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Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: En Marche, un parti comme les autre? 13/7/2017, 23:46
Rappel du premier message :
Citation :
Qui sont ces Marcheurs remontés contre le fonctionnement du parti de Macron ?
Des militants de base estiment que les cadres de La République en Marche ne sont pas assez à l'écoute de leurs adhérents.
Ne leur dîtes pas qu’ils sont dissidents ou frondeurs, encore moins qu’ils ne soutiennent plus Emmanuel Macron. Les "Marcheurs en colère", un collectif qui revendique plus de 6.700 membres à l’heure où ces lignes sont publiées, sont pourtant remontés contre leur parti et sa direction. La raison ? Selon eux, La République en Marche n’aurait plus un fonctionnement assez "démocratique". C’est en tout cas ce que quatre d’entre eux ont expliqué à Matthieu Chauzy et Houda Khammari, deux responsables des structures territoriales du parti, qui les ont reçus mardi.
"Seigneuries locales". Au premier rang des plaintes émanant des marcheurs déçus, figure la question des investitures aux législatives. Une partie des marcheurs de la première heure, ceux qui étaient déjà présents quand Emmanuel Macron était encore ministre de l’Économie de François Hollande, s’estiment lésés par rapport à des convertis de dernière minute ou des candidats contestés localement. "On a constaté des dérives : des parachutages ou la sélection de personnes non fiables, qui pourraient avoir des problèmes avec la justice", expliquait samedi au FigaroTiphaine Beaulieu, porte-parole de ces mécontents.
Et l’adhérente finistérienne de regretter mardi dans Le Parisien l’emprise des "seigneuries locales" sur le parti. "On a réellement cru au renouvellement du paysage politique, mais il y a une négation de ce qui se passe dans les territoires", poursuit auprès d’Europe1.fr l’enseignante en sciences et techniques du médical et du social. Parmi les propositions transmises à la direction de La République en Marche, le collectif préconise notamment l’élection d’un référent départemental directement par les adhérents, avec un mandat de trois ans renouvelable une fois.
Main de fer. Certes, la gronde n’est pas tout à fait nouvelle : le collectif a été créé fin mai, après l’élection d’Emmanuel Macron, et plusieurs candidatures macronistes dissidentes avaient déjà été déposées aux législatives. Certes, ces 6.700 marcheurs mécontents paraissent bien peu nombreux face aux 375.000 adhérents affichés de La République en Marche après sa première convention nationale, qui a eu lieu samedi. Mais le collectif ne revendiquait que 34 membres le 28 mai et 300 au 14 juin, contre 30 fois plus un mois plus tard. Un chiffre qu’Europe1.fr n’est d’ailleurs pas en mesure de confirmer. Rien ne dit par ailleurs que le mouvement va s’essouffler, alors qu’Emmanuel Macron et ses proches ont décidé de garder une main de fer sur la majorité présidentielle.
"Point mort". Ce contrôle s’exerce surtout sur le groupe REM, dont le Canard enchaîné révèle mercredi le très strict "règlement intérieur" : outre la menace d’une exclusion en cas d’une double absence à la réunion de groupe, soumise à la confidentialité, les règles prévoient de déférer devant le bureau du parti un député qui co-signerait une proposition de loi ou un amendement venu d’un autre groupe parlementaire. Cette étroite mainmise commence également à être critiquée au sein-même des rangs des parlementaires REM. "C’est un copier-coller des règles du groupe PS", peste ainsi un député REM auprès de Marianne, mercredi. Pour les Marcheurs en colère, cette "vieille" manière de faire de la politique ne passe pas : "La déception est à la hauteur de l’engagement. On n’est pas encore en marche arrière, mais on est au point mort", résume à Europe1.fr Tiphaine Beaulieu, qui prévient : "Aujourd’hui, le collectif régule des gens qui sont en colère, et qui pensent aller en justice."
