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 Barack Obama, un après où en est-on ?

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OmbreBlanche

OmbreBlanche


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Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty
MessageSujet: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty3/11/2009, 21:58

Rappel du premier message :

Citation :
Obama a-t-il tenu sa promesse de changement ?

Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 784543

4 novembre 2008, les résultats viennent de tomber.

Le 44ème président des Etats-Unis s'approche de la tribune. Il s'agit du sénateur de l'Illinois, un démocrate, élu avec plus de 52,6% des voix face au républicain John McCain. Une foule immense, réunie à Chicago, le fief du nouveau président, explose de joie. Dans le monde entier, les mêmes scènes de liesse se multiplient.

Barack Obama est le premier président noir des Etats-Unis. La symbolique est forte. Il veut incarner le changement.


Son élection met fin à huit ans de règne républicain qui ont laissé le pays dans une situation économique catastrophique, où la crise fait rage, où le chômage explose, où la population est lasse de payer les excès de la "guerre contre le terrorisme" initiée par George W. Bush en 2001 et qui n'a fait pour beaucoup qu'augmenter une dette déjà abyssale et écorner d'avantage l'image du pays à l'international.

Un an plus tard, et dix mois après son investiture à la tête des Etats-Unis, si ce n’est pas encore un "No we can’t", l’enthousiasme est en bonne partie retombé.

De l’avis général, certes, il est bien trop tôt pour tirer un bilan de la politique de Barack Obama.

Mais dresser un constat d’étape de la politique intérieure et extérieure des Etats-Unis livre les clefs pour jauger la tournure que prend le mandat du premier président noir du pays.

En termes purement mathématiques, le résultat n'est pas si mauvais. Selon l'"Obama meter" du site politifact.com, réalisé par le St. Petersburg Times, qui traque le sort réservé aux 515 promesses de campagne du président américain, Barack Obama a, à ce jour, tenu 49 d’entre elles. 14 autres ont fait l'objet d'un compromis, 127 sont par ailleurs en cours, et 14 sont au point mort. 7 engagements n'ont pas été tenus, tandis que 304 n'ont pas encore été mis en route.

Mais si l'on regarde la cote de popularité de Barack Obama, il est fini le temps où les Américains le plébiscitaient. Le 27 octobre, le "daily presidential tracking poll" de l'institut de sondages Rasmussen indiquait que les opinions favorables au président américain étaient tombées à 49% (contre 65% en janvier), 51% des Américains sondés désapprouvant sa politique.

"Barack Obama était attendu comme un homme providentiel. Mais [malgré son plan de relance], l'économie américaine n'a pas redémarré. Dans l'opinion publique, c'est très mal perçu. Les rémunérations des banquiers et les bonus des traders, alors que les banques ont été sauvées grâce aux impôts, ne passent pas", constate le politologue Denis Lacorne.

Et au Congrès, "ses détracteurs démocrates trouvent que le plan n'est pas suffisant, tandis que les républicains craignent que les Américains ne paient la relance au prix d'une augmentation d'impôts et donc de leur capacité d'investissement", ajoute l'historien François Durpaire.
Pour l'inspecteur général spécial chargé du contrôle de l'utilisation des 700 milliards de dollars débloqués en octobre 2008 pour sauver la finance américaine, Neil Barofsky, auteur d'un rapport présenté le 21 octobre dernier au Congrès, il est cependant "évident que les actions spectaculaires mises en oeuvre par le département du Trésor ont joué un rôle de premier plan en empêchant l'effondrement du système".

Une bataille de gagnée, donc, mais pas la guerre. Car l’inspecteur rappelle que l’économie américaine est toujours sérieusement malade, tandis que des voix s’élèvent pour déplorer l'occasion manquée de changer en profondeur le système financier américain.

Autre dossier crucial, la fermeture de la prison de Guantanamo, mise en place par l’administration Bush sur la base américaine de Cuba. Barack Obama s’était engagé dès le lendemain de son investiture à ce que cette prison, devenue le symbole des excès de la "guerre contre le terrorisme", soit vidée en janvier 2009. Mais "ça va être difficile de nous tenir à la date butoir du 22 janvier", a concédé Eric Holder, le ministre de la justice américain. Toutefois, après avoir freiné des quatre fers, le Congrès a bien voulu faire un geste, en autorisant un transfert aux Etats-Unis de détenus étrangers de Guantanamo. Les parlementaires y ont mis cependant pour condition qu’ils soient jugés par des tribunaux américains.

La faute à Obama ou au Congrès ?

