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Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 11/10/2009, 09:19
Rappel du premier message :
Citation :
Berlusconi s'affirme le seul qualifié pour gouverner l'Italie
Malgré ses déboires judiciaires, Silvio Berlusconi écarte l'idée de démissionner pour préserver l'image de l'Italie et affirme être le seul qualifié pour gouverner la Péninsule, dont il serait le plus grand chef de gouvernement de l'histoire.
A un journaliste américain qui l'interrogeait sur les appels qui fusent çà et là pour qu'il démissionne au prétexte que ses frasques privées et ses démêlés judiciaires portent préjudice à l'image de son pays dans le monde, Berlusconi a rétorqué: "La réalité, c'est tout le contraire."
"A mon avis, et ce n'est pas seulement le mien, je suis le meilleur Premier ministre que l'on puisse aujourd'hui trouver", a-t-il ajouté en s'efforçant de conserver un calme imperturbable dont il n'est pas toujours coutumier.
Et de se présenter en "rempart contre la gauche en Italie", accusant une nouvelle fois de partialité le président de la République, l'ex-communiste Giorgio Napolitano, et la Cour constitutionnelle, dont les juges auraient "tenté de contrarier la volonté des électeurs".
"Je n'anticipe aucun problème pour le pays, pour le gouvernement ou pour moi, en dehors du fait que je devrai prendre sur une partie de mon temps de travail au service du pays" (pour assister aux procès), a-t-il affirmé.
Berlusconi est peut-être un mafieux, obsédé par le pouvoir et imbu de sa personne. Il n'empêche que sur le fond, il a quand même raison.
Qui d'autre, aujourd'hui, est à même de prendre les rênes de l'Italie ?
Romano Prodi, "Il Professore", était bien entendu d'un esprit plus fin et plus brillant que Berlusconi mais il n'avait pas l'énergie ni le charisme du "Cavaliere" pour gouverner.
En outre, aujourd'hui, aucune autre formation politique n'a de réel projet pour l'Italie.
Auteur
Message
Invité Invité
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 27/2/2011, 16:21
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Special Berlusconi 30/3/2011, 08:14
Citation :
Mercredi 30 mars 2011 à 04:38
Berlusconi : George Clooney proposé comme témoin au procès Rubygate La défense du chef du gouvernement italien a proposé, entre autres, l'acteur américain George Clooney comme témoin au procès Rubygate dans lequel Silvio Berlusconi est accusé de recours à la prostitution de mineure, a appris l'AFP auprès d'un avocat proche du dossier.
Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 30/4/2011, 01:10
Sacré Sylvio !!!!
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 30/5/2011, 17:31
Les candidats de droite soutenus par le président du Conseil italien Silvio Berlusconi ont perdu Milan et Naples au second tour des élections municipales, selon des projections.
Municipales en Italie : revers annoncé pour Berlusconi
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/21665938
Citation :
A Milan, la maire sortante Letizia Moratti a recueilli 45% des voix, contre 55% à son rival de centre-gauche, Giuliano Pisapia, selon des projections effectuées lors d'un sondage à la sortie des urnes. A Naples, dans le sud du pays, le candidat du petit parti de gauche Italie des Valeurs, Luigi de Magistris, était largement en tête avec 64% des voix contre 36% pour le candidat pro-Berlusconi, l'entrepreneur Gianni Lettieri.
> Serait-ce le début de la fin pour le Cavaliere ?
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 16/6/2011, 07:49
Il semblerait que cette fois, c'est vraiment la fin pour Berlusconi... après 17 années de domination politique, les Italiens en ont assez du Cavaliere, l'entrepreneur à qui tout réussissait devenu aujourd'hui un handicap, et l'ont fait savoir dans les urnes.
Victimes de plusieurs revers juridiques et politiques, ces derniers mois, le président du Conseil a subi sa plus cuisante défaite à l'occasion des quatre référendums de dimanche et lundi sur la relance de la filière nucléaire, la privatisation de l'eau et l'"empêchement légitime", qui garantit l'immunité aux membres du gouvernement.
