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 Violences sociales: les raisons d'une exception française

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OmbreBlanche

OmbreBlanche


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MessageSujet: Violences sociales: les raisons d'une exception française   Violences sociales: les raisons d'une exception française Empty24/7/2009, 07:12

Citation :
Syndicalisme faible, poursuites en justice rares et, souvent, satisfaction des revendications expliquent l'utilisation de la violence dans les conflits sociaux, exception française dans l'Europe en crise.

Violences sociales: les raisons d'une exception française 1809396950-l-utilisation-de-la-violence-dans-les-conflits-sociaux-une

La série a commencé le 12 mars avec la séquestration de deux dirigeants dans une usine Sony des Landes vouée à la fermeture et le phénomène n'a cessé de gagner en ampleur depuis, au fil des fermetures d'usines et plans sociaux qui se multiplient.


Après les séquestrations, des destructions d'équipements et des menaces de faire exploser les usines apparaissent un peu partout en France, comme la semaine dernière chez le sous-traitant automobile New Fabris de Châtellerault dans la Vienne.

La médiocre représentativité des syndicats français, qui sont loin de rivaliser avec leurs homologues allemands, belges ou encore suédois, constitue la première explication.

Les salariés français ne sont pas organisés comme dans les autres pays, ce qui favorise des actions isolées, bien que conduites ou canalisées par des délégués syndicaux.

Très discrètes, les centrales syndicales montrent d'ailleurs un certain embarras à propos de ces actions, qu'elles disent comprendre sans approuver. "Ces combats pour les indemnités de départ ne résolvent en rien les problèmes de fond", a avoué mercredi la CGT Métallurgie dans un communiqué.

Officiellement, le ministère de la Justice se montre ferme vis-à-vis de ces méthodes.

Dans la réalité, alors que ces actions sont passibles de poursuites pour menaces, extorsion de fonds ou séquestration, les procureurs s'en abstiennent presque toujours.

Le ministère de la Justice n'a en théorie pas légalement le droit de leur demander de s'abstenir de poursuivre. Tous les dossiers sont suivis de près via les procureurs généraux, déclarent les syndicats de magistrats.

Des plaintes sont parfois déposées par les entreprises ou par leurs cadres une fois l'affaire réglée. Les procureurs choisissent de ne pas engager d'action d'eux-mêmes.

"Le but est de ramener la paix sociale. Si engager des poursuites, ça va aggraver la situation, même sans consigne spécifique de la place Vendôme, on met dans la balance l'infraction, le préjudice, le fait qu'il y ait ou pas plainte", explique Christophe Vivet, dirigeant de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire).

Enfin, le gouvernement, tout en condamnant fermement les actions, leur offre souvent une forme de reconnaissance par son intervention, comme par exemple dans l'affaire New Fabris, où les salariés ont menacé de faire exploser leur usine.

Dans ce dossier, le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a organisé une réunion mercredi et avancé une proposition de règlement financier.

Les salariés y ont gagné la promesse d'une prime supra légale de 11.000 euros, loin des 30.000 euros qu'ils demandent, mais la négociation n'est pas encore terminée.

Quant au risque de voir ces actions isolées dégénérer en un conflit global, c'est très peu probable estime Guy Groux, chercheur au CNRS.

Ces actions concernent le plus souvent des filiales d'entreprises étrangères, explique t-il et n'entrainent pas de "grèves de solidarité" dans leur secteur, comme c'était le cas dans les années 1970.

"Chacun se trouve face à son propre problème, les éléments de solidarité ont disparu aujourd'hui", estime ce chercheur.

"Il y a un risque de mimétisme, à cause des médias. Certains salariés dans des situations très difficiles disent: 'Ça a marché là, pourquoi ne ferait-on pas pareil ici ?' L'extension c'est autre chose, c'est un conflit qui s'étend à de très nombreuses entreprises. On n'en est pas là", ajoute-t-il encore.

http://fr.news.yahoo.com/4/20090723/tts-france-social-violence-ca02f96.html
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EddieCochran
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EddieCochran


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MessageSujet: Re: Violences sociales: les raisons d'une exception française   Violences sociales: les raisons d'une exception française Empty25/7/2009, 00:28

1 -
Citation :
"Chacun se trouve face à son propre problème, les éléments de solidarité ont disparu aujourd'hui", estime ce chercheur.

"Il y a un risque de mimétisme, à cause des médias. Certains salariés dans des situations très difficiles disent: 'Ça a marché là, pourquoi ne ferait-on pas pareil ici ?' L'extension c'est autre chose, c'est un conflit qui s'étend à de très nombreuses entreprises. On n'en est pas là", ajoute-t-il encore

Si toute une génération de penseurs soi-disant intellectuels progessistes n'avaient pas œuvré à substituer solidarité à fraternité dans les valeurs fondatrices de la République nous n'en serions pas à ce paroxysme de l'égoïsme social.
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Biloulou

Biloulou


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Date d'inscription : 27/10/2008

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MessageSujet: 02-   Violences sociales: les raisons d'une exception française Empty25/7/2009, 08:33

EddieCochran en 1 a écrit:

Si toute une génération de penseurs soi-disant intellectuels progessistes n'avaient pas œuvré à substituer solidarité à fraternité dans les valeurs fondatrices de la République nous n'en serions pas à ce paroxysme de l'égoïsme social.

Formidable sujet de réflexion...

(Dans ma petite tête c'est "Équité" que j'aurais substitué à "Égalité"... mais bon, je ne me réclame d'aucune génération de panseurs....) Violences sociales: les raisons d'une exception française 103356
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