Auteur
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Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 19/9/2017, 20:47
Citation :
La députée LREM Brigitte Bourguignon pronostique un éclatement de la majorité à l’Assemblée le 19 septembre 2017
Titre un peu putaclic , l'article ne tient pas vraiment ses promesses , mais comme il y a des amateurs et des surtout des amatrices je ne pouvais les priver du plaisir ...
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 19/9/2017, 21:48
Citation :
Le séminaire "team building" des députés macronistes : 250.000 euros aux frais du contribuable Par Étienne Girard le 19/09/2017
Le séminaire des députés LREM, clos ce mardi 19 septembre, a innové en proposant aux élus des jeux de rôle et des mises en situation. Un esprit "start up" particulièrement onéreux pour le groupe et donc le contribuable, comme le révèle en détail "Marianne"...
Des députés qui se prêtent à un jeu de rôle, un foulard sur la tête, en prononçant des mots-concepts en anglais, cela aurait pu être un sketch des Monty Python. La scène a pourtant bien eu lieu ce lundi 18 septembre, aux Docks d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, où les députés macronistes organisaient, jusqu'à ce mardi, un séminaire politique d'un genre nouveau. Le séminaire "teambuilding".
Au menu, pas le moindre discours à la tribune, mais une succession d'ateliers inspirés par l'univers des "start-up". Autour de thèmes tels que "se rencontrer et commencer à construire une aspiration de groupe" ou "Nous et notre écosystème", près de 290 élus du parti d'Emmanuel Macron (sur 313) ont échangé de façon ludique… pour faire avancer leurs idées.
Nombre de messages : 2572 Date d'inscription : 11/06/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 20/9/2017, 09:18
Younes bis a écrit:
Titre un peu putaclic , l'article ne tient pas vraiment ses promesses , mais comme il y a des amateurs et des surtout des amatrices je ne pouvais les priver du plaisir ...
Alors la, je ne vois vraiment pas de qui vous parlez. Je me demande bien qui est du genre à commenter les propos d'une socialiste nostalgique, ici...
Mab
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 20/9/2017, 10:00
"nostalgique" je comprends ce mot : c'est le nom d'une radio "socialiste" en revanche, je comprends pas ... c'est un amateur de socisson ?
Mara-des-bois
Nombre de messages : 2572 Date d'inscription : 11/06/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 20/9/2017, 10:26
quantat, excellent, a écrit:
"nostalgique" je comprends ce mot : c'est le nom d'une radio "socialiste" en revanche, je comprends pas ... c'est un amateur de socisson ?
Non, c'est un socisson tout court; une espece animale disparue, dont certains specimens ont muté pour s'adapter. Parmi les socissons mutants, on trouve Melenchon (alias le Schtroumpf Grognon), Hamon, et d'autres couillons qui se prennent pour des electrons plus ou moins libres. On n'a jamais tres bien compris à quoi ils servaient, mais il est de bon ton de s'emouvoir de leur disparition. Les socissons pratiquaient surtout l'indignation et le sermon à l'unisson malgré leurs dissensions.
Mab, histoire de -ons
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 20/9/2017, 10:49
"Mélenchon" ça me dit quelque chose : c'est pas lui qui a piqué la caisse au festival de l'huma ?
Hamon ... ... c'est le frère de Haval ?
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 20/9/2017, 12:14
"""Macron aux expatriés : «Revenez! La terre de conquête, c'est la France»"""
après son CDD Macron pourra faire comique à la téloche
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 20/9/2017, 12:49
Quantat a écrit:
Hamon ... confused ... c'est le frère de Haval ?
Hamon va finir au PC.....Il a autant de charisme que l'huitre Laurent !