Aux yeux de nombreux observateurs, ce désaveu cinglant marque le début d'une nouvelle ère. "Il ne s'en relèvera pas. On ne peut pas dire combien de temps va durer sa chute, mais ce sera assez rapide", prédit Gianfranco Pasquino, professeur de sciences politiques à l'université de Bologne.
Personnage central de la scène politique depuis 1994, "Il Cavaliere", qui a alors comblé le vide laissé par une démocratie chrétienne emportée par les affaires, a dirigé trois gouvernements, dont le deuxième fut le seul de l'après-guerre à aller au bout de son mandat.
Sa longévité, Silvio Berlusconi, aujourd'hui âgé de 74 ans, la doit à une incontestable habileté en politique comme en matière de communication.
Ses nombreuses gaffes et un humour parfois douteux ont toutefois entamé son crédit à l'étranger, mais ses derniers déboires, notamment les parties fines avec des mineures que la justice lui reproche, ont eu des conséquences beaucoup plus lourdes, notamment auprès de l'opinion conservatrice.
TOURNER LA PAGE
"La flûte enchantée s'est brisée", juge l'éditorialiste de La Repubblica, quotidien proche de la gauche, évoquant le résultat des référendums. Celui sur l'immunité était lourd d'enjeux personnels pour le président du Conseil, poursuivi dans quatre affaires distinctes pour fraude fiscale et incitation à la prostitution de mineurs.
"Le message du pays est que les gens veulent tourner la page (...) La probabilité d'un scrutin au printemps 2012 est très, très élevée", confirme Franco Pavoncello, professeur à la faculté John Cabot de Rome.
Selon un sondage publié mercredi sur le site internet de La Repubblica, 60% des Italiens ont peu ou pas confiance en Silvio Berlusconi. Une autre enquête, réalisée pour le Corriere de la Serra, indique que 20% des électeurs du PDL et 50% des partisans de la Ligue du Nord sont allés voter dimanche ou lundi, malgré les appels au boycottage de leurs chefs de file.
Tous les yeux sont désormais tournés vers Pontida, en Lombardie, où la Ligue tiendra congrès dimanche. Le vote de confiance qui devrait avoir lieu le 22 juin, devrait en outre donné un aperçu de la cohésion du gouvernement.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 2/9/2011, 07:55
> Le chef du gouvernement italien a qualifié en juillet dernier la péninsule de «pays de chocolat», selon des écoutes réalisées sur le numéro de téléphone d'un homme proche du président du Conseil.
Citation :
Silvio Berlusconi qualifie l'Italie de "pays de m****"
«Je suis transparent, tellement propre dans mes affaires qu'il n'y a rien qui puisse me gêner. Je ne fais rien qui puisse être considéré comme un délit. On peut dire de moi que je baise, c'est la seule chose que l'on puisse dire. Dans quelques mois je m'en vais pour m'occuper de mes oignons, ailleurs, je m'en vais de ce pays de m**** qui me donne envie de vomir», dit Silvio Berlusconi au cours d'une conversation le 13 juillet dernier avec Valter Lavitola.
M. Lavitola, éditeur d'un journal et se trouvant actuellement à l'étranger, est poursuivi par la justice italienne et fait l'objet d'un mandat d'arrêt dans une affaire où il est soupçonné, avec un hommes d'affaires, Giampaolo Tarantini, arrêté jeudi matin, d'extorsion contre Silvio Berlusconi.
Giampaolo Tarantini, impliqué en 2009 dans le scandale de la prostituée Patrizia D'Addario, qui a raconté avoir passé une nuit avec Silvio Berlusconi, avait affirmé à l'époque avoir fait venir une trentaine de femmes prêtes à accorder des faveurs sexuelles lors de fêtes données par M. Berlusconi dans ses résidences à Rome et en Sardaigne entre septembre 2008 et janvier 2009.
Tarantini aurait été soudoyé par Berlusconi
«Je les présentais comme mes amies et je ne mentionnais pas le fait que parfois je les payais», avait cependant précisé M. Tarantini.
Selon le parquet de Naples, le chef du gouvernement aurait versé 500'000 euros puis des sommes plus faibles chaque mois pour que Tarantini continue à dire dans son procès que Silvio Berlusconi n'était pas au courant du fait que les jeunes femmes étaient payées pour se prostituer et pour éviter un déballage en public d'écoutes téléphoniques considérées «embarrassantes» pour Silvio Berlusconi.
