Le 10 décembre 1948, La Déclaration universelle des droits de l'Homme a été adoptée à l'ONU

Et c'est quoi cette idée que le coran ne peut être compris qu'en arabe? Prétendrais tu toi aussi que le français est moins riche que l'arabe? {langue du coran}

Deux bémols,

1/ de quand est daté approximativement la compilation supposée du coran?
2/ qui peut me citer un texte authentique rédigés en arabe non defectif daté de la meme époque?

Mais bon ce que j'en dis c'est surement une intervention divine qui a permis la compilation d'un texte dans un idiome pas encore inventé!

Alice a écrit:

Salut Zed,

Citation :

Je ne veux pas critiquer, mais génie vient du latin genius, de genere

Ah oui ! Je m'ai trompé, "génie" ne vient pas de l'hébreu mais de... l'arabe !
les djinns sur wikipedia

Enfin, c'est un terme aux origines pour le moins diverses voire confuses... mais je maintiens que la racine sémitique du mot est porteuse de sens, plus que la racine grecque (qui a donné la racine latine).

Citation :

je dirai qu'une pinte ne peut contenir un litre, mais l'inverse est possible.

En es-tu si sûr ? les voies de la physique sont impénétrables, tu sais...

Citation :

Miallou Alice { je parle chat aussi }

Avec l'accent québécois en plus !

Pour l'accent, juste un petit peu

Mais oui, j'ai aussi lu wikipédia, et ils disent bien que les arabes disent djinn pour génie, mais ils ne disent pas qu'ils en sont l'auteur, puisque sa racine est latine et donc antérieur a l'arabe. Cependant, j'accorderais, dans une certaine mesure, certaine racine latine a l'hébreu, mais pas a l'arabe qui est une langue de seulement 1400 ans, et très pauvre.

Le premier coran n'avait même pas de signes diacritiques, c'est venu bien après.

quantat a écrit:

Le coran n'est pas contextuel, il est impératif.

C'est totalement faux: il est "impératif" pour les wahhabites et les salafistes

Il existe ensuite quatre écoles (au moins) différentes sur les règles de l'interprétation chez les sunnites qui s'appuient sur les versets du qur'an lui même (on trouve les références exactes de ces versets dans les 20 premiers paragraphes du fasl al maq'al de Ibn Rushd

Le chi'isme, qu'on appelle aussi "imamisme" affirme qu'il existe (ça diffère selon les courants) entre 7 et 12 niveaux d'interprétations

¥_zed_¥ a écrit:

Salut Quantat

Je sais bien que la charmante Alice, m'a très bien répondue, d'autant que je considère son opinion comme précieuse.

Je ne suis pas non plus un spécialiste des langues {d'aucune sortes} Cependant, je continu de croire que je pourrais traduire le pygmé en français, et comprendre leur rites tribaux, mais je ne pourrais pratiquement pas leur faire comprendre qui je suis et comment je suis.

Une pinte {D'EAU} ne peut jamais contenir un litre {D'EAU} Peut importe la physique, l'eau ne se compresse pas.

Le poid de la Terre pourrait-être supporté par une seule goutte d'eau.

quantat a écrit:

la sunna {complément du coran}

Tu vois que toi même sait que l'interprétation existe... la sunna renvoie aux règles non présentes dans le qur'an mais admises par la majorité de la umma ...par exemple l'extension de l'interdiction du vin (khamr) à tous les alcools voire aux substances psychotropes
L'interdiction de l'alcool n'est qu'une interprétation... certains mouvements acceptent par exemple la consommation de vin de palme !!!
Les soufis ne condamnent pas tous l'usage du haschisch, les salafistes , si!

quantat a écrit:

Les versets qui recommandent de bien tristes attitudes vis à vis des femmes font eux aussi l'objet de nouvelles interprétations..
De même que nous, catholiques, ne demandons plus ou pas à nos femmes de se voiler (épitres de saul de tarse) en raison de la pééminence d'autres valeurs chrétiennes plus fondamentales, l'idée d'une interdiction de la polygamie dans certains pays repose elle aussi sur une certaine lecture du qur'an: lorsque le prophète des musulmans a déclaré qu'un homme ne pouvait pas avoir plus de 4 femmes, c'était une restriction (cf le harem: leur nombre était illimité) ... divers imams estiment que c'est parce que (sans doute à tort, mais qu'importe...) à l'époque il y avait 4 fois plus de femmes que d'hommes... comme ce n'est plus le cas aujourd'hui, il faut revenir à un homme une femme

Que Muhammad ait été un chef de guerre est indéniable... peu m'importe , je ne suis pas musulman... qu'il y en ait ou pas d'autres que lui, là encore peu m'importe... les paroles du Christ n'ont pas empéché les chrétiens (surtout les non catholiques ) de massacrer au nom de dieu... L'important est que l'islam finisse par dépasser cet âge obscurantiste, et si c'est vrai que ce sont les plus cinglés qui se font entendre aujourd'hui, il faut reconnaître aux autres le courage de ne pas les suivre, et souvent de risquer leur vie ou de payer de leur vie (je sais nos médias n'en parlent pas beaucoup, ça t'étonnes?) leur opposition à cette lecture malsaine... Ce ne serait pas honnête de ma part d'honorer leur courage en les confondant avec leurs pires ennemis (qui sont aussi nos ennemis)

-bon c'est l'heure de la bière...

