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 UNE PAGE D'HISTOIRE

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MessageSujet: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty14/11/2008, 16:41

Rappel du premier message :

Le 14 novembre 1888.

Inauguration de l'Institut Pasteur
Le président de la république, Sadi Carnot, inaugure à Paris un centre de recherche sur les virus. Désiré par le savant français Louis Pasteur, l'institut est financé par une souscription internationale. Pasteur le dirigera jusqu'à sa mort en septembre 1895 et il y sera inhumé. Grâce à l'Institut Pasteur de nombreux vaccins seront mis au point et plusieurs virus tels que le virus du Sida réussiront à être isolés.
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Charly




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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty11/1/2010, 16:24

"La croix gammée et le turban"

Diffusé sur : ARTE

Défenseur de la cause panarabe dès les années 20, Hadj Amin al-Husseini lutte contre l'émigration des juifs organisée par les Britanniques. Antisémite convaincu, affichant une sympathie évidente pour les thèses nazies dès 1937, il s'installe à Berlin, fréquente les dignitaires du IIIe Reich et s'intéresse à la «solution finale» qu'il souhaite mettre en œuvre au moyen-orient. Il est également à l'origine de la création d'un corps d'élite musulman destiné à combattre les Alliés, incorporé à la Waffen SS et composé de 20 000 hommes recrutés en Bosnie et en Croatie. Ce bataillon excellera dans le massacre de partisans et de civils mais connaitra un fort taux de désertion et de reddition face à l'armée rouge. A partir de biographies récentes, ce documentaire revient sur la collaboration du grand mufti avec les nazis, mais aussi, plus largement, sur son rôle historique et politique, expliquant pourquoi il reste encore aujourd'hui un "héros" et un grand leader nationaliste et religieux dans la plupart des pays du Proche-Orient.
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Biloulou

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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty11/1/2010, 16:30



Bon, je sais, on en a déjà tellement parlé, mais je ne savais pas qu'il y avait des vidéos. Alors...
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quantat

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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty11/1/2010, 17:09

En effet l'islamisme radical ne vaut pas mieux que le nazisme... il est plus dangereux pour d'autres raisons que certaines de celles qui sont avancées...
Je ne suis pas d'accord pour dire que le nazisme n'était pas religieux... il l'était profondément.
La différence tiens à ce que les nazis ne voulaient pas légiférer au delà du lebensraum, tandis que l'islamisme radical veut envahir le monde entier.

J'ai "apprécié" certaines remarques: le problème de l'anti judaïsme (beaucoup de musulmans sont sémites) semble ne se poser pour certains que dans la mesure où il ne serait que le "prologue" à d'autres exactions... Je ne suis pas certain que l'anti judaïsme ait complètement deserté le coeur de ces gens là...
Quelle tristesse... ...
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Biloulou

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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty11/1/2010, 17:30

quantat a écrit:
[...] Je ne suis pas d'accord pour dire que le nazisme n'était pas religieux... il l'était profondément.
La différence tiens à ce que les nazis ne voulaient pas légiférer au delà du lebensraum, tandis que l'islamisme radical veut envahir le monde entier.
Bonjour Quantat ! sunny

Dans leur magistral "Le matin des magiciens", Louis Pauwels et Jacques Bergier y consacrent la presque entiéreté de la Deuxième partie : "Quelques années dans l'ailleurs absolu"

On va de surprise en surprise avec une dérangeante impression de frôler, mais pas plus, une vérité "autre".
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty11/1/2010, 18:59

A mon souvenir les nazis, tout au moins leur base historique, SA confondus, pronnaient un certain paganisme issus de l'hyper borée et des dieux y affèrants!

Pour ce qui concerne leur sphère d'influence,en effet elle se bornait a l'Europe, ce qui n'est pas le cas de l'islam qui est un dogme politico-mythologique hégémoniste visant une expension mondiale!
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OmbreBlanche

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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty26/1/2010, 10:43

26 janvier 1531


Lisbonne est frappée par un séisme de très forte intensité et qui s’avère meurtrier. Environ 30 000 personnes meurent tandis que la ville est en partie détruite. Si Lisbonne est la ville la plus gravement touchée, la secousse fut ressentie dans toute une partie du bassin méditerranéen, jusqu’en Tunisie. Lisbonne en profitera toutefois pour se moderniser lors de sa reconstruction, mais elle subira deux siècles plus tard un séisme encore plus dévastateur.

UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Seisme_004
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty26/1/2010, 11:12

quantat a écrit:
En effet l'islamisme radical ne vaut pas mieux que le nazisme... il est plus dangereux pour d'autres raisons que certaines de celles qui sont avancées...
Je ne suis pas d'accord pour dire que le nazisme n'était pas religieux... il l'était profondément.
La différence tiens à ce que les nazis ne voulaient pas légiférer au delà du lebensraum, tandis que l'islamisme radical veut envahir le monde entier.

J'ai "apprécié" certaines remarques: le problème de l'anti judaïsme (beaucoup de musulmans sont sémites) semble ne se poser pour certains que dans la mesure où il ne serait que le "prologue" à d'autres exactions... Je ne suis pas certain que l'anti judaïsme ait complètement deserté le coeur de ces gens là...
Quelle tristesse... ...


Qu'on appel l'antisémisme anti-juif, je veux bien (et d'ailleurs l'histoire le prouve) mais c'est aussi l'avancé de ce que le monde est (et j'ai nommé un racisme profond)


Dire que nous ne sommes pas raciste, c'est renier notre nature. Le racisme d'Hitler était méchant, mais il y a un racisme naturel. Le racisme est la suspicion de l'autre, le fait de ne pas considérer l'autre comme un humain comme nous, ou semblable.

Le racisme ne veut pas être discuté car il est vilain affraid
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty27/5/2010, 16:10

UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 ALeqM5jJuGjQDTHq3A2Z6oI4Eeh-cRXwjA?size=s2

Un cachot découvert dans les murs de l'Assemblée nationale

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g5wy4DIna4-Md8vmfCq9fbs2IAMA

Un cachot, qui aurait peut-être servi à enfermer des visiteurs récalcitrants, a été découvert dans les murs de l'Assemblée nationale, a constaté jeudi une journaliste de l'AFP.

