Vos idées pour résorber la Dette

Rappel du premier message :

> En période de crise, on connait les solutions des politiques, mais jamais celles des citoyens :



Et vous, quelles seraient vos idées et vos propositions pour résorber la Dette ?

Ce vieux Gibet est finalement un grand naïf ... il en est presque attendrissant !

Une pétition ... un petit livre de prières pour s'indigner ... et pourquoi pas la récitation d'un chapelet devant une image pieuse ?

Etes-vous conscient, Vieux Gibet, que pour qu'il y ait "dette", il faut qu'en face il y ait des créanciers ? Sans créancier, pas de dette, ... sans dette, pas d'Etat, ...

La "crise" n'est pas financière, elle réside simplement dans l'émergence d'une réalité roborative : les Etats ne servent à rien et coûtent bien davantage qu'ils ne rapportent ... sauf à ceux qui traînent dans les ors des palais pour l'obtention de prébendes ... Ca a toujours été ainsi et ce sera toujours ainsi ...

andre a écrit:

les Etats ne servent à rien et coûtent bien davantage qu'ils ne rapportent ... sauf à ceux qui traînent dans les ors des palais pour l'obtention de prébendes ... Ca a toujours été ainsi et ce sera toujours ainsi ...

Dédé, vous prenez le probleme à l'envers, et les gens comme vous ont mal vecu les revolutions pour cette meme raison; un Etat n'est pas une entreprise, ni un comité d'entreprise dédié à ses privilégiés, contrairement à ce que serine Notre Bon Camembert President; un Etat fournit des services, sert à la cohesion sociale, sert avant tout ses citoyens, pas la finance mondiale.

Partant du principe que marcher sur la tete est la norme, vous avez tout faux.


Mab -à cause de gens comme vous, je pourrais bien finir par voter à gauche, vous vous rendez compte ?-

Mara-des-bois a écrit:

andre a écrit:

les Etats ne servent à rien et coûtent bien davantage qu'ils ne rapportent ... sauf à ceux qui traînent dans les ors des palais pour l'obtention de prébendes ... Ca a toujours été ainsi et ce sera toujours ainsi ...

Dédé, vous prenez le probleme à l'envers, et les gens comme vous ont mal vecu les revolutions pour cette meme raison; un Etat n'est pas une entreprise, ni un comité d'entreprise dédié à ses privilégiés, contrairement à ce que serine Notre Bon Camembert President; un Etat fournit des services, sert à la cohesion sociale, sert avant tout ses citoyens, pas la finance mondiale.

Partant du principe que marcher sur la tete est la norme, vous avez tout faux.


Mab -à cause de gens comme vous, je pourrais bien finir par voter à gauche, vous vous rendez compte ?-

... Allons Chère Miss Mab ! ... Ne vous égarez pas ! ... Peu importe de savoir si vous allez voter "à gauche", à "droite", au "milieu" ou sur les "côtés" ... Tout ceci est sans intérêt ... car voter est sans intérêt par essence ! ...

Il me semble tout de même naturel que les créanciers qui financent la dette de votre Etat (et donc votre confort quotidien) choisissent ses débiteurs et les modalités d'exécution selon le degré de fiabilité de ce dernier. Par ailleurs et selon la loi intangible des contrats (je veux parler bien sûr de l'expression de la volonté des parties), il est tout aussi naturel que votre Etat choisisse ses créanciers et puisse leur apporter les garanties idoines selon un équilibre bien senti et bien compris par tous.

Bien entendu, l'Etat que vous sembler sacraliser, peut toujours tourner le dos auxdits créanciers ... mais là, c'est le retour au Moyen âge et à l'obscurantisme ...

andre a écrit:

Il me semble tout de même naturel que les créanciers qui financent la dette de votre Etat (et donc votre confort quotidien) choississent ses débiteurs et les modalités d'exécution selon le degré de fiabilité de ce dernier. Par ailleurs et selon la loi intangible des contrats (je veux parler bien sûr de l'expression de la volonté des parties), il est tout aussi naturel que votre Etat choississe ses créanciers et puisse leur apporter les garanties idoines selon un équilibre bien senti et bien compris par tous.

