors du médicament Topaal, l’ANSM n’a pas reçu, pour l’instant, de signalements concernant d’autres produits défectueux. Un porte-parole de Cargill estime pour sa part : « A notre connaissance, il n’y a pas eu et il n’y a pas aujourd’hui de risques pour la santé. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée et nous nous engageons à répondre au mieux à toutes les préoccupations. » Sollicitée, la société Pierre Fabre n’a pas donné suite à notre demande.
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siouplaît Biloulou, vous pouvez fermer "MEDICAL... médoc retiré de la vente" que j'ai ouvert ce matin, je ne me souvenais plus qu'il y avait déjà "MEDECINE, santé bien être)
merci
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Chirurgie : la première ablation du sein avec un robot (LeParisien.fr - C.P. | 12 Janv. 2016, 00h00 | MAJ : 12 Janv. 2016, 08h39)
« Quand je me regarde dans la glace, sauf à me contorsionner, je ne vois aucune trace de mutilation », plaide Anna, 39 ans (ici chez elle, lundi). (LP/ Claudine Proust.)
LE FAIT DU JOUR. L'hôpital Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne) annoncera ce mardi matin être le premier au monde à pouvoir opérer des seins à l'aide du robot chirurgical Da Vinci Xi.
Première mondiale ou pas, elle n'a pas hésité. Le 1er décembre, Anna s'est remise en toute confiance aux mains du docteur Benjamin Sarfati, qui opérait pour la première ablation des seins, une mastectomie, avec reconstruction immédiate, à l'aide d'un robot chirurgical. « Pour y avoir accompagné ma mère pendant huit ans et demi, avant son décès d'un cancer au printemps dernier, je connais assez cet hôpital », justifie-t-elle. Une compétence qui vaut à Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne), de s'être vu accorder, le premier au monde, le droit d'opérer et reconstruire dans une même intervention des seins de femmes qui risquent un cancer du sein ou en souffrent déjà, avec la dernière génération du robot Da Vinci. Une grosse pieuvre high-tech à quatre bras, l'un pour la caméra, les autres pour les outils chirurgicaux, qui plongent dans le corps du patient et que le chirurgien manipule, les yeux plongés dans le sein qu'il opère, via écran et console, à l'écart de la table d'opération. Des incisions cachées sous l'aisselle
L'autorisation a été délivrée par l'Agence du médicament dans le cadre d'une étude clinique pour 35 patientes, le temps de mesurer les avantages d'une telle façon d'opérer. « Un gain esthétique, aucun doute », souligne d'emblée le docteur Sarfati, qui sait combien les patientes se sentent mutilées après une ablation. « Le robot permet de retirer la glande mammaire puis de poser la prothèse en pratiquant seulement trois petites incisions dissimulées sous l'aisselle. Classiquement, cela supposait une grande incision sur ou sous le sein. Une cicatrice qui, se trouvant alors au contact de la prothèse, peut ensuite aussi générer des complications. » La réduction des infections postopératoires sera donc un élément important de l'étude.
Pour Anna, un mois et demi plus tard, zéro regret. « Quand je me regarde dans la glace le matin, sauf à me contorsionner, je ne vois aucune trace de mutilation. Et aucune séquelle. » Pour la jeune maman de 39 ans, il s'agissait d'une opération préventive, « comme Angelina Jolie », sourit-elle.
Soignant sa mère, les généticiens de Gustave-Roussy avait décelé chez elle une mutation du gène BRCA. Héréditaire, ce dernier expose en effet au risque de développer cancers du sein ou des ovaires. « Il y avait deux options : suivi tous les ans ou ablation. J'ai préféré le zéro risque. » Lorsque le chirurgien, rencontré pour la première fois début 2015, lui a évoqué les futures interventions robotisées, elle s'est très vite porté candidate. Quitte à attendre huit mois que l'essai soit autorisé.
Une précision incomparable
Ce n'est pas le robot qui opère, mais bien le chirurgien qui se voit doté d'une visibilité, d'une amplitude et d'une précision de mouvement supérieures. L'outil a été mis au point aux Etats-Unis, par la Nasa et pour le Pentagone, pour pouvoir opérer des soldats blessés à distance. Une fois la licence rachetée par le privé, le premier modèle a été mis sur le marché par la société Intuitive Surgical en 1999. Les urologues se sont approprié ce robot les premiers, suivis par les gynécologues. Gustave-Roussy en disposait depuis 2014. Opérant 2 000 patientes d'un cancer du sein par an, et 500 pour une reconstruction mammaire, l'équipe de sénologie et de chirurgie plastique a eu l'idée de développer son utilisation pour ces opérations d'ablation- reconstruction. Chaque année, en France, 20 000 femmes subissent une mastectomie.