Si aucune des grandes réformes promises par Barack Obama n’a encore été couronnée de succès, c’est donc en grande partie parce qu’il se trouve piégé au Congrès, accusé carrément de "socialisme" par les Républicains, d’être trop à gauche par la frange conservatrice des démocrates et, à l’inverse, trop centriste pour les démocrates progressistes.
"La gauche est mécontente de Barack Obama, car elle le trouve trop prompt à renoncer aux idéaux progressistes et trop enclin à prendre la suite des politiques initiées par George W. Bush, notamment sur la sécurité nationale", rapporte le magazine américain Newsweek. "Un président démocrate qui ne pousse pas en faveur d’une couverture médicale obligatoire et ne semble pas disposé à s’attaquer aux problèmes du mariage homosexuel et du contrôle des armes n’est pas le messie tant attendu tel qu’on l’imagine chez les progressistes traditionnels".
Or, rappelle François Durpaire, "Obama ne peut pas gouverner sans le Congrès. On ne peut pas parler des promesses d'Obama et de leur réalisation, sans parler du système fédéral et de l'équilibre des pouvoirs entre le président et le Congrès. Le président américain est toujours en cohabitation avec le Congrès : c'est un vrai pouvoir législatif qui peut bloquer à tout moment les décisions. C'est le principe du 'check and balances'".
Les divisions dans son propre camp mais aussi les élections de mi-mandat qui vont se tenir en 2010 ne facilitent pas la tâche de Barack Obama. "D'où la frilosité des représentants, d'autant plus forte face à une batterie de grosses réformes", souligne l’historien. Et de conclure : "Tout va donc dépendre de l'habileté d'Obama à convaincre le Congrès."
"La grande difficulté, c'est que Barack Obama doit obtenir la "super majorité", c'est-à-dire 60 voix sur les 100 que compte le Congrès pour que le projet passe. Il doit intervenir directement. Là il aura des résultats", estime également Denis Lacorne. Mais est-il capable de convaincre ? "Obama est avant tout comme un homme de compromis, juge le politologue. Mais en politique il n'y a pas de juste-milieu. Il faut trancher, et il a du mal : c'est un peu un Louis-Philippe américain qui n'ose pas tellement".
Pour Doris Kearns Goodwin, le problème est tout autre. Selon l'historienne, la troisième force du système américain, l’opinion publique, tarde à se réveiller. Le comble pour un président porté justement à la présidence par l’enthousiasme populaire. Les présidents américains "ont tous été soutenus par la pression exercée par le pays – population et médias – pour faire agir le Congrès, la pression doit venir de l'extérieur", assure-t-elle à Newsweek, qui conclut : "Si les Américains veulent que leur président ressemble plus au Barack Obama qu'ils ont élu, ils devraient peut-être agir plus comme les électeurs qu'ils ont été, qui ont indéniablement poussé l'establishment politique dans une direction qui n'était pas la sienne".

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20091103.OBS6640/obama_atil_tenu_sa_promesse_de_changement_.html
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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty7/11/2009, 16:41

ah !!! facile de dire ça !! il était persuadé de faire mieux que Bush, il était persuadé qu'il était meilleur, plus grand plus beau que Bush, il s'aperçoit finalement que ce n'est pas si facile, il ne suffit pas de bien porter le costume et de rentrer physiquement dans les "normes"

pour l'instant il n'a rien fait de concret, juste des promesses

au niveau des banques, c'est le même bin'z qu'ici, il les a aidées et maintenant qu'elles sont sorties du KK elles recommencent exactement ce qu'elles faisaient avant leurs problèmes

Guantanamo, ça devait être une fermeture sans problème, oui mais personne ne veut des prisonniers, (on se demande pourquoi ?? !!)

l'Irak ? les soldats vont revenir exactement comme Bush l'avait dit, mais c'est pour mieux repartir en Afganistan

l'assurance maladie ? ila bien du mal, d'autres s'y sont cassés les dents

tout ça n'est pas spécialement pour l'incriminer, mais maintenant il tient les rennes et il s'aperçoit qu'il ne peut pas faire ce qu'il veut comme il veut ce n'est pas un jeu, c'est un pays à gouverner, et il n'a pas besoin de rejeter les fautes sur son prédesseur.
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OmbreBlanche

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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty7/11/2009, 17:49

marieden a écrit:
ah !!! facile de dire ça !! il était persuadé de faire mieux que Bush, il était persuadé qu'il était meilleur, plus grand plus beau que Bush, il s'aperçoit finalement que ce n'est pas si facile, il ne suffit pas de bien porter le costume et de rentrer physiquement dans les "normes"

pour l'instant il n'a rien fait de concret, juste des promesses

au niveau des banques, c'est le même bin'z qu'ici, il les a aidées et maintenant qu'elles sont sorties du KK elles recommencent exactement ce qu'elles faisaient avant leurs problèmes

Guantanamo, ça devait être une fermeture sans problème, oui mais personne ne veut des prisonniers, (on se demande pourquoi ?? !!)

l'Irak ? les soldats vont revenir exactement comme Bush l'avait dit, mais c'est pour mieux repartir en Afganistan

l'assurance maladie ? ila bien du mal, d'autres s'y sont cassés les dents

tout ça n'est pas spécialement pour l'incriminer, mais maintenant il tient les rennes et il s'aperçoit qu'il ne peut pas faire ce qu'il veut comme il veut ce n'est pas un jeu, c'est un pays à gouverner, et il n'a pas besoin de rejeter les fautes sur son prédesseur.

Prions mes frères... Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 806956
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Shansaa

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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty8/11/2009, 02:30

Obama victime du système



Un an après son élection, le locataire de la
Maison-Blanche a bien du mal à tenir ses promesses. La faute en revient au
fonctionnement des institutions et à un Congrès récalcitrant, estime
l’écrivaine Anna Quindlen.



