Quoi de neuf en Wallonie?

Rappel du premier message :

Neige et verglas, les TEC restent au bercail




Tous les bus des TEC de la province de Liège sont restés lundi matin dans les dépôts en raison de la neige et du verglas qui rendent très difficiles la circulation sur les routes, a-t-on appris lundi matin auprès des TEC Liège-Verviers.

Cette situation est assez exceptionnelle, souligne Carine Zanella, porte-parole des TEC Liège Verviers. C'est la première fois que tous les bus de la province ne peuvent sortir à l'aube en raison des conditions hivernales.

Au cours de cet hiver, les bus ont cependant déjà été rappelés en raison de la dangerosité des routes. Dimanche, les bus avaient été retirés du service à 09H30. (belga)

15/02/10 07h33

Les députés wallons soumis à un règlement plus strict


Un nouveau règlement d’ordre intérieur devrait être adopté pour régir le parlement wallon. Il est plus strict que l’ancien, et certains s’inquiètent des difficultés qu’il crée pour les nouveaux parlementaires.











Belgique - Politique 7:01 Le nouveau règlement d'ordre intérieur (ROI) du parlement wallon est prêt et prévoit plusieurs mesures plus strictes pour les parlementaires, indique le quotidien La Libre. La nouvelle mouture remplace le ROI précédent, datant de 1980 et qui était devenu quasiment illisible au gré des modifications. Elle comporte également de nouvelles mesures destinées à renforcer l'intérêt des séances du parlement. Ainsi, les députés devront notamment être présents au moment prévu par l'agenda des séances pour développer leur interpellation ou leur question orale, sous peine de la voir retirée et renvoyée à plus tard (minimum un mois). Par ailleurs, les parlementaire voulant interpeller ou poser une question ne pourront plus se contenter de renvoyer leur interlocuteur à leur demande d'interpellation, mais devront lire le texte de la question. Seuls les propos tenus en séance seront repris dans le compte-rendu.

Les ministres seront incités à répondre plus rapidement aux questions et interpellations. Pour ce faire, pas de sanction, mais une publication régulière du nombre de questions non-répondues par ministre.

A noter que le projet de ROI doit encore être adopté.

Les travaux sur les routes wallonnes freinés par une facture impayée









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Belgique - Politique 7:25 Les travaux de réfection des routes wallonnes n'ont pas encore commencé car une machine destinée à tester la qualité et la sécurité du revêtement est bloquée en Grande-Bretagne, rapporte Sud Presse mercredi. Cause du blocage: les 113.000 euros que coûte l'entretien de ce camion spécial n'auraient pas été payés.
Le "Scrim bitrace", un camion spécial de 22 tonnes, contrôle si le revêtement n'est pas trop glissant ou rugueux. Il est utilisé pour homologuer des travaux et pour vérifier l'état du réseau routier. Mais le mastodonte motorisé est au repos depuis novembre, parti en Grande-Bretagne pour son entretien bisannuel. Et une lenteur dans la facturation -113.000 euros- a retardé son retour en Belgique. Interpellé sur le sujet au parlement wallon, Benoît Lutgen, ministre wallon des Travaux publics, a assuré que la facture a été payée et que le camion reviendra le 30 juillet en Belgique pour que les travaux sur les routes wallonnes puissent commencer. (LEE)

MR: Maingain prêt pour la guerre contre les "putschistes"


Ce qui se passe au MR pour la désignation des sénateurs de communauté ne restera pas sans réaction de la part du FDF, a dit mercredi Olivier Maingain à l'Agence Belga.







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• Destexhe: "Guerre des clans" au MR
  

Belgique - Politique 12:56
La désignation des trois sénateurs MR de communauté a violemment ravivé les tensions au sein du parti libéral défait lors des récentes élections. Après Alain Destexhe qui évoquait une "guerre des clans", ce matin sur Bel RTL (lire notre article), Olivier Maingain se fâche contre "les putschistes". "Je constate que les putschistes du Club Renaissance ont décidé de ranimer le débat interne qu'on espérait derrière nous. Ils le font au mépris des accords les plus solennels que je n'ai pas manqué de rappeler mardi lors de la réunion au MR", a déclaré M. Maingain.

Sénateur FDF
Et d'insister sur le fait que dès la fondation de la Fédération PRL-FDF, des accords prévoyaient qu'il y aurait toujours un sénateur FDF. "Cet accord a toujours été respecté jusqu'à présent et correspond d'ailleurs à l'apport substantiel du FDF en terme de voix à Bruxelles et en Wallonie comme en témoigne le très beau résultat de Didier Gosuin qui a réalisé le 4eme score en terme de voix de préférence sur la liste MR pour le Sénat lors des élections du 13 juin et qui justifie donc tout à fait que le FDF occupe un des huit sièges de sénateurs du MR", a encore dit M. Maingain.

"Cela ne restera pas sans réaction"
Le président du FDF a conclu en disant que la désignation des trois sénateurs de communauté s'était faite au mépris de la décision des instances du parti et sans concertation au sein du groupe du Parlement de la Communauté française. "Cela ne restera pas sans réaction de la part du FDF", a-t-il conclu.

Informateur: la nervosité grandit du côté de l'olivier francophone


La plus grande discrétion était toujours de mise mercredi soir, à la veille de la remise du rapport final de l'informateur. La nervosité était toutefois palpable du côté de l'olivier francophone. La question de la participation d'Ecolo avec ou sans Groen! continuait à se poser.







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• Informateur: motus et bouche cousue
  

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Belgique - Politique 20:18
Mercredi après-midi, les écologistes du nord et du sud du pays se sont réunis comme ils le font régulièrement. L'objet de la réunion dont aucune information n'a filtré était de définir la stratégie commune à suivre devant une invitation de l'un ou l'autre à entrer dans une négociation.
Devant l'évolution de la situation, il semble de plus en plus difficile pour Ecolo de ne pas exiger la présence de Groen! lors d'un premier tour de discussion. Aux yeux des Verts francophones, Groen! ne peut pas être exclu d'entrée de jeu, indiquait-on de sources concordantes.

Ensemble au fédéral ou dans l'opposition
Même si elle ne s'est jamais prononcée officiellement, la N-VA, parti de Bart De Wever, n'est guère encline à inviter Groen! à la table des négociations. Après sa rencontre avec l'informateur jeudi dernier, le président Wouter Van Besien a déclaré que les Verts iraient ensemble dans la majorité ou dans l'opposition au niveau fédéral. Le co-président d'Ecolo Jean-Michel Javaux s'était exprimé dans le même sens mais de façon beaucoup moins affirmative.
Cette position des Verts complique la tâche du président du PS, Elio Di Rupo, qui, à entendre les uns et les autres, a joué les courroies de transmission entre Bart De Wever et les partis de l'olivier francophone. Or, M. Di Rupo est appelé à reprendre le flambeau pour la formation du gouvernement... et il semble qu'il n'a eu de contacts qu'avec les partis de l'olivier francophone.