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Phages: des virus tueurs de bactéries pour lutter contre la résistance aux antibiotiques ? (UP Magazine - Par Dorothée Browaeys - Le 19 Février 2016)
Le combat contre les infections bactériennes multirésistantes devient politique. Ce 18 février s’est tenu à l’Assemblée nationale un colloque « La phagothérapie : une réponse à l’antibiorésistance ». De quoi s’agit-il ? Tout simplement de revenir à des pratiques anciennes de lutte biologique : soumettre les bactéries qui créent pneumopathies menaçantes, graves infections cutanées, septicémies… à leurs chevaux de Troie naturels, des virus appelés « bactériophages ». C’est Michèle Rivasi, députée européenne qui est à l’origine de ce rendez-vous visant à sensibiliser les parlementaires à la phagothérapie et à lui donner un cadre légal.
L’urgence est réelle : le recours outrancier aux antibiotiques tue. Les bactéries résistantes tuent chaque année 25 000 personnes en Europe. Les infections acquises lors de l’hospitalisation (maladies nosocomiales) sont responsables de 4 200 décès annuels en France dans les hôpitaux. Le staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) tue à lui seul 18 000 personnes par an aux Etats-Unis, soit plus que le sida.
LIRE AUSSI DANS UP' >Les bactéries, de plus en plus coriaces, résistent aux antibiotiques
Les impasses thérapeutiques se multiplient alors même qu’une alternative aux antibiotiques existe : la phagothérapie. Découverts en 1915 par Frederick Twort, les phages, ces parasites de bactéries, ont été rapidement utilisés dès 1919 pour traiter des maladies infectieuses grâce à l’ingéniosité du biologiste franco-canadien Félix d’Hérelle. Ils étaient encore disponibles dans les années 40 en France, avant que les logiques de l’industrie pharmaceutique balaient ces solutions. Mais les pays de l’Est ont continué à soigner avec ces virus : en Géorgie, Pologne, Roumanie ou en Russie, de nombreuses infections bactériennes (pulmonaires, cutanées, digestives, etc.) sont traitées par les bactériophages depuis plusieurs décennies (parfois en association avec des antibiotiques).
Les instituts de Wroclaw (Pologne) et de Tbilissi (Géorgie), par exemple, ont une très grande expérience clinique auprès de centaines de milliers de patients. Des malades atteints de mucoviscidose, particulièrement sensibles aux infections respiratoires, sont régulièrement pris en charge à Tbilissi. Forts d’une pratique sur quatre-vingts dix ans les phagothérapeutes de l’Institut George Eliava ont constitué une collection exceptionnelle de bactériophages thérapeutiques. En Pologne, un Institut d’immunologie et de thérapie expérimentale a aussi poursuivi jusqu’à nos jours l’utilisation de la phagothérapie. Moins ouvert sur le monde extérieur que l’Institut Eliava, il n’en a pas moins publié un bilan dans une série d’articles scientifiques.
Des antibactériens intelligents
Les résultats spectaculaires obtenus font affluer de nombreux malades vers ces centres. Le témoignage de Serge Fortuna l’illustre. Sans intervention des phages, l’homme aurait du être amputé. Victime d’un accident de moto, il a du se rendre à l’Institut Eliava de Tbilissi pour subir des injections de phages qui ont sauvé son membre. Son site Les phages du futur expose la démarche pour aller se faire soigner en Georgie, mais à ses propres frais. Cette obligation de tourisme médical apparaît intenable pour de nombreux médecins qui reconnaissent les atouts de ces luttes virales contres les infections réfractaires. Ainsi, les docteurs Alain Dublanchet (voir son livre Les virus pour combattre les infections, éditions Favre 2009) et Olivier Patey (CHI Villeneuve Saint Georges) ont organisé le premier forum sur l'utilisation des bactériophages, le 31 janvier 2013, à Paris. Les associations comme Phagespoirs (dirigée par Jérome Larché) ou P.H.A.G.E militent pour le développement de ces thérapies.