04.11.2009|Anna Quindlen|Newsweek


Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Clip_image001

Une réforme en souffrance




De
temps en temps, les Américains participent à une grande illusion collective sur
le fonctionnement de leur gouvernement. Cela a été le cas il y a exactement un
an, lorsqu’un Africain-Américain de 47 ans à qui l’on n’avait guère
accordé de chances de victoire a été élu président des Etats-Unis.

L’Histoire jugera Barack Obama sur le long terme. Cependant, nous avons appris
en peu de temps quelque chose de simple, d’évident et qui a moins à voir avec
lui qu’avec les Pères fondateurs. Les Etats-Unis sont un pays qui a l’ambition
de se transformer mais qui se coltine un système graduel, une nation construite
sur une révolution, puis conçue de telle sorte que les révolutionnaires
puissent difficilement exercer le pouvoir.

Checks and balances [pouvoirs et contre-pouvoirs], c’est ainsi que la
chose nous est présentée en cours d’éducation civique, un dispositif pensé en
théorie pour nous préserver d’un exécutif despotique, d’un pouvoir législatif
fou, d’une justice débridée. Censé également protéger les droits individuels.
Mais la guerre civile entre partis [démocrate et républicain] qui empoisonne et
paralyse Washington depuis plusieurs années a montré la principale conséquence
de ce système : très peu des grands projets nécessaires sont menés à bien.
Car c’est tout simplement impossible.

Barack Obama s’est engagé à effectuer ces grands projets, avec célérité et détermination,
il s’y est engagé sans la moindre ambiguïté, et les électeurs l’ont cru sur
parole il y a un an. A ceux qui rêvaient d’une politique progressiste qui
changerait les règles du jeu pour les laissés-pour-compte il a promis de bien
faire. Pour l’heure, il a surtout fait de la gestion politique.

C’est sur la question du système de santé universel que le fossé entre ce qui
devrait être et ce qui sera vraiment est le plus abyssal, et les limites du
pouvoir présidentiel les plus visibles. Il est foncièrement déprimant de voir
les chantres de l’exception américaine jurer en se frappant la poitrine que nos
concitoyens n’ont pas besoin d’un système que trouvent efficace quasiment tous
les autres pays développés. Alors que des élus prennent la pose et cherchent à
gagner du temps, des familles se retrouvent acculées à la banqueroute par leurs
dépenses de santé et contraintes de renoncer à des soins qu’elles n’ont pas les
moyens de ­s’offrir. Les statistiques sur l’état de santé des Américains, de
l’espérance de vie à la mortalité infantile, restent déplorables. Et, parce que
nous avons ce fameux système de pouvoirs et de contre-pouvoirs, dans lequel le
mouvement ne se produit le plus souvent que lentement et de façon sporadique,
on risque fort de répondre à l’urgence d’une réforme de fond par une loi de
fortune, ni assez profonde ni suffisamment large, qui peut-être un jour cédera
la place à un autre dispositif moins mauvais et, à terme, à une loi
véritablement bonne. On est bien loin de la réforme de la santé défendue par
Obama pendant la campagne. Certes, les campagnes ne font pas de bons creusets
dans lesquels fondre l’avenir. Elles appellent aux grandes aspirations, quand
la gestion des affaires publiques est un processus lent et laborieux. Le
président a ainsi promis, en janvier dernier, de fermer la prison de Guantanamo
Bay, créée au lendemain du 11 septembre 2001 et devenue le symbole du
mépris de la justice. Un objectif louable, mais plus facile à annoncer qu’à
réaliser : avec plus de 200 prisonniers encore détenus sur l’île de
Cuba et l’interdiction par le Congrès de les transférer sur le sol des
Etats-Unis, le gouvernement en est réduit à chercher à convaincre les pays
étrangers de faire ce que nous refusons de faire nous-mêmes.

Le président a également promis d’en finir avec l’absurde credo du “Don’t
ask, don’t tell”
[ne pas demander, ne pas dire] en vigueur dans l’armée,
qui lui vaut d’avoir laissé filer des milliers de militaires compétents au
simple motif qu’ils étaient homosexuels. Voilà pourtant un sujet sur lequel le
président n’a pas besoin de convaincre l’aile droite du Congrès : la
transformation est à portée de main, il suffit d’un stylo, d’une signature,
d’un décret présidentiel.