Fermé par des barreaux et une porte en bois, le cachot, d'une dimension d'environ 2 m sur 1,50 m avec un banc de pierre, était emmuré depuis de longues années. Il a été mis au jour à l'occasion de travaux effectués dans l'étroit escalier menant, à proximité de l'hémicycle, d'une salle de presse, la salle Fragonard, à une autre, la salle Passeron.
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty27/5/2010, 16:30

Ah ben si Amnesty International a vent de ca... UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Icon_lol
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty29/5/2010, 11:08

29 mai 1453 : Constantinople tombait aux mains des Turcs

UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Consta10



Au XVe siècle, la fière Constantinople n'était plus qu'un pâle reflet de la brillante cité qui s'était trouvée à la tête d'un empire florissant pendant la plus grande partie du Moyen Age.



En 1451, Mehmet II devint sultan de l'Empire ottoman. Il entreprit aussitôt d'anéantir l'Empire byzantin, déjà réduit à peu de choses par ses prédécesseurs. Les ingénieurs turcs bâtirent une forteresse interdisant tout secours en provenance de la mer Noire, puis les armées s'emparèrent de la Morée (dernier bastion byzantin dans le Péloponèse).

En avril 1453, enfin, Mehmet vint mettre le siège devant Constantinople.

L'empereur Constantin Dragasès mena pendant plus d'un mois une résistance désespérée à la tête de ses dernières troupes, renforcées par la population entière de la ville. Mais les machines de guerre des Ottomans finirent par ouvrir des brèches dans les remparts pourtant réputés inviolables de la ville. Le 28 mai au soir, nul n'ignorait que l'assaut final était pour le lendemain. Un dernier office fut célébré à Sainte-Sophie et l'empereur se fit donner les derniers sacrements. Le 29 mai, il mourait courageusement en défendant les remparts, pendant que les assaillants commençaient le massacre de la population qui allait durer trois jours.
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Ungern

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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty29/5/2010, 11:44

Les 2 rives m'appartiennent .
La rive sud, parce qu'elle est à moi .
La rive nord, parceque tu n'es pas capable de la défendre !
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty29/5/2010, 21:08

UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 ALeqM5gwjl-6r6QHlRF1soN1cwI7dKTX-Q?size=l

Après 215 ans d'attente, Diane de Poitiers a retrouvé son tombeau

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jiPWXpiETc33TyPer-POzlNk…

215 ans après la profanation de son cercueil par des révolutionnaires en 1795, la dépouille de la duchesse Diane de Poitiers, favorite du roi Henri II, a regagné samedi la chapelle sépulcrale du château d?Anet (Eure-et-Loir).

Le défilé, composé d'élus et de personnes vêtues de costumes traditionnels de l'époque, a traversé les rues de la ville, précédé de deux cavaliers de la garde républicaine et de la famille du propriétaire du château, Jean de Yturbe et ses invités, dont la Duchesse de Kent, sous les applaudissements des habitants.

L'historien Franck Ferrand a dénoncé dans son éloge funèbre, "un crime qu'il nous appartient de réparer, commis par des révolutionnaires qui se définissaient comme patriotes".

C'est le recteur de la cathédrale de Chartres, le père Dominique Aubert, qui a ensuite présidé la cérémonie dans la chapelle du château et prié pour "la reconduction de l'âme" de Diane de Poitiers, puis l'a confiée à Notre-Dame de Chartres.



UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Diane_de_Poitiers

Diane de Poitiers ou l'éternelle beauté

Née le 3 septembre 1499 on ne sait où, Diane est la fille aînée du comte Jean de Saint-Vallier, seigneur de Poitiers (ce nom n'a rien à voir avec la capitale du Poitou ; il désigne un ancien marquisat de Provence, Peytieu, Poitiers en langue d'oïl !).

Elle est mariée à 16 ans au grand sénéchal de Normandie Louis de Brézé, de 40 ans plus âgé qu'elle. C'est sous le nom de Diane de Brézé qu'elle est dès lors connue de ses contemporains, le nom de Diane de Poitiers lui ayant été attribué bien plus tard par le romancier Alexandre Dumas. Son père est mêlé malgré lui à la conspiration du connétable de Bourbon, dépouillé de ses biens et condamné à mort, enfin grâcié d'extrême justesse sur l'échafaud.

Très érudite, Diane a su s'entourer d'une cour brillante et se voulait la protectrice des artistes de son temps tel le poète François Ronsard. Elle fait construire à l'ouest de Paris le joli château d'Anet, œuvre de l'architecte Philibert Delorme, décoré par le sculpteur Jean Goujon.

Les revers surviennent après le fatal tournoi qui coûte la vie à son royal amant. Catherine de Médicis, devenue régente du royaume, prend sa revanche après de longues années d'effacement. L'ancienne favorite, encore séduisante à soixante printemps, est exilée dans son château d'Anet. C'est là qu'elle meurt le 22 septembre 1566, à 66 ou 67 ans...

D'une vigueur hors du commun, Diane de Poitiers montait régulièrement à cheval, se baignait chaque jour dans une rivière et, dans l'espoir de prolonger sa jeunesse, se soignait avec une décoction d'or, remède qui lui fut fatal.
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty29/5/2010, 22:07

OmbreBlanche a écrit:
, se soignait avec une décoction d'or, remède qui lui fut fatal.

QQ c'est que cette histoire ?

C'étaient des sels de mercure + de l'or ?

Elles devait avoir perdu toute ses dents et déconner ferme alors ...

Et une insuffisance rénale ...
Avec des mollets comme des jambons ....



Ben mon vieux ....
C'est pour des pervers cette affaire ...


Dernière édition par Ungern le 29/5/2010, 22:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty29/5/2010, 22:11

UNE PAGE D'HISTOIRE
par Norbert Schwab
Extrait de Echos-Unir décembre 2002-janvier 2003 No 198


UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 PlaqueLes relations Alsace et le sionisme sont anciennes et intenses mais fort mal connues. La disparition des archives communautaires durant la seconde guerre mondiale, l'absence d'ouvrage de référence sur la question, et la disparition de la plupart des grands témoins rendent difficile le récit des prémisses de cette relation.

En recherchant des informations sur les origines du KKL en Alsace je suis tombé sur une boîte remplie de photographies datant vraisemblablement des années 50. Parmi celles-ci une photographie a priori anodine d'une stèle érigée dans l'une des forêts plantées par le KKL en Israël dans ces années-là. Mais à y regarder de plus près cette stèle s'avère éminemment précieuse.