L’avantage de tueurs très ciblés
La phagothérapie est considérée comme sûre dans la mesure où les bactériophages sont souvent très spécifiques - ne s'adressant qu'à une seule ou qu'à quelques souches de bactéries bien déterminées – et qu’ils détruisent les bactéries en commandant leur réplication massive dans la bactérie qui aboutit à la destruction de la cellule hôte.
Les phages sont choisis de façon à ne pas nuire aux bactéries utiles comme celles qui sont normalement présentes dans la flore intestinale, sur les muqueuses ou sur la peau : ainsi sont réduites les probabilités d'infections opportunistes qui se développent après la sélection de certaines bactéries minoritaires au cours d’une antibiothérapie. Rappelons que les antibiotiques traditionnels détruisent aussi bien les bactéries nuisibles que les bactéries utiles comme celles qui facilitent la digestion des aliments, ce qui n’est pas sans effet sur le transit intestinal. C’est ainsi que la colite pseudo-membraneuse provoquée par Clostridium difficile est une redoutable complication qui survient dans les collectivités pour personnes âgées.
Les quantités administrées n’ont pas besoin d’être ajustées selon le poids et l’état physiologique de la personne traitée. Il faut savoir que les phages ne se répliquent qu’en présence de leur proie ce qui implique que leur quantité va donc toujours s’ajuster in situ : ils sont détruits et/ou éliminés quand la bactérie disparaît.
Les mécanismes de résistance qui empêchent les antibiotiques d’agir sur les bactéries n’ont aucune influence sur l’activité lytique des bactériophages. Mieux, comme ces virus bactériens coévoluent naturellement avec leurs hôtes, de manière presque synchrone, ils inventent des parades aux résistances, simultanément.
Afin d'être efficace, un phage doit atteindre le site où se trouvent les bactéries ; or ces virus, bien que très petits, ont une taille supérieure aux molécules médicamenteuses et ne diffusent pas aussi facilement. C’est pourquoi il est judicieux d’apporter les bactériophages au site infecté. C’est une limite par rapport aux antibiotiques.
Les souches virales sont faciles à récolter dans les lieux où prolifèrent les bactéries infectieuses. C’est un atout de plus, pour envisager ces solutions dans les pays en développement. L’Inde procède d’ailleurs actuellement à des essais avec des bactériophages.
L’heure est donc aujourd’hui à la reconnaissance des bienfaits de cette phagothérapie et à son encadrement juridique. En effet, les études cliniques, selon les normes réglementaires pharmaceutiques européennes ou américaines, n’ont jamais été réalisées et les traitements utilisés en Georgie ou en Russie ne sont pas autorisés sur notre territoire. La législation européenne interdit d’utiliser des organismes vivants comme médicaments. Il faut donc inventer un droit qui définisse les règles strictes d’usage.
Première étude clinique internationale sur les phages
Dans un premier temps, il faut évaluer les protocoles. Le programme européen Phagoburn d’un montant de six millions d’euros, vient répondre à ce besoin. Lancé en juin 2013 pour une durée de 36 mois, il vise à évaluer la tolérance et l’efficacité des bactériophages pour lutter contre les infections cutanées sensibles et résistantes aux antibiotiques chez les grands brûlés. Un essai clinique multicentrique a débuté en juillet 2015 : deux cocktails de bactériophages sont testés contre deux bactéries associées à des complications particulièrement graves chez les grands brûlés : Pseudomonas aeruginosa et Escherichia coli. De fait, chez les patients brûlés, les infections représentent la première cause de mortalité, d’autant que ces espèces acquièrent souvent et rapidement de hauts niveaux de résistances aux antibiotiques, pouvant alors entraîner la mort par échec thérapeutique.
L’essai est coordonné par l’hôpital d’instruction des armées Percy, hôpital du Service de Santé des Armées (SSA), au sein du Ministère de la Défense. Il se déroule dans 11 centres de grands brûlés en France, en Suisse et en Belgique (Hôpital Reine Astrid de Bruxelles). Les virus sont fournis par la jeune société française Pherecydes Pharma, spécialisée dans ces nouvelles stratégies anti-infectieuses, et les tests de caractérisation et de sécurité sont assurés par firme vendéenne Clean Cells.
En France le consortium Phosa cible les infections ostéoarticulaires (IOA) provoquées par les staphylocoques. Il est porté par la PME Pherecydes Pharma, et soutenu par le financement public dans le cadre du 18e appel à projets "FUI - Fonds Unique Interministériel" et labellisé par les pôles de compétitivité Medicen et Lyonbiopôle. Deux PME BioFilm Control et Vivexia s’y impliquent aux côtés des centres de recherche publics : le Centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (CHIV) et les Hospices civils de Lyon (HCL).
