Le sport qui déchaîne l'hystérie chez les filles : le Rugby !

Rappel du premier message :

Mondial de rugby : l’Angleterre s’enthousiasme lentement
(LE MONDE | 18.09.2015 à 13h19 • Mis à jour le 18.09.2015 à 15h56 | Par Eric Albert (Londres, correspondance)



Devant le stade de Twickenham, le 17 septembre.


A en croire les organisateurs, la Coupe du monde de rugby, qui débute vendredi 18 septembre, est la plus grande jamais organisée. Côté spectateurs, 2,25 millions de billets ont été vendus, battant sur le fil le record établi par la France en 2007, à 2,19 millions. A la télévision, 772 millions de ménages à travers le monde vont avoir accès à vingt-trois mille heures de diffusion, là encore un record, de quoi rassasier les plus grands fans de l’ovalie.

Pourtant, sur place, difficile de parler de fébrilité ou d’ambiance électrique juste avant le lancement du premier match, Angleterre-Fidji. Contrairement à la Coupe du monde de football, qui provoque une hystérie collective tous les quatre ans. Aucune croix de saint George n’est apparue aux fenêtres à Londres. Signe d’une certaine nonchalance, le Staines Street Syndicate, un pub du sud de la capitale connu pour ses retransmissions sportives, mentionne à la craie sur son tableau noir :

« Ce week-end : rugby – brunch de 10 heures à 14 heures – DJ à 22 heures – Ouvert jusqu’à 2 heures du matin. » Le Mondial de rugby, un événement parmi d’autres…

Au bookmaker d’à côté, de la maison William Hill, un groupe d’habitués vieillissants regardent avec une passion limitée les courses de chevaux du jour. Mais aucun d’eux n’a pensé à miser un penny sur le rugby. « Les courses hippiques et le football sont de loin les principaux paris qu’on reçoit, témoigne le gérant du lieu, derrière le verre renforcé qui le protège. On a eu quelques demandes sur le rugby, mais très peu. »

La France à 14 contre 1
Pour la petite histoire, William Hill place la Nouvelle-Zélande favorite à 6 contre 5 (45 % de chances de gagner), devant l’Angleterre, à 9 contre 2 (18 % de chances). La France est à… 14 contre 1 (6,7 % de chances).

Pour trouver des signes extérieurs d’attente envers cette Coupe du monde, il faut se reporter sur le marketing. ITV, la chaîne qui retransmet l’événement, a placardé des affiches un peu partout à travers le pays. Une marque de cartes de crédit, une autre de bière et une compagnie aérienne s’assurent de la même façon que les plus distraits des Anglais seront au courant que des hommes en short vont bientôt se pousser dans la boue pour le contrôle d’un ballon. Dans le métro, un message défilant en bas des panneaux électroniques promet de donner en direct les résultats des matchs.

Pourtant, il s’agit très probablement d’une fausse indifférence. Le pays, qui a codifié le rugby moderne et qui remplit régulièrement ses pubs de passionnés de sport sur petit écran, ne peut pas rester de marbre à la fête de l’ovalie.

Avant le début des Jeux olympiques de Londres, en 2012, les Britanniques avaient déjà fait le même coup. Ils multipliaient les critiques alors qu’une partie des Londoniens avaient fui, craignant de graves interruptions dans les transports en commun. L’ambiance s’était finalement révélée débordante d’enthousiasme et de passion. Cette fois-ci, l’événement est plus long – six semaines – et réparti entre douze villes, ce qui pourrait diluer l’exubérance, mais la fête sera nécessairement au rendez-vous. Même au Staines Street Syndicate, le tenancier se prépare : « Le rugby ramène souvent plus de monde que le football. » La fête peut commencer.
Eric Albert (Londres, correspondance)

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/coupe-du-monde-rugby/article/2015/09/18/coupe-du-monde-de-rugby-l-angleterre-s-enthousiasme-lentement_4762551_1616920.html#sxFHHuhabRcChTt6.99

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S'il est vrai qu'un ballon de rugby n'affiche pas des formes particulièrement sexy ni n'évoque rien d'émoustillant pour nous, les hommes, l'autre plage de l'humanité.... pourtant... ne manque pas d'avouer une attirance certaine et un enthousiasme délirant pour l'aspect viril de ce sport, à telle enseigne que je me demande si ce n'est pas un sport de filles...

Et cela d'autant plus que la présente compétition se déroule dans le beau pays du monde, l'Angleterre !

Cher Eddie, je viens de découvrir ce post excellement illustré . Vos goûts sont toujours sûrs : on dirait que le poids des ans n'a aucune influence sur vous . Un roc !

Ci-joint une petite analyse de Marc Lièvremont , ancien sélectionneur .


Hypocrisie, suffisance, marketing
On a attendu ce match avec des œillères toute la semaine, et c’est une équipe sans projet, sans idée et sans cohésion qui s’est inclinée face aux maîtres néo-zélandais. Ce serait trop cruel de dire que ce quart de finale résume les quatre dernières années, mais c’est le match des illusions perdues et du renoncement. On a abandonné notre identité. On a renié notre culture, alors que celle des All Blacks s’est exprimée dans toute sa splendeur. Cette équipe de France ne m’aura que trop rarement fait vibrer en quatre ans, et elle a touché le fond hier. Encéphalogramme plat.

On fait la même erreur qu'en foot : on néglige l'importance de l'esprit d'équipe au profit du marketing et du multiculturalisme, avec une pointe d'érotisme obligatoire sur calendriers !

