Solution EDF aux déchets nucléaires ....

Selon un reportage diffusé sur ARTE, ce mardi soir, le groupe français EDF enverrait des déchets radioactifs vers la Russie, où ils seraient stockés à ciel ouvert à Seversk, une ville de Sibérie. (Guysen.International.News)

Oui,aux infos de TF1 aussi

http://videos.tf1.fr/jt-20h/des-dechets-nucleaires-d-edf-en-siberie-4842685.html

Il me semble, mais il me semble seulement, que les choses sont un peu différentes : EDF revend à la Russie des sous-produits de ses réacteurs nucléaires ; là ils sont traités et produisent un autre combustible nucléaire qui est réutilisé... notamment en France. Un recyclage, en quelque sorte.

Ce traitement se fait au fur et à mesure de la demande et, en plus de ce nouveau combustible, laisse de véritables déchets.

Ces déchets ultimes, qui sont propriété de la Russie... ce serait utile, en effet, de savoir ce qu'ils en font...

Ils les entreposent dans le parc de la Woluwe,non?

Pour une fois qu'on fait quelque chose d'utile avec les déchets !
Autre chose que les poulets à la dioxyne et les vaches folles, dans la plus pure doctrine écolo...

(Chuuutt... les Russes payent bien ! )

Envoies-en un peu à Molenbeek,que tout le monde profite.

Bonjour Ungern,

j'ai vu également ce reportage, effrayant.

L'usine de la Hague est ma voisine. Au mois de novembre, pour la première fois depuis son ouverture, une délégation internationale de Greenpeace va venir visiter le site. Ici cette visite fait grand bruit.

Si j'ai le temps, je ne manquerai pas de me renseigner sur ce reportage.

Quant à la Russie, c'est une véritable catastrophe en matière de déchets. Ils ne savent pas trop quoi en faire donc laisse tout cela à l'air libre, notamment les vieux sous-marins hors d'usage.

La responsabilité dans la qualité de vie des enfants.

La publication par le Professeur Viel d’études épidémiologiques mettant en évidence une augmentation du nombre de leucémies chez les jeunes vivant autour de l’usine de retraitement de La Hague et la relation significative avec la fréquentation des plages soit par les mères pendant leur grossesse (risque multiplié par 4,5) ou par les enfants eux-mêmes (risque multiplié par 2,9) a suscité une forte émotion dans la région [12]. Comme souvent, c’est le donneur d’alerte qui a été mis en cause plutôt que le pollueur. D’autres études sont venues conformer cette augmentation depuis [13]. Constitué de manière spontanée à la suite des travaux de Jean-François Viel, le collectif des Mères en Colère milite pour une information objective, transparente et indépendante. Elles tentent par tous les moyens, pétitions, manifestations et participation aux commissions officielles, d’établir un dialogue avec tous les représentants des industries concernées afin de réfléchir collectivement aux moyens de répondre aux inquiétudes sociales et environnementales suscitées par cette industrie qui fait vivre des milliers de familles et toute une région, au mépris des sentiments de rejet d’une frange de la population. Leurs interventions ont permis d’apporter une note d’humanité, de sensibilité et de réalisme dans un contexte où les décisions économiques et politiques sont prises par des hommes, en faisant abstraction de tous les problèmes environnementaux et psychologiques que peut entraîner une telle mono-industrie. Pour les Mères en Colère, le risque engendré par le retraitement n’est pas acceptable dans la mesure où il porte préjudice à l’environnement et à la santé de leurs enfants. Ce combat demande beaucoup d’énergie et d’abnégation, mais les échanges entre femmes ont permis d’exprimer une anxiété qui était latente dans beaucoup de foyers. Il y a un besoin de s’exprimer sur ce sujet tabou, alors qu’une sorte de loi du silence s’est instaurée au fil des années, imposée par des impératifs économiques. Le Collectif des Mères en Colère répond à cette attente des femmes qui vivent dans cette région en devenant leur porte-parole, ce qui impose de leur être fidèles.
La création, par les Ministres de l’environnement et de la santé, du comité Nord-Cotentin chargé de faire un bilan rétrospectif de 30 années de rejets dans l’environnement par les installations nucléaires de la région, constitue une avancée notable. L’ACRO, qui ne cesse de réclamer une transparence totale en matière d’environnement, n’avait d’autre choix que d’y participer activement. La première partie des travaux, publiée en 1999, est limitée aux seules leucémies et ne permet pas de lever le doute sur l’impact des rejets radioactifs et chimiques. Ce n’était pas sa mission [14]. Pour rassurer, la COGEMA a tenté de « lancer un concept nouveau : " Le zéro impact pour la santé ", en agissant sur le niveau des rejets de nos activités » explique sa PDG. « Pour cela, nous retenons les critères des experts internationaux, en particulier ceux de la CIPR (Commission internationale de protection contre les rayonnements ionisants). Pour eux, à 30 microsieverts - unité qui mesure les conséquences biologiques de la radioactivité sur l'organisme - par personne et par an, il n'y a pas de risque pour la santé. » Le problème, c’est que la CIPR a démenti : « Une telle affirmation serait en contradiction avec l'hypothèse de la publication n°60 et de nombreux autres rapports d'une relation linéaire et sans seuil entre la dose et les effets à faible dose. Mon impression est qu'il y a eu une incompréhension de la position de la CIPR. » [16] L’enjeu est grand, car si chaque radiation reçue a un impact, la législation impose que les pratiques entraînant une exposition aux rayonnements ionisants soit justifiées « par leurs avantages économiques, sociaux ou autres par rapport au détriment sanitaire qu'ils sont susceptibles de provoquer »