Un autre programme Pneumophage, impliquant le Centre d’étude des pathologies respiratoires (le CEPR), le laboratoire mixte INSERM / Université de Tours (Faculté de Médecine), cible les pneumopathies. Lancé en juin 2015, il est financé en grande partie financé par la DGA (Direction Générale de l’Armement), dans le cadre du dispositif RAPID.
Il s’agit de démontrer l’intérêt de la phagothérapie inhalée pour traiter les infections respiratoires aigües à Pseudomonas aeruginosa (PYO) acquises sous ventilation mécanique (90 % des pneumopathies nosocomiales sont liées aux instruments de réanimation). La coordination est assurée par la société DTF – La Diffusion Technique Française (Saint-Etienne), spécialisée dans le développement de nouveaux générateurs d’aérosols adaptés aux médicaments.
Les Américains s’intéressent aussi à ces démarches innovantes. Des essais cliniques de phase 1 sont en cours au Centre régional de Traitement des Blessures à Lubbock (Texas), concernant un cocktail viral homologué contre Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus et Escherichia coli.
Constituer des phagothèques et réglementer les pratiques
Ces stratégies antimicrobiennes exigent de mettre en place des collections de phages, répertoriés afin de pouvoir trouver au moins un phage lytique de la souche bactérienne à traiter. L’association P.H.A.G.E travaille à la constitution d’une banque accessible à tous, tandis que les entreprises privées comme Pherecydes Pharma se constituent leurs propres phagothèques.
Michèle Rivasi préconise la constitution d’une banque de référence en Allemagne… L'Institut Leibniz de Braunschweig, près d’Hanovre, semble aujourd’hui le mieux placé pour poursuivre les collectes et caractérisations qui font la spécialités des biologistes Caro Matzko et Gunnar Mergner.
Reste à savoir comment pourront être encadrées ces « thérapies vivantes » ? À ce jour, il n'existe pas d'autorisation de mise sur le marché pour les bactériophages « qui peuvent être assimilés à des biomédicaments comme les vaccins », selon Michèle Rivasi.
Une demande d'autorisation temporaire d'utilisation (ATU) a été refusée par l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) parce qu'elle ne satisfaisait pas aux conditions fixées par l'article L. 5121-12 du code de la santé publique, en termes de garantie de la sécurité d'emploi et de présomption de l'efficacité du médicament.
A l’échelon européen, « L'Agence européenne des médicaments (EMA) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ont indiqué, dans un récent rapport, qu'il fallait, soixante-dix ans après la découverte des antibiotiques, se préparer à un futur sans antibiotiques efficaces, a souligné la sénatrice Maryvonne Blondin mobilisée sur cette question (voir question orale de février 2013). Il faut donc véritablement développer de nouveau les cocktails de phages existants ». Selon elle, « Il faut à tout prix lever les blocages et les freins à la réutilisation des phages par la France, de manière à apporter un complément à l'antibiothérapie.»
Les politiques en charge du dossier ont demandé à l’Agence européenne des médicaments qu’elle fasse une proposition sur les critères de qualité exigés pour les bactériophages. Marta Hugas, en charge de l’Unité Dangers biologiques et contaminants chimiques à l’EFSA (autorité européenne de sécurité des aliments) dispose d’une expertise sur l’encadrement des usages des phages dans le domaine alimentaire. Un rapport d’experts a rendu en 2009 un avis concernant l’usage intentionnel de microorganismes dans les aliments humains ou animaux. Les spécialistes refusent d’intégrer dans la liste d’organismes présumés sans danger (QPS) les bactériophages. La raison invoquée est que chaque phage doit être évalué au cas par cas selon son acide nucléique afin de vérifier l’absence de facteurs de virulence et de gènes de résistance antimicrobien.
Ce signal indique la difficulté qu’il existe à lever certaines inquiétudes. Pourtant, si l’on regarde par dessus l’Atlantique, les Etats Unis ont autorisé en 2006, une préparation à base de six virus bactériophages comme conservateur alimentaire, notamment pour lutter contre la listériose .
La difficulté de maîtriser des échanges génétiques ou le risque de multiplication de ces bactériophages, même si ces derniers n’ont aucune autonomie de reproduction hors de leurs hôtes constituent des obstacles à un feu vert réglementaire rapide. Les projets de recours à ces virus pour extraire de manière ciblée les gènes de résistance des bactéries – comme le propose Eligo Biosciences - complexifient encore le paysage.