"De Wever a mis la barre très haut"
L'informateur a annoncé qu'il remettra son rapport final jeudi au Roi. Le contenu de celui-ci demeure inconnu. Une éminence francophone a toutefois fait une mise en garde mercredi soir. Selon lui, Bart De Wever n'a pas changé, malgré son image redorée dans les médias francophones. "C'était la fête après les élections. Aujourd'hui, les francophones vont se réveiller avec la gueule de bois. De Wever a mis la barre très haut... mais il ne peut pas y arriver sans les francophones", a-t-il commenté.

Malgré la chaleur, l'ambiance est glaciale au MR


Les tensions restent intenses au sein du mouvement réformateur. Cet après-midi, un jeu de chaises musicales lors de l'ultime séance de Commission de la semaine a démontré l'étendue de la "guerre des clans" qui ébranle le parti.







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• MR: Destexhe, Crucke et Persoons furieux, ne font plus ...
  
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Belgique - Politique jeu 8 juil, 18:38
L'ambiance reste visiblement glaciale au sein du groupe MR du parlement de la Communauté française. Jeudi, pendant l'ultime séance de Commission de cette semaine, le groupe réformateur a en effet pris place à des côtés opposés de l'imposante table autour de laquelle prennent place les députés, habituellement assis côte à côte lorsqu'ils appartiennent au même groupe.
Ainsi, d'un côté de la table, on trouvait la présidente du groupe Françoise Bertieaux et Gilles Mouyard, de l'autre Jean-Luc Crucke et Caroline Persoons. Ces derniers s'en étaient vivement pris mercredi à Françoise Bertieaux, estimant ne plus pouvoir lui conserver leur confiance après la façon dont elle a organisé la procédure ayant mené à la désignation de Christine Defraigne, Richard Miller et Jacques Brotchi comme sénateurs de Communauté MR.

"Quelle dispute pour un siège"
Présidant la Commission (des Finances et du Sport), M. Miller était assis au milieu des deux "camps", et cela semblait le satisfaire mais il a finalement dû glisser, après un petit moment de réflexion, d'une place vers le côté de Mme Bertieaux, lorsqu'il a fallu faire place au ministre André Antoine, venu répondre aux questions des parlementaires Commissaires... "Quelle dispute pour un siège", a ironisé ce dernier.
M. Crucke, Mme Persoons et Alain Destexhe (ces deux derniers étaient candidats à un siège de sénateur) reprochent notamment à Mme Bertieaux et ses proches d'avoir fait signer dès la semaine passée une majorité des membres du groupe au bas d'une liste ne comportant pas leurs noms et ne respectant pas le souhait du président du parti Didier Reynders.

Tensions internes
De son côté, Mme Bertieaux affirme qu'elle a consulté, au moins téléphoniquement, tous les membres du groupe, qui ont exprimé librement leur préférence.
L'affaire, qui a été évoquée mercredi au cours d'une réunion asssez agitée du groupe réformateur, a mis en évidence les tensions internes au MR, qui opposent les partisans du président à la tendance "Renaissance", à laquelle l'on rattache généralement les noms de Willy Borsus et Jean-Paul Wahl notamment.

Tout le MR sur la même ligne communautaire, selon Louis Michel










8:44 Le député européen Louis Michel, ancien homme fort du Mouvement réformateur (MR), a assuré vendredi que tout le parti était uni et sur la même ligne communautaire que le président de l'une de ses composantes, le FDF, Olivier Maingain, qui avait pourtant affirmé préférer l'indépendance de la Flandre au confédéralisme.
"Nous sommes sur la même longueur d'ondes" que M. Maingain, a déclaré M. Michel lors de l'émission Matin Première de la RTBF-radio. Le président du MR, Didier Reynders, n'est pas prêt à lâcher du lest d'un point de vue communautaire, a-t-il ajouté. M. Michel a toutefois déploré, dans la même interview, que le FDF, formation essentiellement bruxelloise, ait décidé "sans concertation" de créer des sections locales en Wallonie. "Ce n'est pas grave, mais cela peut irriter" certains libéraux, a-t-il souligné. L'ancien ministre des Affaires étrangères s'est aussi étonné des déclarations de M. Maingain, publiées mercredi dans une interview à l'hebdomadaire 'Télé-Moustique', dans lesquelles il affirmait préférer l'indépendance de la Flandre au confédéralisme prôné par le parti nationaliste N-VA de Bart De Wever. "Quand il dit des choses comme ça, il serait bon d'en parler d'abord en interne", a dit M. Michel. Mais le FDF "a toute sa place" au sein du MR, a-t-il poursuivi, rappelant qu'il s'était "bien comporté" lors des élections législatives du 13 juin dernier - alors que le parti dans son ensemble a subi une défaite. (LEE)

Préformateur: Di Rupo travaillera le plus souvent avec Bart De Wever












Belgique - Politique 12:13 Le président du PS, Elio Di Rupo, qui a été chargé jeudi par le roi d'une mission de préformation du gouvernement, a indiqué vendredi à la presse qu'il rencontrera dès le début de la semaine prochaine les responsables de partis politiques. M. Di Rupo travaillera "le plus souvent avec Bart De Wever".
Le préformateur a indiqué avoir accepté la mission que lui a confiée le chef de l'Etat afin "d'assurer la transition" en vue de la formation du gouvernement. (OCH)

Di Rupo travaillera en toute discrétion... avec De Wever


Le président du PS, Elio Di Rupo, chargé par le roi d'une mission de préformation du gouvernement, préparera ses entretiens ce week-end. Il aura notamment une série de contacts informels en vue de ses rencontres qui débuteront lundi. Le silence sera de rigueur.







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Belgique - Politique 17:21
Le préformateur verra à partir de lundi les responsables des partis et des familles politiques. Il a répété vendredi devant la presse qu'il n'entendait pas à ce stade sélectionner les partis susceptibles d'entrer dans la nouvelle coalition. L'ordre dans lequel les partis seront reçus n'a dès lors pas d'importance, a indiqué sa porte-parole. Il n'y aura aucune communication à cet égard. L'endroit où auront lieu les entretiens sera également tenu secret.

Elio Di Rupo a lancé un appel au sens des responsabilités aux représentants des autres formations politiques. "Seule la discrétion permettra que s'exprime la confiance", a répété sa porte-parole qui risque fort, dans les prochains jours de se muer en... porte-silence.