20:45
Déchets, le cauchemar du nucléaireCulture-Infos Documentaire (1h40)

Qui a regardé (et regarde encore) Théma sur Arte (20 h 45)

Très interessant.

Vous aurez pu voir également la très belle usine de retraitement de La Hague...

Ce n'est sans doute pas le joyau de notre belle région.

Fait peur quand même...

La Hague est la commune la plus riche de France .
Et les communes voisines n'ont qu'à demander pour avoir ....


MAIS


Il est strictement interdit de faire des études sur la mortalité ou la morbidité ....

C'est normal,puisqu'il fait beau et que l'air est pur ...

Il faut aussi savoir que la commune où est construite la centrale est la plus riche d'Europe.

Le village du bout du monde où nous avons notre maison de campagne est peuplé environ de 400 âmes. Les villages alentours idem...

Vous ne pouvez pas imaginer les infrastructures dont nous disposons (et nous vivons vraiment au bout du monde)... Tout ici est payé par la Communauté de Commune de La Hague. Tout est gratuit, transports en commun, transports scolaires.

Les enfants ont un choix d'activités extra-scolaires à tomber par terre...
La piscine de notre bled (je le rappelle 400 habitants) est elle aussi à tomber par terre. Avec SPA, jacuzzi, sauna, Hammam, tout cela dans un cadre ...

Tout est surdimentionné, les locaux de la Communauté de Commune sont futuristes, le hall est en marbre, gigantesque. Le dernier projet en date est la construction d'un auditorium. Et tout cela je le répète dans une région très peu peuplée. Merveilleuse mais désertique. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est tant appréciée, pour son aspect sauvage et rude.



Moralité. Grâce à Areva, vous pouvez vivre 12 mois par an au bout du monde sans jamais vous ennuyer un instant. Vous disposez de tout à profusion.


Mais de grâce ne posez jamais de question sur le retraitement, sur ce qui est rejeté dans la Manche, la qualité de l'air, la consommation de poisson ou de crustacés, sur le nombre curieusement élevé de cancer de la thyroïde par exemple... Ou sur les répercussions sur la santé des enfants du coin...

A croire que le confort des autoctones est à ce prix...

Et puis il y a comme ce soir le dur retour à la réalité... L'Emission de ce soir n'a rien de rassurant.

TU PRÉFÈRES VIVRE À MOLENBEEK ?

bénédicte a écrit:

Et puis il y a comme ce soir le dur retour à la réalité... L'Emission de ce soir n'a rien de rassurant.

Certainement pas !

Je serais fichue d'y faire de mauvaises rencontres et d'en venir aux mains.

Ce qui serait bien contraire à ma nature, mais parfois il faut se méfier de ses colères. J'avoue ne pas être certaine de pouvoir garder mon sang-froid en toutes circonstances si tu vois ce que je veux dire...

Molenbeek certainement pas ! Mais Marbella... Je viendrais bien jouer les immigrées chez toi...

Biloulou a toutes les coordonnées et puis il y a mon site.....

bénédicte a écrit:

Certainement pas !

Je serais fichue d'y faire de mauvaises rencontres et d'en venir aux mains.

