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| La Flandre et les autres | |
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+9Zed Charly quantat Alice Biloulou OmbreBlanche emma Ungern chat noir 13 participants | |
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Invité Invité
| Sujet: La Flandre et les autres 9/3/2010, 18:33 | |
| Rappel du premier message :La scission de BHV votée en mai faute de solution de fond [url=https://librespropos.1fr1.net/javascript: window.print();] [/url] Belgique - Politique 11:05 La proposition de loi visant à scinder l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV) sera votée au mois de mai en séance plénière de la Chambre faute de solution de fond au problème communautaire qui divise francophones et néerlandophones, a indiqué mardi le député flamand Eric Van Rompuy sur La Première (RTBF). Selon le frère du président du Conseil européen, il faut, concernant BHV, "une solution de fond parce que, début mai, la proposition de loi sur la scission sera mise au vote en séance plénière". Le texte de scission est gelé depuis 2007 par une série de procédures en conflits d'intérêts. La dernière en date devrait prendre fin d'ici quelques semaines. Théoriquement, le Parlement bruxellois pourrait déclencher une nouvelle procédure dont certains craignent les conséquences communautaires au sein de la Région-capitale. L'ancien premier ministre Jean-Luc Dehaene a été chargé par le roi de réfléchir à un compromis sur des réformes institutionnelles, et en particulier sur BHV. Il est censé aboutir dans les prochaines semaines. Parmi divers scénarios évoqués par les observateurs, on a parfois mentionné celui d'une solution transitoire qui permettrait de reporter le règlement du problème au fond lors de la prochaine législature. Eric Van Rompuy rejette ce scénario. "Seule une solution de fond peut mener à retirer cette proposition (de scission). Mais s'il n'y a pas de solution, les partis flamands vont voter, avec toutes les conséquences" que cela implique, a-t-il assuré. (OCH) |
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Auteur | Message |
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Charly
Nombre de messages : 23689 Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 20/7/2010, 17:40 | |
| - Biloulou a écrit:
- JACKLELOUP a écrit:
- Première dans l'histoire belge, un nationaliste préside une assemblée fédérale
Dans ma volonté de me culturer, un "nationaliste belge" veut dire un partisant de la "Belgique nation" comme avant la Belgique fédérale ? Il ne fait pas écrit "nationaliste belge",mais "nationaliste" sous-entendu "flamand" | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 20/7/2010, 17:59 | |
| - Charly a écrit:
- Il ne fait pas écrit "nationaliste belge",mais "nationaliste" sous-entendu "flamand"
Ahhhh.... un peu comme, de nos jours, "un converti" veut dire un chrétien devenu musulman mais pas un musulman devenu chrétien, c'est ça ? | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 20/7/2010, 19:38 | |
| - Biloulou a écrit:
- Charly a écrit:
- Il ne fait pas écrit "nationaliste belge",mais "nationaliste" sous-entendu "flamand"
Ahhhh.... un peu comme, de nos jours, "un converti" veut dire un chrétien devenu musulman mais pas un musulman devenu chrétien, c'est ça ? Non,tu t'embrouilles. celui-là,c'est plutôt un vrai indépendantiste flamand. Ils viennent de faire un nouveau pas en avant. | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 21/7/2010, 07:47 | |
| La Flandre se prend pour DubaïOn connaissait déjà la fascinante utopie du 19ème siècle : construire les villes à la campagne. Il y eut aussi les châteaux en Espagne, que les Anglais traduisent par « châteaux bâtis dans le ciel ». Les Flamands renouvellent notre stock d’expressions avec « bâtir sur le sable ». C’est, littéralement, ce dont rêve le gouvernement flamand. Il s’agirait de profiter de la présence de bancs de sable, au large de la Vlaamse Kust, et d’y construire des îles artificielles, dédiées au logement de luxe, aux casinos et aux terrains de golf. Un « Dubaïske », en quelque sorte. On y ajoutera, détour obligé, une réserve naturelle. Les plans ne précisent pas s’il s’agira d’un enclos où seront exhibés les derniers sympathisants de la Belgique de papa : Mark Eyskens, Herman De Croo, Leo Tindemans et autres Willy Claes. Un Dubaïske aan zeeLes plans sont grandioses : presqu’île au large de Zeebrugge, adossée au terminal gazier ; îlots, face à Knokke et Ostende. Un « Dubaïske », car les revenus du pétrole de la Mer du Nord sont encore loin d’égaler ceux du Golfe arabique. Ne rêvons donc pas de la plus haute tour du monde, projetant son ombre jusqu’au pied du château des comtes, à Gand. Tant mieux, d’un côté. Ces projets pharaoniques sont tous voués à la faillite – ce qui est déjà le cas de la mégalomanie pétrolière des Etats du Golfe. Notre Dubaïske ne nous vaudra qu’une failliteke. En attendant, on ne se mouche pas de la babouche, à Dubaïske. Coût ? Une bagatelle : 100 milliards d’euros, générés, sans doute, par les élégants parcs à éoliennes ou le recyclage des parcs à moules belges [pardon, mesdames des Center Parks, si vous pensiez que nous pensions à vous], dont les perfides Hollandais annoncent obstinément la fin prochaine. Durée des travaux : cent ans ! Au moins et même en tablant sur l’allongement de la vie, plus personne ne pourra dire que les Belges n’investissaient pas pour les générations futures ! Les francophones à la caisse ?Et cela permettra de faire oublier aux francophones du futur d’oublier que ce furent leurs grands parents « fransquillons » qui, comme d’habitude, acquittèrent la facture. Après Zeebrugge, le canal Albert, les autoroutes flamandes et autres broutilles, les francophones devront-ils à nouveau passer à la caisse de Moeder Vlaanderen ? En 100 ans, il peut se passer beaucoup de choses. Comme la montée du niveau de la mer, transformant Bruges, Gand et Alost en villes sous-marines. Et modifiant Molenbeek en une riante station balnéaire – mutation à laquelle elle se prépare déjà, avec Bruxelles-Plage, au bord du canal. Plus que 36 500 fois dormir avant l’inauguration de Dubaïske Ceux qui ne font pas preuve d’une patience biblique, ce sont les bureaux d’étude de faisabilité de ce projet mégalidiot : ils ont déjà palpé le million d’euros débloqués par la généreuse Région flamande… | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 23/7/2010, 10:26 | |