Débuts en néerlandais
Le président du PS et nouveau pré-formateur, a entamé sa conférence de presse en néerlandais, remerciant Bart De Wever pour le travail d’information effectué ces dernières semaines. Elio Di Rupo a estimé qu’il y avait de bonnes bases pour construire un accord, et qu’il travaillera le plus souvent possible avec Bart De Wever pour y parvenir. Il a ensuite répété le même discours en français, disant que nous étions en train de vivre "un moment clé de l’histoire de notre pays et que la responsabilité des responsables politiques était énorme", avant de préciser que les citoyens devaient, eux aussi "faire preuve de responsabilité".

"Construire sur des bases solides avant la formation du gouvernement"

Alors qu'on disait Bart De Wever à la recherche d'un accord global avec le PS, Elio Di Rupo a répété vendredi la position de son parti selon laquelle il n'y aura pas "de proposition d'accord de gouvernement sans les autres partis susceptibles de former la majorité". Le préformateur a souligné les différences importantes entre les "souhaits institutionnels" du nord et du sud du pays mais en dépit de cela il croit à la possibilité de trouver un compromis vu l'urgence du "contexte international incertain". "Vu l'expérience passée (l'été 2007), il est plus sage de construire sur des bases solides avant la formation du gouvernement".

Un préformateur, qu’est-ce que c’est ?

Pourquoi ne pas avoir désigné un explorateur comme durant l’été 2007 ? Le politologue Pierre Vercauteren explique qu’il s’agit probablement d’une manœuvre ayant pour but de créer un contexte de sérénité : "Utiliser le terme d’explorateur ou de démineur aurait pu donner l’impression que la situation se rapproche davantage de la crise qu’on a connue de 2007 ou 2008. Tandis qu’ici, l’idée est peut-être de décrisper en quelque sorte les esprits, de maintenir une certaine sérénité pour donner un maximum de chance de succès au préformateur d’abord et à l’ensemble des négociateurs ensuite", dit-il.

Il dénonce le découpage de la Belgique chez Neckermann










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Vous - Témoignage ven 9 juil, 11:27
Un internaute dénonce le découpage de la Belgique et l'intégration de Bruxelles dans la Flandre... sur la carte de Neckermann. Celle-ci constitue une entrée vers les pages d'offres du voyagiste, pays par pays, région par région. Ce Bruxellois quinquagénaire anime un site internet, appelé "Francophone de Bruxelles", depuis plus d'un an. Son objectif: "Mise en lumière des dérives nationalistes flamandes et des atteintes aux droits et libertés des francophones". On précisera quand même que la Belgique n'est pas le seul pays qui soit ainsi découpé en plusieurs régions sur la carte Neckermann.
> VOIR LA CARTE DE NECKERMANN

Plus de pognon on vole


Canicule: les vols d'eau se multiplient


Plusieurs communes font face à des problèmes d'approvisionnement en eau en raison de la sécheresse et des fortes chaleurs des derniers jours. Par ailleurs, les vols d'eau se multiplient sur le réseau de distribution wallon.








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• Canicule: des pirates volent de l'eau.
  

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• Grêle et orages: plusieurs tunnels inondés à Bruxelles ...
  

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Belgique - Société sam 10 juil, 16:37 La commune de Bullange, dans la province de Liège, compte 5.500 habitants et a déjà plusieurs sources à sec. Elle risque de se retrouver dans une situation critique s'il ne pleut pas d'ici la fin de la semaine prochaine, selon son bourgmestre Friedhelm Wirtz. Du côté des prévisions météo, on annonce des orages cet après-midi, ce qui devrait arranger les choses. En attendant, c'est la loi de la débrouille.


L’eau, transportée depuis des châteaux d’eau

Actuellement, l'eau est transportée par les services communaux "d'un château d'eau à l'autre 24h/24" pour compenser les manques, souligne le bourgmestre. La commune a également conclu un contrat avec une ville voisine en Allemagne mais ses conduites étroites ne permettent pas de pomper suffisamment d'eau, déplore-t-il.


Des pirates volent de l'eau

En cette période de fortes chaleurs, on note une augmentation des vols d’eau. Les voleurs ont des profils très variés: l'agriculteur qui veut arroser son champ, des personnes qui lavent leur véhicule, des entreprises etc. Certaines communes utilisent même de l'eau du réseau, sans autorisation, pour arroser des pelouses ou terrains de football. Une infraction peut entraîner 500 euros d'amende, le dépôt d'une plainte à la police et la facturation des m3 d'eau subtilisés.

Mesdames, Messieurs, Dames en Heren




Francis Van de Woestyne

Mis en ligne le 10/07/2010
Le pré-formateur souligne l’urgence sans vouloir s’enfermer dans un timing. Il ne fera rien sans Bart De Wever mais les autres partis sont aussi indispensables.

• La N-VA, entre "Front Nord" et "Front Sud"
  
• Politic Twist: le blog décalé sur la politique
  

Elio Di Rupo arrive par où on ne l’attendait pas, par la porte de droite de la salle internationale, à la Chambre, alors que tous les photographes étaient massés face à l’entrée de gauche. Il est 11 heures 27. Il est en retard. Il prie l’assemblée de l’excuser. Beaucoup de trafic Comme toujours, quand il ne sait que dire, il s’étonne du nombre de photographes Comme s’il n’y avait pas, dit-il, assez de photos de lui, déjà, dans les archives.
C’est que le moment, quand même, est unique : l’homme, à la tête d’un parti quasiment considéré "infréquentable" il y a un an encore, sera sans doute, bientôt, Premier ministre. Ja, Eerste minister. Normal donc qu’il y ait du monde, ce vendredi matin. Et que les hommes et femmes immortalisent ce moment.
Comme pour conjurer un sort qu’il sait lui être défavorable, il lit d’abord son texte en néerlandais : "Dames en Heren, Dank u voor uw aanwezigheid. De Koning heeft me belast met de preformatie-opdracht van de federale regering. Ik heb deze opdracht aanvaard". La lecture est lente mais très appliquée. On sent qu’il a dû la lire et la relire quelques fois. "Ten eerste, wil ik graag Meneer De Wever bedanken voor zijn werk als informateur " Plusieurs fois, au cours de son intervention, il soulignera le sérieux du travail accompli par le président de la N-VA et précisera qu’il aura des entrevues, dès la semaine prochaine, avec les principales formations politiques démocratiques et ce, "le plus souvent avec Bart De Wever".
C’est clair, Elio Di Rupo fait tout pour éviter que l’on puisse glisser une feuille de papier à cigarette entre sa déclaration et celle prononcée la veille par l’informateur, Bart De Wever. Il souligne l’urgence de constituer un gouvernement fédéral capable de répondre aux défis budgétaires, économiques et sociaux, et ce, d’autant plus que le contexte international est incertain.
Il ajoute cette précision : si les pourparlers ont surtout eu lieu, depuis 3 semaines, entre le PS et la N-VA, "il n’y aura de proposition d’accord de gouvernement sans les autres partis susceptibles de former un gouvernement".
Les quelques minutes consacrées aux questions-réponses sont plus douloureuses pour lui. En flamand, il peine un peu à sortir des phrases construites. Perfectionniste, il cherche le mot le plus adéquat et surtout la bonne construction. Ses conseillères le suivent du regard : on dirait qu’elles voudraient qu’il se jette à l’eau, qu’il se lance en néerlandais, parce que les mots, il les connaît. Mais il est un peu paralysé. D’autant que, politiquement, il ne peut pas dire grand-chose. "Inderdaad", "Inderdaad", répète-t-il 7 fois.
Les journalistes, flamands et francophones acceptent cette prudence et enregistrent l’appel qu’Elio Di Rupo leur lance : "Je demande aux médias, à vous tous, de bien vouloir comprendre la situation".
Au fait, cette mission, combien durera-t-elle ? Di Rupo refuse de s’enfermer dans un timing. Avec lui, il n’y a pas d’ultimatum, pas de délais. Juste une obligation de résultats.