C'est en effet celle de la "Forêt des sionistes d'Alsace". Elle comporte toute une série de noms, plus ou moins connus, d'hommes et de femmes qui au début du siècle ont oeuvré au profit de la terre d'Israël.

Raphaël Weiler
C'est le nom de Raphaël Weiler que l'on trouve gravé en premier sur cette stèle. Dans l'oratoire du Centre Communautaire qui porte son nom, on peut lire le récit de sa trop courte vie. Né à Sarrebruck en 1924 il gagnera la France avec ses parents pour fuir le nazisme. Évadé de France occupée il participa à l'aventure de la 2e DB avant de reprendre des études après la victoire. Jeune diplômé, il répond à l'appel de l'Etat d'Israël naissant où il espère pouvoir mettre en oeuvre ses connaissances d'ingénieur hydraulicien mais avant cela c'est son expérience militaire qui est requise. Nommé lieutenant de la jeune armée juive il participe aux combats pour la libération de Beer Sheva où, gravement blessé, il décède à l'âge de 24 ans.

Bien d'autres noms suivent celui du jeune héros. Malheureusement le temps a effacé une grande partie de notre mémoire collective et trop souvent ces noms n'évoquent plus grand chose. En me replongeant dans d'anciens numéros de l'Almanach du KKL, j'ai pu retrouver les biographies de quelques-unes des personnalités dont le nom est gravé sur cette stèle. Ainsi Moïse Derczanski, Edgar Weill ou encore Myrtil Bloch.

Moïse Derczanski n'aurait pas aimé que l'on parlât de lui. Il se sentait foncièrement un homme du rang et ne se trouvait bien que dans la méditation solitaire.
A son arrivée à Strasbourg, au début de l'autre après-guerre, c'était déjà un vieux militant des luttes politiques et sociales. Il avait été de l'autodéfense juive de 1905 et avait su être parmi les rares en Europe à parier sur un état juif socialiste au lieu de voler au secours de la révolution russe triomphante; il apporta sa contribution à l'oeuvre de réadaptation professionnelle et culturelle des jeunes juifs "déportés du travail". A Essen, à Lunéville, à Strasbourg, regrouper les travailleurs juifs et les pousser à se cultiver fut l'essentiel de son activité.

II était natif de Vilna, la Jérusalem de Lituanie, creuset d'où jaillirent tous les mouvements qui renouvelèrent la face du judaïsme. Cette atmosphère de progrès intellectuel et moral permit à la conscience nationale juive de ne jamais tomber dans le travers réactionnaire. Une sensibilité nouvelle se forgeait, par la poésie, le théâtre, le roman, la chanson populaire.

Le "Beau", était l'horizon de ces hommes et de ces femmes; l'esthétique, voire l'étiquette, leur impératif catégorique. Amener le monde dans les quatre coudées de la rue juive, aérer, libérer intérieurement le Juif de deux millénaires d'exil, le rendre disponible au bonheur, idée encore plus neuve aux yeux des Juifs qu'à ceux de Saint-Just, car ces humiliés avaient soif de beauté et de dignité.

En 1923, dès sa venue à Strasbourg, deux institutions virent le jour grâce à lui: l'Office de placement des Ouvriers Juifs et la Société culturelle des Ouvriers Juifs, dont le siège fut 18, rue de l'Ail. La première surgit du besoin de l'immigrant, qui ne voulait devoir son pain qu'à son travail. La seconde devait servir de foyer d'accueil et, en même temps, de centre culturel. Les résultats péniblement acquis, au prix d'un effort inlassable, furent défigurés et déviés par la démagogie. Presque seul, il tint bon, mais fut débordé par la marée de l'influence communiste. En 1932, en 1936, secondé par son fidèle compagnon Strykowski, aidé par Post et par Schulkes, il reconstruisit des sections de son mouvement, toujours avec la même foi juvénile. Il sut associer Maître Paul Seligmann aux destinées de la "Ligue des amis de la Palestine ouvrière". Le Poale-Sion fit appel au Mizrahi et les deux vieux adversaires, le Rav Runès et Derczanski confièrent à Madame D. Katz et à M. Schulkes le soin de fonder la colonie de Bourbach-le-Haut qui connut un plein succès deux années durant, succès né du besoin qu'ils avaient su comprendre.

Sur le plan purement sioniste, Moïse Derczanski fut le vice-président de l'Office Palestinien de l'Est de la France, dont le président fut Maître Léopold Metzger et le secrétaire 0. Wallach-Schwartz. Cet organisme, véritable consulat d'Israël, avant la lettre, assurait la tâche ardue de répartir les certificats d'immigration, d'organiser et d'entretenir les hakhsharoth (fermes-écoles) d'Altwies et d'Ingenheim.

1939. La guerre. Trop âgé pour faire un volontaire, Moïse Derczanski va travailler dans les Ateliers de la S.N.C.F. à Saintes.
En 1940, en zone libre avec sa famille, il reprend contact avec les organes directeurs du sionisme et du judaïsme repliés à Lyon. Le 23 février 1943, il fut arrêté une première fois; il échappa à la déportation, grâce à son camarade S. Szejner, et put s'évader de son groupe de travailleurs étrangers. Réfugié en zone italienne, il fut le président de la commission de gestion financière du centre de Saint-Gervaisle-Fayet où, pendant plus de six mois, neuf cents personnes trouvèrent le gîte et le couvert et jouirent de la paix. La capitulation des Italiens en septembre 1943 le plaça à la tête d'un train de trois cents Juifs qui aboutit à Rome. II fut l'agent de liaison avec le monde extérieur via le Vatican. Dénoncé et arrêté le 19 mai 1944 avec plusieurs de ses camarades, il resta au camp le même homme serviable et dévoué. II disparut le 30 décembre 1944 au commando Hailfingen, camp de Natzwiller.

A deux reprises la mort le rencontra, une première fois pour le frôler, une seconde pour le saisir: une cour martiale l'avait déjà condamné à mort pour activités socialistes, mais il fut gracié; l'arbitraire nazi le fit disparaître pour ses activités juives.

