Ils Nous Ont Quittes

Le 15 novembre de l'an de grâce 1280 Albert le Grand, saint-patron des scientifiques et des naturalistes (et pas des naturistes qui ne le portent pas aux nues) rendait son bulletin de naissance à son Créateur présumé.


Selon Wiki :

Citation :

Albrecht von Bollstädt fut un dominicain philosophe, théologien, naturaliste, chimiste et alchimiste germanique. Il fut un professeur de renom au XIIIème siècle et fut notamment le maitre de Thomas d'Aquin.

Il est surtout connu pour avoir laissé une oeuvre scientifique d’une grande ampleur, particulièrement brillante dans le domaine des sciences naturelles. Il a également permis l'entrée des textes d'Aristote en Occident et a laissé une somme de théologie qui a servit de modèle à la Somme théologique de Thomas d'Aquin.

Sainteté et science font-elles vraiment bon ménage ?

Salut Eddie,

Hélas, ALBERT PETIT, né à Gasny le 15 novembre 1860 et mort à Heudreville-sur-Eure le 8 août 1939, était un historien français et ne fut pas canonisé.....

Bonjour Cher Lawrence,

Lawrence a écrit:

Hélas, ALBERT PETIT, né à Gasny le 15 novembre 1860 et mort à Heudreville-sur-Eure le 8 août 1939, était un historien français et ne fut pas canonisé.....

C'est compréhensible, il a fait le mauvais choix de mourir avant que la guerre ne batte son plein !

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Mort du policier marseillais et héros d'une série, N'Guyen Van Loc dit "Le Chinois"
(Hier, 17h34)

M. N'Guyen Van Loc, 75 ans, est décédé à son domicile.

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a salué "une figure emblématique du monde policier", rappelant son "rôle fondamental dans le développement des Groupes d'intervention de la Police nationale (GIPN) sur l'ensemble du territoire français".

D'origine vietnamienne, M. N'Guyen Van Loc était né le 2 avril 1933 à Marseille dans le quartier populaire du Panier où grandirent aussi certains des futurs parrains marseillais comme Gaëtan Zampa. Le milieu l'avait surnommé "Le Chinois".

C'est au sein des GIPN, unités d'élite spécialistes des interventions à hauts risques, qu'il a contribué à créer en 1972, qu'il s'est illustré.

"C'est lui qui a commencé à créer des équipes spécialisées dans les sports de combat par exemple et à insister sur la nécessité d'avoir des médiateurs" lors de prises d'otages difficiles, a indiqué à l'AFP René Giancarli, un ancien membre du GIPN qui l'a côtoyé à cette époque et qui dirige aujourd'hui le Samu social de Marseille.

A la tête du GIPN de Marseille durant quinze ans, Georges N'Guyen Van Loc a participer à plusieurs opérations pour mettre fin à des prises d'otage, notamment à l'aéroport de Marignane à la fin des années 1970 ou à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), lorsqu'un marginal retenant deux membres de sa famille avait blessé deux policiers.

Et lorsqu'un toxicomane retient en otage sa mère dans un immeuble à Marseille, au début des années 1980, c'est "Le Chinois" qui imagine de se grimer, avec ses hommes, en infirmiers pour arrêter l'homme, se souvient un ancien du GIPN sous couvert d'anonymat.

Auteur de plusieurs livres autobiographiques (Le Chinois, tome 1 en 1989 jusqu'au tome 6 en 2006 notamment), M. N'Guyen Van Loc avait joué son propre rôle dans la série télévisée "Van Loc: un grand flic de Marseille" diffusée entre 1992 et 1998.

Une rivalité l'a longtemps opposé à un autre "super flic", Robert Broussard, notamment sur la paternité des statuts du Raid, autre unité d'élite de la police.

M. N'Guyen Van Loc estimait aussi que la police avait été ridiculisée lors du casse de la Caisse d'Epargne à Marseille, le 9 février 1987, alors que M. Broussard, appelé en urgence de Paris, avait fait boucler tout un quartier du centre-ville. Les malfaiteurs avaient pris la fuite par les égouts avec un butin de 10 millions de francs.