Au delà des demandes médicales, bien d’autres secteurs sont intéressés par ces thérapies. Les éleveurs aimeraient aussi disposer de solutions virales pour lutter contre les salmonelles. Les agriculteurs lorgnent de ce côté pour endiguer l’invasion de bactéries comme Xylella factidios qui menace les oliveraies d’Italie et du sud de la France.
. - See more at: http://www.up-magazine.info/index.php/le-vivant/sciences/5572-sauves-par-des-virus#sthash.NXY5g7Hl.dpuf
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Ne critiquez plus Coca Cola : ce sont des mécènes !
- La Fédération Française des Diabétiques a touché 232 000 €....(Rappelons qu'une simple canette de Coca contient l'équivalent de 7 morceaux de sucre , et qu'il y a près de 3 millions de français qui souffrent du diabète type 2 )
-En 6 ans, l'Association Française des diététiciens nutritionnistes a été gratifiée de 118 000 €
Si c'est pas de l'humour.....
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Ne critiquez plus Coca Cola : ce sont des mécènes !
- La Fédération Française des Diabétiques a touché 232 000 €....(Rappelons qu'une simple canette de Coca contient l'équivalent de 7 morceaux de sucre , et qu'il y a près de 3 millions de français qui souffrent du diabète type 2 )
-En 6 ans, l'Association Française des diététiciens nutritionnistes a été gratifiée de 118 000 €
Si c'est pas de l'humour.....
Il y a une morale derrière l'écran de fumée: il n'y a pas que les malades qui se sucrent ...
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Menaces graves pesant sur les matrices, les fondements de la vie sont en danger !
Il n'y a pas que le Zika dans la vie de Monsanto, il y a aussi des zones tampons minées par le glysophate !
Voici ce qu'a publié Medisite sous la plume le clavier de Aurélie Blaize, journaliste santé le Mardi 23 Février 2016 : 09h22 >ICI<
"[Le centre d'essai de 60 millions de cons-ommateurs] a détecté des résidus de substances potentiellement toxiques dans cinq des onze références analysées, déclare le magazine. Il a aussi mis en évidence des traces de dioxines (polluants industriels) dans des références de marques O.B et Nett et des résidus de dérivés halogénés (sous-produits liés aux traitements des matières premières) dans une référence de marque Tampax ." Autres découvertes gênantes : la présence de glyphosate, la substance active de l'herbicide tant critiqué de Monsanto, le Round Up , dans une référence de protège-slips Organyc dite "bio". Et celle de résidus de la famille des pesticides organochlorés et pyréthrinoïdes (insecticides) dans une référence de serviettes Always .
"Le vagin a une perméabilité très sélective"
Si les niveaux relevés lors de l'enquête sont "faibles", elles restent préoccupantes pour la santé des utilisatrices. "Ce n’est pas parce que les taux sont faibles que l’on peut garantir le risque zéro. En l'absence d’étude sur le passage systémique de chaque substance à partir du vagin, on ne peut rien conclure, a estimé le Dr Jean-Marc Bohbot, infectiologue et directeur médical à l’Institut Fournier (Paris) interrogé par 60 millions de consommateurs . D'autant que le vagin a une perméabilité très sélective en fonction des substances, ce qui a été très bien étudié pour les médicaments." Le mensuel réclame une expertise scientifique de ces produits et une réglementation spécifique afin que les fabricants contrôlent et garantissent l'absence de résidus potentiellement toxiques."
********************** Là l'on ne s'en tamponne plus, l'on se saigne aux quatre veines pour acheter des protections périodiques de qualité et saines.
Les gars, l'entretien du moteur a un prix !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
412 - "Le vagin a une perméabilité très sélective"
Si les niveaux relevés lors de l'enquête sont "faibles", elles restent préoccupantes pour la santé des utilisatrices. "Ce n’est pas parce que les taux sont faibles que l’on peut garantir le risque zéro. En l'absence d’étude sur le passage systémique de chaque substance à partir du vagin, on ne peut rien conclure, a estimé le Dr Jean-Marc Bohbot, infectiologue et directeur médical à l’Institut Fournier (Paris) interrogé par 60 millions de consommateurs . D'autant que le vagin a une perméabilité très sélective en fonction des substances, ce qui a été très bien étudié pour les médicaments." Le mensuel réclame une expertise scientifique de ces produits et une réglementation spécifique afin que les fabricants contrôlent et garantissent l'absence de résidus potentiellement toxiques."