Moïse Derczanski fut le modèle du militant qui sait toujours être à la hauteur de sa tâche en raison de sa fidélité à son parti. Ce parti, qui est encore celui de Ben Zvi, de Berl Locher, de Ben Gourion, de Marc Jarblum, était son université, sa famille, sa foi. La vertu rédemptrice du travail, la renaissance de son peuple sur sa terre, la cité fraternelle et harmonieuse furent son credo comme celui de milliers d'autres, soldats inconnus d'une cause glorieuse qui exige de nous, aujourd'hui comme hier, les mêmes sacrifices.
(Texte signé AD dans l'Almanach 1958).

Edgar Weill
Parmi les jeunes étudiants juifs venus, au début du siècle, des communautés traditionalistes de la campagne d'Alsace, il s'en est trouvé un qui mérite que l'on se souvienne de lui avec une affection particulière: c'est Edgar Weill qui accéda plus tard au barreau de Strasbourg.
Il joua un rôle prépondérant dans l'histoire du mouvement sioniste de notre cité. Comme tout Juif il s'est trouvé devant le dilemme de s'assimiler ou de marquer son attachement au judaïsme. Ce choix lui fut d'autant plus facile qu'au début de ses études, il se trouva entouré de militants qui devinrent les leaders du mouvement sioniste et les pionniers du jeune État d'Israël, comme Curt Blumenfeld, Félix Rosenblum et Nahum Goldmann.

A leur contact s'est formée et cristallisée l'âme ardente d'Edgar Weill et, lorsqu'il revint en Alsace à la fin de ses études, il rendit les services que le mouvement sioniste et le judaïsme étaient en droit de lui demander. II est donc devenu rapidement un des premiers organisateurs du Keren Hayessod et le comité directeur régional le comptait parmi les siens. II était un habitué des congrès sioniste et son enthousiasme l'engagea à participer, en 1911, au fameux pèlerinage en Palestine qui n'était pas un voyage d'agrément comme on en conçoit de nos jours.

Après le retour de l'Alsace à la France; il prend sa place parmi les responsables de la Communauté de Strasbourg dont il devient un des administrateurs en même temps que Myrtil Bloch, son compagnon de lutte. II redonne vie au groupement sioniste de Strasbourg et en assume la présidence effective pendant plusieurs années.

A cette époque, le cadre régional du K.K.L. est créé. II doit à Edgar Weill un appui appréciable tant pour son travail de propagande que pour son organisation matérielle. Edgar Weill attirait chez lui tous ceux qui étaient susceptibles de se dévouer à cette cause et abritait dans son étude les bureaux de la jeune organisation; il est resté membre du Comité local jusqu'à la guerre. II a fondé l'Union Régionale des Sionistes de l'Est de la France, mais son tempérament énergique a malheureusement été brisé trop tôt par la maladie, et dès 1933 il dut cesser tout travail actif, mais ses successeurs et amis n'ont jamais frappé en vain à sa porte pour prendre conseil et réconfort.

Les sionistes de Strasbourg l'ont honoré en l'inscrivant au livre d'or du K.K.L. Ce geste émouvant devait l'attacher plus encore à l'idéal auquel il continuait à offrir le peu de force qui lui restait. Tous ceux qui l'approchèrent en gardent un souvenir ému et se rappellent avec mélancolie le charme de sa personne, sa gaieté naturelle, son affabilité et sa compréhension.

Au début des hostilités il se réfugia en Algérie; il y est décédé le 21 juin 1940. Comme Moïse, mutatis mutandis, il a vu Israël en marche, mais il ne lui a pas été donné de voir la réalisation du rêve de sa vie.
(Texte de G. Salomon dans l'Almanach 1956)

Myrtil Bloch
Originaire de Wintzenheim. près de Colmar, Myrtil Bloch était professeur de mathématiques au Lycée Kléber St-Jean à Strasbourg.
II était un ancien étudiant sioniste, d'une belle culture juive et très averti de toutes les choses sionistes. Membre actif de l'organisation locale, il avait pris part aux congrès divers et, à l'époque où Théodore Herzl avait recommandé "la conquête des Gemeindestuben" il avait accepté la charge d'administrateur de la Communauté de Strasbourg.

Cet homme cultivé et intelligent était doué d'un bel humour qui faisait de lui le plus charmant des compagnons; c'était, d'ailleurs, un ami très fidèle. Il avait conservé une remarquable modestie dans toutes ses activités et était apprécié pour son esprit d'initiative et son efficience. Sa solidité morale qui se reflétait dans sa personne physique et la constance de ses sentiments sont bien connus par tous ceux qui l'ont approché. Rien d'étonnant que l'Organisation Sioniste régionale l'ait élu comme trésorier et conservé à ce poste de confiance pendant de longues années.

Mais c'est comme président de la commission du K. K.L. de Strasbourg qu'il a donné toute la mesure de son talent d'organisateur. Sous son impulsion de nombreuses collectes de fonds furent menées à bien et c'est dans les années d'avant-guerre, sous sa présidence, que Strasbourg a connu ses plus belles réunions de jeunes travailleurs pour le KKL, du "Gdoud KKL", et l'extension de l'activité dans tout le département.

II était admirablement aidé par sa femme, Andrée Bloch, qui avait pris le plus vif intérêt aux choses d'Israël; membre actif du groupe féminin Ghalëi, elle en assurait l'administration financière.

L'évacuation de Strasbourg a amené la famille Bloch à Bordeaux, où Myrtil Bloch fut appelé à enseigner au Lycée Longchamp. C'est là que lui parvint la nouvelle de la déportation de Georges Bloch, son fils aîné, stagiaire dans une ferme près de Nevers. Lorsque les circonstances l'ont amené à quitter Bordeaux, Myrtil Bloch se réfugia avec sa femme à Moissac. Un sort implacable l'atteignit dans cette ville. Lui-même et sa femme furent pris par la Gestapo, emprisonnés et déportés.

De Drancy, il adressa à ses deux enfants survivants une lettre qui est un vrai testament spirituel, et qui traduit bien l'inébranlable sérénité d'âme de cet homme qui a été un vrai père de famille, et un fidèle constructeur pour Israël.
(Texte d'Andrée Salomon dans l'Almanach 1953)
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty3/6/2010, 13:49

UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Actu-medias-Maurice-Herzog-au-sommet-de-l-Annapurna-Annapurna-Maurice-Herzog_articlephoto

Le 3 juin 1950, deux Français, Louis Lachenal et Maurice Herzog, gravissent pour la première fois le sommet de l’Annapurna.