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kalawasa qui renvoie tout le monde aux 22 mètres a écrit:

(...)
On fait la même erreur qu'en foot : on néglige l'importance de l'esprit d'équipe au profit du marketing
et du multiculturalisme, avec une pointe d'érotisme obligatoire sur calendriers !

Cher Kalawasa votre réflexion me remet en mémoire une saynète qui se racontait dans les stages
de formation financées par les merveilleuses lois sociales francaouies et pilotées paritairement au plus
grand profit des croqueurs de fromage...

Voilà l'histoire :

A l'époque où les socialos sous le gouvernement du regretté Gros Quinquin nationalisaient à tous crins
les boîtes privées qui fonctionnaient encore, la société Rhône Poulenc (RP)  au bout d'un an de fonctionnement
étatisé commandita à un organisme esterne un audit sur le comparatif de compétitivité (déjà en 1982 !)
entre RP et ses principaux concurrents européens et américains.

Les analystes portèrent leur examen approfondi sur la façon dont se déroulait tous les ans une régate ou
course d'avirons entre Oxford et Cambridge et qui opposait les équipages de RP à ceux de Bayer, BASF,
Hoechst, Sandoz, DuPont etc... en vedettes américaines de la célèbre course entre Universités.

Au bout de nombreuses heures d'études ils se rendirent compte que les  outriggers de la catégorie 8+
utilisés dans ce type de compétition étaient armés d'un barreur avé son porte-voix et de 8 rameurs dits
de pointe càd un rameur par aviron.
C'était le cas pour toutes les équipes mais que chez RP il y avait 8 barreurs et un seul rameur.
Les auditeurs auditionnèrent les barreurs et les rameurs de RP mais également des équipages
concurrents. Les équipages concurrents expliquèrent que la clef du succès reposait selon
eux sur une bonne entente entre le barreur et les rameurs et qu'il était important de travailler
la coordination et de vérifier la qualité de l'entraînement des rameurs. Ils consignèrent leurs conclusions
dans un rapport remis à la direction de RP qui en tira les conséquences.

Estimant que les barreurs de RP étant des gens de la haute fonction publique ou des hauts diplômés  
des grandes écoles il étaient par définition infaillibles et bien au fait de ce qu'il convenait de faire pour
tirer la quintessence des capacités de ceux qui ramaient, il fut décidé de garder les 8 barreurs qui
partiraient en stage de cohésion aux Seychelles pendant un mois et de remplacer sur le champ
l'unique rameur par un nouveau plus docile dont l'entraînement serait "densifié" en passant de
40 heures à 39 heures par semaine à l'époque et à 35 heures aujourd'hui... Pour encourager les rameurs
et rassurer les investisseurs une grande campagne de communication onéreuse fut très rapidement engagée.

Il y a un ADN de la French Organization qu'il est impossible de modifier  .

La morale de cette histoire est qu'elle se poursuit encore aujourd'hui, étendue à tous les domaines
y compris le sport.

Il y a des moments où la compréhension se boit comme du lait au biberon.

Biloulou - petite biche

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L'équipe nationale d'Australie a fait chou blanc face aux All Blacks, nouveaux champions du monde.

Le match a été d'une intensité exceptionnelle et je dois dire que celles et ceux qui ne l'ont pas visionné
ont été privés d'un grand moment de ru'by !

Aucune équipe n'a démérité, les aléas du jeu ont fait la différence, la gnaque était à l'honneur de chaque côté.

Bravo et merci aux organisateurs et aux joueurs de cette coupe du monde 2015 de ru'by qui nous 
a offert du beau spectacle.

Cher Eddie, je suis content de voir que votre 10 000° message est consacré à cette magnifique équipe !

J'ai entendu ce matin un journaliste néo-zélandais parler des particularités des All Black .
Primo : il n'y a pas de connard dans l'équipe (je ne me rappelle plus du terme anglais ), car il est viré, aussi bon soit il .
Ils nettoient le vestiaire afin qu'il soit dans l'état où ils l'ont trouvé

Si un joueur arrive en retard ( loupé un avion), il ne s'explique pas devant la fédération, mais devant ses pairs ...

De l'avis général, leur point fort est vraiment la mentalité .  Merveilleux exemple !Pigé, les frenchies ?



Le Haka des AllBlacks est destiné à effrayer l'adversaire, mais il n'y a rien à craindre d'une population dont le taux de criminalité est l'un de plus faible du monde.

Autre marqueur fort, la Nouvelle-Zélande est considérée comme le pays le moins corrompu de la planète.

Ils sont surtout connus et appréciés pour leur légendaire hospitalité.

La plupart des voyageurs sont impressionnés par la gentillesse avec laquelle ils sont accueillis, et parfois même invités à un BBQ ou à une dégustation de vin par le premier venu.

L'anthropologue Anne Saouter , dans son livre "Etre Rugby" , a consacré une partie à la fameuse 3ème mi-temps : beuveries, viols , bagarres , agressions , dégradations , et même.....scatologie...Pas joli joli...


Anne Saouter aborde ensuite un penchant plus rare, mais bien réel dans certaines troisièmes mi-temps particulièrement extrêmes. L'anthropologue interroge ainsi un rugbyman narrant l'histoire de joueurs de Lézignan (Aude) qui avaient poussé très loin leur goût pour la scatologie : "Ils avaient fait le pari de bouffer du cassoulet pendant que leurs copains chieraient sur la table. Ils se sont mis dans une vieille baraque où le plafond était crevé et les autres chiaient de là-haut. (...) Eh ben, ils l'ont mangé leur cassoulet et ils ont gagné !"