Les choses les plus évidentes sont souvent celles qu'on oublie ; aussi, je suggère aux scientifiques de prendre le sujet à l'envers : et si le perméabilité se passait dans l'autre sens ? Dans un tel cas, les résidus potentiellement toxiques passeraient de l'organisme aux tampons et une question se pose, alors : un complot pour discréditer les fabricants de tampons ? Monsanto visé à tort, une fois de plus ?
Peut-être notre brillant camarade Younes-bis (c'est lui qui insiste) aurait-il une révélation à nous faire ?
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
412 - "Le vagin a une perméabilité très sélective" (...)
Les choses les plus évidentes sont souvent celles qu'on oublie ; aussi, je suggère aux scientifiques de prendre le sujet à l'envers : et si le perméabilité se passait dans l'autre sens ? Dans un tel cas, les résidus potentiellement toxiques passeraient de l'organisme aux tampons et une question se pose, alors : un complot pour discréditer les fabricants de tampons ? Monsanto visé à tort, une fois de plus ?
Peut-être notre brillant camarade Younes-bis (c'est lui qui insiste) aurait-il une révélation à nous faire ?
Sur cette profonde question il s'est temporairement mis "ovaire"...
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Les choses les plus évidentes sont souvent celles qu'on oublie ; aussi, je suggère aux scientifiques de prendre le sujet à l'envers : et si le perméabilité se passait dans l'autre sens ? Dans un tel cas, les résidus potentiellement toxiques passeraient de l'organisme aux tampons et une question se pose, alors : un complot pour discréditer les fabricants de tampons ? Monsanto visé à tort, une fois de plus ?
Peut-être notre brillant camarade Younes-bis (c'est lui qui insiste) aurait-il une révélation à nous faire ?
C'est vous que l'on prie d'habitude ! Mais vous savez que vous n'avez qu'à demander pour être exhaussé!
Citation :
Les tampons hygiéniques contiendraient du Roundup de Monsanto
Un nouveau scandale secoue la santé des consommatrices. 85% des tampons contiendraient le fameux Roundup à base de glyphosate, un produit reconnu cancérogène en début d’année par l’OMS.
Un scandale supplémentaire
Voici une nouvelle pour le moins surprenante. Une étude menée en Argentine affirme que la majorité des tampons et serviettes hygiéniques contiendraient le pesticide Roundup, produit et commercialisé par Monsanto. Ce même produit chimique classé cancérogène “probable” par l’OMS en mars dernier. Dans sa vie, une femme utiliserait plus de 10.000 tampons ou serviettes. Une bonne raison d’être sérieusement intéressés par ces révélations.
L’étude réalisée par des scientifiques de l’université de Plate révèle que 85% des produits pour l’hygiène intime féminine vendus en Argentine sont concernés. Pays dans lequel les OGM sont rois et les pesticides répandus généreusement sur les cultures. Les industriels ont rapidement réagi en argumentant que la quantité décelée était trop faible pour être synonyme de danger. Aucun risque selon eux. À vous de juger.
Question: Comment du Roundup se retrouve dans les tampons ? Un produit si biodégradable!!!! Ce qui me surprend de la part de Biloulou c'est qu'il ne vante pas les avantages que peut apporter la présence de cette substance dans les tampons . En effet : Traitement désherbant de la pelouse de madame ainsi qu'une action préventive antifongique: ni mauvaises herbes , ni champignons ...Monsanto pourait demander à toucher des royalties pour l'utilisation de son herbicide à des fins de prévention de santé publique. Mais Monsanto n'est pas comme cela , bon prince, c'est cadeau...Merci qui? Merci Monsanto...
Ps : je conseillerais tous de même à Biloulou de diversifier son portefeuille d'action , ou pour le moins de le gonfler un peu avec du Novartis...Cette firme pharmaceutique produisant d’excellents de juteux traitements anti-cancéreux est en plein expansion grâce notamment à l'action de Monsanto.