| Accord de principe sur la scission des allocations familialesLes futurs partis de la coalition ont obtenu un accord de principe sur la scission des allocations familiales, indique vendredi le journal De Morgen, qui se base sur diverses sources proche de négociation. Le financement fédéral se poursuivrait, mais une partie des allocations seraient régionalisée. Vos réactions "Scission des allocations familiales ? En gros, dans son programme, le PS veut consolider la sécurité sociale et ce qu'ils appellent "l'ascenseur social" ... ce n'est pas en commençant par scinder les allocations familiales qu'ils vont y arriver, après suivront les pensions, allocations de chômage, etc." Lire les autres réactions Belgique - Politique 8:32 La scission des allocations familiales doit faire partie d'un grand "paquet" visant à réformer l'Etat. Si le feu passe définitivement au vert, la N-VA enregistre son premier succès. Le versement des allocations familiales porte sur environ 5 milliards d'euros. Le principal point de discussion porte sur le niveau des compétences: la N-VA veut transférer les allocations familiales vers les Communautés, les partis francophones veulent régionaliser pour ne pas exclure Bruxelles. Les Verts dans le gouvernement ? Selon le Morgen, la question sur la scission de la politique du marché du travail a également bien progressé. Les allocations de chômage continueraient à être du ressort fédéral. Selon les journaux De Morgen et du groupe Corelio non seulement le cdH mais également le sp.a souhaitent que le prochain gouvernement dispose d'une majorité des deux tiers. Cela signifierait que les Verts feraient partie du gouvernement et ne négocieraient plus la réforme de l'Etat depuis l'opposition. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 29/7/2010, 09:58 | |
| Préformateur: un parfum de pessimisme règne au Nord du pays <H2 id=articleIntro>Elio Di Rupo réussira-t-il à boucler sa mission de préformation ? Difficile à dire…D’autant plus que les négociateurs restent silencieux. Un vent de pessimisme semble toutefois souffler au Nord du pays quant à la formation du gouvernement.
- Préformateur: premières images des négociateurs
</H2> Belgique - Politique 9:50 Le repas qui réunissait autour de la table le préformateur Elio Di Rupo et les représentants des sept partis pressentis pour négocier une réforme de l'Etat s'est achevé mercredi, peu avant minuit. Les travaux devraient reprendre ce jeudi. Personne n'a fait de commentaire à l'issue des discussions de la journée, qualifiée d'importante dans plusieurs partis. Un rapport au Roi ?Qu’en est-il de la mission de préformation ? Arrive-t-elle à sa fin ? Selon le journal Le Soir, Elio Di Rupo pourrait remettre un rapport au Roi ce vendredi. La question est de savoir s’il s’agit d’un rapport intermédiaire ou définitif. Tout dépend de l’avancée significative ou non des travaux. Mercredi, certains étaient optimistes, alors que d’autres évoquaient l’échec, surtout au Nord du pays. L'ultimatum de De Wever Bart De Wever aurait d’ailleurs posé un ultimatum à Elio Di Rupo. Le président de la N-VA veut pour ce jeudi des engagements clairs des francophones concernant la réforme de l’Etat pour éviter à tout prix le scénario de 2007. Mais où en sont exactement les négociateurs ? Rien n’a filtré à l’issue des trois réunions et du dîner de mercredi. Le mot d’ordre reste plus que jamais la discrétion. Mais trois scénarios se dessinent: Trois scénarios possibles 1. Les travaux n’avancent pas et les négociateurs ne pourront que constater l’échec des discussions. Une hypothèse qui circulait surtout mercredi soir parmi les ténors flamands. 2. Les travaux avancent lentement et Elio Di Rupo fait un rapport intermédiaire au Roi ce vendredi avant d’accorder aux négociateurs fatigués une pause de 10 jours. 3. Les travaux avancent bien et Elio Di Rupo se rend chez le Roi ce vendredi afin d’endosser le costume de formateur. Groen! sollicité Reste à définir d’ici là la couleur de la future coalition. Une rumeur circule à ce propos : on aurait à nouveau proposé à Groen ! un poste de secrétaire d’Etat. Une proposition jugée insuffisante pour les verts flamands. Même son de cloche chez Ecolo, qui parle même d’humiliation. |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 29/7/2010, 17:12 | |
| Elio va l'avoir dans le cul, mais c'est pas la première fois .... | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 29/7/2010, 17:17 | |
| - Ungern a écrit:
- Elio va l'avoir dans le cul,
mais c'est pas la première fois .... Non,il a l'habitude,mais pas avec un flamand,aussi rose soit-il | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 3/8/2010, 09:04 | |
| La Flandre craint-elle l’immigration ? Christophe Lamfalussy Mis en ligne le 02/06/2010 Une société repliée sur elle-même ? Vraiment pas. A Anvers, ville du Belang, la Flandre fait, sans complexe, de l’ “inburgering”. Au mur, des cartes du monde, de la Belgique et un plan d’ Anvers. Une devise, aussi, écrite dans les deux langues : "Le travail ne se donne pas, le travail se gagne". Nous sommes dans une école de la Prins Leopoldstraat, en plein cœur de Borgerhout, le quartier à dominante immigrée d’Anvers. Aujourd’hui, c’est Paty Kilozo qui officie. Etudiant congolais, il était venu en Belgique dans les années 90 avec l’intention de revenir au pays. De fil en aiguille, il s’est enraciné, et ce matin, il donne cours d’orientation sociale, en français, à une dizaine de migrants venus du Rwanda, du Sénégal, de Guinée ou du Niger. Paty Kilozo explique l’architecture institutionnelle de la Belgique, ses communautés, ses transferts de compétence, sa décentralisation, ses ministres présidents, et même sa communauté germanophone. Il explique que les Wallons et