ELECTIONS EUROPENNES 2009 - Cohn-Bendit/Bové, unis pour répondre aux crises par l'Europe

Rappel du premier message :

Citation :

Daniel Cohn-Bendit a dit mercredi à Montpellier qu'au-delà des divergences qu'il a eues avec José Bové sur le traité constitutionnel, ce qui unissait les deux hommes pour les Européennes était "la nécessité de répondre aux crises par l'Europe".

"Aujourd'hui, nous sommes face à des urgences et nous sommes d'accord pour développer un projet politique qui nous permettra d'intervenir au niveau européen, pour répondre aux crises auxquelles nous sommes confrontés", a déclaré Daniel Cohn-Bendit, tête de liste en Ile-de-France.

Il y a "urgence", selon les candidats. "La crise écologique est aggravée par la crise financière et la crise sociale", a affirmé Jean-Louis Roumégas. "Les écologistes ont un message à apporter sur cette crise", a-t-il ajouté, sur l'emploi, sur l'agriculture, sur le "sens de l'économie" alors que la crise est "en train de remettre en cause des certitudes, notamment sur le capitalisme".

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jkXpCakR4iyi-XOPLJ39QIcox5tg

Je pense que tout le monde s'en tape ...

emma a écrit:

Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a annoncé, mardi 2 juin, qu'une "enquête" était "en cours" à propos de l'appel passé par le terroriste Carlos, emprisonné à la centrale de Poissy, à l'humoriste controversé Dieudonné en plein meeting lundi.
"A ma connaissance, M. Carlos a la possibilité d'appeler quelques personnes depuis sa cellule mais ce sont des appels dits 'désignés', j'imagine mal que M. Dieudonné fasse partie des appels désignés de Carlos", a déclaré M. Chatel à RTL. "Une enquête est en cours et elle devra déterminer dans quelle mesure M. Carlos a pu appeler M. Dieudonné", a-t-il ajouté, se disant "profondément choqué par cette affaire". "C'est surréaliste de voir Carlos intervenir dans une réunion, c'est une nouvelle provocation".

Comme quoi il faudrait songer d'urgence à un statut pénal particulier pour coupables de crimes terroristes.

À quand un petit Guantánamo à la française ?

"Il faut des personnalités qui suscitent l'enthousiasme pour un projet européen. La présidence française de Sarkozy a à voir avec le prochain parlement comme la chasse à courre avec le 100 mètres papillon aux Jeux olympiques. Pour le MoDem, il y a quand même une base européenne. Mais la présidentielle de 2012 est l'objectif et l'obsession de François Bayrou. Je n'ai aucun destin présidentiel. Autant je crois que je suis un bon candidat aux européennes, parce que cela fonctionne entre mon discours et mon identité, autant cela n'est pas le cas pour la présidentielle. Ce qui m'irrite, c'est la lenteur de l'évolution. Je suis pour que la Turquie change. Si et seulement si elle change, elle pourra apporter beaucoup à l'Europe. La première étape est l'harmonisation de la fiscalité des entreprises, pour mettre fin à la concurrence déloyale de certains États membres."

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-06-02/interview-cohn-bendit-la-lenteur-de-l-europe-m-irrite/917/0/348729

La liste UMP conduite par Françoise Grossetête arriverait largement en tête dans la circonscription Sud-Est avec 29% des intentions de vote devant celle de Vincent Peillon pour le parti socialiste créditée de 22%. C'est le Front national qui arriverait en 3e position avec 9,5% devant Europe Ecologie à 9% et le MoDem 8,5%. La liste "Libertas" serait en 5e position avec 7% des voix devant le Front de Gauche 6% et le NPA à 5,5%.

http://www.laprovence.com/articles/2009/06/02/831743-Region-en-direct-Europeennes-l-UMP-devance-de-sept-points-le-PS-selon-notre-sondage-BVA-Presse-regionale.php

Sondage réalisé par l’Institut BVA du 27 mai au 1er juin, par téléphone, auprès d’un échantillon de 3527 personnes, constitué de 7 échantillons de 500 personnes représentatifs de la population de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales, de chaque circonscription européenne.

http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/608444/mil.html

Un écart UMP-PS tendant à se réduire et un Modem en baisse désormais au coude à coude avec les Verts. Les jeux restent très ouverts : plus d’un tiers des électeurs déclarant qu’ils pourraient encore changer d’avis. Le socle des deux principaux partis de gouvernement est, de loin, le plus solide (près des ¾ de certitude pour les électeurs UMP et PS) alors que la perméabilité des voix est très grande à l’extrême gauche (un électeur sur deux du NPA et de LO peut changer d’avis) et surtout entre les deux concurrents pour la troisième place, Europe-Ecologie et le Modem (un sur deux aussi).

Les électeurs déclarent majoritairement (51%) qu’ils ne voteront pas en fonction de l’image qu’ils ont du gouvernement. Le vote sanction qui avait été si fort pour Jacques Chirac aux européennes de 2004 n’est revendiqué que par moins d’un quart des électeurs (24%) au global et toujours par moins d’un électeur sur deux même parmi ceux votant pour les listes d’extrême-gauche (seulement 45% de vote sanction au NPA) ou de gauche (40% au PS).