M. N'Guyen Van Loc était chevalier de la légion d'honneur et de l'ordre national du mérite.

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La rubrique "Les chemins du crime" de notre camarade Jackleloup a encore de beaux jours devant elle...

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L'inspecteur Derrick n'enquêtera plus... Horst Tappert vient de mourir !

L'acteur allemand Horst Tappert, principalement connu du grand public pour avoir incarné pendant plus de 25 ans le célèbre Inspecteur Derrick, vient de mourir à l'âge de 85 ans. L

Le comédien germanique avait débuté sa carrière en 1958 avec Die Trapp Familie in Amerika et avait joué dans une quarantaine de films et téléfilms.

L'inspecteur Derrick était diffusé dans des dizaines de pays et cette série policière à succès avait été tournée entre 1972 et 1998, proposant 281 épisodes de 59 minutes.

Nous avons une pensée pour ses proches.

Oh merde...

Au fond, c'est là que l'on se rend compte à quel point une série, même kitch comme l'Inspecteur Derrick, nous manquait.

Bon, ben... R.I.P mr Derrick

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Décédé mercredi à l'âge de 78 ans, Harold Pinter, lauréat du prix Nobel de littérature 2005 et auteur de pièces grinçantes sur la société britannique, était considéré comme l'un des plus grands dramaturges contemporains occidentaux.

Dans les dernières années de sa vie, il avait quelque peu ralenti son rythme de production littéraire pour mieux donner de la voix dans le champ politique, devenant ainsi l'un des critiques les plus virulents de l'intervention anglo-américaine en Irak de 2003.

Lors de ses récentes apparitions en public, Harold Pinter semblait d'allure fragile, marchant à l'aide d'une canne et admettant être "épuisé" et "au bout du rouleau".

Ce qui n'a pas empêché cet homme soigné en 2002 pour un cancer de participer avec beaucoup d'énergie aux débats politiques de son temps, pourfendant tout dernièrement la guerre en Irak qualifiée d'"acte de banditisme et de terrorisme d'Etat flagrant".

"Nous avons apporté au peuple irakien la torture, les bombes à fragmentation, l'uranium appauvri, d'innombrables actes de meurtres à l'aveuglette, la misère et la dégradation sous le couvert de 'liberté et de démocratie au Moyen-Orient'", disait-il lors d'un discours enflammé en mars 2005.

Harold Pinter, dont les pièces les plus célèbres sont "L'Anniversaire", "Le Gardien" et "Le Retour", était réputé pour faire du silence un véritable art d'expression dans des pièces menaçantes peuplées de personnages énigmatiques qui ne disent jamais ce qu'ils pensent ou ne pensent jamais ce qu'ils disent.

Son art dramatique s'apparente à une variante du théâtre de l'absurde, labellisée "Comedy of Menace" (ou "comédie de la menace") où la complexité des êtres et de leurs rapports de force se révèle dans les conversations les plus banales.

Ses pièces ont influencé une génération de dramaturges britanniques et même donné naissance à un nouvel adjectif dans la langue anglaise, "pinteresque", synonyme d'une oeuvre dramatique pleine de silences saupoudrés de réflexions à demi-exprimées.

Ses oeuvres regorgent de menaces et sont agrémentées de fantasmes et d'obsessions érotiques, de jalousies et de haines.

La critique a une expression pour caractériser les chefs-d'oeuvre à faire froid dans le dos d'Harold Pinter: "le théâtre de l'insécurité".

"L'ANNIVERSAIRE", UN FIASCO LÉGENDAIRE

Un autre dramaturge britannique, David Hare, a écrit un jour du futur prix Nobel 2005: "Cet hommage d'un auteur à l'un de ses pairs: on ne sait jamais quel nouvel enfer va nous tomber dessus".