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 24/9/2017, 15:00
A propos des sénatoriales :
Citation :
La nouveauté de la République en Marche n'est pas seule en cause. Le mode de désignation de ses candidats pose également question. Comme pour les élections législatives, les investitures aux sénatoriales ont été décidées à Paris par la commission nationale, sans vote des adhérents, et parfois en passant outre l'avis des élus locaux - qui pourtant sont les électeurs. Une centralisation que n'ont pas accepté les élus du Loiret. Ils ont monté une liste dissidente. Conséquence : deux listes concurrentes et guère de chances de décrocher un siège de sénateur dans ce département. Des dissidences existent aussi dans le Maine-et-Loire, l'Essonne, le Puy-de-Dôme ou encore le Nord.
D'ailleurs, la République en Marche a parfois investi des personnalités qui n'étaient pas membres de son parti, tandis qu'on retrouve des candidats proches de la majorité sur des listes concurrentes. "A Paris, la stratégie de Macron est de disséminer ses amis sur différentes listes", observe la sénatrice écologiste Esther Benbassa.
Si bien qu'à l'arrivée, les macronistes devraient être plus nombreux que le seul groupe de sénateurs En Marche... "Dimanche soir, on ne pourra pas connaître la composition du groupe REM", prévient un responsable. "Il y aura des sénateurs Modem, UDI ou RDSE, élus avec l'investiture REM et qui décideront de rejoindre leur groupe d'origine, et puis il y aura des sénateurs d'autres partis qui vont choisir de nous rejoindre."
LREM un parti encore moins démocratique que les autre?
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 28/9/2017, 23:10
Pour le fun
Citation :
Cette députée LREM qui inquiète ses électeurs
Les électeurs de la 5e circonscription du Rhône sont en colère. La raison : ils sont sans nouvelle de leur députée, Blandine Brocard, élue à la surprise générale, en juin dernier, face au député LR sortant, révèle Lyon Mag. "Personne n’a vu Blandine depuis trois mois ; elle ne répond pas aux mails, elle n’a ni collaborateur ni permanence sur le terrain", se désole aujourd'hui un militant En Marche ! Selon le site "nosdeputes.fr", la députée de la 5e circonscription du Rhône se fait très discrète également en commission et à l'Assemblée. Interpellée sur les réseaux sociaux, Blandine Brocard a tenu à se défendre. "Rassurez-vous, beaucoup de choses sont en préparation, et c'est sur ces choses-là que nous travaillons avec mon équipe, quand l'agenda parlementaire nous en laisse le temps. Je ne fais pas d'effets de manche, ce n'est pas mon 'style", mais quand il faudra mordre, je mordrai, soyez-en certain", a-t-elle écrit sur son compte Facebook. Ses électeurs peuvent donc se rassurer, leur députée est bien en marche.
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 30/9/2017, 16:35
Gourou, vous avez dit gourou?
Citation :
Castaner assume la "dimension amoureuse" de sa relation avec Macron "J’assume cette dimension amoureuse. Mon niveau d’exigence envers moi-même est tel que si je dois avoir un chef, je dois avoir de l’admiration pour lui. Et Emmanuel est fascinant. Tout l’est chez lui: son parcours, son intelligence sa vivacité, sa puissance physique même…"
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 2/10/2017, 22:11
Si il est content de lui , c'est le principal!
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 5/10/2017, 20:17
Citation :
Richard Ferrand enjoint les députés LREM à ne pas s'adonner à de la "flibusterie" pour "essayer d'exister"
En juin dernier, Richard Ferrand s'est vu confier la difficile tâche de tenir la majorité comme président du (très grand, 313 députés) groupe La République en marche à l'Assemblée.
Afin de prévenir toute fronde, le député du Finistère a ainsi fait, mardi 3 octobre, un ferme rappel des règles aux élus de son groupe sur leurs prises de parole, les enjoignant à ne pas s'adonner à de la "flibusterie" pour "essayer d'exister", ont rapporté des députés à l'AFP
A l'ouverture de la réunion hebdomadaire du groupe, Richard Ferrand "a rappelé que nous n'avions pas à faire de tribunes communes avec d'autres groupes contre des projets de lois gouvernementaux", selon un participant, pour qui cela n'avait "rien d'étonnant".