Voila, la conférence de presse, ou plutôt la déclaration se termine. L’homme s’en va, comme il est arrivé, à pas feutrés. Tout est dit. Un journaliste chinois, en poste à Bruxelles, semble perplexe : finalement, demande-t-il aux confrères, est-ce lui ou Bart De Wever qui sera Premier ministre ? Après 10 minutes d’explications, il nous rassure : c’est encore bien plus compliqué en Chine
La suite politique ? Il faut bien se perdre en conjecture et en supputations.
Pendant deux à trois semaines, Elio Di Rupo, en contact étroit avec Bart De Wever, va donc chercher à approfondir les convergences, pour l’instant timides, que l’informateur a décelées. Entre les deux partis mais aussi, surtout, avec des partenaires potentiels. Lesquels ? C’est toujours très flou. Il espère, en tout cas, qu’aucun ne se livrera à des "politieke spelletjes", à des petits jeux politiques. Là, on verra

Mais il reste, on l’a déjà dit, des océans entre les conceptions des nationalistes flamands et celles des socialistes francophones. Et ce, tant sur le plan institutionnel que socio-économique et budgétaire.
Elio Di Rupo a tout de même voulu indiquer qu’à la suite des contacts établis entre les deux partis, il y a, dès à présent, un nombre suffisant d’éléments permettant de faire face aux défis budgétaires et financiers belges et aux impératifs de l’Union européenne en la matière. Car il est indispensable que la situation budgétaire soit assainie. Reste évidemment à faire des choix entre des réductions de dépenses et des recettes nouvelles.
Sur le plan institutionnel, plusieurs sources confirment que si la N-VA n’aboutira évidemment pas à l’indépendance de la Flandre qu’elle réclame, le "Projet pour une Belgique nouvelle" qui sortira des négociations prévoira plus que certainement des transferts "vraiment très importants" de compétences de l’Etat fédéral vers les entités fédérées.

Ce ne sera pas facile à gérer, surtout du côté francophone. Car au nord du pays, les partis politiques semblent prêts à accepter toutes les concessions que la N-VA consentira, étant donné que la formation de Bart De Wever est réputée la plus dure sur le plan institutionnel. Autrement dit, tout ce qu’elle acceptera sera bon pour les autres, même si l’on s’attend à ce que le CD&V fasse un peu de surenchère pour la forme. Du côté francophone, ce sera bien plus délicat : car les plus durs en matière institutionnelle ne sont pas au Parti socialiste

Elio Di Rupo entre en scène


Le préformateur Elio Di Rupo a préparé ses entretiens durant tout ce week-end, sans oublier de faire acte de présence à la fête de la Communauté flamande. Il a eu pour ce faire une série de contacts informels. Seule certitude ce matin: ses entretiens débutent bien… mais dans la plus grande discrétion.







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Belgique - Politique 7:11
Il l'a répété vendredi devant la presse, Elio Di Rupo n'entend pas, à ce stade, sélectionner les partis susceptibles d'entrer dans la nouvelle coalition. L'ordre dans lequel les partis seront reçus n'a dès lors pas d'importance, d'autant que l'endroit où auront lieu ces entretiens est tenu secret. Un travail en toute discrétion donc pour "permettre que s'exprime la confiance".

Tensions: l’existence de Bruxelles niée…

Les négociations du préformateur ne s’annoncent pas faciles… Hier encore, Charles Picqué, ministre-président de la Région bruxelloise, et homme fort du PS d’Elio Di Rupo, a refusé de faire acte de présence à la fête de la Communauté flamande. La raison ? Un discours de Jan Peumans, ministre-président du parlement flamand (N-VA) que Charles Picqué avait bien anticipé : dans ce discours, pas de trace de l’existence de la Région bruxelloise.

"Cela suffit: vous salissez la réputation des Flamands avec votre nationalisme" !

Voici une phrase prononcée par l'Open Vld, Els Ampe, outrée par certains pans du discours de Jan Peumans. "Il a évoqué la Flandre comme un Etat-nation, c'est-à-dire indépendante. Or, comme une majorité de Flamands, je suis favorable à une plus grande autonomie mais opposée à l'indépendance de la Flandre. En plus, il a oublié Bruxelles pour ne parler que de la Flandre ou de la Wallonie, et la seule fois où il en a parlé, il en a fait une ville uniquement francophone", a-t-elle expliqué. Résultat: le chef de groupe N-VA au Parlement flamand, Kris Van Dijck, a exigé des excuses de l'Open Vld.

Charleroi vote l’interdiction des signes religieux à l’école


Ce soir, le conseil communal de Charleroi doit se prononcer sur l’interdiction du port de signes religieux dans les établissements scolaires. Un vote qui renvoie de nouveau à la question du port du voile dans les établissements publics, et qui est loin de faire l’unanimité politique.








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• Le conseil communal de Charleroi va se pencher sur la problématique ...
  