Enfin, un peu de lumière, si nous étions de sexe opposé, qui sait les limites

Il n'y a rien qui ne s'oppose a une tendre amitié

emma a écrit:

Hello ¥_zed, ici nous avons un président qui, à l'occasion du centenaire de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat en 2005 et alors qu'il était ministre de l'Intérieur et des cultes, n'a rien trouvé de mieux que de proposer de toiletter la loi de 1905 !

"Le concept de diffamation des religions répond à des objectifs politiques"

http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2009/03/19/le-concept-de-diffamation-des-religions-repond-a-des-objectifs-politiques_1169735_3220.html

Olivier Roy : Il y a des siècles, la religion catholique utilisait le concept de blasphème. Avec la sécularisation, l'Occident a fini par accepter la critique de la religion chrétienne. Dans le fond, ce qui est en jeu, ce n'est pas la religion. Il y a une ambiguïté profonde sur ce concept de diffamation des religions, qu'on retrouve dans le terme islamophobie. On est au croisement de deux idées : de la blasphémie, attaque contre une religion, et du racisme, l'attaque contre un groupe ethnique.

Le débat autour de la critique des religions, apparu à la suite de l'affaire des caricatures de Mahomet, n'est pas un débat sur l'islam en général. C'est un débat qui est apparu dans ce contexte des minorités musulmanes d'Europe. Ces minorités, ne pouvant utiliser le concept de blasphémie, tombé en désuétude, se rabattent sur les lois antiracistes. Le terme d'islamophobie est né dans le débat européen, avant d'être récupéré par des dirigeants politiques du monde musulman.

Dans les pays musulmans, c'est une question qui est beaucoup plus politique que religieuse. L'attaque contre l'islam est liée dans leur esprit au néo-colonialisme, à l'impérialisme. Par exemple, quand Ben Laden va parler de l'islam , il en parle en termes politiques : "l'envahisseur américain attaque les musulmans", il n'en fait pas une question théologique.

On peut voir qu'un certain nombre de régimes qui soutiennent cette notion de diffamation des religions sont des régimes autoritaires, qui utilisent ce concept pour limiter les libertés.

La revendication contre la diffamation des religions est construite par des élites qui reprennent un sentiment populaire largement répandu pour le retourner contre leur propre population. Un cas d'école de démagogie. Le concept de diffamation des religions limite par essence la liberté d'expression. C'est un des buts de l'opération.

Aujourd'hui, pour se défendre contre ce qu'elles perçoivent comme une attaque, les religions utilisent le cadre de l'anti-racisme. On pourrait parler d'un retournement des droits de l'homme contre eux-même."

emma a écrit:

Une conférence mondiale contre le racisme s’ouvre lundi 20 avril à Genève dans un contexte d’incertitude lié à la venue du président iranien Mahmoud Ahmadinejad

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2371210&rubId=1094

Lundi 20 avril au matin s’ouvre à Genève la conférence mondiale de l’ONU contre le racisme, dans un climat de haute tension diplomatique. Le thème de la rencontre paraît pourtant consensuel : la lutte contre «le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée». Mais en 2001, la dernière conférence organisée par l’ONU sur ce sujet, à Durban (Afrique du Sud), avait tourné en « grave crise politique internationale », selon les observateurs. Israël avait été violemment attaqué. Choqués par les tentatives de certains pays d’assimiler le sionisme à du racisme, les États-Unis et Israël avaient claqué la porte. Quant aux discussions sur des réparations concernant l’esclavage, elles avaient tourné court. Huit ans plus tard, «Durban I» n’a pas perdu son odeur de scandale. Or la conférence de Genève a pour ambition d’en faire le bilan pour, si possible, aller plus loin dans la lutte contre le racisme. Pour éviter une nouvelle foire d’empoigne, une première mesure a été de supprimer cette année le forum des ONG, afin d’éviter d’offrir une tribune aux positions polémiques exprimées en 2001. Autre sujet de crispation : le concept de diffamation des religions. Reste enfin le problème des migrants. Objet d’un chapitre entier du texte de 2001, le sujet gêne l’Europe qui estime qu’il est sans rapport avec le racisme. Dans ce contexte déjà troublé, la venue du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, connu pour ses positions antisémites et négationnistes, fait craindre des débordements qui pourraient rappeler ceux de Durban. L’Iran veut polariser le débat sur la Shoah.

La conférence sur le racisme "Durban II" largement boycottée

http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Internationale/Europe/La-conference-sur-le-racisme-Durban-II-largement-boycottee/(gid)/217658

L'Allemagne, l'Australie, le Canada, les Etats-Unis, la Hollande, l'Italie et Israël. Aucun de ces pays ne participera à la conférence des Nations unies sur le racisme qui s'ouvre lundi à Genève. L'Union européenne doit prendre une décision dimanche soir. La Grande-Bretagne a annoncé qu'elle enverrait une délégation mais pas de haut responsable. La France participera bel et bien à la conférence. La ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, a déclaré dimanche "ne pas être certaine" de prendre part à la conférence de l'ONU.