Spoiler:
Richard Ferrand s'est ému que des députés LREM montent au créneau sur l'extension des obligations vaccinales pour les jeunes enfants, une membre du groupe, Blandine Brocard (Rhône), ayant pris part lundi à une conférence de presse avec des élus d'autres formations politiques pour réclamer un "moratoire".
"C'est une flibusterie sans intérêt", a-t-il lancé, prévenant que "cela ne se reproduira pas", ont rapporté des participants, confirmant des propos initialement relayés par LCP.
Selon Damien Adam (Seine-Maritime), "il n'y a pas eu de recadrage", Richard Ferrand ayant "simplement rappelé une règle simple, en indiquant qu'il était préférable de discuter entre nous et d'arriver à une position commune plutôt que d'essayer d'exister en faisant des déclarations qui n'engagent que soi-même".
Le rapporteur général du projet de budget de la Sécu, Olivier Véran, s'est dit aussi auprès de l'AFP "à titre personnel choqué que des députés du groupe majoritaire organisent une telle conférence de presse sur la vaccination".
"Nous menons des travaux poussés sur cette question", a poursuivi l'élu de l'Isère (ex-PS), jugeant "malvenu sur la forme, un peu désespérant sur le fond" que des parlementaires de la majorité "partagent une estrade" avec l'eurodéputée EELV Michèle Rivasi, qui "accumule les contre-vérités sur ce sujet depuis des mois".
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera examiné prochainement par le Parlement, prévoit d'augmenter à onze le nombre de vaccins obligatoires à partir du 1er janvier, contre trois actuellement.
Et les députées LREM n'essayer pas d'exister vous n'avez pas été programmé pour cela
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 6/10/2017, 14:35
Brigitte Liso, députée LREM a voté les ordonnances sur le code du tavail.
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 10/10/2017, 20:37
Citation :
Comment le gouvernement abreuve les députés LREM d'éléments de langage
Les informations données par l'exécutif sont notamment transmises aux députés via une messagerie sécurisée. France 3 a obtenu un de ces documents.
Comment parler d'une seule voix lorsqu'un groupe parlementaire compte 313 députés, dont bon nombre de novices en politique ? Pour résoudre ce problème, le gouvernement diffuse régulièrement à sa majorité un document comprenant des éléments de langage qui sont ensuite répétés par une poignée d'élus choisis pour représenter La République en marche dans les médias. France 3 publie, lundi 9 octobre, un de ces "récaps", transmis par le porte-parolat du gouvernement via une messagerie sécurisée.
"Avoir une forme d'unité de parole"
Olivia Grégoire, qui fait partie des députés choisis pour représenter le mouvement sur les plateaux de télévision, se défend de recevoir des "consignes" de l'exécutif. "Nous n'avons pas de consignes, nous avons des éléments de langage que nous partageons afin d'avoir une forme d'unité de parole", assure l'intéressée à France 3.
Même son de cloche du côté Gabriel Attal, député LREM des Hauts-de-Seine. Selon lui, ces "récaps" envoyés par le gouvernement ne sont que "du pur factuel", et non des formules à relayer. Reste que lorsque le document transféré le 26 septembre et révélé par France 3 insiste sur la "convergence sociale et fiscale" mise en avant par Emmanuel Macron dans son discours sur l'Europe, l'expression est aussitôt reprise par Olivia Grégoire sur le plateau de franceinfo.
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 10/10/2017, 20:46
Citation :
Un député LREM menace de démissionner s'il doit licencier son épouse
07 octobre 2017
POLITIQUE. Dénonçant la loi de moralisation de la vie politique, François-Michel Lambert, qui emploie sa femme comme assistante parlementaire, assure qu'il ne se trompera pas quand il faudra choisir entre famille et politique.
Député La République en Marche des Bouches-du-Rhône, François-Michel Lambert est pourtant loin d'approuver toutes les mesures gouvernementales. Il est notamment fermement opposé à l'article de la loi de moralisation de la vie politique interdisant d'employer pour un élu ou ministre un membre de sa famille.