Harold Pinter, fils d'un petit tailleur juif pour dames, a vu le jour le 10 octobre 1930 dans le faubourg populaire londonien de Hackney. Il ne s'est jamais soucié d'aider les spectateurs à percer le mystère de ses pièces en leur lançant: "Il n'existe aucune distinction véritable entre ce qui est réel et ce qui est irréel".

Entre 1958 et 1978, cet auteur a écrit une série de pièces qui ont révolutionné le théâtre britannique.

Il a aussi défrayé la chronique mondaine en 1980 lorsque sa femme, la comédienne Vivien Merchant, a obtenu le divorce en raison de sa liaison avec Lady Antonia Fraser, une romancière aristocrate.

Le dramaturge, militant très actif d'Amnesty International et du mouvement pacifiste antinucléaire CND, est également célèbre pour ses scénarios pour le cinéma, dont "The Servant", "Le Messager" et "La Maîtresse du lieutenant français", le dernier d'après un roman de John Fowles.

Ironie de l'histoire - "L'Anniversaire", première grande pièce d'Harold Pinter écrite en 1957, a failli aussi être sa dernière.

Cette oeuvre avait été éreintée par la critique et la pièce était restée une semaine à l'affiche. L'auteur débutant, à l'époque jeune père de famille, avait alors envisagé de changer de métier mais son individualisme forcené et son amour du théâtre l'avaient finalement rattrapé.

Moins de deux ans après le fiasco légendaire de cette première pièce, "Le Gardien" était donné dans le West End et consacrait définitivement son auteur.

A l'annonce de l'attribution du prix Nobel 2005, Pinter avait fait le commentaire politique suivant d'un pessimisme très

"pinteresque":

"Je pense que le monde ira à sa perte si nous n'y prenons pas garde. Le monde, tel qu'il est, est un monde très dangereux et je ne crois pas que mon pays fasse beaucoup pour l'améliorer."

"L'Irak n'est qu'un symbole de l'attitude des démocraties occidentales à l'égard du reste de la planète et de la manière dont elles choisissent d'exercer leur propre pouvoir."

Version française Jean-Loup Fiévet

"Nous avons apporté au peuple irakien la torture, les bombes à fragmentation, l'uranium appauvri, d'innombrables actes de meurtres à l'aveuglette, la misère et la dégradation sous le couvert de 'liberté et de démocratie au Moyen-Orient'", disait-il lors d'un discours enflammé en mars 2005

S'il l'a ecrit et puisqu'il etait laureat d'un prix Nobel!

Lawrence en 8 a écrit:

"Dans les dernières années de sa vie, il avait quelque peu ralenti son rythme de production littéraire pour mieux donner de la voix dans le champ politique, devenant ainsi l'un des critiques les plus virulents de l'intervention anglo-américaine en Irak de 2003."

Lors de ses récentes apparitions en public, Harold Pinter semblait d'allure fragile, marchant à l'aide d'une canne et admettant être "épuisé" et "au bout du rouleau".

"Nous [donc lui] avons apporté au peuple irakien la torture, les bombes à fragmentation, l'uranium appauvri, d'innombrables actes de meurtres à l'aveuglette, la misère et la dégradation sous le couvert de 'liberté et de démocratie au Moyen-Orient"

"Harold Pinter, dont les pièces les plus célèbres sont "L'Anniversaire", "Le Gardien" et "Le Retour", était réputé pour faire du silence un véritable art d'expression dans des pièces menaçantes peuplées de personnages énigmatiques qui ne disent jamais ce qu'ils pensent ou ne pensent jamais ce qu'ils disent."

"Ses oeuvres regorgent de menaces et sont agrémentées de fantasmes et d'obsessions érotiques, de jalousies et de haines."

"La critique a une expression pour caractériser les chefs-d'oeuvre à faire froid dans le dos d'Harold Pinter: "le théâtre de l'insécurité".

"L'ANNIVERSAIRE", UN FIASCO LÉGENDAIRE"

"Un autre dramaturge britannique, David Hare, a écrit un jour du futur prix Nobel 2005: "Cet hommage d'un auteur à l'un de ses pairs: on ne sait jamais quel nouvel enfer va nous tomber dessus".

