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Le projet défendu par l'Europe pourrait rapporter quelques centaines de millions à un milliard d'euros en France. La Grande-Bretagne vise 2 milliards de livres par an.
Les gouvernements allemand, britannique et français ont publié hier une déclaration commune sur l'adoption d'une telle taxe. Les trois pays «proposent l'instauration de prélèvements sur les banques, assis sur leur bilan». Les modalités d'application pourront ensuite varier en fonction de chaque pays. Et à l'approche du sommet du G20 qui se tient ce week-end à Toronto, les gouvernements allemand, français et britannique se montrent déterminés à faire adopter l'idée par leurs homologues. Pour l'heure, le Canada et les pays émergents se montrent opposés au projet. Ils indiquent ne pas vouloir payer pour les excès de banques situées hors de leurs frontières.
De son côté, Londres a déjà annoncé que la mesure sera mise en œuvre dès l'année prochaine. Le gouvernement britannique estime que la loi pourrait rapporter près de 1,5 milliard d'euros en 2011 et 2,5 milliards l'année suivante. L'objectif est également de réduire le déficit public de la Grande-Bretagne qui a explosé à 11% du PIB cette année.
Ils sont tout de meme incroyables ces gouvernements incapables de faire quoi que ce soit sans que ca se termine en taxes ou augmentatios d'impots. Que malheur!!
D'apres vous qui va finir par la payer cette nouvelle taxe?
Ben, nous ! Ceux qui ont un compte en banque. Tout cela est fait exprès pour faire payer encore plus ceux qui loue leur force de travail. C'est leur seul richesse et les capitalistes en profitent. Que le jour où nous pourront les étriper arrive vite. La tête de Lagarde en bout de pique ! Ah ça ira, ça ira...
Ceci dit, je m'inquiète beaucoup de l'instabilité sociale en France. La colère gronde, j'entends parler les gens et c'est pas rassurant. Je n'ai jamais connu ce malaise, ce mal-être. Oui, inquiétant vraiment !
A Potsdam, le château de Sanssouci récupère des trésors disparus depuis 1945
Monde - Europe 17:11 Le château de Sanssouci à Potsdam, près de Berlin, a présenté jeudi dix tableaux disparus depuis plus de 60 ans. Une concierge les avait cachés pour les soustraire aux pillages des troupes soviétiques. Les oeuvres, qui vont retrouver leur place dans la Galerie de Peintures de Sanssouci, ancienne résidence d'été du Roi de Prusse Frédéric le Grand, sont dans un état excellent et seuls "quelques travaux minimes" sont nécessaires, selon la conservatrice Alexandra Bauer. Il y a là une "Marie allaitant" de l'école de Rubens, auquel le maître pourrait avoir lui-même contribué, une copie d'époque d'un Rubens figurant l'Ascension de Marie mais aussi un "Diane et Callisto" de Cornelis van Haarlem ou encore des tableaux du Français Jean Raoux (un Bethsabée) et d'Antoine de Pesne, peintre rococo de la cour de Frédéric le Grand. "Un jeune homme est arrivé en mars, il a ouvert son coffre de voiture, sorti quatre tableaux et les a posés sur ma table", a raconté Samuel Wittwer, de la Fondation des Châteaux et Jardins prussiens, encore incrédule. Quatre semaines et quelques recherches complémentaires plus tard, trois autres tableaux étaient récupérés via une maison de ventes à Berlin, Historia. Encore deux semaines et M. Wittwer effectuait une visite à une parente du jeune homme -qui souhaite rester anonyme-, au nord de Berlin: "Et là elle me dit +nous en avons encore trois dans l'armoire à linge, vous voulez les voir?