les Flamands se sont disputés sur la question de la langue, mais que maintenant "la guerre, c’est sur l’argent". Il n’y va pas par le dos de la cuiller. "Les Flamands veulent obtenir la sécurité sociale. Votre chômage sera un jour payé par la Flandre. Si cela ne vous convient pas, vous pouvez aller à Charleroi. Il y a un train toutes les quinze minutes." Vient le coup de grâce. "Si vous ne connaissez pas la langue", demande-t-il, "comment allez-vous communiquer avec les écoles de vos enfants ? Parler, c’est ouvrir les portes. La décision vous revient. C’est à prendre ou à laisser." Les élèves opinent de la tête. Ce cours accéléré sur la Belgique, dans le langage direct d’un ex-immigré, fait partie de l’arsenal de la Flandre pour accueillir et intégrer les nouveaux migrants. Il s’inscrit dans le programme d’inburgering adopté par décret par la Flandre en 2004. Il n’a nul pareil en Wallonie, mais existe aussi aux Pays-Bas et, de plus en plus, dans d’autres pays d’ Europe. L’idée est qu’il faut préparer les migrants à s’adapter aux sociétés dans lesquelles ils s’installent et leur donner une chance. Chaque année, près de 20000 nieuwkomers, immigrants légaux, s’installent en Flandre, soit la taille d’une commune comme Huy. Que ce cours soit donné en français, avec l’argent de la ville d’Anvers et de la Flandre, peut paraître incongru aux francophones. Pourtant, c’est une décision mûrement réfléchie des autorités flamandes. "Les Flamands ont compris", explique Paty Kilozo, "que l’important, c’est que les gens comprennent le système dès leur arrivée en Belgique." Au bureau d’accueil Inburgering d’Anvers, une quarantaine d’"accompagnateurs" accueillent les nouveaux venus dans une quinzaine de langues différentes, jusqu’au swahili. Ils l’appellent "la langue de contact". Soixante pourcent des premiers contacts se font en arabe, en anglais ou en français. Le bureau est situé Carnotstraat, toujours dans le district de Borgerhout, parmi des maisons de thé, des vendeurs de tissus, des restos marocains et des boutiques où le ravier de fraises ne dépasse pas les 1,20 euros. Au premier étage, Sagna, 47 ans, patiente avec son épouse et son fils fraîchement arrivés du Sénégal dans le cadre d’un regroupement familial. Il ne tarit pas d’éloges sur l’inburgering, un programme nécessaire selon lui. "Cela fait longtemps que je suis ici. Zestien jaren ", dit-il dans un mélange de français et de néerlandais. "Si tu parles seulement le moedertaal, alors tu as des problèmes. Si tu viens en Belgique et que tu ne connais rien, tu es comme un mouton. Tu ne sais pas où tu es. Ici, on t’aide." A Anvers, les participants au programme suivent environ 60 heures d’orientation sociale, 120 heures d’apprentissage du néerlandais et de 15 à 30 heures de cours d’orientation professionnelle. Ils signent au début du programme un " contrat" d’engagement et au bout du compte, ils reçoivent une "attestation d’intégration" prouvant qu’ils ont suivi le programme des autorités flamandes. L’inburgering est obligatoire pour les primo arrivants venus d’un pays hors de l’UE, de Suisse ou de l’Espace économique européen, de même que pour ceux qui sont devenus Belges à l’étranger. De nombreuses exemptions existent, en particulier pour les personnes âgées de moins de 18 ans et de plus de 65 ans. "Le principe général est que tout le monde est obligé de suivre ces cours", explique Hassan Boujedaïn, le coordinateur général du bureau d’Anvers. "Les gens mariés à un Néerlandais ne sont pas obligés. En r e vanche, s’ils sont mariés à un Belge, ils le sont. En réalité, seuls 30 à 35 % des nouveaux arrivants sont obligés de suivre ce programme. L’obligation est un moyen, pas un but." Jusqu’en 2009, les procureurs avaient la possibilité de poursuivre les contrevenants, sur une base pénale. Aucun ne le fit, considérant que ce n’était pas une priorité. Mais en 2009, les autorités flamandes ont adopté un nouveau décret remplaçant la sanction pénale par des sanctions administratives. Toute personne qui ne suit pas le programme d’inburgering peut donc écoper d’une amende de 100 à 150 euros. La Flandre est stricte, car ellle considère que l’inburgering est un investissement et un prérequis à l’intégration. Hassan Boujedaïn, qui travaille dans l’accueil des immigrés à Anvers depuis de nombreuses années, estime que la Flandre cherche, à travers ces cours d’intégration, à trouver l’équilibre entre les droits et les devoirs des nouveaux arrivants et à les aider à se sentir bien et à l’aise dans leur nouveau quartier. L’inburgering n’a de sens, selon lui, que s’il est accompagné d’autres politiques, par exemple en matière d’habitat. "Il y a une très grande évolution dans la société", dit-il. "Quand on voit qu’il y a 6 000 nouveaux arrivants chaque année dans une ville de 400 000 habitants comme Anvers, ce n’est pas rien. C’est 60 000 personnes en dix ans. La fertilité des familles nouvellement arrivées est plus grande. Nous voyons aussi à Anvers la problématique des mariages arrangés, des immigrants venus de l’ Espagne en crise ou des Pays-Bas où la législation est bien plus sévère. Nous devons pouvoir parler des problèmes sans crier au racisme." Aux élections communales de 2006, le Vlaams Belang avait échoué de peu, avec 33,51 % des voix, à prendre le contrôle de la seconde ville de Belgique. Les socialistes, avec 35,28 % des voix, avaient dès lors constitué une alliance avec les partis démocratiques. Certains estiment que la majorité communale prospère sur le terrain de l’extrême droite, mais d’autres soulignent au contraire que Patrick Janssens, le bourgmestre socialiste, a réussi à battre le Vlaams Belang sur son terrain. Mohamed Chakkar, le coordinateur de la Fédération des associations marocaines d’Anvers, fait partie de la première catégorie. Pour lui, les partis s’enhardissent dans la ville portuaire et développent une politique d’intimidation. Le foulard est interdit dans les écoles et les bâtiments de la ville. Surtout, la communauté immigrée subit de plein fouet le chômage. "Je suis d’accord pour condamner les abus du système social", dit-il, "mais