"Harold Pinter, fils d'un petit tailleur juif pour dames, a vu le jour le 10 octobre 1930 dans le faubourg populaire londonien de Hackney. Il ne s'est jamais soucié d'aider les spectateurs à percer le mystère de ses pièces en leur lançant: "Il n'existe aucune distinction véritable entre ce qui est réel et ce qui est irréel".

"Il a aussi défrayé la chronique mondaine en 1980 lorsque sa femme, la comédienne Vivien Merchant, a obtenu le divorce en raison de sa liaison avec Lady Antonia Fraser, une romancière aristocrate."

"Le dramaturge, militant très actif d'Amnesty International et du mouvement pacifiste antinucléaire CND..."

"Ironie de l'histoire - "L'Anniversaire", première grande pièce d'Harold Pinter écrite en 1957, a failli aussi être sa dernière."

"Cette oeuvre avait été éreintée par la critique et la pièce était restée une semaine à l'affiche."

"Moins de deux ans après le fiasco légendaire de cette première pièce, "Le Gardien" était donné dans le West End et consacrait définitivement son auteur."

"A l'annonce de l'attribution du prix Nobel 2005, Pinter avait fait le commentaire politique suivant d'un pessimisme très "pinteresque" : "Je pense que le monde ira à sa perte si nous n'y prenons pas garde. Le monde, tel qu'il est, est un monde très dangereux et je ne crois pas que mon pays fasse beaucoup pour l'améliorer."

Eh ben, démoli par une telle succession d'échecs et faux-pas sous l'hypocrite couverture "d'éloge funèbre", je lui prédis le prochain Nobel de la paix...

Qu'il repose en paix, s'il y parvient.

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Le créateur de mode français Ted Lapidus est décédé lundi à l'âge de 79 ans à Cannes

De son vrai nom Edmond Lapidus, Ted Lapidus a marqué la mode française trente années durant à la tête de la maison de couture portant son nom créée en 1951. En 1963, Ted Lapidus adhère à la Chambre syndicale de la haute couture parisienne et présente au fil des saisons des collections redéfinissant un chic parisien résolument moderne, dont la saharienne sable devenait l'emblème. Le créateur participa à sa façon à l'émancipation de la femme en proposant un vestiaire épuré, identifiable à sa coupe unisexe.
Dès les années 70, Ted Lapidus a lancé une politique de diversification à travers de nombreuses licences et franchises en France comme à l'étranger, où la marque à bénéficié d'une large diffusion pour son prêt-à-porter de luxe (homme et femme), ses accessoires (sacs, cravates, ceintures), son horlogerie et ses parfums.
Depuis 1982, c'est son fils Olivier Lapidus, enfant du sérail, qui a repris les rênes de la maison, poursuivant la diversification de la marque à travers de nouveaux partenariats, dont l'un avec la marque de robes de mariées Pronuptia. Les obsèques de Ted Lapidus doivent se dérouler vendredi au cimetière parisien du Père-Lachaise.
Le président de la République Nicolas Sarkozy, selon un communiqué publié lundi soir par l'Elysée, a rendu hommage "à celui que l'on avait surnommé 'le poète de la haute couture' et qui avait su démocratiser l'élégance et le classicisme français".
Ted Lapidus, "connu de tous les Français, symbolise depuis plus d'un demi siècle une marque à forte identité, qui a rendu la mode accessible à la femme et à l'homme de la rue. Car Ted Lapidus, tout en s'adressant au plus grand nombre, s'est toujours placé à la pointe de la modernité", note le communiqué.
Il a "su imposer, dès les années 1960, une mode unisexe. La saharienne en fut l'emblème, donnant aux femmes et aux hommes une liberté de mouvement et d'allure qui leur manquait. Plus tard, Edouard Lapidus a su faire fructifier son art en passant des vêtements aux montres et aux parfums. Son oeuvre, au total, témoigne de la vigueur du génie créatif français", ajoute ce texte.
M. Sarkozy, "au nom de la Nation et à titre personnel", a adressé "à Olivier Lapidus, fils d'Edmond, qui prolonge le travail de son père, à toute sa famille, aux cadres et aux salariés de Ted Lapidus, ses pensées les plus chaleureuses", conclut le communiqué. AP

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Condoléances Biloulou,


La doyenne de l'humanité, Maria de Jesus, est morte vendredi à l'âge de 115 dans le nord-ouest du Portugal où elle vivait, selon les autorités locales.