+", a raconté Samuel Wittwer, qui est reparti avec les oeuvres. En pleine guerre, les dix tableaux avaient été mis en sécurité en 1942 au château de Rheinsberg à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Berlin, avec quantité d'autres oeuvres des châteaux prussiens. A la fin de la guerre, "malgré les risques qu'elle encourait", la femme du concierge du château de Rheinsberg, Olga Birkemeier, a caché ces toiles pour qu'elles échappent aux troupes soviétiques, qui expédièrent en URSS un vaste butin, a expliqué M. Wittwer. Mais la dame a émigré à l'Ouest quinze ans plus tard avec son fils, laissant les tableaux dans un appartement de Berlin-Est occupé par sa soeur et sa nièce. Celle-ci les trouvait d'ailleurs "moches, avec beaucoup trop de gens nus", s'est amusé M. Wittwer. Roulés dans une caisse, les tableaux ont sommeillé pendant six décennies. Jusqu'à ce que le petit-neveu d'Olga Birkemeier, qui ignorait l'histoire des toiles, tombe dessus et décide d'en présenter certaines à une maison de ventes à Berlin. Laquelle, reconnaissant "des oeuvres de qualité", a alors alerté la Fondation des Châteaux et Jardins prussiens, a dit M. Wittwer. Le jeune homme les a finalement apportés lui-même à Sanssouci. Olga Birkemeier, d'une "honnêteté absolue", "n'a jamais eu l'occasion, pendant l'occupation soviétique ni après, de rendre les tableaux sans risquer d'être accusée de vol", a dit M. Wittwer. La restitution des oeuvres, 65 ans après la guerre, est en tout cas "la plus importante qu'ait connue la Fondation depuis 1945". Une récompense a été versée au descendant d'Olga Birkemeier. Son montant n'a pas été divulgué. A ce jour, il manque toujours 90 tableaux dans la Galerie de Peintures de Sanssouci, où Frédéric le Grand (mort en 1786) collectionnait les maîtres flamands et italiens tels Rubens, Van Dyck, Le Caravage ou Guido Reni. La Fondation "garde l'espoir" d'en récupérer. Un Rubens célèbre (Tarquin et Lucrèce) se trouve notamment en Russie. "Nous savons qu'il y a aussi des oeuvres chez des particuliers en Allemagne. Toute restitution nous convient, a dit M. Wittwer. On accepte même les fragments, et même déposés dans un sac devant notre porte..."
Ils sont tout de meme incroyables ces gouvernements incapables de faire quoi que ce soit sans que ca se termine en taxes ou augmentatios d'impots. Que malheur!!
D'apres vous qui va finir par la payer cette nouvelle taxe?
c'est ce que nous prévoit la gauche si elle passe en 2012
augmentation des cotisations augmentation des impôts .................
je ne sais pas où mettre cet article, il est très interessant
Bisphénol A : les biberons ne sont pas seuls concernés
Mots clés : bisphénol A, biberons, plastiques, FRANCE, Afssa, Ligue contre le cancerPar Pauline Fréour 24/06/2010 | Mise à jour : 17:34 Réactions (7)
Le Parlement vient d'interdire la commercialisation de biberons contenant du bisphénol A. Mais certaines voix rappellent que d'autres contenants alimentaires pourraient présenter des risques.
Boîtes de conserve, petits pots pour bébés, pots de moutarde, cannettes, petit électroménager... Alors que le débat sur les méfaits du bisphénol A (BPA) se concentre essentiellement sur les biberons, on tend à oublier que d'autres plastiques alimentaires contiennent eux aussi ce composé chimique redouté pour ses effets possibles sur la santé. Les parlementaires eux-mêmes, qui ont voté mercredi l'interdiction de la fabrication et de la commercialisation des biberons contenant du BPA, n'ont pas souhaité étendre cette mesure à tous les récipients et ustensiles ménagers, préférant attendre des «expertises robustes».
Mais de plus en plus de voix s'élèvent pour réclamer une meilleure information du consommateur sur les risques potentiels liés à ce composé chimique, soupçonné de se comporter comme un perturbateur endocrinien. Invoquant le principe de précaution, la Ligue contre le Cancer a lancé mardi une pétition pour réclamer un étiquetage systématique de tout produit contenant du bisphénol A et leur interdiction définitive dès le début de l'année 2011. Des plastiques à ne pas chauffer
Pour éviter de donner du goût aux aliments, les conserves sont couvertes d'une résine contenant du BPA.