"En 1792 on guillotinait ceux qui avaient du sang bleu. En 2017 on guillotine socialement ceux qui ont du sang d'élu !", a-t-il notamment tweeté le 8 septembre dernier. Les guillotinés étant "les enfants et conjoints des parlementaires et des maires de France", expliquait-il alors au Lab d'Europe 1.
L'ancien élu EELV est directement concerné par cette loi promulguée le 15 septembre dernier. Sa compagne, Marjorie, est son assistante parlementaire depuis cinq ans. Il fait donc partie de ces élus retardataires qui ont encore quelques semaines pour se mettre en règle. Mais rien ne dit qu'il le fasse. "TU FAIS COMME TOUT LE MONDE, TU LA FAIS EMBAUCHER PAR UN AUTRE DÉPUTÉ"
Interrogé samedi 7 octobre de LCI, François-Michel Lambert a une nouvelle fois déploré cette mesure, avant de lancer "l'interdit va amener à prendre d'autres chemins", a relevé le Lab. "Avez-vous envisagé à renoncer à votre mandat ?", lui demande alors la journaliste. "Si, à un moment donné, parce que vous savez c'est pas fini, bientôt on va nous interdire à ce qu'elles puissent venir à l'Assemblée nationale, on me dit 'le choix, c'est la famille ou la politique', moi je ne me tromperai pas de choix', a répondu l'élu.
Contacté par le Lab, M. Lambert a confirmé ses propos. "Certains préfèrent tout sacrifier, perdre femme et enfants. S'ils pensent qu'ils n'existent qu'à travers la politique, tant mieux pour eux. Moi, je regarde les modalités pour qu'on continue de travailler ensemble, comme collaboratrice bénévole par exemple. Je demande régulièrement à la déontologue de l'Assemblée si c'est possible. Et si à la fin, il y a un délire comparable à la Terreur, on partira en exil politique."
Le député LREM affirme par ailleurs qu'une députée qui a voté cette interdiction lui a écrit pour lui dire : "tu fais comme tout le monde, tu la fais embaucher par un autre député". "C'est complètement cynique", a regretté l'élu.
L'EXEMPLE DES MACRON
Décidé à défendre son idée, François-Michel Lambert a tweeté samedi un extrait de l'interview de Brigitte Macron à Point de vue. "C'est le couple que nous formons qui nous protège", déclare notamment la première dame. Un "article intéressant... à mettre en parallèle avec d'autres situations de couples politiques", selon le député.
En février dernier, en plein "PenelopeGate", François-Michel Lambert publiait dans le Journal du Dimanche une tribune intitulée "La lettre d'amour d'un député à sa femme... et assistante parlementaire". "À choisir entre la poursuite d'un possible deuxième mandat avec elle ou l'écarter comme l'opinion publique l'exigerait, je ne me tromperai pas : je ne briguerai pas de nouveau mandat", écrivait-il. Depuis il a été réélu sous l'étiquette LREM, le parti du président qui avait pourtant assuré durant sa campagne qu'il était favorable à l'interdiction des emplois familiaux.
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 13/10/2017, 20:51
Mention spéciale pour LREM
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 27/10/2017, 23:14
Citation :
La République en marche a-t-elle un problème avec la démocratie? POLITIQUE Christophe Castaner, futur patron du parti, a été choisi lundi par Emmanuel Macron, près d'un mois avant le vote officiel du Conseil national de LREM prévu le 18 novembre ... T.L.G. avec L.C.
Publié le 27/10/17
Le fait du prince ? Emmanuel Macron a choisi Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, pour être le prochain patron de la République en Marche. L’opposition a ironisé sur cette décision du président : « Donc le nouveau monde de Macron, c’est choisir seul dans son bureau élyséen Castaner patron de LREM. Euh… et le vote des militants ? », a dénoncé le député socialiste Luc Carvounas.