Née le 10 septembre 1893, cette femme était considérée comme la personne vivante la plus âgée du monde par le Livre Guinness des records et le Groupe de recherche en gérontologie. S'étant sentie mal après le petit déjeuner vendredi, elle est morte dans une ambulance près de la ville de Tomar, a précisé sa fille Maria Madalena à l'agence de presse publique Lusa. Le président du conseil municipal de Tomar, Corvelo Sousa, a confirmé le décès.

Maria de Jesus avait survécu à trois de ses six enfants et avait eu 11 petits-enfants ainsi que 16 arrière-petits-enfants. Veuve depuis l'âge de 57 ans, elle aura vécu 115 ans et 114 jours. AP

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Décès de l'ex-international belge de football Leï Clijsters, père de Kim Clijsters

L'ancien international belge de football Leï Clijsters, père de l'ex-numéro un mondial de tennis Kim Clijsters, est décédé dimanche après-midi à l'âge de 52 ans.
Ancien Diable Rouge (40 sélections), Leï Clijsters est décédé des suites d'une longue maladie (un cancer des poumons) "entouré de l'affection des siens", a précisé le communiqué diffusé par Belga.

Né le 6 novembre 1956, Leï Clijsters, ancien défenseur de Waterschei et du FC Malines, avait annoncé sa grave maladie au grand public il y a juste un an, peu après le départ à la retraite de sa fille.

Il accompagnait presque systématiquement Kim lors des tournois de tennis.

Soulier d'or (meilleur joueur belge) en 1988, vainqueur de la Coupe de Belgique (1987), champion de Belgique (1989) et lauréat de la Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupes (1988) avec le FC Malines, Lei Clijsters avait ensuite été entraîneur du Patro Eisden, de La Gantoise, Lommel, Diest et Tongres en Belgique.

Victime d'une crise cardiaque, l'auteur du Couperet, adapté en France au cinéma par Costa Gavras, est décédé le 31 décembre 2008, révèle The New York Times.

Ecrivain prolifique, il a écrit plus d'une centaine de romans, dont une quinzaine ont été adaptés par Hollywood. "Il écrivait sept jour sur sept", rapporte l'un de ses amis dans le quotidien américain. Ce goût pour l'écriture l'a conduit à publier plusieurs de ses œuvres sous des pseudonymes (Richard Stark, Tucker Coe, Samuel Holt, Edwin West, Curt Clark ou Timothy J. Culver) en raison de la méfiance que suscite un auteur qui écrit trop vite. Son dernier roman, intitulé Get Real, devrait être publié en avril prochain.

Mort du pâtissier Gaston Lenôtre
(Jeudi 8 janvier, 14h36)

Gaston Lenôtre, qui avait renouvelé l'art de la pâtisserie et bâti un véritable empire de la gourmandise, est décédé jeudi à l'âge de 88 ans des suites d'une longue maladie dans sa maison de Sologne, a indiqué un communiqué du groupe Lenôtre.

"Gaston Lenôtre s'est éteint dans sa maison où il s'était retiré avec son épouse Catherine au début des années 1990", indique le communiqué.

Né le 28 mai 1920 à Saint-Nicolas-du-Bosc (Eure) de parents cuisiniers, il fait son apprentissage avant de s'installer à Pont-Audemer (Eure).

