Good Morning Israël

Le marché mondial de l’immobilier a connu une certaine reprise en 2009, mais cette reprise a plutôt été inégale et seules certaines régions du monde en ont bénéficié. Selon l’indice des prix publié par l’agence Knight Frank et relayé par le quotidien israélien Ynet, les prix à Hong Kong ont augmenté de 30%, tandis que les prix en Lettonie ont chuté de 50%.
Le marché de l’immobilier israélien se place à la 3ème place pour les augmentations des prix des logements. La très forte tendance en Israël à investir dans l’immobilier plutôt qu’à épargner a mené à une augmentation de 21,3% des prix en 2009. Selon le Jewish Chronicle, 50% des maisons ont été achetées en Israël comme un investissement.
Pour rappel, l’immobilier israélien a redémarré en plein hiver. L’hiver est généralement peu propice aux achats d’appartement, mais pour le seul mois de janvier, les ventes d’appartements neufs ont fait un bond de 9% en Israël.
Déçus par le rendement des placements financiers, les Israéliens n’hésitent plus à investir toutes leurs économies dans la pierre. Jamais, en plein hiver, le marché israélien de l’immobilier n’avait connu une telle frénésie.
Les promoteurs immobiliers se disputent les terrains à construire et les projets immobiliers sont pris d’assaut. A Tel Aviv, en mars dernier, les appartements d’une tour de grand standing ont été entièrement vendus, sur plan, en quelques heures; les nouveaux locataires devront attendre au moins cinq ans avant l’achèvement de la construction.

Doit-on craindre une guerre cet été dans le Nord d’Israël ? D’après la radio israélienne, le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit aurait adressé une mise en garde à la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton et à des représentants d’autres Etats permanents du Conseil de Sécurité de l’Onu, pour leur dire que les tensions persistantes entre Israël et le Liban pourraient miner la situation dans la région et provoquer une nouvelle guerre entre les deux pays.
Dans ce contexte peu réjouissant, il faut mentionner l’intervention de diplomates égyptiens, qui ont démenti certaines informations selon lesquelles Gheit aurait qualifié Israël d’Etat ennemi lors d’une intervention à Beyrouth ce lundi. Ils ont rectifié ses propos, affirmant qu’il avait dit que c’était le Liban qui considérait Israël comme un ennemi, et non l’Egypte.
Les relations entre Israël et le Liban se seraient détériorées dernièrement lorsqu’un journal koweitien, Al-Rai, a annoncé dans ses colonnes que la Syrie avait fait parvenir des missiles balistiques, de type Scud, au Hezbollah. Cette information a bien entendu suscité des réactions en Israël (et aux Etats-Unis). Ses dirigeants ont clairement laissé entendre que si le pays était visé par ces missiles, il riposterait en attaquant des objectifs syriens et libanais.
Prenant la défense de l’organisation terroriste d’obédience chiite, le Premier ministre libanais Saad Hariri a formellement démenti ces allégations concernant le transfert d’armes syriennes au Hezbollah. Il les a comparées aux accusations des Américains qui avaient affirmé à l’époque, pour justifier leur offensive en Irak en 2003, que le pays possédait des armes de destruction massive.
Malgré ces dénégations, il est clair pour tous (ou presque) que ces armes ont bel et bien été acheminées au Liban pour être livrées au Hezbollah. Dans ce contexte, il faut rappeler les déclarations de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton qui a indiqué que « l’administration Obama souhaitait toujours améliorer ses liens avec la Syrie, malgré ses manœuvres « très inquiétantes » effectuées pour aider le Hezbollah.

Pour la première fois depuis la réunification de Jérusalem, la Police de la capitale a annoncé qu’elle entendait limiter encore davantage l’entrée de la Vieille Ville aux participants à la traditionnelle « Marche de Jérusalem » à Yom Yeroushalaïm. Depuis quelques années, certaines portes de la Vieille Ville ont été progressivement fermées ce jour là, cela avait commencé par la Porte des Fleurs, puis la Porte de Damas, et cette année, pour la première fois, ce sera la Porte des Lions, la plus symbolique de la Libération de Jérusalem, puisque c’est la seule Porte par laquelle sont passées les troupes de Parachutistes de Tsahal durant la Guerre des Six Jours. Cette année, seules trois Portes seront ouvertes aux marcheurs juifs : la Porte des Immondices, qui mène directement au Kotel, la Porte de Sion, qui mène directement au quartier juif, et la Porte de Jaffa qui mène au quartier juif en passant par le quartier arménien. Au commandement de la Police, on avoue ouvertement « qu’il s’agit d’une punition collective suite au comportement irrespectueux des quelques groupes de jeunes Juifs l’an passé, qui s’étaient mal conduits envers des passants arabes ». Faisant face à de nombreuses critiques, les responsables de la Police rejettent l’accusation « d’instructions qui seraient venues de l’échelon politique, pour ne pas heurter la population arabe ainsi que les Etats-Unis ». A droite, on pointe du doigt le Premier ministre Binyamin Netanyahou, « qui donnerait de plus en plus de signes d’abandon progressif de Jérusalem ». Le ministre des Sciences et de la Technologie, Prof. Daniel Herschkovitz, a lui-aussi critiqué cette décision de la Police, arguant « qu’il aurait été aisé de placer une quantité suffisante de policiers pour maintenir l’ordre et faire en sorte que la marche puisse se dérouler librement selon l’itinéraire traditionnel ». Le député Michaël Ben-Ari a décidé de saisir la Cour Suprême.