Ce qui serait bien contraire à ma nature, mais parfois il faut se méfier de ses colères. J'avoue ne pas être certaine de pouvoir garder mon sang-froid en toutes circonstances si tu vois ce que je veux dire...

Molenbeek certainement pas ! Mais Marbella... Je viendrais bien jouer les immigrées chez toi...

Salut Bénédicte,
Je n'avais pas vu que tu habitais juste à côté de la Hague .

Bon ...
Et qu'est ce que disent les medecins du coin ?
Ca gueule ou pas ?

18 -

Ungern, stétoscope en main a écrit:

Et qu'est ce que disent les medecins du coin ?

Plus rien, le dernier est mort d'une leucémie foudroyante et Arévatomic a fait changer le numerus clausus du coin pour bloquer l'installation d'un cabinet médical.

A part cela tous les contaminets, minous et mines à raies vont bien.

NPA : je viens il y a 2 mn de voir sur la télé autrichienne Sat3 Live qu'on y glose sur le kolossal Skandal d'EDF passé en maître déchets auprès des Ivans. Bon sang on parle de la France à l'étranger, et même en allemand, c'est fou !

bénédicte a écrit:

Il faut aussi savoir que la commune où est construite la centrale est la plus riche d'Europe.

Le village du bout du monde où nous avons notre maison de campagne est peuplé environ de 400 âmes. Les villages alentours idem...

Vous ne pouvez pas imaginer les infrastructures dont nous disposons (et nous vivons vraiment au bout du monde)... Tout ici est payé par la Communauté de Commune de La Hague. Tout est gratuit, transports en commun, transports scolaires.

Les enfants ont un choix d'activités extra-scolaires à tomber par terre...
La piscine de notre bled (je le rappelle 400 habitants) est elle aussi à tomber par terre. Avec SPA, jacuzzi, sauna, Hammam, tout cela dans un cadre ...

Tout est surdimentionné, les locaux de la Communauté de Commune sont futuristes, le hall est en marbre, gigantesque. Le dernier projet en date est la construction d'un auditorium. Et tout cela je le répète dans une région très peu peuplée. Merveilleuse mais désertique. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est tant appréciée, pour son aspect sauvage et rude.



Moralité. Grâce à Areva, vous pouvez vivre 12 mois par an au bout du monde sans jamais vous ennuyer un instant. Vous disposez de tout à profusion.


Mais de grâce ne posez jamais de question sur le retraitement, sur ce qui est rejeté dans la Manche, la qualité de l'air, la consommation de poisson ou de crustacés, sur le nombre curieusement élevé de cancer de la thyroïde par exemple... Ou sur les répercussions sur la santé des enfants du coin...

A croire que le confort des autoctones est à ce prix...

Benedicte

Lorsque nous habitions en Touraine, la mairie de Chinon proposait egalement beaucoup aux administres. Il faut bien compenser la peur du risque. Il etait egalement tabou de poser des questions.

Nous habitions a moins de 50 kms et nous etions la derniere maison au nord qui aurait fait partie du cercle de contamination en cas de coup dur. Un matin en regardant par la fenetre, nous avons vu des soldats totalement proteges et masques qui effectuaient des manoeuvres ils etaient a l'exterieur de la ligne, nous etions a l'interieur... ca nous a fait drole. Comme quoi, il n'est pas necessaire de vivre a l'etranger pour vivre dangeureusement..

Ungern a écrit:

Salut Bénédicte,
Je n'avais pas vu que tu habitais juste à côté de la Hague .

Bon ...
Et qu'est ce que disent les medecins du coin ?
Ca gueule ou pas ?

Bonsoir Ungern,

Voici quelques années, une étude a été publiée, par un professeur (veil si ma mémoire est bonne, mais pas l'orthographe je pense). Ce rapport mettant en cause la centrale de retraitement de la Hague avait fait vraiment grand bruit. Puis plus rien, puis avalanches de démentis en tous genres. Qu'en était-il vraiment ? Mystère.

Si vous posez la question au Centre anti-cancéreux François Baclesse de Caen, selon eux, rien n'est à redouter.

Idem pour les généralistes du coin. Mais là, j'ai de forts doutes quant à leurs compétences en la matière.

Sincèrement Ungern... Je ne sais pas. Ce qui est rejeté dans la mer de la Manche, c'est cela qui me pose problème. Ainsi que les rejets dans l'air...