il ne faut pas généraliser ces abus à tous les immigrés. Les échevins parlent d’allochtones et d’Anversois. La sémantique dit beaucoup... Cela fait trente ans que je vis à Anvers. Mon papa y avait un travail. A Borgerhout, aujourd’hui, il y a presque 40 pc de chômeurs. Près de 35 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. L’inburgering, c’est très bien. La Flandre s’est enfin dotée d’un système d’accueil. Mais sur le plan social, cela ne va pas." Nous sommes allés voir Monica de Coninck, la présidente du CPAS et l’échevine des affaires sociales, pour tirer l’affaire au clair. C’est un tout autre discours que tient cette socialiste déterminée, en cinquième position sur la liste SP.A du Sénat. Elle reçoit dans un bel immeuble de la Lange Gasthuisstraat. "Moi", dit-elle, "je ne fais pas de différence entre les migrants et les gens qui sont nés à Anvers. Tout le monde doit avoir une chance. Je dis aux migrants: nous sommes prêts à vous aider mais vous, quels efforts pouvez-vous fournir ? L’inburgering est une sorte de contrat. Le plus important, c’est la langue. Car sans connaissance de la langue, vous ne pouvez pas a voir un travail, gagner de l’ar gent et vous occuper de vos enfants... Nous payons pour investir en vous." Monica de Coninck a gagné sa réputation en réduisant de façon draconienne les dossiers d’assistance sociale, de 15000 lorsqu’elle devient la présidente du CPAS en 2001 à 8000 aujourd’hui. Sa politique est de chasser sans pitié les abus, pour aider ceux qui en ont vraiment besoin. Soixante pourcent de ses dossiers sont liés à l’immigration. La ville a innové en matière sociale, en lançant des programmes de maquillage pour mettre en valeur les femmes au chômage. Elle gère aussi quatre restaurants sociaux et un kotmadam pour les enfants d’immigrés souhaitant entreprendre des études supérieures. "Nous avons été trop mous dans le secteur social en Flandre", dit l’échevine. "Mon souci est que le système de sécurité sociale n’explose pas et qu’il survive. Il faut que tous les gens qui ont des mains et des yeux travaillent. L’argent se gagne. Pour nos enfants, l’argent vient des murs, des Bancontact. Et la Belgique s’est fait la réputation d’un pays où on va à un guichet et on obtient de l’argent." Anvers la cosmopolite, qui a grandi grâce à l’immigration et à son port, qui a ouvert son premier resto chinois en 1923, serait-elle en train de se raidir ? Ou au contraire, de se sauver ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 3/8/2010, 10:49 | |
| Ce que la N-VA met sur la table de Di Rupo Belgique - Politique 10:12 Les exigences de la N-VA n'ont pas faibli, en négociations, malgré le profil plus conciliant que Bart De Wever avait affiché durant sa mission d'information, écrit mardi La Libre Belgique. Le parti nationaliste flamand réclamerait notamment le transfert de la tutelle des services de police, de pompiers et de protection civile vers les Régions. La N-VA demande aussi que l'organisation des élections, la politique de migration et la délivrance des documents d'identité (passeport et cartes d'identité) soient confiées aux Régions. Elle réclame en outre la régionalisation de la mer du Nord, la partition du fonds des amendes et celle de la SNCB. Elle souhaite que les Régions aient des représentants au conseil d'administration de la SNCB et exige de pouvoir se lancer dans des investissements régionaux différenciés sur le réseau ferroviaire. Cela pourrait conduire à un réseau ferroviaire à deux vitesses, souligne la Libre. Les francophones, quant à eux, réclameraient une extension du régime des facilités à l'ensemble du Brabant flamand, ce que les Flamands refusent. Les francophones demandent également le refinancement de Bruxelles à hauteur de 500 millions d'euros, tandis que les Flamands consentent un chèque de 65 à 100 millions d'euros. (VIM) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 3/8/2010, 14:23 | |
| Pré-formation: voici ce que la N-VA propose à Di RupoLe processus de pré-formation sera long. Les exigences de la N-VA sont bien plus importantes que ce que Bart De Wever avait laissé entendre lorsqu'il était informateur. Le fossé entre francophones et néerlandophones est encore loin d'être comblé. Belgique - Politique 13:28 Nous dirigeons-nous vers une nouvelle crise ? Les fuites qui apparaissent ça et là au moment où les négociateurs sont partis souffler laissent malheureusement imaginer le pire. Les exigences de Bart De Wever vont probablement rester coincées dans la gorge des francophones qui ne pourront pas tout avaler. Mais l'homme fort de la N-VA ne semble vouloir reculer devant rien. Sur la table des négociations, il a quasi déposé le programme de son parti. Le président du PS, extrêmement tacite, avance quelques contreparties. Mais, aidé du cdH, voire d'Ecolo, il ne semble pas assez "lourd" pour équilibrer la balance. "Ils veulent la fin du pays" Du coup, certaines sources anonymes, dont les propos sont relayés dans La Libre Belgique, annoncent déjà des moments difficiles. " C'est bien simple. Il n'y a, à ce stade, aucune raison d'être optimiste quant à l'issue des négociations", a indiqué un participant aux discussions politiques. " Faire des concessions ce n'est assurément pas leur point fort. Ils veulent la fin du pays et n'ont pas changé d'un iota", a témoigné un autre observateur francophone. La délivrance des documents d'identité gérée par les Régions En ce qui concerne les compétences du Ministère de l'Intérieur, " Ils veulent en faire une coquille vide", peut-on encore lire dans le quotidien. Le parti nationaliste flamand réclamerait notamment le transfert de la tutelle des services de police, de pompiers et de la protection civile vers les Régions. La N-VA demande aussi que l'organisation des élections, la politique de migration et la délivrance des documents d'identité (passeport et cartes d'identité) soient confiées aux Régions. Peut-ête une façon pour eux d'empêcher les habitants de la périphérie bruxelloise de disposer de cartes d'identité rédigées en français... La N-VA veut régionaliser la mer du Nord