Enquête sur le nucléaire

Bonjour à tous,

En accord avec l’administrateur nous postons cette demande :

Nous sommes chercheurs à l’Université Bordeaux II et nous réalisons actuellement une recherche sur les attitudes et opinions envers l’environnement et le nucléaire. Nous vous invitons donc à répondre à une série de questions (durée maximale : 15 minutes). Vous êtes bien sûr libre de refuser, et ce questionnaire est anonyme.

Bien entendu nous restons disponibles pour répondre à toutes les questions et remarques que cette enquête pourrait susciter.

Voici le lien menant à notre recherche :
http://www.labsp.free-h.net/enquete.php

Citation :

Visite au coeur de l'usine de retraitement d'Areva la Hague

Situé à La Hague dans le Cotentin, le centre recycle les barres de combustibles envoyées par les centrales françaises et étrangères en séparant les différents composés qu'elles contiennent. D'un côté, l'uranium et le plutonium sont recyclés en combustibles neufs URE et MOX. De l'autre, les produits de fission très radioactifs et les parties métalliques sont transformées respectivement en déchets vitrifiés et en déchets compactés avant de revenir à l'expéditeur s'il est étranger ou d'être stocké s'il est français.



Pas moins de 6.000 salariés travaillent sur le site qui s'étend sur quatre communes dont celle de Beaumont-la-Hague



Comme tient à le préciser Areva, l'usine de La Hague permet de retraiter du combustible usé et non des déchets nucléaires puisque 96% de la matière qu'il reçoit a encore une utilité et peut être recyclée.



Aujourd'hui, le principal 'client' d'Areva La Hague est EDF qui possède de nombreuses installations en France mais le groupe passe aussi des contrats avec d'autres pays, notamment l'Allemagne et le Japon.

Cet énorme cylindre est un château de stockage du combustible. C'est dans cette structure de 110 tonnes qu'arrive le combustible en provenance des centrales. Renforcé de toutes parts, il permet de bloquer les radiations émises et d'assurer le transport.



Le château est fermé par un couvercle renforcé qui ne sera ouvert qu'une fois la structure mise en sécurité dans une salle isolée.



Maquette d'une barre de combustible composée de plusieurs crayons contenant eux-mêmes des pastilles de combustibles. Le tout mesure 17 centimètres sur 17 pour une longueur de 4,30 mètres.



C'est dans la salle de déchargement à sec que va être ouvert le couvercle du château. Aucun membre du personnel d'Areva ne pénêtre dans cette salle, le combustible s'y trouvant à l'air libre.



Tout est contrôlé et surveillé depuis la salle de conduite munie d'écrans qui montrent le déroulement des opérations.



A travers le verre traité au plomb, on peut voir la barre de combustible sortir progressivement du château. A ce moment là, la structure subit plusieurs contrôles. Si tout est conforme, l'opération se poursuit.



Si le personnel doit intervenir, il le fait depuis l'extérieur grâce à des bras articulés en observant le déroulement à travers la vitre d'une épaisseur de 1,20 mètre.



Une fois contrôlée, la barre de combustible est plongée sous l'eau dans un 'panier' pouvant contenir jusqu'à 9 barres. Il faut environ une journée pour décharger un château complet.



Après cette étape, les paniers sont transférés dans une piscine tout en étant maintenus sous une eau à 35 degrés Celsius.



Les paniers sont mis en piscine dans l'ordre selon le calendrier. Les deux mètres d'eau sous lesquels ils sont plongés fournissent un niveau de protection équivalent à celui du château.



Toujours selon le calendrier, les combustibles seront ensuite récupérés pour que les différentes parties qui les composent soient isolées les unes des autres : l'uranium, le plutonium, les produits de fission et les parties métalliques.



Les produits de fission sont la part la plus radioactive du combustible. Ils vont être fondus à 800 degrés Celsius, mélangés avec des frites de verre, de nouveau chauffés puis coulés dans des conteneurs pour obtenir des 'déchets vitrifiés'.



Une fois façonnés, les conteneurs ont une température trop élevée (proche de 3,4 kilowatts) pour être stockés ou renvoyés. Ils vont donc être entreposés pendant cinq ans pour refroidir dans une salle particulière.



C'est dans ce hall d'entreposage de 13.000 mètres cubes que les conteneurs reposent. Si celui-ci parait vide, c'est que tout se passe en réalité en profondeur.



Les conteneurs sont introduits dans l'ordre dans ces puits qui peuvent contenir jusqu'à 9 cylindres empilés les uns sur les autres.



Toutes les opérations de façonnage et de transport des conteneurs sont également contrôlées depuis des salles de conduite.



Les conteneurs vont y rester jusqu'à ce que leur température passe sous la barre des 2 kilowatts. A ce moment-là, Areva est dans la mesure de les renvoyer à l'électricien si celui-ci est étranger comme dans la cas de l'Allemagne par exemple.