Mais aussi ne pas oublier tout ce que les anglais ont balancé à l'eau, dans des fûts même pas étanches. Alors là oui, c'est un véritable scandale. Le reportage d'hier soir a abordé ce point.

Par principe, ici je ne donne presque jamais de produits de la mer aux enfants. Je me pose également la question du lait (il nous est livré chaque soir, en provenance directe de la ferme).

Ici j'ai toujours eu peur de cette centrale. Mais tu me répondras que la peur ne préserve pas du danger... Je sais.

Rigole bien Jack. Franchement, je ne vois pas où il y a matière à se marrer.

Cadarache: dépôts de plutonium sous-évalués et transparence mise en cause












Monde - France 14:55
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a vivement dénoncé la sous-estimation de dépôts de plutonium sur un site de Cadarache (Bouches-du-Rhône), un incident dont le CEA minimisait jeudi le risque tout en admettant un défaut de communication.
L'ASN a décidé mercredi de classer l'incident au niveau 2 de l'échelle de gravité Ines (qui en compte 7) après que le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Cadarache l'eut informé de la sous-estimation de ces dépôts constatés sur son Atelier de technologie du plutonium (ATPu). Selon le CEA, les dépôts récupérés à ce jour, d'abord évalués à quelque 8 kg, sont en fait de l'ordre de 22 kg et pourraient s'élever à 39 kg.
Selon l'ASN, le CEA avait connaissance de l'incident depuis juin.
Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a estimé que "l'exigence de transparence doit être absolue en matière de sûreté nucléaire" et "regrette profondément qu?un tel délai se soit écoulé entre la découverte de cette situation et sa déclaration".
Pour Greenpeace, "il s'agit d'une des situations les plus graves et les plus critiques que l'on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps".
Le Réseau Sortir du Nucléaire a pour sa part accusé les autorités d'être "manipulées par l'industrie nucléaire" et d'être "incapables de contrôler les exploitants".
"L'incident n'a eu aucune conséquence", relève l'ASN. "Toutefois, la sous-estimation de la quantité de plutonium a conduit à réduire fortement les marges de sécurité prévues" pour la "masse critique", au-delà de laquelle la concentration de matières fissiles peut générer une réaction en chaîne.
"Une exploitation nucléaire doit maîtriser les quantités de matière. C'est à l'exploitant de faire des tests pour évaluer les rétentions de matière. Il devait être capable de gérer", a dit à l'AFP Laurent Kueny, chef de la division de l'ASN de Marseille.
Pour Greenpeace, il y avait dans le site de Cadarache l'équivalent de cinq bombes nucléaires.
Mais pour Henri Maubert, porte-parole du CEA à Cadarache, dans ce cas précis il n'y avait "pas de danger" car le plutonium était réparti dans 450 "boîtes à gants", ce qui n'en faisait pas "une masse critique".
Selon lui, les dépôts de plutonium concernés se présentent sous la forme de fines poudres dissimulées dans les interstices des "boîtes à gants" de l'ATPu, ces enceintes étanches permettant d'accéder de façon sécurisée à des zones contenant de la matière nucléaire.
Au total, l'ATPu, site inauguré en 1964 et en cours de démantèlement depuis mars, comptait quelque 450 boîtes à gants, actuellement en cours de démontage, ce qui explique la difficulté de l'évaluation, justifie le CEA. Un inventaire complet sera disponible "d'ici un mois".
En attendant, l'ASN a suspendu l'arrêt des travaux sur l'installation et le CEA a pris acte des critiques de l'ASN sur sa communication.
"On n'a pas caché la situation, on a attendu d'avoir une vision globale", a souligné M. Maubert, assurant de la "bonne foi" du CEA.
Selon Sortir du Nucléaire, "ces 30 kg de plutonium en trop pourraient cacher un trafic entre la France et les USA en 2004".
Une accusation démentie par le CEA, qui assure que la proportion de plutonium américain, utilisé en 2004 dans le cadre d'"une démonstration de faisabilité" du processus utilisé par le site, était "infime" et que les dépôts "sont liés aux 40 ans d'histoire de l'ATPu".
Ce dernier a eu pour activité principale la production de combustible MOX pour les réacteurs nucléaires. Son activité industrielle a été arrêtée en 2003.

La Hague en transparence | Le BloGuen 7 août 2006 ... Sans parler d'un avion terroriste s'écrasant sur La Hague, qui produirait une pollution égale à 60 ou 70 fois Tchernobyl… ...