Nous assistions déjà à un resserrement des scores entre le PS et l’UMP. L’explication de ce resserrement national (qui n’empêche pas le maintien d’une nette domination de l’UMP dans 5 des 7 euro-régions), tient autant à un réel rebond du PS qu’à l’effritement sensible des scores des listes UMP vers la droite extrême et souverainiste. Avec un peu plus de 8,5% au Front National et un peu moins de 5% aux listes Libertas, il devient difficile pour l’UMP de maintenir un score approchant les 30%.

Les électeurs du NPA les plus nombreux à pouvoir basculer sur une autre liste se répartissent équitablement entre FdG (15%), PS (17%) et Verts (15%), ceux du Front de Gauche penchent davantage vers le NPA que le PS (31% contre 21%) et ceux du PS un peu plus vers ces deux listes d’extrême-gauche (27%) que vers Europe-Ecologie (22%) … mais, beaucoup plus vers celle-ci que vers le Modem (11%). Les électeurs du Modem, eux, seraient bien tentés par un vote écologiste (14%) et font du PS leur «premier second» choix (avec 24%).

A droite, les listes UMP-NC apparaissent très solides, leur électorat étant le moins tenté par un quelconque second choix (seulement 55% envisagent cela contre les deux-tiers des autres électorats). Chose surprenante, ces listes apparaissent désormais potentiellement plus menacées par le Modem (20% des électeurs UMP le choisiraient en second choix) que par le vote souverainiste ou d’extrême-droite (11%).

Enfin, Libertas apparaît davantage comme un sas de l’électorat d’extrême-droite vers la droite plutôt que l’inverse : 30% des électeurs de Libertas seraient tentés, en second choix, par l’UMP et presque aucun par le FN (1%). Inversement, 25% des électeurs FN seraient eux tentés par Libertas en second choix (contre 18% par l’UMP-NC).

S’agissant d’une élection par euro-régions et d’un sondage BVA-Vocalcom réalisé en partenariat avec la Presse Quotidienne Régionale, il eut été dommage de ne pas relever de très fortes particularités locales.

Région phare, l’Ile-de-France apparaît contra cyclique avec le reste du pays : alors que le PS semble s’être plutôt renforcé, il s’effondre largement en Ile-de-France face à un UMP archi-dominant, talonné de très prêt par Daniel Cohn-Bendit. Daniel Cohn-Bendit (12% sur un sondage Ifop mi mai, 14% à la Sofrès fin mai, 16% sur notre sondage BVA) peut même caresser l’espoir de dépasser la liste PS au soir du 7 juin si celle-ci n’opère pas un vrai sursaut dans les derniers jours de campagne.

A l’inverse de l’IDF, l’Ouest reste une belle terre d’accueil pour les socialistes. Ils devancent de 2 points les listes UMP-NC dans cette euro-région où ces listes ont il est vrai fort à faire avec un Modem surpuissant (16% et son plus gros score) et des listes Libertas boostées par la présence de Philippe de Villiers (7%). Comme souvent ici, les listes cataloguées comme extrêmes réalisent de plus faibles scores qu’en moyenne nationale. En revanche le Sud-Ouest n’est plus un eldorado socialiste. Devancés de 3 points par Dominique Baudis, les socialistes y affrontent une féroce concurrence à gauche avec 17% de voix se reportant sur les listes d’extrême-gauche, dont 7% sur celles de JL-Mélenchon (meilleur score du FdG) et 11% sur celles d’Europe-Ecologie conduites par José Bové.

Telle n’est pas la situation dans l’Est, plus que jamais terre de droite : bien qu’avec 15% le FN de Bruno Gollnisch y réalise son meilleur score à ces européennes (3 points de plus que lors de son précédent passage devant les électeurs en 2004), et que les listes Libertas y établissent un score tout à fait honorable (5%), l’UMP domine nettement le paysage avec 24% contre 20% au PS.

Le sud-est, fief de Jean-Marie Le Pen qui s’y présente encore personnellement, et où le PS a envoyé en Vincent Peillon un héros national de premier plan, ne constituera vraisemblablement pas un piège pour les listes UMP.

L’Eurorégion centre offre une bonne moyenne ou une représentation assez juste de la situation nationale. Domination de l’UMP devant le PS (les leaders des deux camps y sont un peu plus forts qu’ailleurs avec 27% contre 23%), Modem et Verts au coude à coude (10% contre 11%) pour la 3ème place et NPA et FdG pour la 6ème (avec 6% chacunes), tandis que le FN occupe seul la cinquième place avec 9%.

Pour l'Outremer, on sait pas !

Citation :

Vous êtes plutôt Monopoly ?

Alors, vous voterez PC (version Front de Gauche) ou FN.