«Le BPA est constitué de polymères, des chaînes de molécules qui, avec le temps et surtout sous l'effet de la chaleur, se rompent. Une partie de ces polymères migre alors dans la nourriture. C'est pourquoi on déconseillait dernièrement aux mamans de réchauffer les biberons au micro-onde. Mais quand on chauffe au bain marie une boîte de conserve ou un bocal dont on laisse le couvercle, le risque de voir la nourriture contaminée par du bisphénol A issu de la résine qui couvre le métal existe aussi», explique Emmanuel Rigard, délégué à la prévention et à la promotion du dépistage au sein de l'organisme, précisant que la Ligue contre le cancer irait présenter sa pétition à la ministre de la Santé quand la barre des 110.000 signatures aura été atteinte. L'agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) recommande également depuis fin avril un étiquetage visible et compréhensible par tous, rappelle le Pr Marie Faverot, directrice de l'évaluation des risques nutritionnels et sanitaires.
«Il n’est pas possible de dresser une liste précise de tous les ustensiles à usage alimentaire contenant du BPA car celui-ci est trop largement utilisé. En outre, la migration du BPA dans la nourriture varie beaucoup suivant l'aliment en question et la durée de chauffe.
Ce dont on est sûr, c'est que le relargage du bisphénol A augmente fortement à haute température. Un étiquetage clair à destination du consommateur lui permettrait d'éviter de chauffer les récipients pouvant relâcher du BPA».
Directive européenne
Chez Plastics Europe, l'association des fabricants de matières plastiques, on se veut rassurant, rappelant que «tous les plastiques en contact alimentaire sont soumis à une directive européenne».
L'Autorité européenne de sécurité des aliments a défini en 2006 une dose journalière tolérable de BPA, sur laquelle s'est fondée la réglementation européenne pour fixer les valeurs limites de migration dans les aliments à 0,6 milligramme/kilo d'aliment.
Selon l'Afssa, la première étude d'exposition en France au bisphénol A, en cours, montre un niveau d'exposition moyen très faible. Cependant, des études récentes font état d'éventuels effets toxiques après des ¬expositions basses dans la période périnatale (grossesse et premiers mois après l'accouchement).
Au parlement, le débat sur l'interdiction générale des plastiques contenant du bisphénol A a été repoussé à 2011. La loi mettant fin à la fabrication et à la commercialisation des biberons pourrait elle-même ne pas entrer en vigueur avant le 1er janvier 2011, pour donner un délai d'adaptation aux industriels. Pour compliquer les choses, le texte du Grenelle II, qui préconise également l'interdiction des biberons incriminés en 2011, doit être voté le 29 juin.
le problème c'est que les médias n'arrêtent pas de nous dire chaque jour qu'on nous empoisonne d'une manière ou d'une autre et moi je ne sais plus quoi faire.
moi j'ai des scrupules à couper une salade dans mon potager sans pesticides, elle pleure, vous connaissez une association de défense pour la salade ?
Le problème, c'est que tous les industriels de l'alimentaire et leur labos ont tellement inventer de molécules diverses que même en faisant simplement son potager, on est pas sûr d'avoir ces merdes dans nos produits. Une analyse en laboratoire indépendant devrait nous réserver bien des surprises !
oh là là, j'en suis consciente et je suis certaine que la terre est polluée.
Il y a un champ immense en dévers dont le propriétaire utilise tout ce qu'il peut pour que ça pousse plus vite et en grande quantité, en bas de ce champ il y a une rivière (je vous assure que je ne mangerais pas une truite même si on me la donnait) et mon potager est à environ 500 m de tout ça.
Donc je ne me fais aucune illusion sur la qualité de la terre.
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Le problème, c'est que tous les industriels de l'alimentaire et leur labos ont tellement inventer de molécules diverses que même en faisant simplement son potager, on est pas sûr d'avoir ces merdes dans nos produits. Une analyse en laboratoire indépendant devrait nous réserver bien des surprises !
Je connais tout plein de trucs rigolos ...
Par exemple si un inspecteur est chargé de rechercher du mercure dans une rivière , il faut obligatoirement rechercher le mercure minéral dans l'eau . Mais le mercure, il sera pas dans l'eau ... Il a une densité de 13.58 (un peu comme la Mer Morte .... ), et donc il se trouve au fond de la rivière ou du canal . Mais ça l'inspecteur le sait, Mais le dosage ,c'est bien marqué,ça doit mesurer le taux de mercure dans l'eau de la rivière . Donc sans remuer la vase .... Ben ... dans ces conditions ....faut pas faire l'analyse ... ce sera "0" ....