Bien entendu, l'Etat que vous sembler sacraliser, peut toujours tourner le dos auxdits créanciers ... mais là, c'est le retour au Moyen âge et à l'obscurantisme ...

Tssss tsssss tsssss, Dédé, vous avez l'art de ne pas comprendre.
Ce que vous nommez "sacraliser" -avec la volonté delibérée d'bimer un symbole de solidarité-, moi je l'appelle "modele". Vous savez que c'est precieux, de vivre dans un pays en paix ?
Lois intangibles des contrats, hein ? Ca brule vachement bien, un contrat, en periode troublée.

Les gens comme moi, mon bon, si on leur laissait le fruit de leurs impots divers et avariés, pourraient se payer un hotel en plus des soins de santé dits gratuits (tu parles, si tu veux etre soigné, fuis les hostos publics, où en prime on te reclamera des sous si tu as une tete d'indigene français) et des etudes de leurs drôles (ça, ce n'est pas gratuit si tu n'es pas fonctionnaire, si tes momes ne sont pas boursiers, si... si...); mon confort serait largement plus ostentatoire si je n'appartenais pas à la categorie "vaches à lait "(c'est une expression qui devrait vous plaire) des français.
Alors vous comprenez bien à quel point ça renforce ma haine de la banque et des banquiers; enfin, si vous parvenez à saisir que je ne me trompe pas d'ennemi, bien sur


Mab

Bonjour Mab !

Je m'abstiens d'entrer dans cette discussion car elle comporte tant de côtés émotionnels typiquement franco-français que je ne tiens pas à me faire raccourcir...

Juste pour témoigner que ces objectifs que tu assignes avec raison aux États - "un Etat fournit des services, sert à la cohesion sociale, sert avant tout ses citoyens" - je les ai retrouvés dans des dizaines d'entreprises privées à travers le monde y compris, sous l'initiative de ton serviteur, en Belgique, en France, en Espagne, en Corée du Sud...

Voilà, c'est dit.

(Par ailleurs, "notre" projet du revenu de citoyéneté répond admirablement bien à ton cahier de charges et vision des choses...)

Sans vouloir vous offenser en aucune manière, Chère Miss Mab, je crois que vous mélangez un peu tout et notamment le produit de l'impôt et la ressource de la dette ...

Que l'impôt serve à redistribuer aux plus pauvres ce que les plus riches ont acquis d'une manière ou d'une autre est une chose et, vous en conviendrez, est un produit "non remboursable" et insusceptible de générer des intérêts. En ces conditions, financer ce que vous appellez un "modèle" ne pose pas de difficulté particulière dès lors que les plus riches n'entrent pas en rebellion ... on peut appeler cela "l'équilibre social interne".

En revanche, il en va tout autrement avec la problématique de la dette. Il se trouve que dans le vaste monde, d'autres modèles (certes moins généreux que le vôtre, j'en conviens aisément) permettent de dégager du cash flow : les pays pétroliers, les pays d'extrême-orient à des taux de croissance à deux chiffres par exemple ...

Donc et une fois épuisé le produit de l'impôt, ceux que vous êtes amenés à porter aux affaires vont s'employer à aller tirer les sonnettes du côté des Emirats ou de Shanghai ... Ces altruistes des nouveaux mondes, même s'ils apprécient de distraire parfois quelques revenus sur les hippodromes et autres casinos de la Riviera, n'en sont pas moins de fins calculateurs et n'ont pas coutume de confondre les vessies avec des lanternes ... Vous comprendrez par ailleurs que votre confort quotidien, l'éducation de votre petit dernier et la prise en charge de vos hémorroïdes ne constituent pas pour eux une priorité absolue ... Il va sans dire d'ailleurs que si leur générosité avait été sans limite, leur cash flow lui ne serait pas ce qu'il est ... et la question de savoir s'ils pourraient répondre à votre attente ne se poserait même pas ... cqfd ...