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Votre région - Hainaut 16:31
Entre les élus qui saluent cette décision et ceux qui en discutent l'utilité, les points de vue divergent au sein du conseil communal de Charleroi. D’une part, le MR, en la personne d’Olivier Chastel, décrit cette interdiction comme « un traitement d’égalité hommes-femmes », garantissant la liberté individuelle : «Nous pensons effectivement que, dans le chef d’un certain nombre, on impose le port du voile, et nous y sommes totalement opposés ». D’autre part, l’échevine socialiste de l’Education Latifa Gahouchi, se pose la question suivante : « Pourquoi demander à des élèves d’être dans un moule bien précis ? ». Pour celle-ci , l’enseignement devrait être axé sur « l’ouverture vers l’interculturalité ». Le vote, qui tombe deux mois après que le conseil ait appliqué la même interdiction aux enseignants, est également critiqué pour son caractère hâtif, à en juger les voix, au sein même du conseil communal, appelant à attendre la décision du Conseil Constitutionnel, qui doit trancher sur cette même question en Flandre.

L’avenir du voile dans les écoles
L’interdiction de signes religieux à l’école touchera probablement la communauté musulmane en particulier. La vice-Présidente de l’Exécutif des Musulmans de Belgique, soutient même qu’une telle interdiction pourrait être aliénatoire vis-à-vis des étudiantes qui décident de porter le voile : « au niveau psychologique et sociologique, c’est vraiment un malaise dont il faut tenir compte ». Toujours selon Isabelle Praille, si certaines accepteront de se plier à la règlementation, d’autres s’exposeront à l’exclusion ou à la recherche d’autres circuits de l’enseignement.
Si le conseil vote en faveur de cette interdiction, celle-ci sera appliquée dès la prochaine rentrée, dans tous les établissements communaux de l’enseignement primaire et secondaire.

Retour au calme après la tempête au sein du MR


Ce lundi matin, Elio Di Rupo a commencé son travail de préformateur dans la discrétion la plus totale. En attendant, le climat interne semble s'apaiser au MR. Selon des membres du parti, le calme est revenu après la tempête. Et le chef de file reste Didier Reynders.








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• Le climat semble s'apaiser au sein du Mouvement Réformateur. ...
  

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Belgique - Politique 16:08
Même si le ciel était orageux ce lundi matin, l’heure était plutôt à l’apaisement au siège du MR à Bruxelles. Les tensions internes de la semaine dernière semblaient s’être évaporées. C’était en tout cas le message à la sortie du Bureau politique qui s'est réuni pour se pencher sur la situation politique générale et les travaux du préformateur Elio Di Rupo. "Le climat est absolument merveilleux. Il est en tout cas bien meilleur à l’intérieur qu’à l’extérieur", s’est réjoui Armand De Decker. Le président du Sénat (MR) n’en dira pas plus aux journalistes présents sur place. Il s’est engouffré dans sa voiture pour se rendre à son bureau, prenant ainsi la route du Sénat, le cœur du malaise libéral.

Une ambiance glaciale
Mardi aura lieu la prestation de serment pour les sénateurs de Communauté. Le MR en a trois : Christine Defraigne, Richard Miller et Jacques Brotchi. Leur désignation a suscité un conflit au sein du parti de Didier Reynders. L’ambiance était glaciale entre libéraux au parlement de la Communauté française.
Parmi les contestataires se trouvait le FDF, désormais sans sénateur. Evoquant une violation des accords passés entre PRL et FDF selon lesquels le parti amarante doit pouvoir compter sur un sénateur, Olivier Maingain avait indiqué que les choses n'en resteraient pas là.

"La page est tournée"
Aujourd’hui, seul le vice-président du MR a évoqué le climat actuel. "Je pense que le climat est apaisé au-delà d’une séquence de temps qui était une séquence plus difficile, soyons francs entre nous. Je pense qu’aujourd’hui la page est tournée. Et la réunion de ce matin a vraiment traduit cette volonté, cette atmosphère", a révélé Willy Borsus.
Très remué par ses troupes en cette période post-électorale, Didier Reynders, le président du MR, s’est aussi montré très détendu. "C’est très gentil de venir nous voir, mais il n’y a vraiment pas de problème, je vous remercie", a-t-il ironisé.

Un dernier test
Après les sénateurs de Communauté, le groupe MR au Sénat devra encore choisir un sénateur coopté. Un poste courtisé pour le moment par sept candidats. Parmi ceux-ci, c'est le libéral bruxellois Alain Courtois qui fait figure de favori. Cette nouvelle désignation sera un dernier test pour évaluer l’ambiance détendue qui règnerait désormais au sein du MR.

Charleroi interdit les signes religieux, philosophiques et politiques pour les élèves des écoles communales




Belgique - Société lun 12 juil, 23:11 Le conseil communal de Charleroi a décidé lundi soir d'interdire dès la rentrée scolaire prochaine tous les signes extérieurs politiques, philosophiques et religieux dans les écoles communales.
Pour ce faire, il a voté à la majorité trois nouveaux règlements d'ordre intérieur, chacun d'eux correspondant à un niveau d'enseignement (fondamental, fondamental spécialisé, secondaire). Avant le vote, plusieurs conseillers communaux ont réclamé un ajournement de ce vote. La Cour constitutionnelle doit en effet bientôt répondre à une question préjudicielle du Conseil d'Etat et dire si une telle interdiction n'est pas du seul ressort des Communautés par voie décrétale. Les chefs de groupe de la majorité se sont réunis suite à cette demande mais ont décidé de passer tout de même au vote. A la majorité, les trois règlements ont été adoptés. Celui qui a provoqué le plus de résistances a été celui concernant les écoles secondaires pour lequel 18 votes contre se sont exprimés parmi les 45 conseillers communaux présents lundi soir. Le cdH dans son ensemble s'est par exemple opposé au texte faute d'avoir obtenu la possibilité d'ajournement. Ecolo a également voté contre tout comme une partie des élus socialistes, dont l'échevine PS de l'Education, Latifa Gahouchi. Ces élus ont fait valoir le problème posé par la question préjudicielle ou la liberté de porter à l'adolescence des signes religieux ou politiques. Dans le public étaient présents des membres d'associations venus avec des pancartes condamnant l'interdiction. (CYA)

Eco-boni: un amendement de dernière minute échaude le MR




Belgique - Politique lun 12 juil, 20:13 Un amendement au décret-programme déposé lundi par la majorité en Commission du Budget du parlement wallon a échaudé le MR. Le texte vise les éco-bonis et, aux yeux des Réformateurs, il confirme la volonté du gouvernement actuel de détricoter les mesures annoncées par son prédécesseur au fur et à mesure que les élections approchaient.
"Il y a eu les primes pour le photovoltaïque, l'annonce de la suppression de la redevance TV, le prêt tremplin et maintenant les éco-bonis que l'on nous avait vendu comme un système magnifique. Sans le dire, on fait payer une deuxième fois la crise au citoyen", a dénoncé le député Pierre-Yves Jeholet. Comme annoncé, à partir du 1er septembre, le plafond d'émission de CO2 qui donne droit à une prime de la Région wallonne passera à 99 grammes. Les modalités du système n'étaient toutefois pas connues pour les personnes qui ont commandé ou commanderont une voiture avant cette date. Elles auront droit à la prime dans la version actuelle si elles ont entièrement payé le véhicule avant le 1er septembre et qu'elles en font elles-même la demande à l'administration avant... la parution du décret au Moniteur belge. Quant à la prime, son montant diminue en raison de la baisse du plafond d'émission de CO2. Jusqu'à présent, l'acquisition d'une voiture émettant moins de 99 gr de CO2 donnait droit à un bonus de 1.200 euros. Le bonus s'élèvera à 600 euros à partir du 1er septembre. (NBA)

L’enseignement en Communauté française … busé !