Si, si ! L'analyse sera faite (il faut bien le payer, cet inspecteur de mesdeux !) mais se sera 0...quand même ! Ah, combien j'aime cette société à la con !
Alande- philosophe ?
Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
Moi je peux te dire que c'est pas "comme çà" que ça se passe en tous les cas chez nous .
Les tests,analyses,etc,sont toujours faits "réglo-réglo" . Mais évidement ,il y a des "astuces" ... L'astuce du mercure dans l'eau par exemple. Mais le test lui sera irréprochable .
Allez,un autre exemple pour être illustratif ....
Ca se passe à Hoboken,dans la banlieue sud de Anvers-Antwerpen . C'est de loin l'endroit le plus pollué de Belgique . Un jour,les gens d'Hoboken en ont marre . Et pour qu'ils en aient marre,ça doit déjà être qq chose de sérieux ....
L'objet de la plainte cette fois est que TOUTES les voitures de plus de 2 ans ont leur peinture qui pèle comme un lépreux,et qu'il n'y a plus de feuilles sur les arbres (on est en mai) .
L'enquète a lieu en janvier de l'année suivante . L'inspecteur conclut qu'il n'y a plus de feuilles sur les arbres,ce qui est normal pour la saison ....
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
La Belgique prend la tête de l'UE en pleine incertitude politique
AFP, Mise a jour : jeudi 1 juillet 2010 00:10
La Belgique a pris jeudi le relais de l'Espagne pour présider pendant six mois l'Union européenne et l'aider à faire face à une grave crise économique, mais à un moment où son propre gouvernement est en sursis.
Dans ce contexte interne difficile, le royaume entend mener une présidence "modeste", manière de prendre ses distances avec l'Espagne qui avait vu grand au départ, avant de déchanter du fait de la crise économique.
Ce jeudi, une seule célébration est d'ailleurs prévue: 500 Européens doivent former une chaîne dans un parc de Bruxelles pour porter une banderole européenne géante de 300 mètres de long.
La Belgique entend rester en retrait également pour mieux ancrer les nouvelles institutions européennes, censées donner un rôle de premier plan au président permanent de l'UE, Herman Van Rompuy, et à la chef de la diplomatie, Catherine Ashton.
La Belgique entend aussi accélérer les discussions sur la régulation financière et surtout faire avancer le gouvernement économique européen, via une "Convention" en octobre: M. Reynders souhaite y parler notamment d'impôts européens et de politique industrielle commune.
Quand l’euro a été lancé, je parlais de Titanic en route vers l’iceberg. Nous y sommes. Le Titanic a heurté l’iceberg. Le naufrage a commencé. L’orchestre continue à jouer sur le pont. Ce qui se révèle, ce n’est pas la mauvaise gestion dela Grèce qui – ce doit être dit – ne pourra jamais rembourser l’argent qu’on lui prête. Ce qui se révèle n’est pas non plus la prochaine faillite de la Grèce. Non, ce qui se révèle, c’est que la faillite menace quasiment tous les pays de la zone euro et, au-delà, l’essentiel des pays de l’Union européenne.
La cause de la faillite qui vient est simple à énoncer : les pays de l’Union européenne, à deux ou trois exceptions près, dépensent, depuis trop d’années, beaucoup plus d’argent qu’ils n’en encaissent.
Il n’y a pas d’issue dans l’augmentation des impôts et des taxes. Au contraire, les impôts et les taxes sont déjà si lourds dans la plupart des pays d’Europe qu’ils asphyxient la croissance et l’esprit d’entreprise et qu’ils multiplient les pauvres et les chômeurs. Il n’y a pas d’issue dans les emprunts et l’endettement. Présenter plusieurs centaines de milliards d’euros de dettes supplémentaires comme une mesure de redressement est grotesque et fait penser aux saignées des médecins du temps de Molière, qui permettaient au malade de mourir « guéri ». La finance planétaire vient de signaler que les dettes de divers États européens ne lui paraissaient pas saines du tout, et lui semblaient bien plus toxiques encore que les produits financiers incluant des prêts « subprime » à l’automne 2008.