Valter Lavitola est soupçonné par la justice d'avoir été l'intermédiaire pour ces versements entre Silvio Berlusconi et Giampaolo Tarantini et d'avoir en outre prélevé une partie des sommes payées par le chef du gouvernement en faveur de l'homme d'affaires.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 21/9/2011, 17:28
> Silvio Berlusconi apparaît de plus en plus comme un homme obsédé par le sexe. Une sorte de DSK à l'italienne ... ?
En pleine crise économique et alors que la Péninsule est en ligne de mire des marchés, Silvio Berlusconi, 74 ans, apparaît avant tout comme obsédé par le sexe et ses «petites gamines» qui le rejoignent régulièrement en Sardaigne, à Rome, ou dans sa luxueuse villa lombarde d’Arcore. «Qui m’amènes-tu ce soir ?» s’enquiert-il au téléphone auprès de Gianpaolo Tarantini, un homme d’affaires qui lui aurait fourni une trentaine de jeunes prostituées et qui se retrouve au centre de l’accusation des parquets de Naples et Bari. «Ne les choisis pas trop grandes parce qu’on est petits», exige le chef du gouvernement qui, dans une autre conversation, précise : «Deux filles par personne […] puis, on se les prête. La chatte doit tourner.»
Faveurs. Le lendemain du jour de l’an, Silvio Berlusconi se félicite : «Hier soir, elles faisaient la queue devant ma chambre. Il y en avait onze. Je ne m’en suis fait que huit parce que je n’en pouvais plus.» A l’autre bout du fil, Tarantini ne manque pas de le flatter : «Mais qu’est-ce que vous faites aux femmes ? Je n’ai jamais vu personne qui les rende aussi folles.» Le jeune proxénète présumé est aujourd’hui en prison, accusé par le parquet de Bari d’avoir organisé 21 parties fines entre septembre 2008 et mai 2009.
>
Citation :
«Deux filles par personne […] puis, on se les prête. La chatte doit tourner.»
... d'une "élégance" rare ... :
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 29/9/2011, 17:34
> Sabina Began, accusée de recruter des prostituées pour le président italien, a raconté comme elle a trouvé Silvio Berlusconi sexuellement «hypnotisant». "Il a chuchoté à mon oreille, il m'a hypnotisé et après deux heures, j'étais chaude ...
Citation :
Sabina Began sexuellement «hypnotisée» par Silvio Berlusconi
"Il a chuchoté à mon oreille, il m'a hypnotisé et après deux heures, j'étais chaude et prête".
L'actrice Sabina Began, âgé de 38 ans, a raconté avoir participé à une soirée mondaine organisée par Silvio Berlusconi dans une de ses luxueuses résidences en Sardaigne.
"Je l'ai regardé dans les yeux et lui ai dit que je voulais passer la nuit avec lui", a révélé la jeune femme au journal anglais le Dailymail. "C'était une nuit magique et romantique. C'est le seul homme qui a réussi à me faire sentir femme".
Des procureurs disent que Sabina Began fait partie des huit personnes qui ont loué l'hospitalité de Silvio Berlusconi lors de ses fêtes dans ses villas et qui sont poursuivies par la justice. L'une de ses soirées avait d'ailleurs comme guest star l'acteur Georges Clooney.
Sabina Began a aussi dit qu'elle a simplement aidé plusieurs femmes à se glisser en haut de la liste privée de Silvio Berlusconi pour ses soirées "Bunga Bunga".
... Berlusconi, l'homme qui murmurait à l'oreille des femmes ...
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 29/9/2011, 17:38
En fait Berlusconi,c'est l'anti DSK ...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 29/9/2011, 18:00
Ungern a écrit:
En fait Berlusconi,c'est l'anti DSK ...
Pourquoi ? Parce que Berlusconi c'est dans l'oreille ?
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 29/9/2011, 18:20
Biloulou a écrit:
Pourquoi ? Parce que Berlusconi c'est dans l'oreille ?