Pas que l'idéologie des 2 partis soit similaire, mais leurs déboires immobiliers, si. Si vous cherchez un local dans Paris, des étages du siège du parti, place du colonel-Fabien (dessiné par un architecte brésilien dans les années 60, il faut aimer) sont à votre disposition pour un prix modique, et qui renflouera le parti mieux que la vente de muguet le 1er mai ou de merguez lors des manifs. Si vous cherchez plutôt en banlieue parisienne, le FN cède son siège, le Paquebot, à Saint-Cloud. Histoire de construire un hôtel à Nanterre. Pour ces 2 partis, plus qu'une victoire électorale, c'est sur la case départ qu'il leur faudrait tomber, histoire de toucher les 15.000 €...

Vous êtes plutôt Trivial Pursuit ?

Le but du jeu, c'est donc d'avoir la réponse aux questions, comme Rachida Dati, qui lit ses fiches où sont alignées des énormités. A l'UMP, qui fait la course en tête, peu importe de savoir répondre aux questions, ce qui compte, c'est d'avoir un max de camemberts à la fin du jeu.

Vous êtes plutôt Cluedo ?

Qui donc a tué le Général de Gaulle (et ses idées) avec un chandelier, dans le petit bureau ? Jacques Chirac ? Nicolas Sarkozy ?

Telle est la question que se pose Nicolas Dupont-Aignan, le créateur-fondateur-héraut de Debout la République, un groupuscule gaulliste. Il sillonne la France en Scénic là où les gros partis ont un bus pour ratisser large aux européennes. Mais s'il avait la clé de la réponse (électorale, et au Cluedo), ça se saurait...

Vous êtes plutôt Puissance 4 ?

Le jeu, c'est d'aligner 4 militants à la suite. Pas facile pour les petits partis comme Lutte Ouvrière: 4 rouges à la suite, c'est pas souvent que ça arrive. Alors des voix...

Vous êtes plutôt Gare au Requin ?

Alors, bienvenue au PS !

Le seul parti où on a peur de tout: de l'abstention, de l'UMP, du Modem, des autres partis de gauche "qui-font-rien-qu'à-nous-piquer-des-voix", de dire ce qu'il y a dans le programme du parti pour l'Europe, de passer sous la barre des 20%...

Enfin, si le requin ne mange pas Harlem Désir et ses copains avant le 7 juin, ce sera déjà pas mal.


Vous êtes plutôt Resident Evil ?

Vous voterez sans doute pour Libertas.

Non pas que Philippe de Villiers ou Frédéric Nihous aient une quelconque ressemblance avec la pulpeuse héroïne du jeu, mais leur programme pour l'Europe a le même principe que le jeu vidéo: on tire sur tout ce qui bouge.

L'euro ? On dégage. Les quotas de pêche ? On dégage. La Commission Européenne ? On dégage. Les règlements technocratiques sur le fromage ? On dégage... La liste est longue.

Reste à savoir si Phil et Fred vont pas nous faire un game over...


Vous êtes plutôt Guitar Hero ?

Le groupe de glam-rock monté par Europe Ecologie a alors tout pour vous séduire.

Leur campagne, tout en chanson, leur style: José le moustachu au look de biker émigré dans le Cantal, Dany le Rouge devenu Vert, et avec comme mentor qui s'avoue pas Nicolas Hulot le faux sage dont le trip est d'aller fumer le calumet de la paix avec les autochtones de Terre de Feu.

Leurs textes ?

Du vert (la verdure, c'est cool), du gris (la pollution, c'est pas cool), et du noir (fuck les pétroliers). Des prises de positions engagées qui rappellent celles des Miss France, mais en mieux.

Et à ceux qui trouvent que le groupe n'est pas de prime jeunesse, on répondra qu'AC/DC ou U2 rapprochent aussi de la carte Vermeil.

Il n'y a pas d'âge pour avoir l'esprit rock...


Vous êtes plutôt Défis fous ?

Comment surfer sur une vague de popularité sans précédent, bénéficier de l'aura d'un parti tout neuf, faire salle comble à chaque meeting, apparaître comme le principal opposant à Nicolas Sarkozy et faire aussi un score aussi minable au scrutin européen, réputé défouloir ?

La réponse est à demander à Olivier Besancenot !


Enfin... vous êtes plutôt du genre Docteur Maboul ?

Devinez: Il ne pense qu'à la présidentielle, l'annuaire de son parti tient sur un SMS, on ne connaît pas le quart de la moitié de ses candidats et il ne parle que de Nicolas Sarkozy: GAGNE ! ... Vous aurez reconnu François Bayrou, dont la schizophrénie électorale nécessite un traitement de choc... dans les urnes ?

Pas à dire, c'est bien tapé !
Sacré OmbreBlanche et... bonjour à toi, hein ?

Biloulou a écrit:

Pas à dire, c'est bien tapé !
Sacré OmbreBlanche et... bonjour à toi, hein ?

Bonjour, cher Biloulou dont la compagnie est toujours fort agréable !

De la pure flagornerie désintéressée...
Mais bon, profites-en avant que nous soyons remplacés par des statues en marbre rare....

Biloulou a écrit:

Mais bon, profites-en avant que nous soyons remplacés par des statues en marbre rare....

Tant ce que n'est pas du marbre rose...

L'ennui avec les statues, c'est que l'on finit toujours par se faire chier sur la gueule par tous les pigeons du quartier.