Dernière édition par Younes bis le 29/2/2016, 20:25, édité 1 fois
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Les tampons hygiéniques contiendraient du Roundup de Monsanto
Un nouveau scandale secoue la santé des consommatrices. 85% des tampons contiendraient le fameux Roundup à base de glyphosate, un produit reconnu cancérogène en début d’année par l’OMS. Un scandale supplémentaire Voici une nouvelle pour le moins surprenante. Une étude menée en Argentine affirme que la majorité des tampons et serviettes hygiéniques contiendraient le pesticide Roundup, produit et commercialisé par Monsanto. Ce même produit chimique classé cancérogène “probable” par l’OMS en mars dernier. Dans sa vie, une femme utiliserait plus de 10.000 tampons ou serviettes. Une bonne raison d’être sérieusement intéressés par ces révélations. L’étude réalisée par des scientifiques de l’université de Plate révèle que 85% des produits pour l’hygiène intime féminine vendus en Argentine sont concernés. Pays dans lequel les OGM sont rois et les pesticides répandus généreusement sur les cultures. Les industriels ont rapidement réagi en argumentant que la quantité décelée était trop faible pour être synonyme de danger. Aucun risque selon eux. À vous de juger.
Question: Comment du Roundup se retrouve dans les tampons ? Un produit si biodégradable!!!! Ce qui me surprend de la part de Biloulou c'est qu'il ne vante pas les avantages que peut apporter la présence de cette substance dans les tampons . En effet : Traitement désherbant de la pelouse de madame ainsi qu'une action préventive antifongique: ni mauvaises herbes , ni champignons ...Monsanto pourait demander à toucher des royalties pour l'utilisation de son herbicide à des fins de prévention de santé publique. Mais Monsanto n'est pas comme cela , bon prince, c'est cadeau...Merci qui? Merci Monsanto...
Ps : je conseillerais tous de même à Biloulou de diversifier son portefeuille d'action , ou pour le moins de le gonfler un peu avec du Novartis...Cette firme pharmaceutique produisant d’excellents de juteux traitements anti-cancéreux est en plein expansion grâce notamment à l'action de Monsanto.
Et ben voilà, il suffisait de demander l'avis d'un expert ! (Bravo, Younes, tu t'es remarquablement débarrassé de ce bout de sparadrap. A été pris celui qui croyait prendre ! Et merci pour l'info, quand je parlais d'expert...)
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Il est de règle constante que les bonshommes s'en tamponnent des inconvénients physiques et sociaux que les contraintes biologiques périodiques génèrent chez leurs compagnes. Ils préfèrent disserter des juteux rapports de leurs portefolios financiers dont ils vont pouvoir en remplir leurs serviettes d'hommes d'affaires.
Mais la Nature ignore les lois de Black-Sholes et celles de Merton pour n'appliquer que les siennes qui s'exercent dans les larmes et le sang. Ainsi, comme l'écrit Arianne Hermelin dans Terrafemina :
"Les règles: aussi douloureuses qu'une crise cardiaque
Alors que certaines femmes comparent leurs crampes pendant les règles à une crise cardiaque, comment se fait-il que les douleurs menstruelles ne fassent pas l'objet de recherches médicales ? C'est la question que pose le site Quartz qui a interviewé des médecins et des patientes sur ce sujet encore largement tabou.
Alors que la nouvelle saison de sa série Girls débarque dans quelques jours sur HBO, Lena Dunham a fait savoir qu'elle n'en ferait pas la promotion sur les plateaux de télévision, car elle souffre de complications dues à l'endométriose dont elle souffre depuis des années. L'actrice-réalisatrice n'a jamais fait mystère du fait que cette maladie, qu'on lui a diagnostiquée sur le tard, était un réel handicap en raison des douleurs aigües qu'elle engendrait.
Il y a deux types de causes aux douleurs des règles : l'endométriose et ce qu'on appelle la dysménorrhée, qui précède, accompagne ou suit l'arrivée des saignements. Ces dernières sont l'objet d'un article publié sur le site Quartz, qui a interviewé plusieurs médecins afin de comprendre d'où elles viennent et pourquoi on ne sait toujours pas comment les soigner.
Parmi ces médecins, le docteur John Guillebaud, qui enseigne à l'University College London, explique que pour certaines de ses patientes, les douleurs ressenties pendant les règles s'apparentent à une crise cardiaque. Pourtant, la plupart des femmes qui se plaignent à leur médecin de ces douleurs qui reviennent tous les mois et sont parfois d'une telle intensité qu'elles les clouent au lit, se voient généralement prescrire de l'ibuprofène. De fait, si l'endométriose, car elle peut à terme rendre celles qui en souffrent stériles, fait l'objet d'études, les douleurs menstruelles sont très peu étudiées, alors même que beaucoup de femmes en souffrent.