Parce qu'il demande d'abord gentiement à la dame ...
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 29/9/2011, 18:22
Ungern a écrit:
En fait Berlusconi,c'est l'anti DSK ...
Moi,je suis très demandé aussi,je ne sais plus où donner de la tête,je dois faire le tri
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 29/9/2011, 18:39
Ungern a écrit:
Biloulou a écrit:
Pourquoi ? Parce que Berlusconi c'est dans l'oreille ?
Parce qu'il demande d'abord gentiement à la dame ...
Ah oui, alors là c'est imparable...
(Le pouvoir du Verbe, quoi...)
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 29/9/2011, 19:10
Biloulou a écrit:
Ungern a écrit:
Biloulou a écrit:
Pourquoi ? Parce que Berlusconi c'est dans l'oreille ?
Parce qu'il demande d'abord gentiement à la dame ...
Ah oui, alors là c'est imparable...
(Le pouvoir du Verbe, quoi...)
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 29/9/2011, 19:10
Charly a écrit:
Biloulou a écrit:
Ungern a écrit:
Biloulou a écrit:
Pourquoi ? Parce que Berlusconi c'est dans l'oreille ?
Parce qu'il demande d'abord gentiement à la dame ...
Ah oui, alors là c'est imparable...
(Le pouvoir du Verbe, quoi...)
Citation :
(Le pouvoir du Verbe, quoi...)
Et le verbe s'est fait chair ,parole d'évangile
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 29/9/2011, 19:36
Charly a écrit:
Charly a écrit:
Biloulou a écrit:
Ungern a écrit:
Biloulou a écrit:
Pourquoi ? Parce que Berlusconi c'est dans l'oreille ?
Parce qu'il demande d'abord gentiement à la dame ...
Ah oui, alors là c'est imparable...
(Le pouvoir du Verbe, quoi...)
Citation :
(Le pouvoir du Verbe, quoi...)
Et le verbe s'est fait chair ,parole d'évangile
Je t'avais laissé la porte ouverte, hein ?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 14/10/2011, 20:34
Silvio Berlusconi sauve son fauteuil pour la 51e fois (Le Monde.fr | Philippe Ridet |14.10.11 |17h11)
Silvio Berlusconi, le 22 juillet à Rome.AFP/ANDREAS SOLARO
Rome Correspondant - L'Assemblée nationale italienne a accordé, vendredi 14 octobre, sa confiance à Silvio Berlusconi. Le président du conseil a obtenu 316 voix (301 contre), soit une de plus que la majorité absolue. Ce vote avait été rendu nécessaire à la suite du rejet par les députés, mardi, de l'article 1 du bilan de l'Etat pour l'année 2010.
Cette nouvelle victoire parlementaire offre un répit au premier ministre, au plus bas dans les sondages (24 % d'opinions favorables) et affaibli par trois procès en cours et des scandales sexuels à répétition. Jeudi, veille du scrutin, dans un hémicycle déserté par les députés du centre et de la gauche, M. Berlusconi s'était présenté comme unique solution pour sortir l'Italie de la crise.
Toutefois, ce résultat ne règle en rien les problèmes d'une majorité de droite gagnée par le doute, divisée et immobilisée par des querelles incessantes. Le calendrier parlementaire est encombré par le débat sur des lois – justice, restriction de la publication des écoutes téléphoniques par la presse – qui ne regardent que les intérêts particuliers du Cavaliere, alors que le gouvernement doit présenter, avant la fin du mois a-t-il promis, des mesures de relance. Il doit également mettre en œuvre rapidement les économies de plus de 100 milliards d'euros contenues dans deux plans de rigueur approuvés cet été. "La majorité est plus forte que jamais", a pourtant soutenu le secrétaire général du parti majoritaire, Angelo Alfano.
CINQUANTE ET UNIÈME VOTE DE CONFIANCE
Après le départ des alliés de Gianfranco Fini à l'hiver 2010, M. Berlusconi, qui disposait de près de cent voix d'avance au Parlement au début de son mandat en 2008, doit cette fois faire face à la fronde de plusieurs élus ex-démocrates chrétien, regroupé autour de Claudio Scajola, ex-ministre démissionnaire à la suite d'un scandale immobilier, et Beppe Pisanu. Ceux-ci demandent au chef du gouvernement de démissionner pour faciliter la constitution d'une nouvelle architecture majoritaire ouverte au centristes. Vendredi, une poignée de députés de droite ont choisi de ne pas voter pour manifester leur mauvaise humeur.