L'inspection générale a présenté aux députés de la Communauté française son rapport sur l'année scolaire 2008-2009, qui n'est pas tendre envers les professeurs et les directions d'écoles, indiquent ce mardi les journaux du groupe Sud Presse.








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• Mauvais bulletin pour les professeurs de la Communauté ...
  

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Belgique - Société 8:29 Les inspecteurs ont notamment constaté que les niveaux d'exigence en matière de maîtrises de compétences varient fortement d'une école à l'autre, parfois même d'une classe à l'autre. L'inspection relève une absence de cohérence et de continuité de l'apprentissage. Il y a aussi une grande disparité entre les écoles sur le contenu des évaluations et des manquements au niveau du contenu de certains programmes, notamment en sciences, histoire ou maths. Le rapport évoque également l'utilisation du journal de classe, le développement des élèves, la remédiation et les cours de natation.

Une lecture rapide du rapport met peut-être plus en avant les points négatifs, mais le but est de faire évoluer les choses, pas de critiquer les enseignants, indique l'inspecteur en chef, Roger Godet. "Les choses évoluent favorablement. Très souvent, le manquement constaté lors d'une inspection a disparu lorsque l'on retourne dans l'école."

La ministre de l'Enseignement obligatoire, Marie-Dominique Simonet (cdH), insiste également sur le fait que ce rapport un outil de pilotage pour les professeurs.

Plus fort que l'histoire de Sarko


Dentiste fraudeur à Pepinster: fausses attestations de soins pour 1 million d'euros


Le parquet de Verviers a requis mardi une peine de 5 ans de prison ferme à charge d'Eric Nisol, un dentiste de Pepinster âgé de 49 ans, poursuivi pour faux, usage de faux, escroquerie et organisation frauduleuse d'insolvabilité.









Belgique - Faits divers 17:43
Entre janvier 2005 et août 2009, le prévenu a escroqué différents organismes assureurs (mutuelles) en percevant des honoraires indus grâce à de fausses attestations de soins. La fraude est estimée à 1.098.000 euros. Détenu depuis septembre 2009, il a reconnu l'essentiel des préventions, niant l'organisation d'insolvabilité. Le dentiste a pu mettre sur pied cette escroquerie grâce, notamment, à un confrère allemand qui a prêté son nom pour certaines des attestations frauduleuses rapportant à elles seules 25% du montant total de l'escroquerie.

Les peines encourues
Ce dentiste réfute toutefois toute participation au système de fraude. Outre les 5 ans de prison, le parquet a requis une amende de 11.000 euros à l'encontre du principal prévenu. L'Allemand risque 18 mois et la même amende. Les deux praticiens se sont vus requérir une interdiction de profession pour une durée de 10 ans. Le substitut Kuty a aussi demandé des confiscations par équivalent de l'ordre de 1.100.000 euros pour Eric Nisol et de 137.000 euros pour son co-prévenu. La défense d'Eric Nisol a plaidé une peine de travail de 600 heures. Elle regrette que le dossier ne comprenne aucune déclaration de praticiens liégeois actuellement poursuivis pour le même type de faits à Liège. Jugement le 20 juillet.

Demotte craint que le Hainaut ne perde les millions de l'Europe


Le ministre-président de la Wallonie a plaidé devant le Parlement européen pour que les critères qui déterminent l'aide de l'Union européenne aux régions soient revus. Selon les critères actuels, le Hainaut pourrait ne plus bénéficier des millions de l'Europe (700 millions entre 2007 et 2013) au-delà de 2013.











Belgique - Politique mar 13 juil, 18:21
C'est en défenseur de la Wallonie que son ministre-président Rudy Demotte s'est présenté aujourd'hui face aux députés européens à l'occasion de la présentation des priorités belges concernant la politique des régions dans l'Union. Le chef du gouvernement wallon est inquiet en particulier pour le Hainaut. La province se porte un tout petit peu mieux. Et c'est une catastrophe. Car elle pourrait perdre l'aide européenne. En effet, selon les critères actuels d'attribution de l'aide financière, basés sur le PIB par habitant, le Hainaut pourrait ne plus recevoir les centaines de millions d'aide au-delà de 2013. Entre 2007 et cette date, la province aura reçu 700 millions. Une somme bienvenue pour une zone minée par le chômage. Rudy Demotte veut donc changer ce fameux critère qui veut que l'aide soit réservée aux régions dont le PIB par habitant se situe sous la barre des 75% de la moyenne européenne.

Le Hainaut a franchi pour la première fois la barre des 75%
"Lorsqu'une région se trouve à 74%, et puis qu'elle passe à 76%, est-ce qu'on peut dire que la messe est dite, que tout est rentré dans l'ordre? ", s'est-il interrogé devant les députés. La province du Hainaut est concernée au premier chef, son PIB par habitant venant de dépasser il y a peu, et pour la première fois, la barre des 75%, la rendant ainsi théoriquement inéligible pour la prochaine période budgétaire européenne (2014-2020). Le Hainaut n'est toutefois pas la seule région d'Europe à connaître cette évolution, plusieurs Länders allemands étant également dans la même situation, ce qui en fait de (puissants) alliés objectifs pour la Belgique lors des discussions à venir sur le futur cadre budgétaire commun, où ces nouveaux critères d'éligibilité seront évoqués.

Le taux de chômage comme nouveau critère ?
Parmi ceux-ci, le ministre-président a notamment cité mardi le taux de chômage des régions concernées. Interrogé par un eurodéputé vert français, M. Demotte s'est également dit ouvert à ce que le niveau de CO2 par habitant soit aussi pris en compte, afin d'orienter davantage les fonds de cohésion -qui représentent un tiers du budget européen- à la lutte contre le réchauffement climatique. Conscient que la crise économique et la situation budgétaire des Etats membres ne permettra pas de dégager davantage de moyens budgétaires après 2014, le ministre-président a plaidé pour un meilleur ciblage l'avenir des fonds de cohésion, à la fois sur base thématique, et géographique.