Je maintiens donc mon analyse : nous ne sommes pas dans le tourbillon d'une crise financière mais bien dans un roboratif retour des réalités ...

andre a écrit:

Sans vouloir vous offenser en aucune manière, Chère Miss Mab, je crois que vous mélangez un peu tout et notamment le produit de l'impôt et la ressource de la dette ...

Que l'impôt serve à redistribuer aux plus pauvres ce que les plus riches ont acquis d'une manière ou d'une autre est une chose et, vous en conviendrez, est un produit "non remboursable" et insusceptible de générer des intérêts. En ces conditions, financer ce que vous appellez un "modèle" ne pose pas de difficulté particulière dès lors que les plus riches n'entrent pas en rebellion ... on peut appeler cela "l'équilibre social interne".

En revanche, il en va tout autrement avec la problématique de la dette. Il se trouve que dans le vaste monde, d'autres modèles (certes moins généreux que le vôtre, j'en conviens aisément) permettent de dégager du cash flow : les pays pétroliers, les pays d'extrême-orient à des taux de croissance à deux chiffres par exemple ...

Donc et une fois épuisé le produit de l'impôt, ceux que vous êtes amenés à porter aux affaires vont s'employer à aller tirer les sonnettes du côté des Emirats ou de Shanghai ... Ces altruistes des nouveaux mondes, même s'ils apprécient de distraire parfois quelques revenus sur les hippodromes et autres casinos de la Riviera, n'en sont pas moins de fins calculateurs et n'ont pas coutume de confondre les vessies avec des lanternes ... Vous comprendrez par ailleurs que votre confort quotidien, l'éducation de votre petit dernier et la prise en charge de vos hémorroïdes ne constituent pas pour eux une priorité absolue ... Il va sans dire d'ailleurs que si leur générosité avait été sans limite, leur cash flow lui ne serait pas ce qu'il est ... et la question de savoir s'ils pourraient répondre à votre attente ne se poserait même pas ... cqfd ...

Je maintiens donc mon analyse : nous ne sommes pas dans le tourbillon d'une crise financière mais bien dans un roboratif retour des réalités ...

Fors votre derniere phrase, il me semble que lorsque vous le voulez, vous etes capable de saisir.


Mab

Biloulou a écrit:

Bonjour Mab !

Je m'abstiens d'entrer dans cette discussion car elle comporte tant de côtés émotionnels typiquement franco-français que je ne tiens pas à me faire raccourcir...

Juste pour témoigner que ces objectifs que tu assignes avec raison aux États - "un Etat fournit des services, sert à la cohesion sociale, sert avant tout ses citoyens" - je les ai retrouvés dans des dizaines d'entreprises privées à travers le monde y compris, sous l'initiative de ton serviteur, en Belgique, en France, en Espagne, en Corée du Sud...

Eh bien Biloulou... je crois que j'ai un petit mouvement d'avance sur toi, cette fois ci; car si je conviens que tu as parfaitement raison dans ton constat, il me semble que tu oublies un parametre non negociable : il est essentiel qu'une entreprise fasse du profit pour vivre, en revanche, ce n'est pas le cas pour un Etat -sa survie depend de conditions infiniment plus importantes que l'urgence du FMI a affamer les peuples.

Dédé fait de beaux efforts pour justifier une situation ubuesque et indigne (je fais plus que confondre les genres idignes, je les rejette avec une violence dont il n'a pas idée), avec la soumission de celui qui espere passer entre les gouttes; mais lorsque sa prostate commencera à le chatouiller, je lui souhaite un bon matelas de billets dans ses contrées exotiques.
En France, pour un temps au moins, il est encore possible à un retraité modeste de soigner ses petitres miseres.