De son côté, la Ligue du Nord, principale alliée de M. Berlusconi, est elle aussi divisée entre "archéos" restés fidèles à leur vieux chef historique, Umberto Bossi, et "rénovateurs" regroupés autour du ministre de l'intérieur, Roberto Maroni. En jeu : la prise de contrôle du parti autonomiste et anti-immigrés que M. Bossi, diminué par des problèmes de santé, ne parvient plus à tenir uni. Toutes ces difficultés alimentent chaque jour davantage l'hypothèse d'élections anticipées au printemps 2012 ou la nomination d'un gouvernement de transition.
A l'heure où la majorité, savourait son sauvetage pour la 51e fois lors d'un vote de confiance depuis le début de la mandature, la Banque d'Italie a averti, sans donner de chiffres, que la croissance s'était "affaiblie" au troisième trimestre, après une hausse de 0,3 % au premier. Les derniers indicateurs publiés confirment en outre "la faiblesse de la demande interne", en raison des inquiétudes des Italiens au sujet des "perspectives défavorables" de l'emploi et de "l'incertitude croissante sur la situation économique générale". Et la Banque d'Italie de conclure : "Les attentes à court terme des entreprises et des familles sont marquées par un pessimisme croissant."
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C'est marrant, chaque jour depuis des années, à croire nos médias, demain Berlusconi tombera...
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 14/10/2011, 23:54
Biloulou a écrit:
C'est marrant, chaque jour depuis des années, à croire nos médias, demain Berlusconi tombera...
Non,non,mon psy me l'a bien dit,et je le crois : c'est dans mon monde à moi que ce type serait fusillé et son corps balancé aux chiens .
Pas dans la société réele ...
Ce n'est pas pour autant que la société a raison .....
Bon ... Je crois mon psy... Mais j'ai quand même difficile à intégrer cette échèle de valeur ...
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 7/11/2011, 09:44
Berlusconi courtise les députés indécis avant le vote de mardi
> Le chef du gouvernement italien, qui refuse de quitter le pouvoir, n'a plus qu'un jour pour convaincre les dissidents de sa majorité de lui maintenir sa confiance.
Un vote négatif de la Chambre des députés mardi sur les finances publics rendrait intenable la position du président du Conseil.
Depuis son retour du G20 de Cannes vendredi, le chef du gouvernement italien tente de convaincre les rebelles potentiels de ne pas quitter le navire en leur tenant le discours suivant: vous n'avez nulle part où aller et vous serez récompensés en restant à mes côtés.
"Nous avons vérifié ces dernières heures, les chiffres parlent d'eux-mêmes: nous avons toujours la majorité", a dit Berlusconi dimanche à des adhérents de son parti, le Peuple de la liberté (PDL).
L'opposition de gauche assure que ce n'est pas le cas et prépare une motion de défiance pour faire tomber le gouvernement, dans l'éventualité où Berlusconi survivrait au vote de mardi.
"Berlusconi bluffe, c'est une tentative désespérée de sauver sa peau. Il n'a plus la majorité à la Chambre", a dit Dario Franceschini, membre éminent du Parti démocrate (gauche).
Les journaux estiment que le nombre de dissidents est de 20 à 40 au sein de la majorité, largement suffisant pour renverser le gouvernement. Mais Berlusconi a prouvé ces derniers mois sa capacité à résister aux frondes internes.
Le "Cavaliere" rencontre les indécis, passe des coups de fil. Un député de la coalition a raconté, après un entretien avec Berlusconi, que le président du Conseil était prêt à les récompenser par des "postes bien mérités" au gouvernement.
A l'inverse, les dissidents "trahiraient le gouvernement et le pays", a mis en garde Berlusconi vendredi.
Le président du Conseil, âgé de 75 ans, n'envisage pas un gouvernement de techniciens ou une nouvelle équipe soutenue par l'ensemble des partis représentés au parlement.