Interviewé par Quartz, le docteur Legro, du Penn State College of Medicine, fait part des difficultés qu'il rencontre pour trouver des financements pour faire des recherches sur la dysménorrhée. "J'ai présenté ma candidature pour obtenir une bourse trois ou quatre fois, à chaque fois elle a été rejetée. Je crois qu'au fond, personne ne considère les douleurs de règles comme un vrai sujet de santé publique.", explique-t-il.
Cette indifférence générale explique pourquoi les patientes qui se plaignent de dysménorrhée se heurtent souvent à un mur. "D'un côté, les hommes, parce qu'ils ne connaissent pas ces douleurs, sous-estiment leur intensité chez certaines femmes. Mais je pense que les doctoresses se montrent parfois peu empathiques précisément parce qu'elles n'en souffrent pas, ou alors, si elles en souffrent, parce qu'elles jugent que si elles peuvent les surmonter, leurs patientes aussi", explique John Guillebaud.
Comment se fait-il qu'il y ait si peu de recherches sur ces douleurs, qui, sans être mortelles, sont très handicapantes pour certaines femmes ? Pour le docteur Legro, cela tient en partie au fait que les règles ne sont guère abordées publiquement. Et ce dernier d'évoquer la réticence de certaines chaînes de télévision américaines à laisser les mots "vagin" et "saignements menstruels" être prononcés à la télévision, ce qui rend toute discussion sur les douleurs de règles difficile. "Nous vivons dans un pays qui ne veut pas regarder ces troubles en face parce qu'ils évoquent le sexe et l'avortement et les embryons et toutes ces 'mauvaises choses'", selon le docteur Legro. Cependant la situation n'est guère enviable dans les autres pays, dont la France.
Alors, que faire ? Peut-être est-il temps que les femmes qui souffrent de douleurs menstruelles "sortent du placard" et en parlent publiquement. Car, comme le dit le professeur Legro, "il n'y a pas à avoir honte, c'est un trouble très commun qui ne devrait pas être ignoré." Prêtes à lancer la discussion au sujet de ce fléau qui frappe des millions des femmes ?"
**************************** Tota mulier in utero. *
Ne jouez pas les blazés Messieurs mes frères mais l'endométriose peut aussi frapper les garçons ! Il y aurait du mauvais sang à se faire si par hasard après avoir tondu votre pelouse et ratissé vos allées vous appliquiez un traitement de la marque Monsanto et que inopinément la cavité abdominale commence à s'éveiller à la douleur....
*la femme est tout entière en son utérus
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Du glyphosate dans les tampons? : on s'en fout , notamment en Allemagne où l'on en a découvert dans la bière très récemment ! Il y a mise en danger du "Reinheitsgebot" (la loi sur la pureté pour la fabrication de la bière, loi vieille de cinq siècles )...Certains affirment cependant qu'il faudrait en boire 1000 l par jour pour qu'il y ait danger...
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
kalawasa qui s'arrête prudemment au 999 ème litre a écrit:
Du glyphosate dans les tampons? : on s'en fout , notamment en Allemagne où l'on en a découvert dans la bière très récemment ! Il y a mise en danger du "Reinheitsgebot" (la loi sur la pureté pour la fabrication de la bière, loi vieille de cinq siècles )...Certains affirment cependant qu'il faudrait en boire 1000 l par jour pour qu'il y ait danger...
Si ces chantres de la pureté assainissaient les rangs des houblonnières avé du purin de prêle et laissaient la flore en l'état ils n'en seraient pas là à se lamenter sur le mise en bière de leur Reinheitsgeloveboat !
Et ça ne serait pas la peine d'en faire des tonneaux à propos de Monsanto.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Biloulou et les recettes de sa grand mère a écrit:
Pour aller au fond des choses, le glyphosate ne serait pas, en moins savant, de la Phosphatine, tout simplement ?
Oui, mais uniquement administrée aux nourrissons dont les mamans étaient de belles plantes !
Ah la Phosphatine Fallières, une réussite mercatique française avant l'invention du marketing !
Je vous invite à découvrir ces pages remarquables sur une histoire française ante Francaouiland : Je vous promets de passer un agréable moment de nostalgie suranée : Histoire de la Phosphatine
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
C'est merveilleux de nostalgie, couleurs sépia, phosphatine, et vieilles dentelles ! Et avec les liens à explorer en plus, il y a pour des heures de rêve et tendre jubilation...
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012