Enfin, il parait que le guano ça rapporte un max...

Note quej'ai pensé au marbre rose mais je me suis dit que ça ferait encore jaser Bertrand...

(Est-ce que le guano est labélisé bio ?)

Les métiers du Parlement (10/14)
Au Parlement, ça déménage



Vincent Braun

Mis en ligne le 30/05/2009 Chaque mois, la caravane de l'institution migre entre Bruxelles et Strasbourg. Visite en sous-sol où une quinzaine de "fourmis" prennent tout en charge.
Reportage
Niveau moins un, secteur C, bâtiment Paul-Henri Spaak, à Bruxelles. C’est ici, au milieu de ce vaste parking en sous-sol bordé de quais de chargement et peuplés de camions et de camionnettes, que nous rejoignons Michael O’Brien. Cet Irlandais pure souche, originaire de Cork, est le deuxième responsable du service déménagement du Parlement européen. Soit une équipe de douze fonctionnaires - aidées par quatre personnes extérieures - travaillant à plein-temps pour cette institution nomade, puique ses activités se répartissent sur trois sites : Strasbourg, Bruxelles et Luxembourg.


Dans ce lieu névralgique souterrain (où débouchent cinq des sept bâtiments composant le Parlement européen), la polyvalence est de rigueur : tous sont déménageurs, chauffeurs, logisticiens Leur travail principal ? Organiser et réaliser le grand déménagement entre le site bruxellois, où les eurodéputés travaillent quotidiennement (en commissions parlementaires, mini-sessions ou groupes politiques), et l’implantation strasbourgeoise, où a lieu une semaine par mois la session plénière. Un déménagement mensuel à effectuer dans le sens de l’aller et du retour.


"Chaque eurodéputé, chaque fonctionnaire a droit à une malle, une cantine, comme on la surnomme en interne, pour y placer ses dossiers, ses documents de travail. Il y en a donc environ 3 000 à transférer tous les mois. En plus des armoires sur roulettes et du matériel audiovisuel", explique Michael O’Brien, 43 ans et stature d’athlète.

Pour réaliser cette migration, son équipe est renforcée par une trentaine de personnes d’une société spécialisée (DHL) qui alloue également cinq semi-remorques qui viennent s’ajouter aux véhicules du Parlement. L’institution possède en propre trois camions de 19 tonnes et deux remorques, deux petits camions de 7,5 tonnes, et quatre camionnettes.


En plus de ces déménagements mensuels (dont les départs ont lieu le vendredi soir précédent la session et le retour à partir du jeudi suivant), il y a trois navettes journalières (le matin, en début et en fin d’après-midi) qui relient les trois sites du Parlement européen. Tous les eurodéputés, les assistants, les fonctionnaires peuvent donc à tout moment faire savoir qu’ils souhaitent transférer leurs dossiers sur tel ou tel site.

L’ordre est reçu directement dans les bureaux du service déménagement et un agent est envoyé avec son chariot pour récupérer la ou les cantine(s) - une caisse en plastique de la taille d’une malle de voyage - au (x) bureau (x) concerné(s). Et c’est parti pour un véritable marathon à travers les kilomètres de couloirs du Parlement. "On travaille sur une superficie totale de plus d’un million de mètres carrés", souligne le Strasbourgeois Laurent Tomassoni, un des membres de l’équipe des déménageurs. De quoi garder la forme Quant au type de véhicule utilisé pour ces navettes quotidiennes, il dépend du volume à transférer, à l’aller comme au retour.


"Entre les sessions à Strasbourg, il y a aussi des réunions supplémentaires organisées çà et là en Europe. Et, dans ce cas, une grosse partie du boulot, c’est l’interprétation. Il est effectivement très difficile de trouver des salles de réunion avec des cabines d’interprétation. Donc, nous avons des cabines mobiles que l’on monte et démonte dans les lieux choisis", ajoute Michael O’Brien.


Après avoir travaillé dans le privé où il réalisait des installations techniques de bureau, M. O’Brien est entré au Parlement il y a six ans. A l’époque, l’institution cherchait à recruter des anglophones, d’origine ou assimilés, alors que la langue véhiculaire était encore surtout le français. Il est donc arrivé avant les deux derniers élargissements, de 2004 et 2007. "Aujourd’hui, c’est une logistique énorme, tout est géré par ordinateur. Quand je suis arrivé, tout se faisait par téléphone, tout était écrit à la main. Il suffisait de donner un coup de fil et c’était arrangé. C’était encore presque familial. Tout le monde se connaissait. Là, je ne connais même plus la moitié des gens que je vois."

__________

franchement ? ça ne me donne pas envie d'aller voter pour des gens qui n'arrivent pas à se mettre d'accord pour n'utiliser qu'un seul parlement et faire 200 millions d'économies par an.

Mais aussi 0,5€ par européen !!!

marieden a écrit:

Les métiers du Parlement (10/14)
Au Parlement, ça déménage



Vincent Braun

Mis en ligne le 30/05/2009
Chaque mois, la caravane de l'institution migre entre Bruxelles et Strasbourg. Visite en sous-sol où une quinzaine de "fourmis" prennent tout en charge.