"La seule alternative à ce gouvernement serait des élections", a-t-il dit dimanche.
Les observateurs comparent ces manoeuvres en coulisse à celles en cours entre la fin de la Seconde guerre mondiale et les réformes de la loi électorales en 1993 et 1994. Les gouvernements étaient rapidement renversés au parlement par les différents courants de l'incontournable Démocratie chrétienne.
Aujourd'hui, les députés tentés de faire tomber la coalition sont d'anciens membres de la Démocratie chrétienne attirés par le parti centriste (UDC), qui propose de soutenir une coalition allant du centre-droit à la gauche.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 13/7/2012, 07:47
Citation :
«Oui, Silvio Berlusconi est candidat»
de 20min.ch
«Il Cavaliere» dirigera la droite lors de la campagne pour les législatives de 2013 et se présentera au poste de président du Conseil.
Silvio Berlusconi conduira la campagne de la droite pour les prochaines élections législatives prévues en 2013 en Italie, a déclaré jeudi l'un des cadres de son parti, le Peuple de la liberté (PDL). Cette décision signifie qu'il n'y aura pas de primaires pour désigner le candidat du PDL au poste de chef du gouvernement en cas de succès.
«Oui, Berlusconi est candidat au poste de président du Conseil», a dit Fabrizio Cicchito, chef de file du PDL au parlement, cité par les agences de presse italiennes après une réunion de la direction du parti à la résidence romaine de Silvio Berlusconi.
Grand mouvement en faveur de Berlusconi
«Il y a un grand mouvement en faveur de Berlusconi. Beaucoup de gens veulent qu'il se présente et je suis de ceux-là», avait dit un peu plus tôt Angelino Alfano, secrétaire général du PDL à des journalistes.
«C'est quelqu'un qui a gouverné dans des années terriblement difficiles, qui a laissé la place à un gouvernement de technocrates sans avoir été défait au Parlement ou avoir perdu une élection... Je pense qu'il est juste et légitime qu'il se présente devant le peuple italien pour solliciter sa décision», a ajouté l'ancien ministre de la Justice.
Silvio Berlusconi a été contraint de démissionner en novembre après la perte de sa majorité absolue à la Chambre des députés en raison de l'aggravation de la situation financière de l'Italie, attaquée par les investisseurs.
Adulé et détesté
Aussi austère que le «Cavaliere» est exubérant, Mario Monti lui a succédé à la tête d'un gouvernement de techniciens chargé de diriger le pays jusqu'aux prochaines législatives. Populaire dans un premier temps, ce cabinet d'experts est confronté à une fronde de plus en plus forte en raison de sa politique d'austérité alors que l'Italie est plongée dans la récession.
Adulé par ses partisans et détesté par ses détracteurs, Silvio Berlusconi est resté discret depuis sa démission mais la rumeur de son retour sur le devant de la scène politique n'a cessé d'enfler récemment. Il devrait prendre la parole vendredi lors d'une réunion politique. L'homme d'affaires est actuellement jugé pour incitation à la prostitution de mineure.
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 13/7/2012, 07:51
Ce matin,la côte boursière de l'Italie dégradée de 2 points ...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 13/7/2012, 07:57
Ungern a écrit:
Ce matin,la côte boursière de l'Italie dégradée de 2 points ...
Il est donc grand temps que Il Cavaliere reprenne une fois de plus les rênes du pays. Ce ne serait pas la première fois qu'il sauverait l'Italie. (Un avant-goût de ce qui se passera plus que probablement en France ?)
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 13/7/2012, 07:57
J'aimais mieux l'autre : il avait des chapeaux extraordinaires !
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 13/7/2012, 08:17
Ungern a écrit:
Ce matin,la côte boursière de l'Italie dégradée de 2 points ...
Oui,mais ses bourses à lui se regonflent
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 26/10/2012, 17:30
Citation :
Quatre ans de prison pour Berlusconi pour fraude fiscale
NouvelObs.com
Silvio Berlusconi a été condamné vendredi à quatre ans de prison pour fraude fiscale dans une affaire liée à l'acquisition de droits TV par sa compagnie Mediaset.
