Le fil des nouveaux hédonistes

" Jouir de tout et toujours afin de ne jamais rien regretter " (bernard75, 1993- .... , philosophe libertin)

A mes disciples présents et futurs, je dis : " Osez sans retenue, jouissez sans contrainte, libérez toutes vos pulsions "

Un seul principe dans notre morale :

" Jouissez et faites jouir, voilà toute la morale ".

On ne t'a pas attendu pour çà,
tu n'as que des mots ma chérie, de la gueule , rien de concret.

https://www.youtube.com/watch?v=3bItXJdXeeg

Excellent résumé de la situation présente,Jack!

La jouissance désigne l'action de profiter ou de tirer parti de quelque chose, alors que le terme jouir se rapporte habituellement à l'orgasme sexuel.

Le terme de jouissance apparaît au XV^e siècle et désigne l'action de disposer d'un bien. Le terme est alors lié à l'usufruit ; le droit de jouissance d'un bien appartenant alors à une personne autre que le nu-propriétaire.

En 1503, le terme prend une nouvelle acception, celle d'un plaisir, ou encore de joie.

Sigmund Freud n'utilise que très peu le terme de jouissance.
Jacques Lacan opposera plaisir et jouissance : cette dernière se voudrait outrepasser le principe de plaisir. Elle implique une transgression de l'interdit, comme le défi. De par ce fait, elle s'inscrit dans une logique de perversion.
La jouissance se soutiendrait d'une injonction amenant à abandonner le désir même, dans une subordination au grand Autre.
Lacan, reprend le mythe freudien d'un père de la horde développé dans Totem et tabou,
lequel présente comme historique une époque où un père tyrannique
dominait le groupe des hommes, s'appropriant toutes les femmes et les
refusant à ses fils.
Reprenant donc ce mythe, Lacan soutient que le sens de l'angoisse de castration n'est pas inscrit dans l'égalité des sexes - ce que laisserait supposer le phallocentrisme psychanalytique - mais bien dans la différence.
Si l'interdit émeut les frères , c'est parce qu'il y a au moins un homme qui a le phallus. Ce père non soumis à la castration soutient le fantasme. Il n'y a, pour l'homme, que la jouissance phallique de possible.
Pour les femmes, il n'y a pas d'hommoinzin. La jouissance de la femme n'est pas frappée de la castration - elle est autre, sans limite. Elle est jouissance SUPPLÉMENTAIRE ( à ne pas confondre avec "complémentaire", car il n'y a pas de rapport sexuel).

Ce fil d'exception est consacré au beau. Merci de pas le polluer par du vulgaire et du laid.

OmbreBlanche a écrit:

La jouissance désigne l'action de profiter ou de tirer parti de quelque chose, alors que le terme jouir se rapporte habituellement à l'orgasme sexuel.

Le terme de jouissance apparaît au XV^e siècle et désigne l'action de disposer d'un bien. Le terme est alors lié à l'usufruit ; le droit de jouissance d'un bien appartenant alors à une personne autre que le nu-propriétaire.

En 1503, le terme prend une nouvelle acception, celle d'un plaisir, ou encore de joie.

Sigmund Freud n'utilise que très peu le terme de jouissance.
Jacques Lacan opposera plaisir et jouissance : cette dernière se voudrait outrepasser le principe de plaisir. Elle implique une transgression de l'interdit, comme le défi. De par ce fait, elle s'inscrit dans une logique de perversion.
La jouissance se soutiendrait d'une injonction amenant à abandonner le désir même, dans une subordination au grand Autre.
Lacan, reprend le mythe freudien d'un père de la horde développé dans Totem et tabou,
lequel présente comme historique une époque où un père tyrannique
dominait le groupe des hommes, s'appropriant toutes les femmes et les
refusant à ses fils.
Reprenant donc ce mythe, Lacan soutient que le sens de l'angoisse de castration n'est pas inscrit dans l'égalité des sexes - ce que laisserait supposer le phallocentrisme psychanalytique - mais bien dans la différence.
Si l'interdit émeut les frères , c'est parce qu'il y a au moins un homme qui a le phallus. Ce père non soumis à la castration soutient le fantasme. Il n'y a, pour l'homme, que la jouissance phallique de possible.
Pour les femmes, il n'y a pas d'hommoinzin. La jouissance de la femme n'est pas frappée de la castration - elle est autre, sans limite. Elle est jouissance SUPPLÉMENTAIRE ( à ne pas confondre avec "complémentaire", car il n'y a pas de rapport sexuel).

Le passage surligné est parfaitement illustré ici...
Précisons quand même que le père primitif n'est plus une réalité historique pour Lacan, mais un mythe... qui signifie que la constitution d'un ensemble clos (par la propriété qui conditionne l'appartenance à celui ci) n'est possible qu'à partir d'une exception sur quoi se fonde la règle... ce n'est qu'une exigence logique...il n'est pas nécessaire qu'un tel père existe... Mais le pervers y croit, lui...

Les nouveaux hédonistes ont leurs princes et leurs éphèbes !

Une fois encore citons Nietzsche qui ne s’y trompe pas : « Le chœur satyrique du dithyrambe est l’acte sauveur de l’art grec. La nature à laquelle aucune connaissance n’a encore attenté et où les verrous de la civilisation ne sont pas encore fracturés — voilà ce que le Grec apercevait dans son satyre sans pour autant l’assimiler au singe. Bien au contraire. C’était l’archétype de l’homme, l’expression de ses élans les plus élevés et les plus forts. Le satyre était quelque chose de sublime et de divin. Le Grec dionysiaque veut la vérité et la nature dans leur force suprême — et il s’aperçoit métamorphosé en satyre. ».

Le satyre reste un représentation appolinienne; il est donc en effet un au delà du singe et de l'homme, comme les héros de "tueurs nés"
L'exigence du beau que Bernard nous rappelle en témoigne...

Ô Muse !

Dans l'Eden des nouveaux hédonistes, les muses aux seins parfaits ont bien sûr une place privilégiée !

Interrogé une nouvelle fois sur MP, je me dois de répondre à des questions qui reviennent de façon récurente : " Un nouvel hédoniste doit-il être nécessairement très beau ? "

La réponse est bien sûr oui ! Le nouvel hédoniste doit être très beau, jeune, intelligent, aisé et en excellente santé.
Manifestement, il se plaît avec les esthètes étant lui-même construit comme un éphèbe d'une rare pureté. Il soigne son corps et cultive son esprit.

En l'absence de Zed je pose la qustion qui lui brûle les lèvres : s'il vivait à notre époque, Mahomet (que la paix soit sur Lui et sur tous les prophètes) pourrait-il être classé parmi les nouveaux hindouistes ?

Emma ne s'y est pas trompée : Omar est des nôtres bien sûr.

Quelle beauté cette représentation de l'éphèbe et de son maître ! Quelle sensualité ! Magnifique !

Nous voyons ici le "Lupercus Faunus" un dieu à l’origine de la fête.

Satyre et Bacchante !

Dans la mythologie les satyres sont des êtres mi-hommes, mi-boucs, dotés d'une queue et de sabots. Compagnons de Dionysos, le dieu du vin, ils boivent, jouent, dansent et poursuivent de leurs ardeurs les jeunes filles. Quant aux Bacchantes c'étaient des femmes qui célébraient les mystères de Dionysos échevelées, à demi nues ou couvertes de peaux de tigres, la tête couronnée de lierre elles dansaient en remplissant l'air de cris discordants.

Ici une nymphe enlevée par un satyre ... magnifique composition de Cabanel.

Magnifique ... !