Un changement voué au compromis

Alors, pourquoi ne l’a-t-il pas encore fait ? Sans doute, en raison de la
personnalité profonde de Barack Obama, aux antipodes du personnage construit
pendant la campagne électorale. Probablement à cause de sa couleur de peau et
de son âge, une grande partie de l’électorat, en particulier ceux d’entre nous
qui sont progressistes, ont succombé au stéréotype et sont partis du principe
qu’il allait tout bouleverser. Un an plus tard, nous savons que nous nous
sommes bercés d’illusions. C’est un homme méthodique, réfléchi, cérébral, un
adepte du consensus et des méthodes progressives. Barack Obama est un homme
graduel, dans un système graduel. C’est l’une des raisons pour lesquelles il
prend son temps pour mettre fin aux deux guerres dans lesquelles nous sommes
toujours embourbés, prix Nobel de la paix ou pas. Voilà qui démontre
l’absurdité, sinon la ridicule désuétude, des accusations qui font de lui un
radical ou un socialiste. Mais cela a aussi sapé l’enthousiasme des
progressistes, peu adeptes des demi-mesures, quand le président est un homme de
nuances. Aux deux extrémités du spectre politique, on assimile la nuance à la
fadeur. Pas de nuance dans les attaques partisanes, les petites phrases, les
slogans, et c’est précisément pourquoi Barack Obama a fait campagne en clamant “Change”
et “Yes we can”, et non “Du changement que vous aimerez peut-être
si vous êtes disposés au compromis” ou “Oui, nous le pouvons, mais cela prendra
du temps”.


C’est bien ainsi que travaille notre gouvernement, petit à petit. Or ces étapes
modestes que garantit un système graduel deviennent plus dérisoires encore
lorsque les partis se livrent une bataille rangée, jusqu’à l’immobilisme
complet.

Les Américains aiment évoquer les grands moments, de la proclamation
d’émancipation [des esclaves, adoptée par Lincoln en 1863] au Voting
Rights Act [loi qui a accordé le droit de vote aux Noirs en 1965], pour
démontrer que leur pays sait penser (et agir) en grand. Or il suffit de plonger
plus profondément dans l’Histoire pour découvrir une tout autre histoire. De
nombreux abolitionnistes décrièrent le décret présidentiel de Lincoln, qui
émancipait peu d’esclaves et ne rendait pas illégale la traite d’êtres humains,
tandis que les conservateurs l’ont jugé radical et inconsidéré : autrement
dit, ce fut une mesure modeste, modérée, de compromis. De même, alors qu’il est
devenu parole d’évangile de dire que Franklin D. Roosevelt bouleversa la
conception du bien public avec son New Deal, le fait est que le président était
si agacé par l’opposition des conservateurs au sein de son propre parti
[démocrate] qu’il proposa aux progressistes démocrates et républicains de
s’unir pour former un nouveau parti.

Faire pression sur le congrès avec le peuple et les médias

Même les succès époustouflants du gouvernement de Lyndon Johnson sur la scène
intérieure en 1965 reposaient sur des avancées antérieures : le
Voting Rights Act fut une conquête non seulement des marches pour les droits
civiques, mais aussi de l’arrêt de la Cour suprême Brown vs Board of Education
[jugement de 1954 déclarant anticonstitutionnelle la ségrégation dans les
écoles publiques]. Cependant, il est un aspect de cette année 1965, celle
qui vit aussi l’adoption de Medicare [programme fédéral de couverture santé
pour les plus de 65 ans et les handicapés] et d’une législation réformant
l’immigration, qui peut se révéler instructif au­jourd’hui. C’est l’historienne
Doris Kearns Goodwin – qui fut conseillère à la ­Maison-Blanche sous Johnson et
dont la voix frémit encore d’excitation au souvenir de cette époque – qui le
résume le mieux.

“Lyndon Johnson avait promis aux membres du Congrès qu’ils pourraient un
jour déclarer avoir marqué l’Histoire,
se souvient-elle. Le Congrès
actuel n’a jamais connu pareille joie, ses membres n’ont jamais fait partie
d’une institution qui avance unie pour changer l’Histoire pour le bien du
peuple américain.”
Doris Kearns Goodwin souligne par ailleurs que les
présidents moteurs de véritables changements ont toujours procédé de la même
façon. “Chacun d’entre eux a fait en sorte que le pays pousse le Congrès à
agir, avec le peuple et les médias. La pression doit venir de l’extérieur.”


Si les Américains veulent que leur président ressemble davantage au Barack
Obama qu’ils ont élu, ils devraient sans doute commencer par se comporter
davantage en électeurs qui ont voté pour lui et qui, une fois déjà, ont
incontestablement contraint l’establishment politique à aller là où il ne
voulait pas aller.
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Shansaa

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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty8/11/2009, 02:31

Obama victime du système

Un an après son élection, le locataire de la Maison-Blanche a bien du mal à tenir ses promesses. La faute en revient au fonctionnement des institutions et à un Congrès récalcitrant, estime l’écrivaine Anna Quindlen.


04.11.2009|Anna Quindlen|Newsweek

De temps en temps, les Américains participent à une grande illusion collective sur le fonctionnement de leur gouvernement. Cela a été le cas il y a exactement un an, lorsqu’un Africain-Américain de 47 ans à qui l’on n’avait guère accordé de chances de victoire a été élu président des Etats-Unis.

L’Histoire jugera Barack Obama sur le long terme. Cependant, nous avons appris en peu de temps quelque chose de simple, d’évident et qui a moins à voir avec lui qu’avec les Pères fondateurs. Les Etats-Unis sont un pays qui a l’ambition de se transformer mais qui se coltine un système graduel, une nation construite sur une révolution, puis conçue de telle sorte que les révolutionnaires puissent difficilement exercer le pouvoir.