Faisant partie du massif de l’Himalaya (Népal), l’Annapurna est le dixième sommet le plus haut du monde avec ses 8.091 mètres d’altitude. Cette ascension marque un tournant dans l’histoire de l’alpinisme puisque c’est le premier "8.000" à avoir été gravi. Cette victoire des Français (là où Britanniques, Allemands et Américains échouèrent) clôt un siècle d’exploration et de lutte contre l’altitude.
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty7/6/2010, 09:25

7 juin 1494

Espagnols et Portugais se partagent le monde à Tordesillas


Le Portugal, depuis la prise de Ceuta, au Maroc, en 1415, était à la pointe des expéditions ultramarines. Ses navigateurs découvrent au début du XVe siècle les Açores. Ils explorent méthodiquement la côte africaine et sont en passe de contourner le continent noir en vue d'atteindre les Indes.

Très vite les juristes européens s'interrogent sur le devenir des archipels et des nouvelles terres que découvrent les marins. Leurs habitants sont en général dépourvus de structures étatiques capables de résister aux nouveaux venus ; ils ignorent également tout de la religion chrétienne. Pour les Européens de l'époque, il ne peut rien leur arriver de meilleur que de devenir des sujets obéissants des souverains chrétiens !

- Traité de Tordesillas (1494) : compromis hispano-portugais

L'Espagne et le Portugal en viennent à ouvrir des négociations pour éviter la guerre. Ces négociations aboutissent l'année suivante au traité de Tordesillas, aussitôt approuvé par le pape Alexandre VI. Les Portugais obtiennent que la « ligne de marcation» soit déplacée plus à l'Ouest, à 370 lieues des îles du Cap vert.

Sans que nul ne s'en doute sur le moment, cette ligne inclut des terres qui constituent la pointe orientale du continent latino-américain. En y débarquant le 22 avril 1500 par le plus pur des hasards, le navigateur portugais Cabral va en révéler l'existence.

Malgré plusieurs contestations ultérieures liées à l'imprécision des mesures (et sans que l'on demande leur avis aux indigènes du cru !), le traité de Tordesillas va ainsi donner à Lisbonne des droits sur ces terres qui formeront le Brésil.

La bulle papale et le traité de Tordesillas susciteront plus tard l'ire du roi de France, François 1er, qui lancera «... le soleil luit pour moi comme pour les autres. Je voudrais bien voir la clause du testament d'Adam qui m'exclut du partage du monde»,... avant de soutenir l'expédition de Jacques Cartier.

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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty8/6/2010, 13:58

Sans être un spécialiste de la question, cette histoire est un peu plus compliquée que ça.

Au fait, les navigateurs et explorateurs portugais ont donné au monde les 2/3 (ou 3/4 ?) du monde inconnu à l'époque, suivi par les Espagnols.
Les autres pays, puissants en moyens et nombreux en hommes (France, Angleterre, Hollande...), venaient ensuite se "servir" de ces nouvelles terres mal garnies - le Portugal ne comptait à l'époque que 3 millions de citoyens, c'est dire que les garnisons étaient singulièrement... dégarnies.

Or le pape représentait la seule autorité supranationale à l'époque, une sorte d'ONU, et il a voulu régler ces disputes à la hussarde : puisque ce sont les Portugais et les Espagnols les grands promoteurs des découvertes et donc de la propagation de la foi, on partage le monde entre eux : une ligne de marcation.

D'un côté de cette ligne tout ce qui sera découvert appartiendra à l'Espagne ; de l'autre côté, au Portugal. Et cela quel que soit le pays "découvreur"

Cela a plongé les souverains des pays "oubliés" dans un grand dépit, vite guéri : leurs corsaires étaient autorisés à attaquer les navires "estrangers" chargés de richesses auxquels seuls les Portugais et les Espagnols avaient droit...

La ligne de marcation a encore fait objet d'autres demandes (non satisfaites) de déplacement venant du Portugal ce qui fait dire que les Portugais soupçonnaient déjà l'existence de l'Amérique du Nord. L'Amérique du Sud, elle, fut décuverte par Pedro Alvares Cabral en 1500 en cherchant à atteindre l'Inde par la mer et par l'ouest, par l'est c'était déjà fait en 1498 par Vasco da Gama.

Un des grands promoteurs de cette prétendue connaissance de l'existence de l'Amérique du Nord par les Portugais était un historien belge de l'Université de Louvain, le chanoine Jadin. Mon père était son correspondant à Lisbonne.

Un autre était un historien et auteur américain dont le nom m'échappe qui avait écrit en collaboration avec mon père des ouvrages sur le navigateur portugais Fernão de Magalhãens, qui avait commandé la première expédition maritime à avoir fait le tour du monde.

Mais bon, tout ça ne nous rajeunit pas, hein ?
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty8/6/2010, 16:47

Merci pour ces informations complémentaires, Biloulou, c'était très instructif. sunny
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty1/7/2010, 10:00

-23

1
juillet

Auguste
tribun à vie



Octave, le fils adoptif de César et héritier de l'Empire romain, qui a pris le nom d'Auguste signifiant "sacré",
se fait attribuer le pouvoir tribunitien à vie. Il obtient ainsi l'immunité et le droit de veto sur toutes les décisions et
actions des magistrats. Par la suite, il renforce son imperium
proconsulaire en l'étendant sur tout l'Empire, s'octroyant le pouvoir sur tous les
organes de l'Etat. Il peut aussi conserver à Rome des cohortes
prétoriennes, unités d'élite de l'armée romaine. Ainsi, Auguste ne cesse d'accumuler
les pouvoirs depuis le début de son principat (-27) et acquiert
progressivement une autorité absolue.
Voir aussi :
Sacre - Histoire de Rome - Auguste - Octave - Histoire de la Rome antique

1690

1
juillet

La
bataille de la Boyne



Guillaume III anéantit les
troupes irlandaises de Jacques II près du fleuve de la Boyne. Ce dernier avait
restitué leurs terres aux Catholiques irlandais et
s’étaient entouré d’une armée de Jacobites. Cette victoire entraînera la chute des partisans des Stuarts. Finalement, le traité de Limerick protègera
provisoirement les Catholiques de l’oppression
protestante.
Voir aussi :
Bataille - Catholiques - Guillaume III - Jacques II - Traité de Limerick - Histoire de la Chrétienté