La société israélienne Alrov Properties and Lodgings présidée par Alfred Akirov a signé un contrat d’option pour racheter le fameux palace parisien : l’hôtel Lutetia au 45 boulevard Raspail à Saint-Germain. Le montant de la transaction s’élève à 145 millions d’euros. Cette dernière a été réalisée par l’intermédiaire de la filiale Locka Holding BV dont la société Alrov détient 80% du capital. Alrov avait pour la première fois mentionné de telles négociations au mois de décembre 2009.
L’hôtel Lutetia est l’un des six palaces parisiens et le seul situé sur la Rive Gauche de la Seine. Il possède 231 chambres et suites, plusieurs salles de banquets, un centre d’affaires, des restaurants ainsi qu’un spa.
Dans les précédentes mentions de négociations d’achat, Alrov s’était refusé à identifier l’hôtel en question ainsi que le contrat d’option à proprement parler. La société israélienne voulait en effet éviter l’effondrement des discussions tout en permettant au propriétaire actuel de l’hôtel de satisfaire toutes ses obligations juridiques vis-à-vis des employés de l’hôtel.
Le 4 mai, à la mi-journée, le cours de l’action de la société Alrov Properties gagnait 1,6% à 63 shekels.

La Fédération des Communautés Juives de San Francisco et des alentours a décidé de modifier sa politique dans le domaine de l’aide financière aux organisations juives ou non juives. Désormais, elle cessera de subventionner des associations ou organisations qui oeuvrent directement ou indirectement contre l’Etat d’Israël. Selon le communiqué diffusé par la Fédération, elle se démarque désormais « d’organisations qui remettent en question la légitimité d’Israël, qui favorisent le boycott d’Israël ou de produits israéliens, qui poussent des pays tiers à retirer leur aide économique ou leurs investissements en Israël, ou qui agissent dans le but de voter des sanctions à l’encontre de l’Etat d’Israël ». La Fédération des Communautés Juives de San Francisco veut ainsi mettre un frein au développement d’un activisme et un militantisme anti-israélien croissants dans certains cercles juifs aux Etats-Unis, notamment dans la Californie très libérale, reliés à des organisations israéliennes telles que « Shalom Akhshav », « Betselem », le « New Israel Fund », ou qui à leur tour aident financièrement des ONG non juives anti-israéliennes. Cette décision a été également prise au vu d’une récente étude qui montre que le soutien à la politique de Barack Obama au Proche-Orient a subi une nette érosion parmi la population juive américaine : plus que 42% de personnes satisfaites. En réaction à cette décision, des intellectuels et universitaires juifs américains ont signé un appel dans le journal juif de gauche « Foreward », condamnant la décision de la Fédération des Communautés de San Francisco, au motif « qu’elle vise à étouffer le débat qui grandit dans les communautés juives sur l’avenir de la démocratie israélienne et sur l’occupation des terres palestiniennes »(!!!). Parmi les signataires de cet appel, Marsha Friedman…ancienne députée à la Knesset et grande amie de Shoulamit Aloni, qui vit depuis des années aux Etats-Unis. De son côté. Jim Appel, Directeur de la Fédération des Communautés, déclare que « le seul but de cette décision, est d’éviter que des organisations anti-israéliennes reçoivent une aide financière des Juifs américains par le biais d’organisations juives ».