Niveau économique, les nationalistes flamands réclament la régionalisation de la mer du Nord et des canaux et voies maritimes. Mais cela ne s'arrête pas là. Pour les transports, le parti de Bart De Wever entend réaliser la partition du fonds des amendes et celle de la SNCB. Elle souhaite que les Régions aient des représentants au conseil d'administration de la SNCB et exige de pouvoir se lancer dans des investissements régionaux différenciés sur le réseau ferroviaire. Cela pourrait conduire à un réseau ferroviaire à deux vitesses, souligne La Libre. Les dossiers épineux pas encore évoqués Les francophones, quant à eux, réclameraient une extension du régime des facilités à l'ensemble du Brabant flamand, ce que les Flamands refusent. Les francophones demandent également le refinancement de Bruxelles à hauteur de 500 millions d'euros, tandis que les Flamands consentent un chèque de 65 à 100 millions d'euros. La coupe semble bien pleine, et pourtant, on n'a pas encore évoqué BHV, l'enseignement et les trois bourgmestres de la périphérie. Soit trois dossiers particulièrement épineux. Bref, on n'est pas sorti de l'auberge... La N-VA regrette les fuitesEn réaction à ces fuites, la N-VA a dit regretter que ces informations deviennent publiques et s'est refusée à tout commentaire sur le contenu de l'article. Quant au porte-parole du préformateur Elio Di Rupo, il se contentait d'un laconique "pas de commentaire". Au cdH et chez Ecolo, on s'en tenait également mardi en fin de matinée au "pas de commentaire". |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 5/8/2010, 20:15 | |
| Fête de la Communauté flamande: bientôt jour férié légal?Le gouvernement flamand est favorable à ce que le 11 juillet, jour de la fête de la Communauté flamande, soit reconnu comme jour férié légal, à condition de parvenir à un consensus avec les partenaires sociaux à ce sujet. Belgique - Politique 17:17 Le gouvernement flamand est favorable à ce que le 11 juillet, jour de la fête de la Communauté flamande, soit reconnu comme jour férié légal, à condition de parvenir à un consensus avec les partenaires sociaux à ce sujet. C'est ce qu'a indiqué le ministre-président flamand, Kris Peeters, en réponse à une question parlementaire écrite. Un jour férié qui coûterait 20 millions d'euros Il estime que cette question doit être évoquée dans le cadre des négociations gouvernementales actuelles, mais reconnait que la détermination d'un nouveau jour férié pose des problèmes pratiques, mais aussi économiques. La fédération flamande des entrepreneurs, Unizo, a chiffré à 20 millions d'euros le coût d'un jour de congé supplémentaire. "Dans le contexte économique, actuel, il convient d'être prudent afin de ne pas nuire à la position concurrentielle des entreprises flamandes", a admis M. Peeters. L'une des pistes évoquées consisterait à supprimer l'un des jours de compensations dont bénéficient les employé lorsqu'un jour férié tombe un samedi ou un dimanche. "Cette solution a déjà été évoquée par le passé, sans qu'on parvienne à un résultat concret", rappelle M. Peeters. Reconnue par certains secteurs comme toutes les autres fêtes communautaires Le 11 juillet est actuellement reconnu uniquement par la Communauté flamande et par certaines secteurs (banques, assurances,...). C'est aussi le cas pour le 27 septembre (fête de la Communauté française) et pour le 15 novembre (fête de la Communauté germanophone). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 6/8/2010, 20:22 | |
| Lettre de menaces à l'encontre d'Elio Di Rupo envoyée à vtm
Belgique - Politique 20:04 La rédaction de la chaîne privée flamande vtm a reçu une lettre de menaces visant Elio Di Rupo, a-t-elle annoncé vendredi. Cette lettre débute par les mots "Au nom d'Allah" et se poursuit avec un texte selon lequel "dans un pays musulman comme la Belgique, un homosexuel ne peut en aucun cas devenir Premier ministre". La lettre a été transmise à la police. (VOC) |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 7/8/2010, 07:24 | |
| Ce n'est pas gentil,c'est lui qui les acceuille | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 7/8/2010, 10:50 | |
| La lettre de menaces visant Di Rupo va être examinée par des expertsLe centre de crise des Affaires intérieures a demandé à l'organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) d'examiner la lettre de menaces envoyée à VTM et visant le pré-formateur Elio Di Rupo, a indiqué Peter Mertens, le porte-parole du centre de crise. Belgique - Politique 7:03 Hier, VTM a annoncé dans son édition du 19 heures avoir reçu une lettre de menaces à l’encontre du pré-formateur et président du PS, Elio Di Rupo. D’après la chaîne privée, la lettre commence par "Au nom d'Allah", et se poursuit par des allusions à l'homosexualité du président du PS. La rédaction de la chaîne flamande avait indiqué avoir transmis la lettre à la police, ce que cette dernière a confirmé. "Nous avons demandé à l'OCAM d'examiner à quel point ces menaces sont sérieuses et nous attendons son avis", a poursuivi Peter Mertens. "Sur base de celui-ci, nous prendrons les mesures correspondant à la menace", a-t-il conclu. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 12/8/2010, 00:00 | |
| Quel sera l'avenir de Bruxelles ? Deux visions s'affrontentLe sort de Bruxelles serait toujours au cœur des discussions par la divergence fondamentale de conception entre certains partis flamands (N-VA et CD&V) et les autres partenaires potentiels. Les premiers veulent transférer les compétences aux Communautés - ce qui revient à nier l'existence de Bruxelles en tant que Région - alors que les autres font référence aux Régions. Cette info en vidéo- Négociations: le sort de Bruxelles au coeur des discussions. ...
- Négociations: dernières nouvelles en direct depuis Bruxelles. ...
- Négociations: le sort de Bruxelles au coeur des discussions. ...
- Négociations: dernières nouvelles en direct depuis Bruxelles. ...
- Négociations: première réunion après la pause de 10 ...
Plus de vidéos » A lire également- Préformateur: la réunion du jour "ne sera pas suffisante" ...