Il ne pourrait y avoir d’issue ni dans la dissolution de l’euro, ni dans un gouvernement technocratique fédéral, mais dans des diminutions drastiques des dépenses des États. Les gouvernements européens concernés ont continué à emprunter ces dernières années pour ne pas avoir à dire la vérité. Ils ne veulent toujours pas dire la vérité.
Les populations, à qui on n’a pas appris les règles élémentaires de l’économie, et qui sont dans des systèmes totalement détraqués, se crispent sur la défense d’« avantages acquis » destinés à fondre très vite.
Je ne vois pas d’issue immédiate. Les dépôts de bilan sont des moments douloureux et chaotiques. L’Europe n’est plus, depuis longtemps, au centre dynamique du monde. Une recomposition planétaire est en cours.
Bien au-delà de l’euro, l’Europe meurt d’Etats-providence pléthoriques, d’incitations perverties, de poisons disséminés de tous côtés. Couper dans les assistances alors qu’on a multiplié les pauvres ne pourrait se concevoir que si, en parallèle, se recréaient des incitations à entreprendre et à investir, mais le discours ambiant diabolise l’entreprise et l’investissement, et dit qu’il faut faire « payer les riches ».
Tailler dans les dépenses serait envisageable si des structures de gaspillage n’étaient pas en place dont dépend la subsistance de millions de gens qui, sans cela, seraient au chômage, et ne pourraient trouver un emploi productif, car le système éducatif fabrique des inadaptés au capitalisme global.
Mon dernier livre, « La septième dimension », explique ce qui survient. J’y ai placé un chapitre sur la mort lente de l’Europe où j’expose les relations de cause à effet qui opèrent sous nos yeux aujourd’hui. J’y ai placé un autre chapitre sur la souveraineté de la finance et c’est la finance souveraine qui vient de dire au Titanic européen qu’il avait heurté l’iceberg.
Des joueurs de flûte fustigent les « spéculateurs », mais, lorsqu’on a la fièvre, casser le thermomètre et chasser le médecin ne change rien au fait qu’on a la fièvre.
Un homme d’État tiendrait un discours churchillien. Il n’y en a pas un seul en Europe aujourd’hui. Angela Merkel est ce qui se fait de moins pire. Les États-Unis sont gouvernés par un imposteur. Nous vivons une époque effroyable. Je préfère regarder le lointain : dans le moyen terme, l’avenir sera fécond. Pour l’heure, en Europe, c’est la stérilité et le naufrage.
Les gouvernants européens devraient demander conseil à Bernard Madoff. C’était un escroc, mais il savait, lui, qu’il était un escroc, et il savait pratiquer la cavalerie financière mieux que tous les dirigeants européens. Qu’on le nomme d’urgence conseiller de l’Union !
Ai fil de la lecture de cette chronique fort intéressante, il me vient à l'idée qu'un encensement de la globalisation des économies comme seul remède à la crise actuelle, n'est pas La solution. On nous dit (les spécialistes de la finance) que beaucoup d'argent est partie en fumée, évanoui, perdu etc... Ah ? Mais permettez une objection, votre honneur ? Cette masse colossale est bien allée quelque part. J'ose croire que c'est dans les mains de personnes méritantes mais j'ai comme un doute. Et puis, cette richesse évaporée, qui l'avait crée ? N'est-ce pas des millions de salariés à travers le monde ? N'est-ce point eux qui sont en début de chaîne ? La question n'est pas d'opposé le Capital au Salariat, d'autres l'ont fait bien avant moi mais enfin, quoi ? Est-il acceptable que ceux qui font la richesse en louant leur force de travail (dans la plupart des cas à bas coût), soient toujours les mêmes à mettre la main à la poche ? Cette question d'opposition va trouver assez rapidement une réponse. D'une société d'abondance, nous glissons petit à petit vers une société de survie, c'est inéluctable. Cette crise n'est pas seulement matérielle. Depuis vingt-ans, elle est là. La crise d'adolescence de l'humanité, son passage vers l'age adulte. Un peu comme un jeune qui a son premier emploi et qui découvre les contraintes du monde. Sa mère, la Terre est épuisée et commence à le foutre dehors (j'aime bien cette image!). Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu'il y a un véritable problème de répartition. Répartition des ressources et des richesses. Une globalisation des économies peut-elle apporter une solution ? Non, car c'est une réponse politique qui doit primer. Un gouvernement mondial ? Oui, dans une forme extrême et qui prendrait en compte toute l'humanité. Et bien, c'est pas demain la veille... Je fustige l'Union Européenne car elle est trop régionalisée mais une structure lui ressemblant à un niveau mondial, avec une monnaie unique serait un espoir pour le devenir de l'humanité.