Checks and balances [pouvoirs et contre-pouvoirs], c’est ainsi que la chose nous est présentée en cours d’éducation civique, un dispositif pensé en
théorie pour nous préserver d’un exécutif despotique, d’un pouvoir législatif fou, d’une justice débridée. Censé également protéger les droits individuels.
Mais la guerre civile entre partis [démocrate et républicain] qui empoisonne et paralyse Washington depuis plusieurs années a montré la principale conséquence de ce système : très peu des grands projets nécessaires sont menés à bien. Car c’est tout simplement impossible.

Barack Obama s’est engagé à effectuer ces grands projets, avec célérité et détermination, il s’y est engagé sans la moindre ambiguïté, et les électeurs l’ont cru sur parole il y a un an. A ceux qui rêvaient d’une politique progressiste qui changerait les règles du jeu pour les laissés-pour-compte il a promis de bien faire. Pour l’heure, il a surtout fait de la gestion politique.

C’est sur la question du système de santé universel que le fossé entre ce qui devrait être et ce qui sera vraiment est le plus abyssal, et les limites du
pouvoir présidentiel les plus visibles. Il est foncièrement déprimant de voir les chantres de l’exception américaine jurer en se frappant la poitrine que nos concitoyens n’ont pas besoin d’un système que trouvent efficace quasiment tous les autres pays développés. Alors que des élus prennent la pose et cherchent à gagner du temps, des familles se retrouvent acculées à la banqueroute par leurs dépenses de santé et contraintes de renoncer à des soins qu’elles n’ont pas les moyens de ­s’offrir. Les statistiques sur l’état de santé des Américains, de l’espérance de vie à la mortalité infantile, restent déplorables. Et, parce que nous avons ce fameux système de pouvoirs et de contre-pouvoirs, dans lequel le mouvement ne se produit le plus souvent que lentement et de façon sporadique, on risque fort de répondre à l’urgence d’une réforme de fond par une loi de fortune, ni assez profonde ni suffisamment large, qui peut-être un jour cédera la place à un autre dispositif moins mauvais et, à terme, à une loi
véritablement bonne.
On est bien loin de la réforme de la santé défendue par Obama pendant la campagne. Certes, les campagnes ne font pas de bons creusets dans lesquels fondre l’avenir. Elles appellent aux grandes aspirations, quand la gestion des affaires publiques est un processus lent et laborieux. Le
président a ainsi promis, en janvier dernier, de fermer la prison de Guantanamo Bay, créée au lendemain du 11 septembre 2001 et devenue le symbole du mépris de la justice. Un objectif louable, mais plus facile à annoncer qu’à réaliser : avec plus de 200 prisonniers encore détenus sur l’île de Cuba et l’interdiction par le Congrès de les transférer sur le sol des Etats-Unis, le gouvernement en est réduit à chercher à convaincre les pays
étrangers de faire ce que nous refusons de faire nous-mêmes.

Le président a également promis d’en finir avec l’absurde credo du “Don’t ask, don’t tell” [ne pas demander, ne pas dire] en vigueur dans l’armée,
qui lui vaut d’avoir laissé filer des milliers de militaires compétents au simple motif qu’ils étaient homosexuels. Voilà pourtant un sujet sur lequel le
président n’a pas besoin de convaincre l’aile droite du Congrès : la transformation est à portée de main, il suffit d’un stylo, d’une signature,
d’un décret présidentiel.

Un changement voué au compromis

Alors, pourquoi ne l’a-t-il pas encore fait ? Sans doute, en raison de la personnalité profonde de Barack Obama, aux antipodes du personnage construit pendant la campagne électorale. Probablement à cause de sa couleur de peau et de son âge, une grande partie de l’électorat, en particulier ceux d’entre nous qui sont progressistes, ont succombé au stéréotype et sont partis du principe qu’il allait tout bouleverser. Un an plus tard, nous savons que nous nous sommes bercés d’illusions. C’est un homme méthodique, réfléchi, cérébral, un adepte du consensus et des méthodes progressives. Barack Obama est un homme graduel, dans un système graduel. C’est l’une des raisons pour lesquelles il prend son temps pour mettre fin aux deux guerres dans lesquelles nous sommes toujours embourbés, prix Nobel de la paix ou pas. Voilà qui démontre l’absurdité, sinon la ridicule désuétude, des accusations qui font de lui un radical ou un socialiste. Mais cela a aussi sapé l’enthousiasme des progressistes, peu adeptes des demi-mesures, quand le président est un homme de nuances. Aux deux extrémités du spectre politique, on assimile la nuance à la fadeur. Pas de nuance dans les attaques partisanes, les petites phrases, les slogans, et c’est précisément pourquoi Barack Obama a fait campagne en clamant “Change” et “Yes we can”, et non “Du changement que vous aimerez peut-être si vous êtes disposés au compromis” ou “Oui, nous le pouvons, mais cela prendra du temps”.

C’est bien ainsi que travaille notre gouvernement, petit à petit. Or ces étapes modestes que garantit un système graduel deviennent plus dérisoires encore lorsque les partis se livrent une bataille rangée, jusqu’à l’immobilisme complet.