[url=http://www.rtlinfo.be/info/belgique] Belgique - Politique 21:46 Après une pause familiale, le préformateur Elio Di Rupo a réuni autour de la table pour une nouvelle séance plénière les présidents des sept partis pressentis pour négocier une réforme de l'Etat. Ils se sont retrouvés ce mercredi vers 18h au cabinet bruxellois du ministre wallon Jean-Claude Marcourt. La réunion s'est terminée peu avant 21 heures. Une nouvelle réunion est prévue demain jeudi, a indiqué le porte parole du préformateur. Il a encore précisé qu'Elio Di Rupo avait présenté un rapport oral de la situation. Dans cet exposé, le préformateur a présenté les demandes des uns et des autres et les diverses possibilités. Communautés ou Régions ? L’objectif des discussions est donc toujours de faire le point sur les " convergences" des partis en matière institutionnelle. Même si la discrétion reste de mise, une chose est certaine : quoi qu’il arrive au cours des négociations, les entités fédérées sortiront renforcées de la nouvelle grande réforme de l’Etat. Une question se pose toutefois : le centre de gravité se déplacera-t-il vers les régions ou les communautés? Deux visions différentesParmi les négociateurs, deux visions s’affrontent. D’une part, les tenants majoritairement francophones d’une régionalisation des compétences au profit des trois Régions du pays. Et, d’autre part, la volonté flamande d’effectuer un transfert vers les trois Communautés (française, flamande et germanophone). " Dans ce cas-ci, N-VA et CD&V sont dans la vision flamande traditionnelle d’une Belgique à deux communautés et pas à trois régions. Les autres partis sp.a, Groen et aussi Open Vld, mais qui n’est pas impliqué dans ce cas-ci, ont un petit peu évolué. Ils sont allés vers une vision plutôt à trois régions", souligne Dave Sinardet, politologue à l’université d’Anvers. Bruxelles reste le cœur du problème Bruxelles serait donc au cœur du problème. Considérée comme une Région à part entière par les francophones et certains partis flamands, son statut est moins clair pour la N-VA et le CD&V. Ces derniers estiment que la ville pourrait être cogérée par les Communautés flamande et française. Deux systèmes concurrents seraient alors d’application dans la capitale. "S i l’on communautarise par exemple les allocations familiales, cela voudrait dire qu’il y aurait deux systèmes différents à Bruxelles. On pourrait donc choisir entre les deux puisqu’il n’y a pas de véritable sous-nationalité à Bruxelles. C’est donc assez complexe à mettre en œuvre", estime Dave Sinardet. Communautaire ou régionaliste, les deux visions sont diamétralement opposées, mais il faudra bien trouver un moyen de les concilier. Même si notre royaume est réputé pour ses compromis, cette fois-ci, la tâche s’annonce plus qu’ardue. |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 12/8/2010, 08:05 | |
| Préformateur: des transferts de compétences pour 15 milliards… s’ils se mettent d’accord sur BruxellesJusqu'à 15 milliards d'euros. Voilà l'estimation du poids des compétences qui devraient être transférées de l'Etat aux entités fédérées. Si un compromis semble avoir été trouvé sur les matières à régionaliser, la "division" du pays en 2 (Flandre et francophonie) ou en 3 (Flandre, Wallonie, Bruxelles) ... divise toujours les négociateurs. A lire également- Quel sera l'avenir de Bruxelles ? Deux visions s'affrontent ...
Belgique - Politique 7:09 La réunion plénière du préformateur Elio Di Rupo avec les présidents des sept partis pressentis pour soutenir une réforme de l'Etat s'est terminée hier peu avant 21 heures. Elio Di Rupo réunira à nouveau ce jeudi les 7 partis (N-VA, PS, CD&V, cdH, sp.a, Ecolo et Groen!) pour continuer le travail. Et du travail, il y en a sur la planche s’ils veulent réaliser la plus grande réforme de l’Etat belge de tous les temps, comme le souligne la Libre Belgique ce jeudi. A commencer par se mettre d’accord sur le cas de Bruxelles. Bruxelles, toujours Bruxelles Les partis flamands (surtout la N-VA et le CD&V) refuseraient toujours de voir Bruxelles comme une Région à part entière. On vous le disait déjà hier : deux concepts s’affrontent. Celui des francophones d’une Belgique à trois entités fédérées égales (en se basant sur les Régions actuelles), et celui des Flamands à deux entités fédérées (en se basant sur les Communautés actuelles, ce qui mettrait Bruxelles dans les deux camps et obligerait les Bruxellois à "choisir" leur sous-nationalité, francophone ou Flamand). Un nœud difficile à démêler d’ici lundi, quand Elio Di Rupo devrait, selon certaines sources, faire son rapport final au Roi. Jusqu’à 15 milliards d’euros de compétences transféréesPlusieurs journaux chiffraient ce jeudi le montant des transferts de compétences envisagés dans le cadre de ces pourparlers institutionnels. Selon La Libre Belgique, le montant des transferts s'élèverait à 13 milliards, tandis que le Standaard avance une fourchette de 12 à 15 milliards d'euros. Au-delà des chiffres, les différents journaux soulignent l'ampleur de la réforme envisagée, qui pourrait devenir "l'une des plus importantes réformes de l'Etat, si pas la plus importante de l'histoire institutionnelle récente de la Belgique", pour La Libre Belgique. Les Flamands voudraient créer des sortes de "sous-nationalités" dans la capitaleLes quotidiens reviennent aussi sur la volonté des partis flamands de transférer des compétences aux Communautés, à laquelle les francophones opposent une vision régionaliste, qui maintient le caractère spécifique de la Région bruxelloise. "Selon nos informations, les négociateurs du Nord accepteraient malgré tout que certaines matières actuellement fédérales soient transférées aux Régions, tels la mobilité, le code de la route ou l'énergie. Mais, pour les domaines clés, c'est bien une communautarisation qu'exigent certains partis flamands. Et c'est bien là que cela bloque", écrit Le Soir, qui cite en particulier la sécurité sociale, la Justice et la formation. En matière de sécurité sociale, "la N-VA et le CD&V souhaitent transférer à la Flandre et à la Communauté française le régime des allocations familiales et le système des soins de santé". Cela "contraindrait les Bruxellois à se déclarer officiellement francophone ou néerlandophone" et aboutirait à la création "de sous-nationalités dans la capitale", selon le quotidien. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 13/8/2010, 09:53 | |
| Préformateur: N-VA et CD&V veulent assimiler "Brussel" !"La Flandre a un projet cohérent, qui vise à emporter Bruxelles en cas de scission du pays", explique un négociateur ce vendredi dans Le Soir. Des propos à nuancer car seuls la N-VA et le CD&V le veulent. Au sp.a et chez Groen!, on est satisfaits des concessions francophones avancées par Di Rupo et on veut, comme les francophones, régionaliser en 3 parties avec une Région Bruxelloise sur un pied d’égalité avec la Flandre et la Wallonie. Vos réactions "Lâcher Bruxelles, Di Rupo en serait capable, mais là je pense qu'il y aura du monde dans les rues, enfin j'espère!" Lire les autres réactions A lire également