Pour ce monsieur Millière, il est bien dommage qu'il ne se contente en conclusion que d'appliquer des rustines, choses qu'il reproche d'ailleurs, aux gouvernements européens. Comme quoi les bons conseilleurs...
De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ! Danton
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Le président de la BCE ne croit pas "du tout" à une récession en Europe
REUTERS - Le redressement des finances publiques en Europe et les réformes structurelles permettront de consolider la reprise économique, a déclaré dimanche le président de la Banque centrale européenne.
"Au niveau mondial, il est clair que nous connaissons une reprise qui est confirmée en particulier dans le monde émergent mais également dans le monde industrialisé", a-t-il déclaré.
"Mais ceci étant dit, la croissance n'est pas écrite dans le monde industrialisé. Elle dépend de nous, de la capacité des pays industrialisés à renforcer la confiance. C'est la raison pour laquelle il est tellement important que nous ayons des politiques budgétaires conçues pour renforcer la confiance."
L'austérité ne doit pas faire peur
Prié de dire si les politiques d'austérité dans lesquelles s'engagent de nombreux grands pays risquaient de peser sur la croissance, il a répondu : "Je ne crois pas. Je pense que la confiance est essentielle pour la croissance et que si vous n'avez pas confiance dans la 'soutenabilité' des politiques budgétaires, il n'y a pas de croissance."
Le président de la BCE a souhaité que les Européens aillent aussi loin que possible dans le renforcement du Pacte de stabilité mis en place dans le cadre de l'euro, avant d'envisager un éventuel changement du Traité.
Le président de la Banque centrale européenne déplore la tendance à noircir la situation économique en zone euro et envisage un scénario optimiste pour le Vieux Continent.
«Ne sous-estimez pas l'Europe!», a-t-il lancé, amusé, aux journalistes au cours de la conférence de presse centrée sur les stress tests des banques et les tensions sur le marché monétaire. «Trois pays européens, de la zone euro, figurent parmi les meilleures équipes de foot du monde: c'est très impressionnant!», a commenté le président de la BCE, visiblement ravi du bon score des équipes européennes, bien qu'il ne soit pas un réel amateur de foot.
La conjoncture en zone euro, assure Jean-Claude Trichet, réserve également de bonnes surprises. «Le deuxième trimestre sera très bon, bien meilleur que le premier, surtout en Allemagne. Tous nos chiffres le montrent», a-t-il affirmé. Parmi les indicateurs encourageants, le président de la BCE a cité la production industrielle et les nouvelles commandes à l'industrie, qui ont augmenté de 5,6% en Allemagne en mai.