Les Américains aiment évoquer les grands moments, de la proclamation d’émancipation [des esclaves, adoptée par Lincoln en 1863] au Voting
Rights Act [loi qui a accordé le droit de vote aux Noirs en 1965], pour démontrer que leur pays sait penser (et agir) en grand. Or il suffit de plonger
plus profondément dans l’Histoire pour découvrir une tout autre histoire. De nombreux abolitionnistes décrièrent le décret présidentiel de Lincoln, qui émancipait peu d’esclaves et ne rendait pas illégale la traite d’êtres humains, tandis que les conservateurs l’ont jugé radical et inconsidéré : autrement dit, ce fut une mesure modeste, modérée, de compromis. De même, alors qu’il est devenu parole d’évangile de dire que Franklin D. Roosevelt bouleversa la conception du bien public avec son New Deal, le fait est que le président était si agacé par l’opposition des conservateurs au sein de son propre parti [démocrate] qu’il proposa aux progressistes démocrates et républicains de s’unir pour former un nouveau parti.

Faire pression sur le congrès avec le peuple et les médias

Même les succès époustouflants du gouvernement de Lyndon Johnson sur la scène intérieure en 1965 reposaient sur des avancées antérieures : le
Voting Rights Act fut une conquête non seulement des marches pour les droits civiques, mais aussi de l’arrêt de la Cour suprême Brown vs Board of Education [jugement de 1954 déclarant anticonstitutionnelle la ségrégation dans les écoles publiques]. Cependant, il est un aspect de cette année 1965, celle qui vit aussi l’adoption de Medicare [programme fédéral de couverture santé pour les plus de 65 ans et les handicapés] et d’une législation réformant l’immigration, qui peut se révéler instructif au­jourd’hui. C’est l’historienne Doris Kearns Goodwin – qui fut conseillère à la ­Maison-Blanche sous Johnson et dont la voix frémit encore d’excitation au souvenir de cette époque – qui le résume le mieux.

“Lyndon Johnson avait promis aux membres du Congrès qu’ils pourraient un jour déclarer avoir marqué l’Histoire, se souvient-elle. Le Congrès
actuel n’a jamais connu pareille joie, ses membres n’ont jamais fait partie d’une institution qui avance unie pour changer l’Histoire pour le bien du
peuple américain.”

Doris Kearns Goodwin souligne par ailleurs que les présidents moteurs de véritables changements ont toujours procédé de la même façon. “Chacun d’entre eux a fait en sorte que le pays pousse le Congrès àagir, avec le peuple et les médias. La pression doit venir de l’extérieur.”

Si les Américains veulent que leur président ressemble davantage au Barack Obama qu’ils ont élu, ils devraient sans doute commencer par se comporter davantage en électeurs qui ont voté pour lui et qui, une fois déjà, ont incontestablement contraint l’establishment politique à aller là où il ne voulait pas aller.
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Biloulou

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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty11/2/2010, 19:07

Obama, compagnon de route du djihadisme
(Milliere Guy - mercredi 13 janvier 2010)

Barack Obama est-il musulman ? Selon les règles de l’islam, la réponse devrait être « oui », puisqu’il est né de père musulman.
S’il ne l’est plus, c’est qu’il est, selon les règles de l’islam, coupable d’apostasie. Et s’il est un apostat devenu chrétien, ce n’est, de toute façon, pas très rassurant, puisque la seule Église qu’il ait fréquentée assidûment est la Trinity United Church of Christ où Jeremiah Wright délivrait des sermons férocement antisémites et anti-occidentaux.

Est-il toujours d’extrême-gauche ?
Il l’a été, en tout cas, du temps de son adolescence à celui de son élection au Sénat des États-Unis, et cela a laissé des traces. A-t-il été élu de manière pleinement régulière ? On peut en douter si l’on prend en considération l’activisme frelaté d’organisations telles qu’ACORN pendant la campagne électorale, et le jour même du vote.

Obama a fait entrer dans son administration des personnages peu recommandables.
Tout cela pourrait sembler appartenir au passé si, au cours de l’année qui vient de s’écouler, Obama n’avait fait entrer dans son administration des personnages peu recommandables, dont certains ont dû démissionner de manière précipitée lorsque des journalistes ont révélé qu’ils s’étaient revendiqués communistes à une date récente (Anthony Van Jones) ou qu’ils avaient de l’admiration pour Mao (Anita Dunn).

Tout cela serait moins inquiétant si le Congrès ne s’était trouvé peuplé, au moment de l’élection d’Obama, d’hurluberlus sectaires et délirants tels Harry Reid et Nancy Pelosi : la synergie Obama-Reid-Pelosi a fait passer en moins d’un an des programmes de dépense publique qui relèvent de la volonté de détruire, conformément à la stratégie Cloward-Piven.