Au lancement d’En Marche ! en avril 2016, Emmanuel Macron faisait une promesse : « Ce mouvement ne sera pas un mouvement politique comme les autres, je le veux ouvert ». Depuis, le fonctionnement du parti semble agacer certains marcheurs. « C’est dingue ! On nous disait que c’était le parti du XXIe siècle. Or c’est le Conseil national qui choisit le délégué général et pas les militants ! Quand on est marcheur, la seule liberté qu’on a, c’est de coller des affiches ! », s’énerve ainsi dans Le Parisien un conseiller de l’exécutif. 20 Minutes revient sur trois accusations autour du manque de démocratie du parti avec l’historien Jean Garrigues*. suite: http://www.20minutes.fr/politique/2157995-20171027-republique-marche-probleme-democratie
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: En Marche, un parti comme les autre? 31/10/2017, 19:11
Un édito sympa pour LREM , mais il y a des info dedans alors je poste
Spoiler:
Oui, c'est vrai... Et c'est - on ne peut plus - flagrant, en ce moment, avec tous les débats sur le budget... Quand, par exemple, la question de la suppression de l'ISF- pas franchement une mince affaire - a été mise au vote, la semaine dernière... moins d'une centaine de députés étaient présents dans l'hémicycle ! 96 précisément - et pas tous de "La République en Marche" - sur un total de 577... ' Autrement dit, les séances à l'Assemblée ne passionnent pas nos députés de la majorité... D'ailleurs, ils ne s'y rendent qu'une semaine sur trois... grâce à un "roulement", un système de "permanence" entre eux, qu'ils ont élaboré - mais je vous rassure - qu'ils ne sont pas les seuls à pratiquer...
En revanche, ce qui est tout à fait nouveau et initié par ces "primo-députés", c'est la quantité de groupes de travail lancés sur absolument tous les sujets : sur les très petites entreprises, sur les vaccins, sur l'harmonisation fiscale dans l'Union européenne... Il suffit qu'ils soient quelques-uns à être intéressés par une question... ils en informent les autres, sur les réseaux sociaux... S'y ajoutent, tous ceux qui veulent y participer... et en un temps record, un groupe de travail est constitué ! Parce que, ce que souhaitent la plupart des députés de "La République en Marche", c'est véritablement aider ! Inventer des solutions... faire des propositions... Pour les adresser, le plus souvent - évidemment, au Gouvernement... et qu'elles soient reprises, ensuite, dans les textes... - enfin, parfois ! -... parce que, bien sûr - depuis 6 mois, ce n'est pas toujours le cas...
Mais cela ne les empêche pas de voter les lois !
Non, vous avez raison... Les députés de la majorité se montrent extrêmement disciplinés... Pour l'instant, ils estiment qu'ils sont là - en amont - pour faire valoir leurs arguments... pour présenter - chaque fois qu'ils en ont - leurs recommandations... Mais dès lors que le débat est tranché, il n'est plus envisageable - plus acceptable - pour eux, de le contester ! En somme, tout le monde s'aligne toujours sur ce qu'a pu décider Emmanuel Macron...
Le problème, tout de même, c'est que tous ces députés - qui manifestement n'ont pas peur de s'activer - pourraient finir par se lasser... Se lasser d'avoir de bonnes idées, mais qui ne seraient pas suffisamment considérées... Donc tôt ou tard, il est probable que l'exécutif soit condamné à desserrer cet étau dans lequel il a enfermé sa majorité... Quand exactement ?
Quand tous ces députés changeront de regard sur Emmanuel Macron... Quand ils n'auront plus pour lui, autant d'admiration. Parce que tous ces novices de la politique - qui, grâce à lui, sont tout à coup devenus des élus de la République - n'en reviennent toujours pas, pour l'instant, d'avoir aujourd'hui à gérer les affaires publiques ! Ils lui en sont - infiniment - reconnaissants... Et sans doute encore, pour quelques temps...