Date de naissance : 20 décembre 1942 Lieu de naissance : Lyon, France
Formation
1964 Diplômé de l'École nationale supérieure des Mines de Nancy (ingénieur civil des Mines) 1966 Maîtrise de sciences économiques, Université de Paris 1966 Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris 1969 - 1971 École nationale d'administration (ENA) Nommé à l'Inspection générale des finances Carrière
1966 - 1968 Ingénieur dans le secteur concurrentiel 1971 Inspecteur adjoint des finances 1974 Chargé de mission à l'Inspection générale des finances 1975 Nommé à la Direction du Trésor 1976 Secrétaire général du CIASI (Comité interministériel pour l'aménagement des structures industrielles) 1978 Conseiller au cabinet du ministre de l'économie et des finances 1978 Conseiller du Président de la République pour l'industrie, l'énergie et la recherche 1981 Chef du bureau de l'Aide au développement à la Direction du Trésor 1981 Sous-directeur des Affaires bilatérales à la Direction du Trésor 1985 Chef du service des Affaires internationales à la Direction du Trésor Président du Club de Paris – rééchelonnement des dettes souveraines (1985 - 1993) 1986 Directeur du cabinet du ministre de l'économie, des finances et de la privatisation 1987 Directeur du Trésor Gouverneur suppléant du Fonds monétaire international (jusqu'en 1993) Gouverneur suppléant de la Banque mondiale Censeur de la Banque de France 1992 Président du Comité monétaire européen (1992 - 1993) 1993 Gouverneur de la Banque de France (premier mandat) Membre du Conseil d'administration de la Banque des règlements internationaux Gouverneur de la Banque mondiale (jusqu'en 1995) 1994 Président du Conseil de la politique monétaire de la Banque de France Membre du Conseil de l'Institut monétaire européen 1995 Gouverneur suppléant du Fonds monétaire international (jusqu'en 2003) 1998 Membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne 1999 Gouverneur de la Banque de France (second mandat) 2003 Président des gouverneurs du Groupe des Dix Président de la Banque centrale européenne
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Allemagne : Grand-croix de 1ère classe de l'Ordre du Mérite
France : Commandeur de l'Ordre national de la Légion d'honneur
France : Officier de l'Ordre national du Mérite
Distinctions honorifiques étrangères : Commandeur ou grand officier des Ordres nationaux du mérite argentin, autrichien, belge, brésilien, équatorien, allemand, ivoirien et yougoslave
Retour haut de page Prix
« Policy maker of the year », The International Economy magazine (1991)
Prix « Zerilli Marimo », Académie des sciences morales et politiques (1999)
Prix international « Pico della Mirandola » (2002)
Prix franco-allemand de la Culture (2006) - Deutsch-Französischer Kulturpreis (2006)
« Policy-maker of the Year », The International Economy magazine (2007)
Médaille d'or « Ludwig-Erhard » (2007)
« Person of the Year », Financial Times (2007)
« European Banker of the Year 2007 » par The Group of 20 + 1 (2008)
« Central Banker of the Year » par The Banker (2008)
« Central Bank Governor of the Year » par Euromoney (2008)
Plusieurs universités ont conféré à M. Trichet le titre de docteur honoris causa
Scandale: des eurodéputés pressés de rentrer chez eux chahutent un débat
Le Parlement européen a présenté jeudi son image des mauvais jours quand des centaines d'eurodéputés, pressés de rentrer chez eux, ont perturbé bruyamment un débat sur la pêche qui avait pris du retard.
Monde - Europe jeu 8 juil, 16:48 Relativement peu fournies au début du débat sur la pêche, les rangées de l'hémicycle avaient commencé à se remplir à partir de midi de quelque 640 députés venus participer à la séance des votes de la mi-journée. Le versement des indemnités journalières est conditionné au registre de présences au moment des votes. Devant le vacarme provoqué par les députés venus voter, le commissaire au Commerce Karel De Gucht a renoncé à prendre la parole, tandis que sa collègue en charge de la Pêche Maria Damanaki a abrégé sa réponse. "Il y a des gens qui ont des avions à prendre", a lancé sans honte l'eurodéputé conservateur britannique Robert Atkins, demandant "que quelqu'un maîtrise cela!".
Réticents à venir siéger à Strasbourg "Vous me faites honte, vous ne pensez qu'à une chose, c'est voter et rentrer chez vous !", s'est emporté l'auteur du rapport sur lequel portait le débat, le Français Alain Cadec. Le président du Parlement Jerzy Buzek n'a pour sa part toutefois rien trouvé à redire à cet incident. Le jeudi, la session plénière mensuelle dure officiellement jusqu'à 17H00. Mais la plupart des députés désertent Strasbourg dès la mi-journée. Majoritairement réticents à venir siéger dans la capitale alsacienne, les députés avaient déjà grignoté par le passé une journée à leurs sessions mensuelles, supprimant le vendredi.