Les fonds de l'Europe seront essentiels pour la relance économique
"La crise nous coûte cher en terme de choix. Nous devrons nous concentrer sur des priorités, c'est-à-dire là où nous pourrons obtenir les meilleurs résultats le plus rapidement possible". En réponse à certaines voix européennes qui prônent une redistribution des moyens de cohésion, M. Demotte a estimé que ces fonds seront essentiels à la relance économique du Vieux continent. "La politique de cohésion doit être maintenue et renforcée. (...) Nous ne pourrons en effet mener une politique de redéploiement économique en Europe qu'avec une politique de cohésion", a-t-il conclu.

Liège s’apprête à célébrer la fête nationale française











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• La fête nationale française suscite un véritable engouement ...
  
• Treize nations africaines invitées au défilé militaire ...
  

Votre région - Liège 14:09
Chaque année, on célèbre la fête nationale française aussi dans notre pays : à Liège. Et chaque année, environ 35.000 personnes assistent à ces festivités… alors que les Liégeois ne se passionnent pas autant pour la fête nationale belge. Au programme de cette 65ème édition: visite de représentants de l’armée française dans la journée et concert dès 20h00, suivi du traditionnel feu d’artifices. « Le timing du feu d’artifice a lieu à 22h30 pour une durée de 20 minutes avec de nombreuses surprises », assurait Alain Thibaut de TNT Fireworks au micro de Samuel Ledoux pour RTL-TVI. 30.000 personnes sont attendues pour lever les yeux au ciel, en plus des 5000 personnes qui devraient assister au concert de 20h00 organisé par Radio Nostalgie sur l’esplanade du Palais des Congrès, où un chapiteau est dressé. Vers 23h00 enfin, les spectateurs les plus fêtards rejoindront la place Saint-Paul pour la dernière soirée d’ouverture du Village Gaulois.

Pourquoi Liège est-elle aussi francophile ?

« Je me suis vraiment demandé pourquoi je devais venir fêter le 14 juillet à Liège. J’étais prêt à le fêter en France évidemment, d’ailleurs nous l’avons fêté hier soir et nous le refêterons ce soir. Mais à Liège ? … Après ce premier temps de surprise, je me suis renseigné », expliquait Pierre Barbaut, chef d’Etat-Major à Metz, au micro de RTL-TVI. Et il a découvert qu’entre autres, 5000 Français habitent la cité ardente et 10.000 autres sont répartis dans toute la Province de Liège. Mais aussi que Liège est la 1ère ville étrangère à avoir reçu la Légion d’Honneur voici 90 ans déjà. Zair Kedadouche, le Consul Général de France à Liège, en témoigne : « C’est la ville étrangère au monde qui fête le 14 juillet avec une ferveur que je n’ai jamais rencontré ailleurs. »

Di Rupo vers l'amnistie des "collabos" ?


Depuis les élections, le préformateur a pris contact à 3 reprises avec Philippe Van Meerbeeck, manifestant ainsi son intérêt pour le débat lancé sur le thème de l'amnistie des collaborateurs de la Seconde Guerre Mondiale, indique ce samedi Le Soir. Côté flamand, on n'est demandeur de rien, assurant que la page est tournée. Mais il pourait s'agir d'un geste de pacification apprécié par une partie de la population flamande.







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Belgique - Politique 8:16
Dans un entretien à La Libre publié une semaine avant les élections, le psychiatre et psychanalyste Philippe Van Meerbeeck plaidait, "avant même la scission de BHV", pour une amnistie de ceux et celles qui ont collaboré avec les nazis en 40-45 (beaucoup plus de Flamands que de Wallons): "Pour qu'enfin il y ait pardon, condition sine qua non, pour qu'il y ait réconciliation entre les Belges." D'autres membres de la société civile lui avaient alors emboîté le pas.

Di Rupo voulait un mot moins proche de "pardon"
Selon Le Soir, le débat préoccupe le président du PS. "Elio Di Rupo m'a écrit, lors de ma première prise de position, pour me demander si l'on ne pouvait pas inventer un autre terme qu'amnistie, trop proche du pardon", explique M. Van Meerbeeck, ajoutant que M. Di Rupo "n'exclut pas de créer une commission parlementaire constituée d'experts pour travailler sur la question".

Pas une question prioritaire tout de même
Du côté du PS, on se borne à souligner que la priorité, à l'heure actuelle, est de former un gouvernement dans les meilleurs délais et de régler les problèmes institutionnels. "Comme toutes les questions à caractère éthique, celle de l'amnistie peut faire l'objet d'une discussion approfondie, dans un cadre serein, ultérieurement", conclut-on.

Couvre-feu anti-rassemblement à La Louvière


Le Bourgmestre de La Louvière, Jacques Gobert, a pris vendredi une ordonnance de police pour privilégier la tranquillité publique dans son entité. Cette décision intervient après le dépôt d'une série de plaintes de citoyens qui dénoncent le climat d'insécurité résultant de nombreux rassemblements de personnes qui troublent, par leur comportement, la tranquillité publique.

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Votre région - Hainaut 9:07
L'ordonnance de police prise hier par le bourgmestre de La Louvière stipule que "tout rassemblement de deux personnes ou plus qui, notamment, portent atteinte à la tranquillité publique, à la sécurité ou à l'ordre public est interdit entre 21h00 et 5h00." Elle précise aussi que "tout rassemblement de ce type pourra être dispersé et les membres pourront faire l'objet d'une privation de liberté pour une durée maximale de 12 heures, conformément à la loi. Les mineurs d'âge figurant dans ces rassemblements pourront être pris en charge par la police, qui les ramènera au commissariat, où leurs responsables légaux viendront les chercher. A défaut de quoi, ils seront gardés jusqu'à 6h00. Enfin, tout membre de ces rassemblements qui sera en possession de boissons alcoolisées se les verra confisquées et détruites."

D'application tout l'été
Les mesures prévues dans l'ordonnance, qui sera ratifiée par le prochain Conseil Communal, sont d'application jusqu'au 31 août. Le bourgmestre de La Louvière précise qu'une évaluation régulière de la situation sera réalisée pour envisager une nouvelle ordonnance ou, au contraire, y mettre un terme plus tôt que prévu.

Di Rupo vers l'amnistie des "collabos" ?