Reportage
Niveau moins un, secteur C, bâtiment Paul-Henri Spaak, à Bruxelles. C’est ici, au milieu de ce vaste parking en sous-sol bordé de quais de chargement et peuplés de camions et de camionnettes, que nous rejoignons Michael O’Brien. Cet Irlandais pure souche, originaire de Cork, est le deuxième responsable du service déménagement du Parlement européen. Soit une équipe de douze fonctionnaires - aidées par quatre personnes extérieures - travaillant à plein-temps pour cette institution nomade, puique ses activités se répartissent sur trois sites : Strasbourg, Bruxelles et Luxembourg.


Dans ce lieu névralgique souterrain (où débouchent cinq des sept bâtiments composant le Parlement européen), la polyvalence est de rigueur : tous sont déménageurs, chauffeurs, logisticiens Leur travail principal ? Organiser et réaliser le grand déménagement entre le site bruxellois, où les eurodéputés travaillent quotidiennement (en commissions parlementaires, mini-sessions ou groupes politiques), et l’implantation strasbourgeoise, où a lieu une semaine par mois la session plénière. Un déménagement mensuel à effectuer dans le sens de l’aller et du retour.


"Chaque eurodéputé, chaque fonctionnaire a droit à une malle, une cantine, comme on la surnomme en interne, pour y placer ses dossiers, ses documents de travail. Il y en a donc environ 3 000 à transférer tous les mois. En plus des armoires sur roulettes et du matériel audiovisuel", explique Michael O’Brien, 43 ans et stature d’athlète.

Pour réaliser cette migration, son équipe est renforcée par une trentaine de personnes d’une société spécialisée (DHL) qui alloue également cinq semi-remorques qui viennent s’ajouter aux véhicules du Parlement. L’institution possède en propre trois camions de 19 tonnes et deux remorques, deux petits camions de 7,5 tonnes, et quatre camionnettes.


En plus de ces déménagements mensuels (dont les départs ont lieu le vendredi soir précédent la session et le retour à partir du jeudi suivant), il y a trois navettes journalières (le matin, en début et en fin d’après-midi) qui relient les trois sites du Parlement européen. Tous les eurodéputés, les assistants, les fonctionnaires peuvent donc à tout moment faire savoir qu’ils souhaitent transférer leurs dossiers sur tel ou tel site.

L’ordre est reçu directement dans les bureaux du service déménagement et un agent est envoyé avec son chariot pour récupérer la ou les cantine(s) - une caisse en plastique de la taille d’une malle de voyage - au (x) bureau (x) concerné(s). Et c’est parti pour un véritable marathon à travers les kilomètres de couloirs du Parlement. "On travaille sur une superficie totale de plus d’un million de mètres carrés", souligne le Strasbourgeois Laurent Tomassoni, un des membres de l’équipe des déménageurs. De quoi garder la forme Quant au type de véhicule utilisé pour ces navettes quotidiennes, il dépend du volume à transférer, à l’aller comme au retour.


"Entre les sessions à Strasbourg, il y a aussi des réunions supplémentaires organisées çà et là en Europe. Et, dans ce cas, une grosse partie du boulot, c’est l’interprétation. Il est effectivement très difficile de trouver des salles de réunion avec des cabines d’interprétation. Donc, nous avons des cabines mobiles que l’on monte et démonte dans les lieux choisis", ajoute Michael O’Brien.


Après avoir travaillé dans le privé où il réalisait des installations techniques de bureau, M. O’Brien est entré au Parlement il y a six ans. A l’époque, l’institution cherchait à recruter des anglophones, d’origine ou assimilés, alors que la langue véhiculaire était encore surtout le français. Il est donc arrivé avant les deux derniers élargissements, de 2004 et 2007. "Aujourd’hui, c’est une logistique énorme, tout est géré par ordinateur. Quand je suis arrivé, tout se faisait par téléphone, tout était écrit à la main. Il suffisait de donner un coup de fil et c’était arrangé. C’était encore presque familial. Tout le monde se connaissait. Là, je ne connais même plus la moitié des gens que je vois."

__________

franchement ? ça ne me donne pas envie d'aller voter pour des gens qui n'arrivent pas à se mettre d'accord pour n'utiliser qu'un seul parlement et faire 200 millions d'économies par an.

oh alors, dans ce cas, qu'ils continuent à cantiner

Citation :

Portés par la courbe des sondages, Daniel Cohn-Bendit et ses colistiers d'Europe Ecologie ont appelé mercredi soir à voter pour une Europe "qui avance", un choix "clair, utile et efficace."

De l'altermondialiste José Bové à l'ancienne juge Eva Joly, les chefs de file du rassemblement ont estimé que le 7 juin au soir pouvait constituer "un tournant de l'écologie politique", qui prône une Europe sociale et politique.

En réponse aux critiques, Daniel Cohn-Bendit a souligné que depuis cinq mois, les écologistes étaient les seuls à porter "un vrai projet pour l'Europe et une pédagogie pour l'Europe."