Le façonnage des conteneurs permet de réduire de 5 fois le volume des déchets et de 10 fois leur radioactivité, notamment grâce au verre qui fournit un conditionnement stable sur le long terme.

Citation :

Une fois façonnés, les conteneurs ont une température trop élevée (proche de 3,4 kilowatts) pour être stockés ou renvoyés. Ils vont donc être entreposés pendant cinq ans pour refroidir dans une salle particulière.

C'est dans ce hall d'entreposage de 13.000 mètres cubes que les conteneurs reposent. Si celui-ci parait vide, c'est que tout se passe en réalité en profondeur.

Le façonnage des conteneurs permet de réduire de 5 fois le volume des déchets et de 10 fois leur radioactivité, notamment grâce au verre qui fournit un conditionnement stable sur le long terme.

C'est très, très rassurant ... et à côté le photo de Dresden en 1945 (cf. l'autre fil) est assurément une aimable plaisanterie à court, moyen et long terme ... très long terme même

Un jour au Nouveau Mexique alors que je rejoignais par l'interstate 40 Albuquerque à Oklahoma City, j'ai été arrêté par ce que je crus être la Highway patrol ... En fait, il n'en était rien puisqu'il s'agissait de fédéraux du département de la défense appuyés par la HP.

Ils me remirent des masques et une carte étrange à refaire contrôler à Shamrock en me conseillant de ne pas traîner et en me précisant que pour une fois les 60 miles n'étaient pas de rigueur ...

C'est curieux... depuis au moins dix ans, la firme belge de Louvain-la-Neuve IBA (Ion Beam Application) le plus important concepteur et fabricant de cyclotrons au monde, a mis au point et validé, un procédé de traitement et neutralisation totale de tous les déchets nucléaires de courte, moyenne et longue demi-vie.

Et ben, le monde entier continue à faire semblant d'ignorer avec superbe cette réalisation.

Pour les autres pays ça s'explique, soit par fierté nationale, soit par allégeance au lobby écologiste. Mais pour la Belgique, alors... ?

Citation :

Les produits de fission sont la part la plus radioactive du combustible. Ils vont être fondus à 800 degrés Celsius, mélangés avec des frites de verre, de nouveau chauffés puis coulés dans des conteneurs pour obtenir des 'déchets vitrifiés'.

... ainsi je comprends mieux la référence d'Ombre relative aux frites ...

andre a écrit:

Un jour au Nouveau Mexique alors que je rejoignais par l'interstate 40 Albuquerque à Oklahoma City, j'ai été arrêté par ce que je crus être la Highway patrol ... En fait, il n'en était rien puisqu'il s'agissait de fédéraux du département de la défense appuyés par la HP.
Ils me remirent des masques et une carte étrange à refaire contrôler à Shamrock en me conseillant de ne pas traîner et en me précisant que pour une fois les 60 miles n'étaient pas de rigueur ...

Ils t'avaient sûrement reconnu et comme leurs époses faisaient du trekking dans le coin...

Biloulou a écrit:

andre a écrit:

Un jour au Nouveau Mexique alors que je rejoignais par l'interstate 40 Albuquerque à Oklahoma City, j'ai été arrêté par ce que je crus être la Highway patrol ... En fait, il n'en était rien puisqu'il s'agissait de fédéraux du département de la défense appuyés par la HP.
Ils me remirent des masques et une carte étrange à refaire contrôler à Shamrock en me conseillant de ne pas traîner et en me précisant que pour une fois les 60 miles n'étaient pas de rigueur ...

Ils t'avaient sûrement reconnu et comme leurs époses faisaient du trekking dans le coin...

Ah c'était donc cela ! ... ceci étant et dans ce coin là, le trekking il faut en vouloir ...

andre a écrit:

Citation :

Les produits de fission sont la part la plus radioactive du combustible. Ils vont être fondus à 800 degrés Celsius, mélangés avec des frites de verre, de nouveau chauffés puis coulés dans des conteneurs pour obtenir des 'déchets vitrifiés'.

... ainsi je comprends mieux la référence d'Ombre relative aux frites ...

Au Québec ce n'est pas avec du verre fondu qu'on mélange les frites mais avec du fromage.
D'autres pays, d'autres coutumes.

Et alors ?

Biloulou a écrit:

andre a écrit:

Citation :

Les produits de fission sont la part la plus radioactive du combustible. Ils vont être fondus à 800 degrés Celsius, mélangés avec des frites de verre, de nouveau chauffés puis coulés dans des conteneurs pour obtenir des 'déchets vitrifiés'.

... ainsi je comprends mieux la référence d'Ombre relative aux frites ...

Au Québec ce n'est pas avec du verre fondu qu'on mélange les frites mais avec du fromage.
D'autres pays, d'autres coutumes.

Et alors ?

... et à Lisbonne, comment fait-on ?

andre a écrit:

... et à Lisbonne, comment fait-on ?

Morue, huile d'olive et vinho verde.
Quasiment pas de déchets.