Gaston Lenôtre ouvre sa première boutique parisienne en 1957, rue d'Auteuil. Il conquiert rapidement une clientèle séduite par ses bavarois, charlottes, mousses et macarons. "Mes collègues pataugeaient dans le conformisme", dit-il. Lui veut rompre avec les codes traditionnels de la pâtisserie et conçoit des gourmandises plus légères et aux saveurs nouvelles. Il invente des gâteaux tels que "Succès", à base de pâte de macaron et de crème de nougatine, au nom prédestiné.

En 1960, Gaston Lenôtre crée un service traiteur. C'est le début d'un empire que "Gaston", qui dirigera son entreprise d'une main de fer, construit méthodiquement.

En 1985, l'entreprise passe dans le giron du groupe Accor. Depuis, la marque a poursuivi son développement, devenant un ambassadeur de la gastronomie française dans le monde.

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Georges Cravenne, le père des César, s'est éteint

Celui qui avait créé en 1975 l'Académie des arts et techniques du cinéma, qui devait décerner dès l'année suivante les premiers César, s'est éteint à 94 ans.

Georges Cravenne, le créateur des César du cinéma et l'un des pionniers des relations publiques en France, est mort samedi à Paris à l'âge de 94 ans.

Il avait créé en 1975 l'Académie des arts et techniques du cinéma, qui devait décerner dès l'année suivante les César pour le meilleur film, meilleur acteur... Il en était resté secrétaire général jusqu'à l'âge de 90 ans. Il avait également mis en scène pour l'Association Professionnelle et Artistique du Théâtre, les premiers Molière du théâtre.

Georges Cravenne, a aussi rappelé son fils, François-David Cravenne, a été "un pionnier des relations publiques", les créant en France. Il a ainsi organisé de grandes soirées de promotion dans les années 1950-1960. "Il a lancé tous les grands film des années 1950, 60, 70 comme La Grande Vadrouille ou Le Corniaud", a-t-il ajouté. Il avait été élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur par le président Nicolas Sarkozy en 2008.

Georges Cravenne sera inhumé mercredi au cimetière du Montparnasse, a précisé son fils

Rien à voir avec les Craven A ?

Oups, désolé.

Le réalisateur et producteur est décédé, à l'âge de 74 ans, des suites d'un "hématome intracrânien".
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Claude Berri avait été hospitalisé, dans la nuit de samedi à dimanche, à l'hôpital de la Salpetrière, à Paris, dans un état grave.

C'est une des figures les plus importantes du cinéma français qui s'est éteinte. Hospitalisé, dans la nuit de samedi à dimanche, à l'hôpital de la Salpétrière, à Paris, dans un état grave, le réalisateur et producteur Claude Berri est décédé, lundi, à 74 ans, des suites d'un "hématome intracrânien". Dimanche après-midi, l'établissement avait précisé que "l'état neurologique" du célèbre producteur de cinéma, admis dans son service de réanimation chirurgicale, était "très sévère". Claude Berri avait déjà été victime d'un accident vasculaire cérébral en 2006.

"Claude Berri nous a quittés ce matin des suites d'un accident vasculaire cérébral survenu dans la soirée de samedi", a indiqué l'agence de communication Moteur ! dans un communiqué. "Il était en train de réaliser avec François Dupeyron Trésor, une comédie avec Mathilde Seigner et Alain Chabat", son "vingtième film en tant que réalisateur, qui se poursuivra malgré sa disparition", conclut ce bref texte.

Incontournable figure du 7e Art en France, Claude Berri a récemment produit Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon, plus gros succès français au box-office, avec plus de 20 millions de spectateurs et La graine et le mulet d'Abdellatif Kechiche, lauréat du César du meilleur film en 2008. Outre de nombreux succès populaires, il a aussi produit Tess de Roman Polanski et La Reine Margot de Patrice Chéreau, ainsi que des films d'Eric Rohmer, Maurice Pialat, André Téchiné, Jean-Jacques Annaud, Claude Zidi, Alain Chabat, Les Inconnus ou Costa-Gavras...