Alors que ses listes sont créditées de 11 à 13,5% des intentions de vote, le député européen a répondu par l'ironie à François Bayrou, qui aurait mis en doute son engagement européen.

"Quand j'ai lu que je n'avais jamais parlé d'Europe, je suis allé voir mon psychanalyste. Je dois avoir un dédoublement de personnalité", a-t-il dit aux journalistes. "Dans cette campagne, on a le droit de dire n'importe quoi."

"UNE VRAIE CORDÉE"

De retour sur la scène française dix ans après sa première campagne européenne, l'ancien leader étudiant de mai 68 semble en passe d'inviter Europe Ecologie dans la cour des grands le 7 juin au soir.

Il avait auparavant réussi le tour de force de rassembler une grande partie de la famille écologique. Son message : enclencher une "transformation écologique" radicale de la société.

"On a constitué une vraie cordée, dont nous sommes fiers", a dit Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts.

Pour faire mentir les rumeurs selon laquelle elle boudait la campagne, l'ancienne dirigeante des Verts Dominique Voynet, maire de Montreuil, a rejoint les candidats à la tribune.

Eva Joly, révélation de cette campagne, a expliqué avoir compris dans ses enquêtes contre la corruption la nécessité du combat contre les injustices.

"La terre est malade, mais elle n'est pas simplement malade d'un réchauffement de la température", a-t-elle dit."Elle est aussi malade de l'injustice, de l'injustice entre le Nord et le Sud mais aussi dans notre pays."

http://fr.news.yahoo.com/4/20090603/tts-cohn-bendit-europe-ecologie-ca02f96.html

"Barack Obama déclare juin 2009 mois de la fierté gay, lesbienne et transgenre"

À voir la photo... la déclaration de M. Hussein vaut pour l'Europe aussi ?

Citation :

Une atmosphère pour le moins "électrique" lors de l’enregistrement de l’émission “A vous de juger”, ce jeudi dans les studios de France 2.

Autour de la table, huit ténors politiques débattent à trois jours du scrutin européen, sur fond de sondages de plus en plus serrés. Une dernière enquête TNS Sofres-Logica réalisée notamment pour Le Monde, crédite les listes Europe-Ecologie de 13,5 % des voix, qui raviraient ainsi la troisième place au MoDem. Un sondage Ipsos donne en revanche une égalité parfaite entre les deux formations à 11 %.

Ces études auraient-elles échauffé les esprits ?

François Bayrou critique “l’idée selon laquelle il fallait épargner Nicolas Sarkozy dans cette campagne”, défendue selon lui “par Daniel Cohn-Bendit”, qu’il accuse d’avoir avec l’Elysée “des relations amicales, sympathiques, formidables”. Et le fondateur du MoDem d’affirmer que l’eurodéputé Vert, candidat d’Europe-Ecologie en Ile-de-France, téléphone “souvent” au président de la République et a déjeuné “trois fois à l’Elysée”.

Il n’en faut pas plus pour que Daniel Cohn-Bendit sorte de ses gonds : “Il y a l’omni-président et il y a l’omni-opposant. Reviens sur terre, François !”, lance-t-il, avant d’attaquer frontalement sur sa supposée “connivence” :“Je trouve ça ignoble de ta part, parce que tu sais exactement ce qui se passe quand on est président de groupe (…) Et ce genre de jeu, devant les citoyens, eh bien mon pote, je te dis, jamais tu seras président de la République, parce que t’es trop minable !”

Devant Martine Aubry, Xavier Bertrand ou Olivier Besancenot, médusés, François Bayrou rétorque : “C’est ignoble d’avoir poussé et justifié des actes à l’égard des enfants que je ne peux pas accepter”. Une allusion à la polémique suscitée en 2001 par un livre de M. Cohn-Bendit sur la sexualité des enfants, datant de 1975. On l’avait alors accusé de défendre des thèses “pédophiles”, ce que ce dernier a toujours démenti. Cohn-Bendit préfère ne pas répondre et confie, à la sortie du plateau, qu’il était “sûr ce matin en venant que [François Bayrou] avait peté les plombs et qu’il était prêt à tout”, après la publication du sondage, rapporte Le Parisien.

Quant au président du MoDem, il déclare que Cohn-Bendit “l’a cherché”. L’émission doit être diffusée jeudi à 20 h 35 sur France 2. A cette heure-là, François Bayrou sera à Strasbourg pour son dernier meeting de la campagne.

http://europeennes.blog.lemonde.fr/2009/06/04/violente-passe-darmes-entre-bayrou-et-cohn-bendit/#xtor=RSS-3208

Citation :

Au soir des élections européennes, dimanche, "l'UMP sera ultra-minoritaire, 70 % des votes seront des votes d'opposition", a affirmé le député socialiste Jean-Marc Ayrault.

"Si ce n'est pas ce message qui est retenu, c'est à n'y rien comprendre. Si, depuis des semaines, on entend le contraire, que c'est l'UMP qui domine le scrutin, c'est parce que l'UMP a peur du soir de l'élection", a indiqué le président du groupe PS à l'Assemblée nationale. "Le soir de l'élection, la vérité apparaîtra : une UMP ultra-minoritaire dans le pays."