Où tu parles d'emotion, je ne vois qu'une grande logique.


Mab -et puis arrete de vouloir comprendre les femmes... -

Mara-des-bois a écrit:

Biloulou a écrit:

Bonjour Mab !

Je m'abstiens d'entrer dans cette discussion car elle comporte tant de côtés émotionnels typiquement franco-français que je ne tiens pas à me faire raccourcir...

Juste pour témoigner que ces objectifs que tu assignes avec raison aux États - "un Etat fournit des services, sert à la cohesion sociale, sert avant tout ses citoyens" - je les ai retrouvés dans des dizaines d'entreprises privées à travers le monde y compris, sous l'initiative de ton serviteur, en Belgique, en France, en Espagne, en Corée du Sud...

Eh bien Biloulou... je crois que j'ai un petit mouvement d'avance sur toi, cette fois ci; car si je conviens que tu as parfaitement raison dans ton constat, il me semble que tu oublies un parametre non negociable : il est essentiel qu'une entreprise fasse du profit pour vivre, en revanche, ce n'est pas le cas pour un Etat -sa survie depend de conditions infiniment plus importantes que l'urgence du FMI a affamer les peuples.

"Un petit mouvement d'avance sur toi..." - Heureuse convergence ! (les femmes et les enfants d'abord !)

Note que je reviens à l'instant vers mon PC pour ajouter à mon post le "paramètre non négociable" : la nécessité première pour une entreprise commerciale de faire du profit, ce qui la différencie d'un État : la richesse d'un pays n'est pas ce qui se trouve dans ses caisses mais dans le portefeuille des citoyens (d'un pensif celtibère).

Selon moi.

(Mab -"et puis arrete de vouloir comprendre les femmes..." - Biloulou - "à qui le dis-tu...")

Biloulou a écrit:

la richesse d'un pays n'est pas ce qui se trouve dans ses caisses mais dans le portefeuille des citoyens.

Selon moi.

Selon mon Evangile, la tienne est tres restrictive


Mab

Mara-des-bois a écrit:

Biloulou a écrit:

la richesse d'un pays n'est pas ce qui se trouve dans ses caisses mais dans le portefeuille des citoyens.
Selon moi.

Selon mon Evangile, la tienne est tres restrictive
Mab

Oui, c'est la crise, faut faire des sacrifices...

Evidemment !!!!

Ungern a écrit:

De la dette,n'oubliez pas qu'il faut déjà retirer 16 milliards d'euros par an tous els ans depuis que le nain est au pouvoir; c'est le montant du cadeau fiscal accordé aux 5 % les plus riches des français .
Ca fait des années que je le dis .
Ca fait des années qu'Ombre blanchje prétend le contraire .
C'est l'heure des comptes .
Où est passé le pognon ?

Et OmbreBlanche a raison.
Ce que tu appelles un cadeau fiscal est plus simplement un trop perçu d'impôts. Que dirais-tu si tu avais payé trop d'impôts et que l'État ne te les restituait pas ?
Le pognon est passé dans les mains de leurs légitimes propriétaires, pardi !

Serais-tu Grincheux ou Simplet ?

Ungern a écrit:

Qu'est ce que tu entends par trop perçu ?
Il est logique que chaque citoyen contribue à la boutique suivant ses possibilités .
Possibilités nulles pour les plus pauvres,possibilités sérieuses pour les plus riches .
Un taux d'imposition constant ou plafonné est une injustice .
10 % a un pauvre,il meurt de faim .
10 % à Mme L'Oréal et elle en voit même pas la couleur !

