Paléo Festival 2009

Le site du Paléo a écrit:

Plus de trente ans après sa première édition qui, sous l’appellation «First Folk Festival», réunissait 1'800 personnes dans la salle communale de Nyon, le Paléo Festival est aujourd’hui un événement musical européen incontournable. Depuis sa création, le Festival a connu une croissance régulière et maîtrisée, amenant professionnalisation et développements. Chaque année, ce sont plus de 120 concerts qui sont offerts aux quelques 227'000 spectateurs qui arpentent les 84 hectares du terrain de l’Asse (parkings compris), dans les hauteurs de Nyon. A ce jour, plus de 4 millions de personnes ont contribué à ce succès populaire qui ne faiblit pas. Depuis quelques années, le Festival affiche complet avant même d’ouvrir ses portes et bénéficie d’une notoriété sans cesse grandissante. En 2008, plus de 670 représentants des médias ont couvert une édition haute en couleurs.

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Le site du Paléo a écrit:

Le Paléo Festival Nyon, généralement appelé Paléo, est le deuxième plus grand festival de musique en plein air d'Europe, après le Sziget Festival. Il a lieu durant six jours, à la fin du mois de juillet, sur la commune de Nyon. Il accueille environ 225 000 spectateurs payants par année depuis l'édition 2006.
Les artistes se produisent sur sept scènes depuis l'édition 2008 :
la « Grande Scène » (les artistes les plus connus, nombreux spectateurs en extérieur) ; le « Chapiteau » (plus proche de l'entrée du site) ; le « Dôme » (dédié au thème annuel du Paléo, l' Inde en 2009) ; le « Club Tent » (propice à une ambiance intimiste) ; le « Détour » (les artistes prometteurs de la scène suisse et locale) ; la « Plat'Forme » (des DJ's et des animations de rue) et « la Ruche » (des troupes de théâtre et d'arts de rue.

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Cette années encore, le Paléo Festival avait débuté par un record : toutes les places vendues en 2h30, le 22 avril dernier. Cet après midi là, 25 billets étaient vendus toutes les secondes. Un début prometteur pour un festival qui n'allait débuter que 3 mois plus tard...

16h45 : Départ de la gare de Lausanne, direction Nyon. Déjà notre train est bourré de festivaliers. L'ambiance Paléo commence déjà, on parle musique avec des inconnus, on demande d'où vient chacun et pour qui il vient, ... Pourtant, nous sommes encore à une heure du festival !
17h30 : Arrivée de notre navette à 300 mètres de l'entrée. Au loin déjà on aperçoit le toit du chapiteau. Je croise des chapeaux bizarres, des T-shirt coloriés, des coupes de cheveux improbables, et un homme sandwich déguisé en radio... que je connais. Il est dans mon lycée et me confie que pour se balader 4 heures devant l'entrée, il est plus que bien payé.
18h00 : J'écoute de loin le concert de Yodelice, assis dans l'herbe devant le Club Tent avec des amis. On entonne les air connus et on discute tranquillement. Le premier concert sur grand scène commence dans 1 heure... La plaine de l'Asse commence à se remplir de festivaliers.

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19h00 : Ghinzu entre en scène. Jouer avant 21h00 sur la grande scène est toujours une difficulté. Les gens viennent d'arriver, il fait encore jour, la peur d'un orage plane encore, mais pourtant le groupe se met vite à l'aise et détend le public. Au milieu de la foule, on saute joyeusement sur les air les plus connus. De son concert on retiendra les mouvements de fesse mythiques du chanteur debout sur son piano et les délires du guitariste qui joue plus avec le public qu'avec son instrument.

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21h15 : Après s'être baladés quelques minutes, nous nous sommes installés bien devant pour Franz Ferdinand. Dès les 2-3 premières chansons, on comprend que ce sera LE concert de la soirée. Spontanément, à partir des premières notes, les 30'000 spectateurs de la Grande Scène se lancent dans un Pogo endiablé, et les premiers rangs se creusent de Circle Pit. On hurle, on danse, on prend son voisin bras dessus bras dessous, on embrasse des inconnus et on chante. Une ambiance très Paléoesque où le public compte presque plus que les artistes. On fait plus de rencontres pendants les concerts qu'entre deux. L'idée de génie : un écran géant en plus installé sur la toile de fond de scène, qui montre le public comme face à un miroir. Pour se repérer, on saute encore plus. (Pendant la majeur partie du concert, l'écran nous aura quand même diffusé un fond d'écran MacOS...). Bilan : on a gagné de la bonne humeur pour toute l'année et on a perdu de l'énergie, un portable, une chaussure, et 3 litres de sueur.

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23h45 : J'aurai voulu que FF n'ait été qu'un échauffement pour les fucking Prodigy qui ont envahi cette fucking Grande fucking Scène juste après eux. La fucking mise en scène est plus travaillée, les fucking membres du groupe sont plus fucking vulgaire que jamais. Ils ont des fucking éclairages, pas interêt à être un fucking épileptique parce que ca fait fucking mal aux fucking yeux mais c'est fucking cool. On nous fait former un fucking Circle Pit qui tourne fucking vite au milieu de la fucking foule du fucking public ("Take it fucking round !"). Les fucking basses sont fucking puissantes et tous mes fucking organes sont en train de fucking trembler. Pourtant, ce fucking concert ne me plaît pas beaucoup... What the fuck is the fucking fuck ? Ces fucking FF m'ont fucking crevé et même si la fucking énergie est au fucking rendez vous, elle n'est pas fucking naturelle. La fucking ambiance fucking semble fucking redescendre fucking autour fucking de fucking moi. Il fucking est fucking temps fucking de fucking partir fucking reserver fucking des fucking places fucking pour fucking les fucking Ting fucking Tings.

(Pas de fucking photos pour ce fucking concert : ça bougeait fucking trop.)

01h00 : Seuls en scène, le fucking duo promet une fin de soirée acidulée et dansante. La fatigue ne se sent même plus et on se lâche au rythme de la musique. La première moitié de concert est de bonnes qualité. Seulement, la fatigue revient d'un seul coup, il fait super chaud sous le chapeau à moitié couvert, la musique répétitive me fait mal à la tête et les cris des gamines de 8 an n'arrangent rien. Ce n'est pas dans mon meilleur état que je laisse mes amis pour aller me reposer. Assis dans l'herbe, je parle à des gens qui passent, j'écoute les brides des derniers concerts.

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02h30 : Retour sur Lausanne dans un train bourré de festivaliers, assis par terre entre deux voitures. Crevé mais content.

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