Selon lui, "la leçon de la participation" qui s'annonce très faible d'après les sondages "c'est qu'il faut redonner un souffle au projet européen". "Quand on voit le désintérêt des Français et de tous les peuples européens pour ce vote, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Ce qui ne va pas, c'est comment l'Europe est conduite", a ajouté le patron des députés PS. "On rentre dans le dur de la crise, il faut un changement de politique économique. (...) S'il n'y a pas de majorité nouvelle au Parlement européen, les choses continueront de se dégrader."

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/ayrault-l-ump-sera-ultra-minoritaire/917/0/348812

Citation :

Ce qui ne va pas, c'est comment l'Europe est conduite", a ajouté le patron des députés PS

On peut faire confiance à un expert de l'inconduite européenne puisque justement sont aux commandes les patrons des formations politiques - celles qui sont à l'exécutif et décident au sein du Conseil européen et qui nomment les commissaires de la Grosse commission et celles qui légifèrent au Parlement -.

Mais c'est déjà bien que ceux qui se sont arrogés le permis de mal conduire l'Europe s'interrogent sur leur douteux style de conduite...

Sont-ils vraiment dignes de prétendre porter l'idéal européen ces politicards ringards qui s'évertuent de faire patauger la campagne des élections au PE dans le marigot de la petite politi(ra)caillerie domestique ?

Citation :

"Ce qui devrait sortir des urnes, dimanche prochain..."



A peine commencée, presque terminée, la campagne des européennes ne laissera probablement pas une grande empreinte sur l'histoire politique de ce pays. Pourtant, il y aura dimanche soir des gagnants et des perdants, ce qui déterminera les trajectoires des uns et des autres en vue des prochaines échéances. A quelques jours des élections, sondages et ambiances des meetings laissent entrevoir quelques évolutions.

Petite revue prudente.

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L'UMP sauve les apparences

Aux dernières européennes, en 2004, l'UMP avait fait un mauvais score, avec 16,6% des voix. Mais elle devait alors compter avec la rivalité de son allié UDF, qui présentait ses propres listes. Cette fois, Nicolas Sarkozy a veillé à ligotter le Nouveau centre pour qu'il ne s'engage pas dans la course.

Sans la concurrence de ses alliés centristes, l'UMP fera cette fois le plein des voix de la droite pro-européenne. Les sondages l'annoncent donc en tête, avec une avance confortable (27% selon Sofres).

Chaque membre du gouvernement a été mobilisé dans la campagne, avec pour consigne de répéter deux messages, un simple et un simpliste :

* Quand les politiques s'impliquent, l'Europe marche mieux, d'ailleurs la présidence française a été un succès
* Non aux Turcs dans l'Europe

Mais à l'heure des comptes, dimanche soir, la gauche aura beau jeu d'additionner toutes les voix qui se sont détournées des listes du parti de la majorité présidentielle. Près des trois quarts des intentions de votes devraient en effet aller vers des formations hostiles à Nicolas Sarkozy…

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Le PS : coincé au fond du trou ?

Malgré leurs efforts, les socialistes n'ont pas retrouvé le ressort qui leur fait défaut depuis 2002. Faute de leader et de message « audible ». Qui sait par exemple, malgré le meeting de Toulouse, que les partis socialistes européens sont parvenus à se mettre d'accord sur un programme commun ? Même cette avancée na pu être valorisée.

Peut-être, en France, à cause de l'absorption dans la direction d'anciens nonistes, qui étaient justement hostiles à ce programme commun lors du congrès de Reims…

Les socialistes ont l'oeil rivé sur la barre de 20%. Au dessus, ils auront limité la casse. En dessous, ils vivront une nouvelle catastrophe. Aubry ne semble guère optimiste : « Quoi qu'il arrive je continuerai d'avancer », a-t-elle déclaré au journal Libération, dans une interview publiée jeudi matin.

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François Bayrou relégué en quatrième position ?

Selon un sondage TNS Sofres pour le Monde, les listes Europe Ecologie menées par Daniel Cohn-Bendit auraient dépassé, dans les intentions de vote, celles du Mouvement démocrate (13,5% contre 11%). Pourquoi ce décrochage ? François Bayrou « s'est trompé d'élection », répondent ses concurrents : il n'a cessé de penser à son ambition personnelle, et a oublié de parler de l'Europe. Bayrou s'est positionné sur l'antisarkozysme virulent, mais cela n'a visiblement pas suffi à galvaniser les électeurs.

Le sondage de la Sofres a mis Bayrou en colère. Il dénonce un « nouveau coup sondagier » (une allusion à la campagne présidentielle, lorsqu'il s'était dégonflé dans les pronostics à partir de février 2007). Le leader du Mouvement démocrate en a perdu son sang froid, jeudi. Dans une émission de France2 « A vous de juger », il a échangé quelques noms d'oiseaux avec Daniel Cohn-Bendit, allant jusqu'à accuser ce dernier d'avoir, par le passé, « justifié » des actes pédophiles (sur cette rance polémique, lire cet article de Libération).