1766

1
juillet

Le
Chevalier de la Barre est exécuté



Le chevalier de
La Barre a le poing coupé, la langue arrachée avant de se faire décapiter
et d’être jeté au bûcher. Il paye ainsi un blasphème qui a consisté en
une mutilation de crucifix, acte qu’il n’a d’ailleurs certainement pas
commis. En effet, le jeune homme de dix-neuf ans possédait ce jour là un
solide alibi. Mais les preuves sont ailleurs : il ne s’est pas dévêtu
la tête au passage d’une procession et possède trois ouvrages interdits,
dont le "Dictionnaire philosophique" de Voltaire. Ce dernier, comme
l’ensemble des Lumières, dénoncera cette accusation, au
point qu’il devra fuir pour échapper à une arrestation. Son ouvrage brûlera d’ailleurs
avec le chevalier sur le bûcher. Symbole de l’intolérance religieuse et
de la défaillance de la justice du XVIIIème siècle, cette affaire est l’un des dernier
procès pour blasphème en
France. La Révolution approche et elle réhabilitera de
La Barre en 1793.
Voir aussi :
Procès - Affaire - Voltaire - Histoire des Scandales politiques

1863

1
juillet

La
bataille de Gettysburg éclate



Après les deux
offensives nordistes lancées en Virginie, le général sudiste Robert Lee décide d’envahir
la Pennsylvanie. Arrivée non loin de
Gettysburg, il aperçoit une division de l’armée du Potomac, alors
commandée par le général Meade. L’affrontement est inévitable. Durant
les deux premiers jours de la bataille, les troupes de Lee
et de ses généraux Longstreet, Ewell et Hill ont l’avantage. Au bout du
troisième jour, les troupes nordistes parviennent à casser l’offensive
des confédérés. La situation s’inverse et oblige les sudistes à se
retirer en Virginie. Dès lors, toute nouvelle
offensive s’avèrera impossible. Les défenses des confédérés
s’affaibliront de plus en plus. La bataille de Gettysburg est
considérée comme la plus meurtrière de la guerre de Sécession.
Voir aussi :
Bataille - Dossier histoire de la Guerre de Sécession - Robert Lee - Armée du Potomac - Histoire des Guerres

1867

1
juillet

Entrée
en vigueur de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique



La
confédération canadienne est mise en place par le Parlement britannique. Le statut du Canada
n’est pas modifié, il reste sous la domination de la Couronne mais cette
dernière confie l’autorité à un gouvernement fédéral. La confédération
regroupe alors Québec, Ontario, la Nouvelle-Écosse
et le Nouveau-Brunswick. Désormais
dominion, le Canada se verra plus tard ajouter le Manitoba, la Colombie-Britannique et
l’Île-du-Prince-Édouard, grâce notamment à John MacDonald. Par ailleurs, l’Acte sera
rapatrié en 1982 par Trudeau pour subir quelques modifications et
assurer une autonomie totale au pays. Cette date deviendra le jour de la
fête nationale du Canada.
Voir aussi :
Dossier histoire fête nationale - Histoire du Québec - Histoire de la Colombie-Britannique - Histoire de l'Etat

1901

1
juillet

Vote
de la loi sur les associations



La loi sur les associations à but non
lucratif est adoptée. Désormais toute association doit être déclarée si
elle veut jouir de ses droits juridiques. L'article 13 de la loi dite de "1901" n'autorise
pas les congrégations religieuses à se former en associations. Elles doivent
adresser leur demande au ministre de l'Intérieur qui la transmet
après instruction au Conseil d'Etat.
Voir aussi :
Loi - Histoire de la Justice

1903

1
juillet

Départ
du premier Tour de France



60 coureurs prennent le
départ du Tour de France à Paris. Organisé par le journal sportif "l'Auto", que dirige Henri Desgrange, le tour se
déroule en six étapes de Paris à Paris via Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes. L'arrivée le 18, consacrera le
cycliste Maurice Garin qui remportera l'étape, et le tour, avec trois
heures d'avance sur ses concurrents. Sur les 60 cyclistes présents au
départ seuls 20 franchiront la ligne d'arrivée.
Voir aussi :
Histoire du Tour de France - Henri Desgrange - L'Auto - Histoire du Cyclisme

1905
UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 129
1
juillet

Einstein
publie sa théorie de la relativité restreinte



Installé
à Zurich depuis 1896, le physicien d'origine
allemande Albert Einstein
publie dans la revue scientifique "Les Annales de physique" (Annalen der Physik) un article
qui va révolutionner la physique moderne : "Électrodynamique des
corps en mouvement". À 26 ans, Einstein sort
la physique de l’impasse en conciliant les
théories électromagnétiques de Maxwell et les théories mécaniques de Newton. Il pose deux conditions précises :
la vitesse de la lumière est constante dans le vide et les lois de la physique sont valables dans un milieu
inertiel (sans accélération ni changement de direction). Il démontre
alors que l’espace et le temps dépendent de chaque
milieu inertiel. Autrement dit, deux individus placés dans des milieux
inertiels différents n’auront pas la même conception du temps et de l’espace. Il montrera un peu plus tard que la
relativité restreinte a pour
principe fondamental la relation entre la masse et l'énergie (E=mc²).
Voir aussi :
Einstein - Relativité - Histoire de la Physique

1911

1
juillet

Episode
de la cannonière "Panther"



Point crucial dans les
tensions qui mèneront à la Première Guerre mondiale, les rivalités coloniales
provoquent une crise aiguë. L’Allemagne envoie la canonnière "Panther"
dans le port d’Agadir officiellement pour
protéger ses ressortissants. L’envoi de ce bateau armé est un signe vers
la France qui soutient le sultan Moulay Hafiz face à une révolte berbère. Les deux
puissances européennes ont des vues sur le Maroc et l’Allemagne voit
d’un mauvais œil une présence militaire renforcée, et donc une influence
accrue, de la France. L’intervention du Royaume-Uni en faveur de la
France souligne la puissance de l’Entente cordiale et chacun
se prépare alors à la guerre. Finalement, en prise avec des difficultés économiques,
l’Allemagne fait machine arrière à l’automne.
Voir aussi :
Révolte - Histoire d'Agadir - Entente cordiale - Maroc - Histoire de la Première Guerre mondiale