- L'oncle de la princesse Mathilde à la N-VA
- Préformateur: la clé dans les mains de la N-VA
Belgique - Politique 8:54 Alors qu’Elio Di Rupo est parvenu à convaincre son PS, le cdH et Ecolo d’accéder à une majorité des demandes de régionalisation flamandes, faisant dire au passage à des observateurs qu’en l’état, cette réforme de l’Etat serait d’ores et déjà la plus profonde qu’ai jamais connu la Belgique fédérale (et satisfait amplement le sp.a et Groen!), la N-VA et le CD&V, eux, en veulent encore plus! Et pas peu de choses: ils veulent faire cogérer Bruxelles et ne pas lui accorder d’autonomie car, en cas de scission, la Flandre partirait avec le moteur économique du pays, écrit ce vendredi Le Soir. Le point sur les négociationsLa réunion du préformateur Elio Di Rupo avec les présidents des sept partis pressentis pour soutenir une réforme de l'Etat s'est terminée hier jeudi peu avant 23h00 alors qu’elle avait débuté à 20h00. Le porte-parole d'Elio Di Rupo a ensuite indiqué que de nouvelles réunions à sept étaient prévues ce vendredi. Avant cela, les partis flamands se reverront entre eux, car ils sont loin d’afficher la même union que les francophones… pour le plus grand soulagement de ceux-ci. sp.a et Groen! d’accord avec les partis francophonesPour discuter de quoi ? De l’avenir de Bruxelles, bien entendu. Car là où le sp.a et Groen! considèrent les avancées formulées par Elio Di Rupo mercredi soir comme une bonne base, pour la N-VA et le CD&V, elles ne sont pas suffisantes. Pire, la N-VA se jugerait en droit d'obtenir plus au vu du résultat des élections… même si elle concède qu'elle ne pourra évidemment pas réaliser tout son programme. On sentait le clash entre partis flamands venir depuis plusieurs jours. La N-VA et le CD&V font en effet régulièrement référence aux Communautés en matière de transfert de compétences, ce qui revient à remettre en cause l'existence même de la Région bruxelloise, alors que le sp.a et Groen! font, comme les francophones, référence aux Régions. L’agenda (pas tant) caché (que ça) de la N-VA et du CD&V …C’est en une du journal Le Soir ce vendredi: un négociateur a expliqué à nos confrères que « la Flandre a un projet cohérent, qui vise à emporter Bruxelles en cas de scission du pays ». Pour ce faire, il faut dans un premier temps isoler la capitale, d’où l’enjeu de la scission de BHV, continue le quotidien. Puis continuer à sous-financer Bruxelles pour finalement la cogérer avec la Wallonie. Un scénario inacceptable pour tous les partis francophones. Qu’espérer pour l’échéance de lundi ?Les négociateurs ne vont pas chômer ce week-end, puisque Elio Di Rupo est supposé rendre son rapport final au Roi lundi. Mais le problème actuel peut se résumer dans les grandes lignes par cette phrase: soit De Wever plie, soit il plie… bagages. Car si le chef de file des nationalistes flamands ne cède pas sur le point de la régionalisation en 3 entités avec une région Bruxelloise tout aussi autonome que la Flandre ou la Wallonie, ce que 5 partis sur 7 autour de la table veulent, Elio Di Rupo n’aura d’autre choix que de constater l’échec de sa mission et Bart De Wever de s’en retourner en Flandre annoncer que si le pays est encore en crise, c’est à cause des francophones. Bien entendu, tout est négociable en politique, mais on voit mal le PS, le cdH et Ecolo laisser tomber près d’un million de Bruxellois francophones. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 15/8/2010, 23:15 | |
| Quelle est la stratégie de Bart De Wever ?Alors que les négociations à sept continuent autour d’Elio Di Rupo ce dimanche soir, il semble que les divergences perdurent. Les avancées sont difficiles. On le sait, un homme autour de la table se montre intransigeant. Il s’agit de Bart De Wever, qui n’entend faire aucune concession. Est-ce une stratégie pour faire échouer les négociations ? Cette info en vidéo- Mission de préformation d'Elio Di Rupo: Bart De Wever ...
- Mission de préformation d'Elio Di Rupo: dernières infos ...
A lire également- Préformateur: réunion cruciale mais toujours...discrète ...
- Préformateur: Bart De Wever est devenu Monsieur "non"
Belgique - Politique 22:19 Depuis le 13 juin dernier, Bart De Wever est devenu incontournable. Le soir des élections, l’homme fort de la N-VA savoure la victoire de son parti. Le leader séparatiste arrive les poings levés à son QG. Tout en restant conquérant, il assume une nouvelle responsabilité politique envers le pays. " Il faut aussi tendre la main aux francophones. Personne n’a intérêt à bloquer ce pays", assure-t-il lors de son discours devant ses partisans. Depuis ce jour, l’attitude de Bart De Wever a changé. Il se montre intransigeant et n’affiche plus aucun signe d’ouverture. En négociations avec les partis francophones, il endosse à nouveau son costume de nationaliste flamand. " Il n’intervient qu’occasionnellement pour préciser ce qui lui apparaît comme acceptable et le plus souvent comme inacceptable. Il est plutôt assez carré et relativement peu loquace, mais très clair dans son propos", analyse Pascal Delwit, politologue à l’ULB. Plus d'indépendance pour la Flandre C’est un fait. Bart De Wever est clair : il en veut toujours plus. Son but est de transférer un maximum de compétences aux Régions et aux Communautés afin de renforcer l’indépendance de la Flandre. Pour arriver à ses fins, il ne fait pas de cadeau. Depuis le début des négociations, le président de la N-VA se réfugie dans la discrétion. Il reste le plus possible à l’écart des journalistes et refuse la plupart des interviews. "Il souhaite obtenir un accord" Autour de la table des négociations, le nationaliste flamand ne fait aucune concession. Au point que certains l’ont surnommé "Monsieur non". Pourquoi Bart De Wever se montre-t-il si intraitable ? Est-ce un coup de poker ? Souhaite-t-il trouver un accord ou attend-il qu’Elio Di Rupo échoue sa mission de préformation pour mieux saboter la Belgique ? " Mon sentiment est qu’à ce stade, il souhaite encore obtenir un accord. Mais un accord le plus favorable possible par rapport aux thèses qu’il défend, par rapport aux thèses de manière générale du grand socle des revendications néerlandophones", estime Pascal Delwit. L’homme reste ainsi incontournable. La formation du gouvernement dépend de lui. Pourtant, Bart De Wever est peut-être le seul qui sortirait la tête hors de l’eau en cas d’échec. Et seul l’avenir nous dira quelle stratégie il adopte réellement lors des négociations actuelles. |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 15/8/2010, 23:19 | |
| Arrivé au stade où on en est, je trouve que c'est une grosse erreur de négocier .