1962 : Le Poulet (+ producteur), avec comme unique comédien Jacques Marin.
1964 : Les Baisers, film à sketches (segment « Baiser de 16 ans »)
1964 : La Chance et l'amour, film à sketches (segment « La Chance du guerrier »)
1966 : Le Vieil homme et l'enfant (+ scénariste). Film en partie autobiographique.
1968 : Mazel Tov ou le Mariage (+ scénariste, acteur, producteur)
1969 : Le Pistonné (+ scénariste, producteur). Premier film avec Coluche comme comédien.
1970 : Le Cinéma de papa (+ scénariste, acteur). Film en partie autobiographique.
1972 : Sex-shop (+ scénariste, acteur)
1975 : Le Mâle du siècle (+ scénariste, acteur, producteur)
1976 : La Première Fois (+ scénariste)
1977 : Un moment d'égarement (+ scénariste)
1980 : Je vous aime (+ scénariste). Film basé sur les expériences sentimentales de Catherine Deneuve.
1981 : Le Maître d'école (+ scénariste)
1983 : Tchao Pantin (+ scénariste). César du Meilleur acteur pour Coluche.
1986 : Jean de Florette (+ adaptation)
1986 : Manon des sources (+ adaptation)
1990 : Uranus (+ scénariste)
1993 : Germinal (+ scénariste, producteur)
1996 : Lucie Aubrac (+ scénariste)
1999 : La Débandade (film) (+ scénariste) (+ acteur, sous son vrai nom de Claude Langmann)
2001 : Une femme de ménage (+ scénariste, producteur)
2004 : L'un reste, l'autre part (+ scénariste, producteur)
2006 : Ensemble, c'est tout (+ scénariste, producteur)


1961 : Janine court métrage de Maurice Pialat (scénariste + dialoguiste + acteur)
1972 : L'Œuf de Jean Herman (adaptateur)
1985 : Le Fou de guerre de Dino Risi (adaptation française + producteur)


Rôles de figuration (non crédité aux génériques) :

1953 : Le Bon Dieu sans confession de Claude Autant-Lara
1954 : Le Blé en herbe de Claude Autant-Lara
1955 : French Cancan de Jean Renoir
1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras
1966 : La Ligne de démarcation de Claude Chabrol
2001 : Les Rois mages de Didier Bourdon et Bernard Campan - (+ producteur)
Autres rôles :

1953 : Le Bon Dieu sans confession de Claude Autant-Lara
1958 : Les Jeux dangereux, de Pierre Chenal
1958 : Les Cinq Dernières Minutes : Réactions en chaîne de Claude Loursais
1959 : J'irai cracher sur vos tombes de Michel Gast
1960 : Les Bonnes Femmes de Claude Chabrol
1960 : La Vérité d'Henri-Georges Clouzot
1961 : La Bride sur le cou de Jean Aurel
1961 : Les lâches vivent d'espoir de Claude Bernard-Aubert
1962 : Les Sept Péchés capitaux film à sketches (segment « L'Avarice », réalisé par Claude Chabrol)
1964 : Et vint le jour de la vengeance (Behold a Pale Horse) de Fred Zinnemann
1964 : Les Cinq Dernières Minutes : 45 tours et puis s'en vont de Claude Loursais
1981 : Le Roi des cons de Claude Confortès
1983 : L'Homme blessé de Patrice Chéreau - (+ producteur)
1990 : Stan the Flasher de Serge Gainsbourg
1994 : La Machine de François Dupeyron
1995 : Les Trois Frères de Didier Bourdon et Bernard Campan - (+ producteur)
1998 : Un grand cri d'amour de Josiane Balasko - sous son vrai nom de Claude Langmann
2001 : Va savoir de Jacques Rivette
2002 : Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat - (+ producteur)
2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie
2004 : Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, d'Yvan Attal - (+ producteur)