L'ex-président du Conseil, qui est âgé de 76 ans, a la possibilité de faire appel deux fois de ce jugement. La peine deviendra effective seulement à l'issue du dernier appel.
Les procureurs avaient requis une peine, un peu inférieure, de trois ans et huit mois de détention.
Le président de Mediaset, Fedele Confalonieri, a en revanche été acquitté.
Ce verdict, qui a entraîné une baisse de près de 3% du titre Mediaset en Bourse de Milan, survient deux jours après que Berlusconi a confirmé qu'il ne conduirait pas son parti Peuple de la liberté (PDL) aux élections du printemps prochain.
Silvio Berlusconi et plusieurs dirigeants de Mediaset étaient accusés d'avoir gonflé le prix payé pour l'acquisition de droits télévisuels via des sociétés offshore contrôlées par l'ancien chef de gouvernement, pour ensuite détourner une partie des sommes et créer une "caisse noire".
L'affaire porte sur des droits pour la télévision et le cinéma achetés pour 470 millions d'euros à des sociétés américaines par Fininvest, la holding de l'ancien président du Conseil, via des sociétés offshore sur la période 1994-1999.
Selon l'accusation, les sociétés offshore ont revendu les droits à Mediaset à un prix beaucoup plus élevé pour frauder le fisc et créer une caisse noire pour Silvio Berlusconi.
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: ITALIE : qui d'autre que Berlusconi ? 9/12/2012, 09:12
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Monti jette l'éponge, Berlusconi envisage de revenir
de 20min.ch
Le président du Conseil italien Mario Monti a déclaré samedi au président Giorgio Napolitano qu'il avait l'intention de présenter sa démission.
M. Monti «ne juge pas possible de poursuivre son mandat et a manifesté en conséquence son intention de présenter sa démission», déclare un communiqué du Quirinal, la présidence de la République.
Cette décision fait suite à l'abstention des députés du parti de centre-droit Peuple de la liberté (PDL) sur plusieurs projets de loi et à l'annonce du fondateur du PDL, Silvio Berlusconi, qu'il va se présenter aux prochaines élections en vue de revenir à la présidence du Conseil pour la cinquième fois.
Le chef du gouvernement s'est entretenu pendant plus d'une heure samedi soir avec le président italien.
Démission «irrévocable»
M. Monti «vérifiera le plus vite possible» si les forces politiques qui n'entendent pas assumer la responsabilité d'«une crise aux conséquences plus graves, aussi au niveau européen», sont prêtes à «contribuer à l'approbation de la loi de stabilité budgétaire dans des délais brefs», indique le communiqué.
M. Monti avertit ainsi qu'un échec à voter le budget avant la date réglementaire du 31 décembre serait lourd de conséquences. Cependant, tous les partis du centre-droit, du centre et du centre-gauche ont affirmé leur intention de ne pas faire obstacle au vote du budget.
«Aussitôt après» ce vote du budget, le président du Conseil fera en sorte, une fois que le Conseil des ministres aura été entendu, de «formaliser sa démission irrévocable et de la remettre dans les mains du chef de l'Etat», ajoute le communiqué du Quirinal.
Monti évoque «un jugement négatif» du PDL
L'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi, 76 ans, a créé la surprise samedi en annonçant qu'il entendait se présenter comme candidat du centre-droit aux élections législatives de 2013, qui en principe doivent avoir lieu en mars.
Lors de l'entretien au Quirinal, le président Napolitano a rendu compte à M. Monti des entretiens qu'il a eus «avec les représentants des forces politiques, qui avaient soutenu dès le début (fin 2011) le gouvernement et avec les président du Sénat et de la Chambre des députés».
M. Monti lui a fait observer que le secrétaire général du PDL Angelino Alfano avait fait vendredi une déclaration qui «constitue, dans sa substance, un jugement négatif à l'égard du gouvernement et de sa ligne d'action».
Silvio Berlusconi, qui a multiplié les déclarations contradictoires sur son avenir politique au cours des dernières semaines, a confirmé de son côté qu'il briguerait le cinquième mandat de sa carrière, lors des élections législatives, normalement prévues en mars prochain.