Alfred de Vigny et les femmes

En 1824, il fait paraître "Eloa" qu'il décrit alors comme la "sœur des anges" née des larmes du Christ. Celle-ci part au secours de Lucifer mais victime de sa propre pitié, elle se retrouve avec lui en enfer.

Dans la Maison du Berger, en 1844, probablement le plus beau texte de Vigny, il met la femme (Eva) au centre de la Création.

Ce qui distingue la femme de l'homme, c'est sa capacité à s'émouvoir devant les tragédies de l'existence: sa pitié est alors le baume qu'elle applique sur les souffrances masculines.

Mais entre l'homme et la femme, il y aura toujours une lutte éternelle et tous les accords, rapprochements entre les deux sexes ne réussiront jamais à pallier le désaccord essentiel qui divise homme et femme depuis la nuit des temps.

Ceci dit, il faut bien comprendre que Vigny n'a jamais vraiment eu de chance avec les femmes. En 1839, il fait paraître un poème très amer, La Colère de Samson, marqué par la rupture de sa liaison avec l'actrice Marie Dorval et qui fut douloureuse.

Dans ce texte, puisé dans la tradition biblique, il nous met en garde contre le charme de la femme qui, selon lui, ne cache que trahison et infidélité.

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Citation :

Et, plus ou moins, la Femme est toujours DALILA

Et pourtant même morte elle fait encore bien vivre son frère Orlando qui, gai pinson, pourtant connaît bien la samson la chanson.

Ce Vigny devait être un sinistré du calbute pour écrire des inepties pareilles.

EddieCochran a écrit:

Ce Vigny devait être un sinistré du calbute pour écrire des inepties pareilles.

Tu sais, après une déception amoureuse parfois l'esprit t'égare... Vigny aimait Marie Dorval, et l'aimait intensément. Il n'a pas supporté la rupture.

Sur ce plan là, il est vrai que nous, les hommes, sommes bien plus fragiles que les femmes. Nous nous disons "forts" mais au fond de nous, nous sommes tout en sucre...

Et les femmes, elles, aiment jouer avec notre cœur.

C'est de la poésie pure...!

La Cité du mâle, diffusé ce soir sur Arte

« Ne pas s'afficher ça fait le romantisme »

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: https://www.dailymotion.com/video/xen17f_la-cite-du-male-de-cathy-sanchez-e_news?start=1#from=embed

: https://www.dailymotion.com/video/xen0ae_le-machisme-dans-la-cite-du-male-de_news?start=7#from=embed

« Je vois une fille, je dis : “Elle s'appelle Truc, elle est vierge” »

http://www.rue89.com/2010/08/31/je-vois-une-fille-je-dis-elle-sappelle-truc-elle-est-vierge-164613

Ce mardi soir à 22h20, Arte diffuse «La Cité du mâle», un documentaire réalisé par Cathy Sanchez dans le cadre d'une soirée intitulée «Femmes : pourquoi tant de haine ?». La réalisatrice est revenue à la cité Balzac, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) où Sohane avait été brûlée vive en 2002. Le film ouvre sur une séquence crue : un jeune prend la défense de son ami, qui a écopé de 25 ans de prison parce qu'il a tué Sohane. Plus loin, la réalisatrice pousse sa caméra au pied de cités voisines et sur des pelouses où d'autres jeunes hommes de 18 ou 24 ans accusent «Ni putes ni soumises» d'avoir «raconté leur vie à la télé» -«rien que des traînées». Dans le film, plusieurs voix critiquent la médiatisation du meurtre de Sohane. Et prennent la défense de son incendiaire. Tout au long du documentaire, il n'est question que de ça : ce que peut bien être une «fille bien», au contraire d'une «chienne, d'une traînée qui se fait trouer», comme dit Okito, tout juste majeur. Okito dit que si son fils était gay, il «le taperait tellement fort qu'il deviendrait hétéro». Et aussi que ce ne serait plus son fils. Dans le film, deux filles discutent sur un banc. L'une d'elle dit qu'une petite claque «remet les idées en place». On comprend que la claque va toujours dans le même sens. Que ça rafraichit surtout les idées des filles. Rachid a 25 ans, il affirme que si sa sœur n'est pas rentrée chez eux «une heure, une heure et demie après son travail», «il la menotte», la fracasse. Sa sœur a 28 ans.

Amid : «Par exemple, je vais parler d'une fille, je vais dire direct : “Elle s'appelle Truc et elle est vierge.” Ça vient d'office. C'est le pilier de la relation homme-femme en banlieue. Si une fille n'est pas vierge, c'est impossible qu'elle se marie, ou alors ce sera avec un cas soc de ouf.»

Julie : «Sohane, ça fait longtemps que j'en ai pas parlé. Mais ça peut ressortir, de temps en temps. Ça existe. Après, c'est abusé de se faire brûler.»

Amid : «C'est culturel. C'est normal. Si ma sœur le fait [coucher avant le mariage, ndlr], c'est comme si j'étais homosexuel, le mec à qui ça arrive, il a plus de nom. Y a des trucs à ne pas faire, quand même.»

Julie : «Nous, on connaît énormément de familles où la mère est seule avec les enfants. C'est le fils qui prend l'autorité. Après, je comprends que ça vous choque. Mais on a grandi dans ce truc. Y a rien de choquant, pour nous.»

Amid : «Un décolleté, des vêtements moulants, j'assimile ça direct au fait de le faire [coucher, ndlr].»

Julie : «Je suis bien en jogging. Mais parfois je mets des tuniques avec des leggings.»

Amid : «Ça, c'est déjà trop. Faut cacher. Soit tu le fais, soit tu le fais pas. Un décolleté, montrer ses cuisses dans des leggings moulants, c'est déjà trop. La femme ne se respecte pas, là. C'est un truc d'idéal féminin. Une femme doit se respecter. Son corps, la femme doit le réserver à elle-même et à son mari. Ça fait partie de la magie.»

Julie : «Refuser de s'afficher, c'est pas pour tout le monde, ça dépend quand même d'un garçon à l'autre.»

Amid : «C'est une question de pudeur, aussi. De respect de soi-même, à la limite. Ça fait partie du charme, aussi, de ne pas s'afficher. En fait, c'est ça qui fait le romantisme. Mais disons que c'est un romantisme un peu retravaillé !»

"La Cité du mâle" sur Arte.tv

Après des pressions, Arte déprogramme un documentaire sur une cité de banlieue



http://www.liberation.fr/societe/0101655310-apres-des-pressions-arte-deprogramme-un-documentaire-sur-une-cite-de-banlieue

«Certains protagonistes du documentaire se disant en danger, la production et l'antenne ont décidé d'une déprogrammation temporaire». Dans la nuit de mardi à mercredi, Arte France s'est expliqué, sur son fil Twitter ainsi que par un commentaire sur le site Rue 89, sur les raisons qui ont poussé la chaîne à décider, au tout dernier moment, de ne pas diffuser «La cité du mâle». Ce documentaire devait passer ce mardi à 22h20, dans le cadre de la soirée Théma «Femmes: pourquoi tant de haine ?». Cette déprogrammation est temporaire, indique Arte, «le temps de s'assurer que personne n'est en danger».

THEMA : "Femmes : pourquoi tant de haine ?"

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Femmes---pourquoi-tant-de-haine-/3396778.html