L'Union Europeenne - Nouvelles

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http://www.geopopulation.com/pays

Bonjour Sylvette !

Oui, mais est-ce que l'incompatibilité sanguine est exactement le même phénomène que les phénomènes de rejet qui peuvent être engendrés par une tumeur (exemple donné par Shansaa, si je ne me trompe) ou un corps étranger, même inanimé ?

Là, mon savoir est pris de court...

(Et moi je suis O+ Dois-je comprendre que vous me faites des avances ? )

...

La complication survient si le groupe sanguin de la mère est Rh négatif (-) et celui du fœtus est Rh positif (+). En effet, considérant le sang du fœtus comme un étranger, le système immunitaire de la mère réagit en formant des anticorps qui détruiront les cellules sanguines du fœtus.

..

Ne peut-on pas considerer cela comme un rejet? Mais bon, une fois encore c'est une question d'opinion.

===

Aucune avance de ma part, je vous rassure (et vous l'assure)

Eh ben voilà, vous avez répondu à mon interrogation : l'incompatibilité sanguine est aussi un phénomène de rejet organisé par le système immunitaire.

Si j'ai bien lu l'article que vous citez, si des précautions sont prises en cas de facteur rhésus différent entre les parents, c'est uniquement au cas où, par accident, le sang de l'enfant traverserait le placenta, c'est ça ?

Ce côté accidentel pourrait expliquer que la nature n'ait pas prévu de neutraliser le système immunitaire de la maman dans cette hypothèse ?

Que de questions....

(Finalement la nature n'a pas prévu l'avortement non plus, ça me semble certain...)

Si j'ai bien lu l'article que vous citez, si des précautions sont prises en cas de facteur rhésus différent entre les parents, c'est uniquement au cas où, par accident, le sang de l'enfant traverserait le placenta, c'est ça ?

En fait, et je ne suis pas medecin, il me semble bien que l'injection apres le premier enfant (s'il est positif), etc..., evite le rejet quoi qu'il arrive.

J'ai eu droit aux 3 injections et notre premier est ne en 1974, donc cette protection existe depuis un moment. Malheureusement dans le tiers monde, c'est loin d'etre toujours le cas.

A cette occasion, la science s'oppose a la destruction de la sante du bebe et c'est formidable.

====

(Finalement la nature n'a pas prévu l'avortement non plus, ça me semble certain...)

oserais-je??? ca n'est pas tout-a-fait exact puise qu'en dehors de l'avortement "therapeuthique" il existe l'avortement "spontane".

====

Pour en revenir au moment ou le foetus prend du galon et devient etre humain aux yeux du monde, la relation chimique d'acceptation existant depuis la naissance (vomissements matinaux mis a part), sinon, toute cellule serait toujours detruite a sa conception, si l'acceptation par le corps de la maman du corps etranger est bien la base de la reconnaissance du bebe, le moment de la conception (qui je crois est celui que vous favorisez) semble etre le plus logique.

Biloulou a écrit:

Dans une conversation très intéressante avec Shansaa notamment, l'hypothèse a été avancée que le moment à partir duquel l'embryon serait être considéré comme un être humain à part entière, pourrait être celui où les messages chimiques entre lui et la mère indiquerait à celle-ci qu'il n'est pas un corps étranger et que le système immunitaire de la mère doit cesser de le combattre.

Piste intéressante, non ?

(Je suis d'accord, l'introduction forcée de l'âme doit être affreusement traumatisante pour le pauvre enfant... )

Ben justement, ce n'est pas comme ca que ca se passe.
Les messages chimiques proprement dits restent, jusqu'a la fin de la grossesse, des messages de protection immunitaires de part et d'autre.
Les lymphocytes T peuvent meme rester dans le corps de l'enfant jusqu'a l'adolescence.
Jusqu'au bout, l'embryon-foetus-bebe, reste un corps etranger. Techniquement parlant bien sur car l'affectif c'est une autre histoire, heureusement.

Biloulou a écrit:

Dans une conversation très intéressante avec Shansaa notamment, l'hypothèse a été avancée que le moment à partir duquel l'embryon serait être considéré comme un être humain à part entière, pourrait être celui où les messages chimiques entre lui et la mère indiquerait à celle-ci qu'il n'est pas un corps étranger et que le système immunitaire de la mère doit cesser de le combattre.

Piste intéressante, non ?

(Je suis d'accord, l'introduction forcée de l'âme doit être affreusement traumatisante pour le pauvre enfant... )

Oui cette piste a au moins le mérite d'examiner des faits scientifiquement contrôlables...
Et est-ce qu'on sait à partir de combien d'heures ou de jours ces messages sont identifiables ?