1916

1
juillet

Début
de la bataille de la Somme



Après une semaine de bombardement des lignes allemandes, les
soldats britanniques partent à l’attaque de l’ennemi. C'est le premier jour
d’une bataille qui durera jusqu'au
18 novembre et symbolisera l’horreur et l’apparente vanité de la guerre : près de 20 000 soldats
britanniques sont tués dans la journée, pour une avancée des alliés d’au
maximum dix kilomètres en dix jours. En cinq mois, le terrain de bataille totalisera plus
d'un million de victimes, tous camps confondus, pour un résultat
insignifiant.
Voir aussi :
Bataille - Dossier histoire des grandes batailles - Histoire de la Première Guerre mondiale

1925

1
juillet

Mort
d'Erik Satie



L’œuvre avant-gardiste d’Erik Satie est orpheline. Compositeur connu autant pour son humour
que pour des œuvres plus sérieuses telles que les "Gymnopédies" et "La
mort de Socrate", il fut aussi décrié qu’influent
pour la musique moderne. Renvoyé du Conservatoire pour absentéisme et
une supposée incompétence, il a souvent joué dans des cabarets comme Le
Chat noir, mais a également été interprété par de grands pianistes.
Voir aussi :
Histoire de la Musique classique

1944

1
juillet

Conférence
de Bretton Woods



Du 1er au 22 juillet se tient la conférence monétaire internationale de Bretton Woods dans le New
Hampshire, aux Etats-Unis. La France, représentée par Pierre Mendès
France, fait partie des 44 pays participants. Tous sont en guerre contre les puissance de l'Axe, l'Allemagne, l'Italie et le Japon. A
l'issue de la rencontre, deux institutions internationales seront créées : le Fond
Monétaire International (FMI) et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) ou Banque mondiale.
Elles ont pour objectif d'assurer la reconstruction et le développement
économiques du monde après la guerre. De plus, avec l'adoption du système
du "Gold Exchange Standard" (l'étalon de change-or), le dollar est instauré comme monnaie de référence et sa valeur est
définie sur celle de l'or.
Voir aussi :
Histoire de la BIRD - Histoire de Bretton Woods - Histoire du FMI - Fonds Monétaire International - Histoire de l'Economie

1964

1
juillet

Ella
en duo avec les cigales d'Antibes-Juan-les-Pins



Alors
qu’Ella Fitzgerald interprète « Mack the Knife » au festival
d'Antibes-Juan-les-Pins à l’été 1964, le bruit des cigales est assez
puissant pour perturber la représentation. Elle décide alors de répondre
aux insectes qui couvrent sa voix et se lance dans une improvisation
reposant sur le rythme proposé par les insectes. Sur l’enregistrement du
concert, ce passage est dénommé « The
Cricket Song ».
Voir aussi :
Festival - Ella Fitzgerald - Histoire du Jazz

1979

1
juillet

La
musique dans la poche grâce à Sony



Sony lance le « walkman »,
concept révolutionnaire qui permet d’écouter de la musique où que l’on
soit, sans entraver nos mouvements ni importuner autrui. Masaru Ibuka et
Akio Morita sont à l’origine de ce projet qui repose sur la compacité
de la cassette audio et surtout sur les écouteurs. Le concept sera par
la suite repris avec le cd puis avec la mémoire numérique via les baladeurs mp3.
Voir aussi :
Histoire de Sony - Baladeur - Histoire des Loisirs

1987

1
juillet

L’Acte
unique européen entre en vigueur



Signé en février 1986, le traité de l’Acte unique européen entre
en vigueur. Il apporte des modifications au traité de Rome, et donc, à la Communauté
économique européenne (CEE). Son objectif est en
fait d’accélérer la mise en place du marché intérieur, dont l’achèvement
est prévu pour décembre 1992. Il est, pour cela, nécessaire de
renforcer les pouvoirs des institutions européennes (Conseil, Parlement, Commission) et d’élargir leurs
domaines de compétence à l’environnement, à la politique étrangère et à
la recherche technologique.
Voir aussi :
Dossier histoire de la naissance de l'Union européenne
- Histoire de la CEE - Histoire de la Construction européenne

1992

1
juillet

Entrée
en vigeur du permis à points



Instauré par la loi du 10 juillet 1989, le permis à points
entre en application. Il vise à responsabiliser les automobilistes grâce à un système de points allant de 1 à
6. Le conducteur perd un ou plusieurs de ses points, après décision de
justice, selon la gravité de l'infraction. Quand il ne lui reste plus
aucun point son permis est annulé. Cette nouvelle réglementation suscite
la colère des routiers qui manifestent partout en France et organisent
des barrages sur les routes des vacances.
Etabli à 6 point, le permis sera porté à 12 le 1er décembre.
Voir aussi :
Histoire de la Justice

1997

1
juillet

Restitution
de Hong Kong à la Chine



Le territoire chinois,
sous administration britannique depuis 99 ans, est rattaché à la République Populaire de Chine. A minuit, Hong Kong devient une "région
administrative spéciale". Certains aspects de l'ancienne colonie britannique sont préservés tels que
le port-franc et un système d'économie capitaliste, avec liberté dans
les transferts de capitaux et politique monétaire autonome.
Voir aussi :
Histoire de la Décolonisation

2004

1
juillet

L’exploration
de Saturne



La sonde Cassini-Huygens atteint sa destination
: Saturne. Lancée en 1997,
elle se place enfin en orbite, non s’en avoir fournit quelques
informations importantes durant son long voyage, notamment sur Jupiter. La sonde spatiale a pour mission d’étudier Saturne et son environnement, notamment la lune Phoebe, le satellite Titan et la structure des
anneaux de la planète. Elle se compose de deux modules : Cassini, pour l’exploration
du système saturnien et Huygens, pour étudier
l’atmosphère de Titan, principal satellite de Saturne. En décembre 2004,
les deux modules se sépareront. Le 14 janvier 2005, le module Huygens plongera comme prévu
dans l’atmosphère de Titan, tandis que Cassini s’en approchera à 65
000 km. La mission s’achèvera en 2008.
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty1/7/2010, 11:55

Quelle belle page d'histoire pourrait tu devellopper..!!!
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty4/1/2011, 23:24

Le 5 janvier 1895, le capitaine Alfred Dreyfus est solennellement dégradé dans la cour de l'École Militaire, à Paris. Il a été condamné au bagne à vie pour haute trahison.