Il ne manquerait plus que tu nies l'évidence.
10% sur des petits revenus ne représente pas un gros montant dans l'absolu ; mais 10% sur de gros revenus c'est autrement plus conséquent.
Mais comme chacun sait que le taux d'imposition est évolutif par paliers selon les revenus, les gros revenus sont imposés à un taux supérieur, et de beaucoup, à 10%

Tu ne vas pas me dire que tu ignorais ça... c 'est pourtant facile à comprendre !

Ungern a écrit:

(...) Un taux d'imposition constant ou plafonné est une injustice (...)

Oui... comme en Suède au temps du socialisme triomphant et du suicide-roi, quand le taux d'imposition pouvait dépasser 100%... et que les plus importants entrepreneurs et artistes se sont expatriés, bien entendu...

Aujourd'hui, avec un gouvernement de centre-droite insensible aux dogmes gauchistes, la Suède a recapitalisé ses banques et privatisé autant que possible de larges pans de l'économie.
Résultat : un des taux de chômage le plus bas d'Europe, impôts en baisse, revenus en hausse.

Ben tiens !

Néanmoins, le meilleur moyen de résorber la dette est de la payer, et ça c'est toujours possible si c'est pas la mafia qui dirige votre pays.

Mon cher Zed

Les Picsous et leurs acolytes européens ne sont pas une mafia , c'est eux qui

en ont en términé avec ces tous les mafios ou meme les
"soit_disant!" ...

Rappèle toi 9/11

Cher Eddie,

Dans votre envolée de la nuit, vous avez fait une rapide référence à la douceur d'une île anglo-normande que je connais moi-même assez bien. C'est dire que vous devez aimer comme moi Saint-Hélier si propice à l'introspection même si la plus austère île de Mann offre désormais une vision plus "contemporaine" de la question de la douceur fiscale et donc est de nature à favoriser quelques unes de nos actions aussi discrètes que fécondes ...

A Jersey donc - risquons-nous à la nommer - et si l’on fait foi aux habitants du pays, la plage y serait même hantée. On peut y voir, m'a-t-on rapporté, pendant les nuits de pleine lune, ici un décapité errant inlassablement à la recherche du repos éternel, là une Dame blanche, jeune femme infanticide apparaissant de temps en temps sur les rochers ... et même un peu plus loin une Dame noire, ancienne druidesse ayant immolé, selon l'hôtelier qui a coutume d'heberger mes week end coquins là-bas, son propre père sur un dolmen au cours d’une cérémonie noire ...

En flanant le soir avec ma promise du moment (ça me change des sempiternelles planches de Deauville et de son casino), je ne peux m'empêcher de narrer à la jeune et sémillante personne qui partage ma couche, l'histoire de la délicieuse Delphine de Girardin qui fit se manifester l’esprit de Léopoldine Hugo. C'est au moment même où je sens des frissons traverser l'échine de ma muse du moment que j'évoque bien sûr les tables tournantes et les coups de mystérieux guéridons ! ... mais je suis certain Cher Eddie que vous l'aviez déjà compris. Que pense alors ma muse ? ... Pense-t-elle vivre le week end de sa vie ou estime-t-elle que je suis atteint de paraphrénie fantastique et d'un priapisme aïgu ?

andre a écrit:

A Jersey donc - risquons-nous à la nommer - et si l’on fait foi aux habitants du pays, la plage y serait même hantée. On peut y voir, m'a-t-on rapporté, pendant les nuits de pleine lune, ici un décapité errant inlassablement à la recherche du repos éternel, là une Dame blanche, jeune femme infanticide apparaissant de temps en temps sur les rochers ... et même un peu plus loin une Dame noire, ancienne druidesse ayant immolé, selon l'hôtelier qui a coutume d'heberger mes week end coquins là-bas, son propre père sur un dolmen au cours d’une cérémonie noire ...

À Guernesey, par contre, ce sont des contrôleurs du fisc suicidés, des receveurs des contribution dé(ca)pités, des huissiers de justice pendus qui hantent ses plages et les succursales des plus grandes banques européennes les nuits de pleine lune...