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Europe écologie : une campagne joyeuse, un mirage « bobo » ?

Avec un tel sondage, Daniel Cohn-Bendit et ses deux nouveaux amis (José Bové et Eva Joly) sont évidemment sur un nuage. Terminer au troisième rang était encore inespéré il y a deux semaines.

Les médias adorent la liste qu'ils ont constituée avec les Verts (qui, eux, se sont faits discrets). Ils organisent des meetings festifs, et ont l'air de s'amuser. Qu'une telle mayonnaise prenne, entre des personnalités aux idéologies aussi diverses, n'allait pas de soi.

Le risque, pour Europe Ecologie, c'est que cette belle dynamique soit un de ces mirages politiques que l'on a déjà croisés par le passé : lorsque médias et sondeurs favorisent -consciemment ou inconsciemment- le résultat dont ils rêvent dans leur for intérieur. Ce fut le mirage Balladur en 1995, le mirage Jospin en 2002, le mirage du « oui » en 2005… Mais à chaque fois, les électeurs ont finalement boudé ceux qui étaient présentés comme des champions avant le scrutin.

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Le NPA concurrencé par le Front de gauche

Avant la campagne, beaucoup promettaient au parti de Besancenot un joli carton : les européennes, qui n'ont pas les mêmes enjeux de pouvoir que les autres élections, favorisent traditionnellement les votes protestataires. Et la crise économique est porteuse pour les idées radicales. Quelle meilleures listes que celles du NPA pour adresser un message musclé tant à Nicolas Sarkozy qu'au PS ?

Si l'on en croit les sondages (et c'est un gros « si », compte tenu des incertitudes sur le taux de participation), le NPA n'a pas percé dans l'opinion autant qu'il pouvait l'espérer. Il subit la concurrence du Front de gauche : ils sont donnés coude à coude, autour de 6 ou 7%.

Le Front de gauche, conduit par le sénateur Jean-Luc Mélenchon et englobant le PCF, semble avoir plutôt réussi sa campagne, même s'il n'a pas vraiment de programme européen. Il s'est appuyé sur des militants aguerris, communistes ou syndicalistes. Et semble séduire des « déçus du PS », qui n'apprécient ni le côté bobo des listes d'Europe Ecologie, ni l'ADN troskyste du NPA.

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Le Front national : gare à la surprise

Les européennes ont, par le passé, joué un rôle de tremplin pour le parti de Jean-Marie Le Pen. En 1984, il avait engrangé près de 11% des voix, révélant subitement sa puissance dans le jeu politique français.

Mais cette fois, le vieux leader d'extrême droite semble avoir du mal à remplir les salles de meetings. Dernier exemple en date, le meeting de Nice, mercredi. Le sondage Sofres le donne à 4% des intentions de vote, contre 9,8% des voix en 2004.

L'idée que les médias relayent est donc que le FN se serait effondré, son électorat ayant été siphonné par l'habile Nicolas Sarkozy, qui chasse sur ses terres sécuritaires.

Pourtant, personne ne peut faire de pronostic fiable au sujet du FN pour une raison simple : il est impossible de sonder des électeurs qui ont honte d'afficher leurs opinions.

Pas étonnant, dès lors, que les sondeurs se contredisent. Ainsi, selon un sondage BVA pour la presse régionale le FN serait à plus de 8% des intentions de vote dans plusieurs régions. Une surprise n'est donc pas à exclure, surtout dans les rangs de la Sofres.

voici le clash entre DCB et Bayrou

C'est vrai que c'est ici que j'aurais dû mettre mon commentaire....

Citation :

Je n'ai pas eu la "chance" d'avoir pu contempler cette leçon de courtoisie et civisme de bout en bout mais il me semble que les premières amabilités furent proférées par Daniel Arc-en-Ciel, plus grossier, arrogant et méprisant que jamais : « tu es ignoble, minable, tu ne seras jamais président de la République »

Le riposte n'a pas tardé, sur un ton plus courtois, c'est vrai - François Bayrou ne se comporte pas, lui, en résidu de mai 68 - mais au contenu assassin...

(Riposte incontestable et incontestée car de la plume de Daniel Cohn-Bendit lui-même)

c'est extra l'un se comporte comme un charretier, tutoyant son opposant pour le descendre dans le caniveau avec lui et l'autre, imperturtable, qui continue a vouvoyer pour bien montrer la difference...

Ca me rappelle la derniere scene de Papi fait de la resistance...

Bonjour Sylvette !

Oh oui, c'est vrai, quel beau morceau !

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Décidément j'aurais fait un très mauvais citoyen français.
À écouter la radio, la télévision, les micro-trottoirs, les commentaires autant des gens interrogés que des professionnels de l'information vont presque tous dans ce sens : Bayrou a pété les plombs, c'est indigne de sa part, c'est honteux, il ne savait plus ce qu'il disait...

Et ben, ce n'est pas du tout ce qu'il ressort des enregistrements et extraits vidéo que chacun peut voir.

Oh oui, quel mauvais petit Français j'aurais fait...