par Shraga Blum

En ce 28 Iyar, 43 anniversaire de la réunification de Jérusalem, de nombreuses festivités sont prévues dans la journée pour marquer l’événement dans la joie et l’allégresse. Après la soirée incontournable de Merkaz Harav, les rues de la capitale accueilleront mercredi après-midi des milliers de personnes qui marcheront, en brandissant leur drapeau, en direction du Kotel.
Les festivités du Yom Yeroushalayim, marquant le 43^e anniversaire de la réunification de la capitale d’Israël, ont débuté mardi soir à la Yeshiva Merkaz Harav, avec la participation du Premier ministre Binyamin Netanyahou, du président de la Knesset Ruby Rivline, du ministre de la Justice Yaakov Neeman, et de nombreuses personnalités. Dans son discours, Netanyahou a notamment déclaré que « l’Etat d’Israël continuerait à construire et à développer Jérusalem ». Il a ajouté: « On prétend que nous sommes des occupants. Aucun autre peuple n’a un tel lien avec sa capitale, nous n’avons pas renoncé à notre aspiration de construire à Jérusalem, nous continuerons à la développer pour en faire une ville florissante ».
Autre festivité de la soirée: dans le cadre de la Journée de l’Etudiant, des spectacles ont été donnés par de nombreux artistes israéliens jusque tard dans la nuit.
Depuis mardi après-midi, des milliers de policiers sont déployés dans toute la capitale, et plus particulièrement dans la Vieille Ville, afin que la population puisse célébrer cet anniversaire dans l’ordre.
Ce mercredi, des dizaines d’événements, ouverts au public, sont prévus dans la capitale. L’institut Ben Zvi accueille gratuitement les visiteurs et expose, pour la première fois, les trésors des archives de l’ancien président de l’Etat Itshak Ben Zvi (1952-1963) qui s’était spécialisé dans la recherche sur la terre d’Israël et sur Jérusalem.
A midi débutera la marche traditionnelle des « Fidèles du Mont du Temple ». Ils seront une centaine à défiler, depuis la Guivat Hatahmoshet (Colline aux munitions) jusqu’à la Vieille Ville, presque aux portes du Har Habayit.
Entre 15 heures et 16h30, le maire de Jérusalem Nir Barkat et son épouse organiseront une réception au musée de la Tour de David (Migdal David) pour les habitants de la ville.
Et à 17 heures, de nombreux jeunes (et moins jeunes) entameront la fameuse « Marche des drapeaux », qui a lieu traditionnellement depuis 30 ans. Toutefois, cette année, la police n’autorise pas les participants à faire le tour de toutes les portes donnant accès à la cité antique, « afin d’éviter tout affrontement avec la population arabe ». L’itinéraire a donc été modifié: ils prendront leur départ sur la place de Tsahal (Kikar Tsahal), près de la municipalité et se sépareront ensuite en plusieurs groupes. Les jeunes gens passeront par la Porte de Damas (Shaar Shehem) alors que les jeunes filles emprunteront la Porte de Jaffa (Shaar Yaffo). La marche se terminera devant le Kotel, le Mur occidental.
En outre, une cérémonie aura lieu à 18 heures sur la Colline aux Munitions, Guivat Hatahmoshet, en souvenir des combats très durs – et qui ont fait de nombreuses victimes -qu’ont menés les soldats de Tsahal pour la libération et la réunification de Jérusalem. Cette commémoration se tiendra en présence du président de l’Etat Shimon Pérès, du Premier ministre Binyamin Netanyahou et des ministres du gouvernement.

La Knesset a tenu mercredi matin une session spéciale pour marquer le 43^e anniversaire de la réunification de Jérusalem. Lors de son allocution, le président du parlement israélien Ruby Rivline, a déploré le fait que seul un secteur, à savoir les sionistes religieux, célébrait cette journée. Il a ajouté: « Le Yom Yeroushalayim a été fixé par la loi dans cette enceinte et est considéré comme une fête nationale. Cependant, aujourd’hui, les activités qui sont organisées indiquent que cette journée est devenue une fête sectorielle et ceux qui la célèbrent portent, pour la plupart, une kippa tricotée sur la tête ».
Saluant la cérémonie, mardi soir, à Merkaz Harav, et la danse traditionnelle des drapeaux, prévue dans l’après-midi, il s’est exclamé: « Heureux sont ceux qui célèbrent cette journée, en exprimant leur amour et leur joie permanente ».
Rivline, profondément déçu, a regretté que cet anniversaire ne soit marqué nulle part ailleurs et ne revête pas la même importance que par le passé. « Jérusalem n’est plus la source d’inspiration de la majorité du public », a-t-il déploré.
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a ensuite pris la parole. Il a notamment déclaré: « Je crois avec conviction à notre lien avec Jérusalem et il n’existe aucun autre peuple qui soit autant attaché à sa capitale. L’amour de Sion est inclus dans celui que nous éprouvons pour toute la terre d’Israël. »

Des centaines d’Israéliens participent lundi matin à une flottille composée de treize bateaux qui a pris son départ dans la marina de Herzliya. Il s’agit d’une action de soutien à Tsahal au cours de laquelle ils réclameront une fois de plus la libération du soldat Guilad Shalit, séquestré depuis plus de quatre ans par des terroristes du Hamas.
La cheffe de l’opposition Tsippi Livni, leader du parti Kadima, et la maire de la ville Yael German ont exprimé leur soutien à cette expédition. Les organisateurs de cette manifestation, qui réclament « la levée du blocus sur Guilad Shalit », ont indiqué qu’il s’agissait d’une réponse israélienne aux tentatives étrangères menées par mer la semaine dernière pour « briser le blocus maritime ».
Parallèlement à cette action, l’Union nationale des Etudiants israéliens a décidé de lancer une « Flottille de protestation » en faveur des minorités kurdes et arméniennes vivant en Turquie. Son objectif: montrer au monde que la Turquie, si critique envers Israël, détient une minorité qui vit sur son territoire dans des conditions difficiles. Pour l’instant, l’expédition est en pleins préparatifs et ses organisateurs cherchent encore du matériel et des volontaires. Le président de l’Union des Etudiants, Boaz Toporowsky, a expliqué qu’il souhaitait, dans le cadre de son action, rencontrer en mer les bateaux en route pour Gaza pour discuter avec leurs passagers.