Depuis les élections, le préformateur a pris contact à 3 reprises avec Philippe Van Meerbeeck, manifestant ainsi son intérêt pour le débat lancé sur le thème de l'amnistie des collaborateurs de la Seconde Guerre Mondiale, indique ce samedi Le Soir. Côté flamand, on n'est demandeur de rien, assurant que la page est tournée. Mais il pourait s'agir d'un geste de pacification apprécié par une partie de la population flamande.

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Belgique - Politique sam 17 juil, 16:41
Dans un entretien à La Libre publié une semaine avant les élections, le psychiatre et psychanalyste Philippe Van Meerbeeck (professeur à l'UCL) plaidait, "avant même la scission de BHV", pour une amnistie de ceux et celles qui ont collaboré avec les nazis en 40-45 (beaucoup plus de Flamands que de Wallons): "Pour qu'enfin il y ait pardon, condition sine qua non, pour qu'il y ait réconciliation entre les Belges." D'autres membres de la société civile lui avaient alors emboîté le pas.

Di Rupo voulait un mot moins proche de "pardon"
Selon Le Soir, le débat préoccupe le président du PS. "Elio Di Rupo m'a écrit, lors de ma première prise de position, pour me demander si l'on ne pouvait pas inventer un autre terme qu'amnistie, trop proche du pardon", explique M. Van Meerbeeck, ajoutant que M. Di Rupo "n'exclut pas de créer une commission parlementaire constituée d'experts pour travailler sur la question".

Pas à l'ordre du jour selon le PS
Du côté du PS, on se borne à souligner que la priorité "absolue", à l'heure actuelle, est de former un gouvernement dans les meilleurs délais, de régler les problèmes institutionnels, d'élaborer un budget responsable et d'apporter des réponses aux défis socio-économiques. Le préformateur Elio Di Rupo a eu des contacts privés avec le professeur Philippe Van Meerbeeck "à l'initiative de ce dernier" au sujet de l'amnistie des collaborateurs de la Seconde Guerre mondiale, mais cette question n'est "en aucun cas à l'ordre du jour politique", a précisé samedi le PS dans un communiqué.
Outre la position du professeur Van Meerbeeck, le président du PS a également pris connaissance des réactions des associations des anciens combattants, de la communauté juive et du Centre d'action laïque, "auxquelles il est très sensible", précise le Boulevard de l'Empereur.

Ecolo en plein dilemme: majorité ou opposition ?


Avec ou sans Ecolo ? Les verts décideront ce soir s'ils veulent monter ou non dans un gouvernement fédéral. Elio Di Rupo, le préformateur, entame lui sa deuxième semaine de négociations sans se fixer de deadline.

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Belgique - Politique 7:57
Mis sous pression par le préformateur Elio Di Rupo, les écologistes se réunissent ce lundi soir pour savoir s'ils vont monter ou non au gouvernement fédéral. Le dilemme est cornélien pour les verts: soit ils acceptent de négocier un accord de gouvernement mais cela se fera plus que probblement sans Groen!, soit ils refusent mais dans ce cas Ecolo se ferait probablement jeter des gouvernements régionaux et communautaires.

Groen! au fédéral, mais sans représentant
On sait actuellement qu'Ecolo n'accepte pas le veto de la N-VA sur la participation de Groen! aux négociations. Pourtant, un scénario semble se dessiner: Groen! pourrait faire partie de la majorité au fédéral mais sans participer au gouvernement, sans avoir ni ministre, ni secrétaire d'Etat parce que les verts flamands et francophones ne forment qu'un seul groupe à la Chambre.

Qui vice-premier ?
Enfin, si Ecolo accepte de monter au fédéral, le parti se retrouvera face à un autre casse-tête: qui envoyer au poste de vice-premier ? Jean-Michel Javaux, Jean-Marc Nollet ou une autre personnalité ? Sur ce point-là aussi les verts devront trouver une solution. Quoi qu'il en soit, Elio Di Rupo attend impatiemment leur réponse.

Préformateur: Di Rupo joue sur deux tableaux


Un gouvernement pour gérer les dossiers socio-économiques. Une majorité renforcée pour les questions institutionnelles. C'est la double démarche étudiée actuellement par le préformateur Elio Di Rupo qui a rencontré le Roi mardi.







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Belgique - Politique 8:33
Elio Di Rupo assistera à une partie des festivités en ce jour de Fête nationale. En même temps, il poursuivra ses consultations. Mais où en est sa mission ? Mardi, le préformateur a rencontré le Roi pour lui faire part de l'avancée de ses travaux. Dans un communiqué, il en a expliqué les grands traits. Il estime qu'un gouvernement à majorité simple, composé du PS et du cdH côté francophone, pourrait être mis sur pieds pour gérer toutes les questions socio-économiques. Une tâche ardue car, faut-il le rappeler, la Belgique doit trouver 25 milliards d'euros d'ici 2015.

Gros efforts pour retrouver l'équilibre
Le préformateur a présenté les choses de la manière suivante : "Le travail de relance de notre économie et de l'emploi doit être poursuivi. La sécurité sociale, qui est le pilier de notre bien-être, doit être renforcée. La crise financière de 2008 et la crise économique qui s'en est suivie ont provoqué une accélération dramatique des déficits des pouvoirs publics. Pour retrouver l'équilibre budgétaire, les différentes composantes de notre pays, c'est-à-dire l'Etat fédéral, les Régions, les Communautés, les communes et provinces, doivent trouver ensemble quelques 25 milliards euros d'ici 2015".

Double volet
Si le grand défi de ce futur excécutif est bien le socio-économique, une réforme approfondie de l'Etat est aussi au programme. Elio Di Rupo envisage donc une double démarche, ce qui implique concrètement de tenter de mettre en place une "dynamique de gouvernance institutionnelle" en parallèle à ce gouvernement de législature.

Pour ce volet, le préformateur relève qu'il semble possible de rassembler des formations politiques qui, ensemble, réuniraient les conditions qui vont au-delà d'une majorité des deux tiers et seraient prêtes à trouver des solutions pour les réformes institutionnelles et pour BHV. Elio Di Rupo relève que "la page des conflits communautaires, en particulier de BHV, doit être tournée". Il ajoute que "nos institutions doivent être adaptées pour accorder de nouveaux leviers socio-économiques aux Communautés et aux Régions, pour plus de bien-être pour les citoyens".

"La Belgique de demain se construit maintenant"
Elio Di Rupo "en appelle à nouveau au sens des responsabilités et au courage de tous les partis politiques concernés". "La structure de la Belgique de demain se construit maintenant. Chaque formation politique devra pour ce faire accepter des concessions, dans le cadre de compromis raisonnables et équilibrés", conclut-il.
Selon Elio Di Rupo, ce gouvernement pourrait être formé quand les discussions seront suffisamment avancées pour l'institutionnel et en particulier BHV.