Les ressorts de l’économie américaine ne sont pas cassés, mais détériorés et entravés : la sortie d’un cycle de récession se traduit en général par un retour fort à la croissance et par de nombreuses créations d’emploi, ce qui ne sera pas le cas cette année.
Le pire pourrait être à venir : les coupes d’impôts décidées sous Bush vont disparaître dans quelques mois, les effets de pénurie découlant du programme de santé d’Obama n’ont pas encore pris effet. Les projets de taxe carbone ne sont plus à l’ordre du jour pour l’instant, mais il n’est pas certain qu’ils aient été rangés définitivement dans des placards clos.

Tout cela ne serait qu’anecdotique si les dégâts internationaux provoqués par l’administration Obama n’étaient pas déjà aussi sérieux.
De la Russie de Poutine et Medvedev à la Chine néo-communiste, du Venezuela de Hugo Chavez au Soudan d’Omar El Béchir, de la Syrie de Bachar El Assad à l’Iran d’Ahmadinejad, il n’est pas un régime sanguinaire sur terre auquel Obama n’ait envoyé un message d’apaisement et de soumission préventive.

Tout cela pourrait être laissé de côté si Obama ne s’était pas conduit jusqu’à présent en compagnon de route du djihadisme.
Suite à l’attentat de Fort Hood, Obama n’a pu se résoudre à dire que c’était un acte d’assassinat islamiste et a évoqué, pour qualifier le coupable, « un homme qui a craqué ». Après l’attentat raté de Detroit, il lui a fallu une semaine pour passer d’un discours grotesque évoquant un « passager » qui aurait « mis le feu » à ses vêtements à des propos parlant de guerre, et désignant l’ennemi comme al Qaida – et seulement al Qaida.

Obama a renoncé à parler de « guerre contre le terrorisme ». Il ne parle jamais d’islam radical, et n’évoque l’islam lui-même que pour en vanter les merveilles.
Les concepteurs des attentats du onze septembre passeront devant un tribunal civil, bénéficieront de la présomption d’innocence, et pourront transformer leur procès en tribune de propagande. Celui qui voulait tuer trois cents personnes au-dessus de Detroit et qui n’a réussi qu’à se brûler les testicules a reçu immédiatement le droit de garder le silence et un avocat commis d’office. Les règles d’engagement données aux membres de l’armée, et mises en œuvre, font qu’un terroriste avéré a pu obtenir la comparution en cour martiale de trois Navy Seals accusés de l’avoir un peu brutalisé lors de son arrestation.

Comme un nombre croissant d’Américains, j’attends avec impatience les élections de mi-mandat et, plus tard, la mise hors d’état de nuire de l’imposteur qui occupe présentement la Maison blanche.

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Toujours percutant, fin analyste et aux prévisions souvent justes, j'ai trouvé intéressant de donner la parole à Guy Millière, l'autre chouchou de Bénédicte...
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Biloulou

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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty16/2/2010, 21:08

Obama tue, plutôt que faire des prisonniers
(Par Lorraine Millot, correspondante de Libération à Washington, le 14/02/2010)

Le «Washington Post» dénonce le choix récurrent de l’administration d’éliminer les suspects plutôt que de les capturer. Que faire des terroristes présumés si on ne peut plus les torturer discrètement : les garder dans des prisons secrètes ou les parquer indéfiniment à Guantánamo ? Tout simplement, les tuer. L’administration Obama en est arrivée là : elle préfère le plus souvent assassiner les suspects de terrorisme.

L’administration Obama préfère souvent tuer les suspects de terrorisme plutôt que d’essayer de les faire prisonniers, démontre ce dimanche le Washington Post. Ce n’est pas le premier article à ce sujet, on peut compléter ici ou ici, mais le Post fait là une nouvelle synthèse éclairante des dessous de la guerre au terrorisme.

Le Washington Post revient en particulier sur la traque d’un leader d’Al-Qaeda en Somalie, en septembre. Les services américains avaient reçu l’information que le kenyan Saleh Ali Nabhan, soupçonné de faire le lien entre Al-Qaeda et ses alliés est-africains, allait traverser en voiture le sud de la Somalie. Les forces américaines avaient le choix de le frapper à distance, par avion. Ou bien tirer depuis des hélicoptères qui pourraient ensuite se poser pour confirmer que la cible avait bien été tuée. Ou encore tenter de le capturer vivant. La Maison Blanche a choisi l’option hélicoptères, raconte le Post, l’un des hélicos se posant brièvement à terre et prélevant l’ADN des victimes pour pouvoir confirmer que Saleh Ali Nabhan a bien été tué.

Ce choix, de tuer plutôt que de prendre le risque de faire des prisonniers, a été fait de nombreuses fois ces derniers mois, souligne le Post: “Le résultat se solde par des douzaines de morts ciblés et aucune indication que des détenus de valeur aient été capturés”.

Par rapport à l’administration Bush, l’équipe Obama a plus souvent autorisé ces raids mortels, pour au moins deux raisons, poursuit le Post: éviter les risques d’incidents, y compris diplomatiques, en tentant des captures à l’étranger, et s’épargner aussi le casse-tête de savoir où mettre les prisonniers. Barack Obama a promis de fermer le camp de Guantanamo et ne sait déjà que faire des 190 détenus qui y restent. Toutes les autres prisons clandestines de la CIA ont été fermées, affirme le Post. En Irak, les suspects arrêtés par l’armée américaine doivent être remis aux autorités locales. En Afghanistan, la prison américaine de Bagram doit passer d’ici la fin de l’année sous l’autorité du gouvernement de Kaboul.