On a plus rien à perdre, donc on a tout à gagner .
La Flandre veut la scission ? Qu'elle en prenne la responsabilité .
Devant le pays d'abord, devant l'Europe ensuite .
La scission du pays ce sera l'explosion de l'Europe des Etats , cad la disparition de l'Europe en tant que puissance ( ?????? ) politique,éconolmique et militaire,à un moment crucial de son existence .
Vlaanderen Barst !. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 16/8/2010, 10:04 | |
| Préformateur: "Le climat est positif"Les négociateurs se retrouveront une nouvelle fois autour de la table cet après-midi. Les représentants des sept partis présents aux débats se sont quittés en pleine nuit, vers 02h30. Contrairement à la météo, l'horizon semble s'éclaircir. A lire également- Préformateur: une forte délégation de la N-VA rejoint ...
- Préformation: quelle est la stratégie de Bart De Wever ...
Belgique - Politique 9:27 Les négociateurs ont encore du pain sur la planche avant de conclure un accord. Mais, au moins, tous semblent aller dans la même direction, et tous semblent vouloir y arriver. C'est du moins ce qui a été indiqué après leur réunion qui a duré plus de onze heures, dimanche. Les présidents ont été rejoints par d'autres membres de leur parti, sans doute pour les aider à examiner la nouvelle mouture de la note du préformateur Elio Di Rupo. > POSEZ VOS QUESTIONS ET DONNEZ VOS REACTIONS POUR L'EMISSION RTL+ DE CE LUNDI "Cela se passe bien" Les président du PS aurait en effet présenté une nouvelle version de son document dessinant le cadre des négociations institutionnelles. Parmi les négociateurs revenus en renfort, Charles Picqué semblait plus enthousiaste. " Cela se passe bien. Je crois que le climat est positif. Jusqu'ici en tout cas", a-t-il confié. Di Rupo chez le Roi ? Après s'être quittés en pleine nuit, les négociateurs se sont déjà donnés rendez-vous ce lundi. Il est toujours possible qu'Elio Di Rupo se rende chez le Roi. Mais il est malgré tout plus vraisemblable que cette visite royale soit reportée de quelques jours. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 16/8/2010, 16:55 | |
| Préformation: la N-VA toujours insatisfaiteAlors qu'une nouvelle réunion plénière a lieu ce lundi après-midi, l'heure n'est pas à l'optimiste dans les partis concernés par la préformation. La N-VA est toujours d'avis que les avancées enregistrées jusqu'à présent ne sont pas suffisantes. La situation semble bel et bien tendue... SondageSelon vous, les négociations...vont dans le bon sens avancent, mais trop lentement n'avancent pas ! ne mèneront à rien Sans opinion voter voir les résultats Cette info en vidéo- Préformateur: les francophones auraient fait de nouvelles ...
- Pour Bernard Clerfayt, Elio Di Rupo s'est fait piéger
- Préformateur: les francophones auraient fait de nouvelles ...
- Pour Bernard Clerfayt, Elio Di Rupo s'est fait piéger
- Préformateur: jusqu'où ira Bart De Wever?
- Préformateur: Elio Di Rupo n'ira pas chez le roi
Plus de vidéos » A lire également- Préformation: quelle est la stratégie de Bart De Wever ...
- Préformateur: Elio Di Rupo n'ira pas chez le Roi
Belgique - Politique 16:37 L'optimiste ne régnait pas lundi en début d'après-midi dans les partis concernés par la préformation. La N-VA est toujours d'avis que les avancées enregistrées jusqu'à présent ne sont pas suffisantes. La négociation a été interrompue dans la nuit de dimanche à lundi sur le constat que pour le parti de Bart De Wever, les propositions n'offrent pas suffisamment d'avancées dans deux domaines. Du côté francophone, on disait ne pas pouvoir aller plus loin sans toucher au périmètre défini par le préformateur Elio Di Rupo. " Si on va plus loin, on négocie tout-à-fait autre chose", disait un proche de la négociation. Pour la N-VA, dans l'état actuel des choses, la Flandre ne dispose pas d'assez d'instruments pour mener la politique demandée par l'électeur flamand. D'autre part, la responsabilisation financière des entités fédérées est insuffisante. En droit d'exiger La N-VA considère qu'elle est en droit d'avoir d'importantes exigences en raison de son résultat électoral et part du principe que le CD&V s'aligne sur ses positions. N-VA et CD&V représentent ensemble 44 sièges à la Chambre (27+17) alors que sp.a et Groen! ne représentent que 18 sièges (13+5). Les négociateurs devaient se retrouver à 15 heures. Il y a encore eu différents contacts lundi matin mais il n'y a plus eu de concertation entre les quatre partis flamands concernés. (Copié/collé nettoyé et remis en page par les bon soins de Saint Pierre et Sa grande patience...) |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: La Flandre et les autres 16/8/2010, 18:41 | |
| - Charly a écrit:
- (Copié/collé nettoyé et remis en page par les bon soins de Saint Pierre et Sa grande patience...)
Censuré???
Non, non, je l'ai vu avant et après, tout simplement rendu présentable par la suppression de gigantesques espaces vides. (Je l'avais déjà remarqué depuis un petit bout de temps, ici et ailleurs...) | |
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