Parmi les nombreuses conséquences de l'Affaire Dreyfus en France et dansle monde, notons celle-ci :
Un jeune journaliste hongrois d'origine juive, Theodor Herzl, suit l'Affaire dès le premier procès de Dreyfus. Révolté par l'antisémitisme français, il en conclut à la nécessité de créer un État juif pour accueillir ses coreligionnaires et publie un livre pour les en convaincre. Israël est ainsi né de l'injustice faite à Dreyfus.



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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty4/1/2011, 23:28

IBN EL SAHRA a écrit:
Israël est ainsi né de l'injustice faite à Dreyfus.


Oui,tout à fait ....

Et Israël a survécu grâce à la Shoah ;

Sans la Shoah,pas d'aide occidentale,pas de vente d'armes à Israël pas encore né,pas d'immigration de masse,et pas de fonds de départ ni d'agriculture grâce au haavara Agreement .



Paradoxe de l'histoire .


Enfin on peut aussi dire que l'histoire se répète : sans la répression israélienne,pas de Hamas .....
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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty4/1/2011, 23:36

Ungern a écrit:
IBN EL SAHRA a écrit:
Israël est ainsi né de l'injustice faite à Dreyfus.


Oui,tout à fait ....

Et Israël a survécu grâce à la Shoah ;

Sans la Shoah,pas d'aide occidentale,pas de vente d'armes à Israël pas encore né,pas d'immigration de masse,et pas de fonds de départ ni d'agriculture grâce au haavara Agreement .



Paradoxe de l'histoire .


Enfin on peut aussi dire que l'histoire se répète : sans la répression israélienne,pas de Hamas .....



Ni les autres.......









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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty28/2/2011, 05:42


28 février 1922

Fin du protectorat anglais sur l'Egypte

Sous la pression du mouvement indépendantiste égyptien, le gouvernement britannique proclame la fin du protectorat qu'il avait instauré officiellement en 1914 sur l'Egypte.

La Grande-Bretagne dominait déjà le territoire depuis 1882. Le pays acquière son indépendance, mais son autonomie reste toute relative. En effet, certains domaines, tels que la sécurité sur le canal de Suez, la défense et la protection des intérêts étrangers, demeurent réservés à la couronne britannique. Après l'abolition du protectorat, l'Egypte deviendra un royaume, et le sultan Fouad Ier se proclamera roi. Toutefois, son indépendance ne sera effective qu'en 1936, lorsqu'un accord franco-égyptien sera conclu.

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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty4/3/2011, 06:54

4 mars 1193

Mort du sultan Saladin

Le sultan d'Egypte et de Syrie Salah al-Din Yusuf al-Ayyubi s'éteint à Damas à l'âge de 55 ans.

Saladin a repris Jérusalem aux Croisés en 1187, après un siècle de présence occidentale. Il a mis en pratique une politique de tolérance religieuse dans la ville Sainte et a permis aux chrétiens le libre accès au Saint-Sépulcre. Cette grande indulgence lui vaudra l'estime des Croisés et des Arabes. A sa mort, l'Occident et l'Orient s'allient pour saluer la disparition d'un modèle de vertu chevaleresque.

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MessageSujet: Re: UNE PAGE D'HISTOIRE   UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Empty3/3/2012, 11:50

Citation :
Le "Beau Sancy",diamant de Marie de Medicis, proposé chez Sotheby's

(Reuters)

Le "Beau Sancy", un diamant blanc ayant appartenu à Marie de Médicis, sera mis en vente par la maison royale de Prusse lors d'enchères qui se tiendront en mai chez Sotheby's à Genève.

UNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Images?q=tbn:ANd9GcTI4O6E9UAO87BeTXL2M-zvWI9I8ndlkPAGlITDUI54jM6ImFeVBQUNE PAGE D'HISTOIRE - Page 23 Images?q=tbn:ANd9GcR3-F_MS2N19UNIMCouX_IT7sUU23X28TKG4W4q8a0Ea-l8oZLe3g

Estimé entre 2 et 4 millions de dollars, ce joyau historique de taille poire double rose de 34,98 carats avait orné la couronne de l'épouse de Henri IV lors de son sacre à la tête du Royaume de France, avant de passer entre les mains de la maison d'Orange puis des familles royales d'Angleterre et de Prusse.

Ramenée de Constantinople par Nicolas de Harlay, seigneur de Sancy, cette pierre avait été acquise par Henri IV pour son épouse en 1604 pour la somme de 75.000 livres.

A la suite de l'assassinat du roi par Ravaillac, Marie de Médicis fut contrainte de s'exiler aux Pays-Bas et, criblée de dettes, finit par vendre le "Beau Sancy" au Prince Frédéric-Henri d'Orange-Nassau qui se servit de la pierre pour sceller le mariage de son fils Guillaume avec Marie-Henriette Stuart.

A la mort de son époux, celle-ci embarqua pour l'Angleterre avec ses bijoux afin de soutenir le combat de son frère Charles II pour le trône d'Angleterre et mis le diamant en gage pour payer ses dettes.

Lorsque la pierre réintégra le trésor de la famille d'Orange en 1702, Frédéric Ier, tout juste couronné premier roi de Prusse, en fit l'ornement principal de la nouvelle couronne.

Transmise de génération en génération au sein de la famille de Prusse, la pierre fût cachée durant la Seconde Guerre mondiale derrière un mur de briques dans une crypte à Bückeburg, en Basse-Saxe.

Le "Beau Sancy" est probablement originaire des mines de Golconde, en Inde, dont sont issues d'autres pierres de légende tels que le diamant Hope, le Koh-i-Noor et le Regent, précise Sotheby's dans son communiqué.

Le "Beau Sancy" sera exposé à travers le monde, notamment à Paris les 24 et 25 avril et à Zurich les 2 et 3 mai, avant d'être proposé aux enchères lors de la vente de haute joaillerie et de bijoux d'origine aristocratique qui se déroulera chez Sotheby's à Genève le 15 mai.



> Ce qui est fascinant avec les diamants, comme d'autres pierres précieuses, c'est qu'ils ont toujours une histoire à raconter.

Qui a dit que les pierres étaient muettes ? Wink
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