Sous l’administration Bush, “il y avait déjà un penchant à “juste abattre le bâtard”, rapporte un agent des services américains cité anonymement par le Post. Mais maintenant il y a une inclination encore plus grande à agir de la sorte”.

Le souci des droits de l’homme, qui pousse l’administration Obama à fermer Guantanamo, aurait donc pour conséquence… davantage de tirs à vue.

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Ce en quoi on ne peut lui donner tot, magré l'impossibilité d'en obtenir des informations "spontanées.".. Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 151686
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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty17/2/2010, 04:45

30 -Biloulou - p.3
Sujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ? Jeu 11 Fév 2010 à 19:07
Citation :
Toujours percutant, fin analyste et aux prévisions souvent justes, j'ai trouvé intéressant de donner la parole à Guy Millière, l'autre chouchou de Bénédicte...

Le Guytou pousse le bouchon trop loin. Il est plus que probable que l'opinion mondiale à force d'avoir investi trop d'espoir en O'Baraka ait du mal à admettre que le costume pourrait être trop grand pour celui qui le porte.

Si d'aventure il avait aujourd'hui atteint son seuil de Peter, l'affaire serait bouclée jusqu'à la fin du mandat. Il n'aurait d'autre choix que de chercher à limiter la casse et de conserver son image de good guy (dans le Midi on dirait qu'il est bien brave).
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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty17/2/2010, 07:24

Comme un nombre croissant d’Américains, j’attends avec impatience les élections de mi-mandat et, plus tard, la mise hors d’état de nuire de l’imposteur qui occupe présentement la Maison blanche.

.. d'accord sauf en ce qui concerne le terme d'imposteur.

Pour ne pas avoir compris qui etait le candidat Obama (et l'avoir soutenu), il fallait vraiment y avoir mis enormement de bonne (a moins que ce ne soit: de mauvaise) volonte.

mais ou est donc Shansaa!!!

Hier, et opposant un refus au POTUS qui lui demandait de reconsiderer sa decision, le Democrate Evan Bayh annoncait son depart du Senat. Les Democrates l'accusent de desertion.

====

Je ne suis pas non plus de l'avis d'Eddie:

Il est plus que probable que l'opinion mondiale à force d'avoir investi trop d'espoir en O'Baraka ait du mal à admettre que le costume pourrait être trop grand pour celui qui le porte.

Le probleme d'Obama n'est pas l'"opinion mondiale" (qui lui est, somme toute, encore tres favorable meme s'il n'est plus question de 98%...) mais l'opinion de la tres grande majorite de ses compatriotes qui ne partagent pas ses idees socialistes de grand gouvernement et de deficits paralysants, entre autres.

A la verite, la population americaine est assez indifferente a ce que le reste du monde peut bien penser de notre POTUS, meme si dans l'ensemble les Americains ne detestent pas du tout l'homme; c'est son ideologie qu'ils ne peuvent accepter.
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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty17/2/2010, 13:37

Jack tu oses dire du mal de Bourack Hussein Ossama....??? vilain.
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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty17/2/2010, 13:44

Bonjour Tsur . Après sa présidence il pourra toujours postuler pour un poste de chef tribal au Kenya.
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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty17/2/2010, 14:58

35-
JACKLELOUP a écrit:
Bonjour Tsur . Après sa présidence il pourra toujours postuler pour un poste de chef tribal au Kenya.

Il semble que l'avenir de M. O'Baraka s'annonce plutôt noir.
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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty18/2/2010, 20:29

J'entendais il y a peu un commentateur politique de RTL (la radio...) développer une analyse jusqu'à cette conclusion : Barack Obama avait été élu comme étant le contraire de George Bush ; Obama allait pratiquer la politique de la main tendue, nous sommes tous des frères, l'Amérique sera le serviteur du monde entier car personne n'est mauvaise... et rien a marché !

Mais depuis qu'il commence à pratiquer le bushisme ça ne lui résussit pas trop mal, à commencer par l'Afghanistan...

Faut-il rire ou pleurer ? Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Smiley15
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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty18/2/2010, 20:53

J'ai choisi : j'en souris ! Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 294974
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MessageSujet: Re: Barack Obama, un après où en est-on ?   Barack Obama, un après où en est-on ? - Page 2 Empty18/2/2010, 22:15

37 -
Citation :
Mais depuis qu'il commence à pratiquer le bushisme ça ne lui résussit pas trop mal, à commencer par l'Afghanistan...

Il faut bien qu'il entre dans son personnage de récipiendaire du Prix Nobel de la Paix et qu'il finisse, comme tous les autres pacifiques nobélisés du style Lê Đức Thọ et Kissinger précurseurs en 1973 de toute une lignée de charmants trucideurs, par avoir lui aussi du sang ennemi impur abreuvant les sillons de ses belles mains d'intello. Sinon il sera contraint de restituer son prix s'il ne passe pas rapidement sa certification.
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