1967 : Marie pour mémoire,de Philippe Garrel - producteur associé
1968 : Oratorio for Prague court-métrage documentaire de Jan Nemec
1970 : L'Enfance nue de Maurice Pialat
1973 : Pleure pas la bouche pleine de Pascal Thomas
1976 : Je t'aime… moi non plus de Serge Gainsbourg - (co-producteur)
1979 : Tess de Roman Polanski
1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi
1982 : Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne
1983 : L'Africain de Philippe de Broca
1983 : Banzaï de Claude Zidi
1983 : La Femme de mon pote de Bertrand Blier
1983 : Garçon ! de Claude Sautet
1985 : Les Enragés de Pierre-William Glenn
1987 : Hôtel de France de Patrice Chéreau
1988 : À gauche en sortant de l'ascenseur d'Édouard Molinaro
1988 : L'Ours de Jean-Jacques Annaud
1988 : Trois places pour le 26 de Jacques Demy
1988 : La Petite Voleuse de Claude Miller
1992 : L'Amant de Jean-Jacques Annaud
1993 : Une journée chez ma mère de Dominique Cheminal
1994 : La Reine Margot de Patrice Chéreau
1994 : La Séparation de Christian Vincent
1995 : Gazon maudit de Josiane Balasko - (producteur exécutif)
1996 : Le Roi des aulnes (Der Unhold) de Volker Schlöndorff - (producteur exécutif)
1997 : Didier d'Alain Chabat
1997 : Arlette de Claude Zidi
1997 : Le Pari de Didier Bourdon et Bernard Campan
1998 : Mookie d'Hervé Palud - (producteur associé)
1999 : Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi
1999 : Mauvaise passe de Michel Blanc
2001 : La Boîte de Claude Zidi
2001 : Ma femme est une actrice d'Yvan Attal
2002 : Amen. de Costa-Gavras
2003 : Le Bison (et sa voisine Dorine) d'Isabelle Nanty
2003 : Les Sentiments de Noémie Lvovsky
2004: San-Antonio de Frederic Auburtin
2007 : La Graine et le Mulet d'Abdellatif Kechiche
2008 : Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon


1981 : Le Maître d'école : 3 105 596 entrées
1983 : Tchao Pantin : 3 829 139 entrées
1985 : Jean de Florette : 7 223 781 entrées
1986 : Manon des sources : 6 645 288 entrées
1990 : Uranus : 2 542 412 entrées
1993 : Germinal : 6 161 776 entrées
2002 : Une femme de ménage : 757 541 entrées
2005 : L'un reste, l'autre part : 801 412 entrées
2007 : Ensemble, c'est tout : 2 209 374 entrées

Saluons ce maître qui vient de partir.

Auteur d'une œuvre prolifique qui contient des centaines de livres, nouvelles, critiques, essais, romans pour enfants ou encore poèmes, c'est toute une Amérique "des petites villes, protestante et bourgeoise" qu'il dépeignait où il accordait une importance récurrente au sexe, à la foi, à la mort et à leurs entrelacements.

John Updike a aussi illustré sa passion pour la peinture moderne américaine dans son roman Tu chercheras mon visage (Seek my face), dans lequel il évoque les figures de Pollock ou d'Andy Warhol.

Un style assez souvent poétique qui était loin de faire l'unanimité parmi ses pairs. Norman Mailer, autre figure de la littérature américaine lui aussi décédé, l'a ainsi fréquemment attaqué, estimant qu'il était le genre d'auteur apprécié "des lecteurs qui ne connaissent rien à l'écriture"...

Son dernier roman : "Terroriste", qui évoquait le traumatisme post-11-septembre situant son action après l'effondrement des tours du World Trade Center, a cependant été mal accueilli par la critique.

John Updike se plaçait en observateur désabusé d'une Amérique en perte de repères.

"C'est la vie qui est la performance, l'art est ce qui survit à la vie", écrivait-il dans "Seek my face".

envers un "de ses pairs" conservateurs et ceux qui l'apprecient.

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Un style assez souvent poétique qui était loin de faire l'unanimité parmi ses pairs. Norman Mailer, autre figure de la littérature américaine lui aussi décédé, l'a ainsi fréquemment attaqué, estimant qu'il était le genre d'auteur apprécié "des lecteurs qui ne connaissent rien à l'écriture"...

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