Sylvette en 52 a écrit:

Pour en revenir au moment ou le foetus prend du galon et devient etre humain aux yeux du monde, la relation chimique d'acceptation existant depuis la naissance (vomissements matinaux mis a part), sinon, toute cellule serait toujours detruite a sa conception, si l'acceptation par le corps de la maman du corps etranger est bien la base de la reconnaissance du bebe, le moment de la conception (qui je crois est celui que vous favorisez) semble etre le plus logique.

Vous voyez, il me semble constructif qu'il y ait une base scientifique à la détermination du moment à partir duquel un amas de cellules est un être humain, car la définition du législateur, changeante selon les pressions politiques et le populisme qu'il y a dans ces lois, et aussi d'un pays à l'autre, ne me semble vraiment pas sérieuse ni respectable.

Il est bien possible que, scientifiquement, ce soit en effet dès la conception... et que le reste ce soit des spéculations... genre climatique...

quantat en 51 a écrit:

Oui cette piste a au moins le mérite d'examiner des faits scientifiquement contrôlables...
Et est-ce qu'on sait à partir de combien d'heures ou de jours ces messages sont identifiables ?

Dans mon for intérieur c'est au moment de la conception que le caractère d'être humain est acquis à ces quelques cellules, mais j'admets que d'autres moins... moins romantiques, aient besoin d'un support plus matériel, plus scientifique.

J'ai posé à Shansaa la même question que toi il y a quelques jours dans un autre fil mais je n'en sais encore rien.

Sylvette a probablement raison, ce serait dès la conception.

Shansaa en 53 a écrit:

Ben justement, ce n'est pas comme ca que ca se passe.
Les messages chimiques proprement dits restent, jusqu'a la fin de la grossesse, des messages de protection immunitaires de part et d'autre.
Les lymphocytes T peuvent meme rester dans le corps de l'enfant jusqu'a l'adolescence.
Jusqu'au bout, l'embryon-foetus-bebe, reste un corps etranger. Techniquement parlant bien sur car l'affectif c'est une autre histoire, heureusement.

C'est bien cela qui est intéressant : deux corps étrangers, différenciés, et qui s'accèptent mutuellement pour la réalisation d'un but commun.

C'est précisément pour pouvoir laisser de côté l'affectif difficilement quantifiable et différemment ressenti par chacun d'entre nous, qu'il me semble intéressant de déterminer à partir de quel moment il y a cette différenciation en deux êtres et, simultanément, une acceptation de l'un par l'autre sans quoi il y a destruction réciproque de celulles - moment à l'idée duquel on ne peut manquer de ressentir une certaine émotion.

Je ne doute pas que ces messages de protection immunitaire perdurent après la naissance et même que des lymphocytes T puissent rester jusqu'à l'adolescence, mais... mais à quel moment commencent-ils ?

Serait-ce finalement au moment même de la conception ?

Le label "Capitale européenne de la culture", lancé en 1985 par le Conseil de l’Union européenne, a pour objectif de promouvoir la diversité et le patrimoine européen afin de contribuer au rapprochement des Etats-membres. Cette année, le choix du jury s’est porté sur Linz (Autriche) et Vilnius (Lituanie).

http://www.europarl.europa.eu/news/public/story_page/037-46988-033-02-06-906-20090123STO46987-2009-02-02-2009/default_fr.htm

Chaque année, les Capitales européennes de la culture établissent un programme de manifestations culturelles mettant à l’honneur leur patrimoine historique et culturel. Elles ont également à cœur d’associer des acteurs culturels d'autres pays européens. Les nombreux visiteurs que les villes successives ont attirés ont contribué à asseoir l’impact culturel et socio-économique de cette initiative.

En tant que Capitale européenne de la culture, Linz accueillera de nombreux festivals de film et d’art ainsi que des expositions, des concerts et des spectacles. Vilnius, capitale de la Lituanie, compte 600 000 habitants. Le coup d’envoi de l’année de la culture s’est fait en musique et de nombreux événements sont au programme de cette année : L'Art dans des lieux inhabituels, une Foire du livre, une opération "Nuit de la culture" etc. La Lituanie, qui se prépare à célébrer le millénaire de son nom cette année, accueillera également le Festival de chansons du millénaire.

Rappelons enfin que Linz et Vilnius succèdent à Liverpool (Royaume-Uni) et Stavanger (Norvège), Capitales européennes de la culture en 2008, et qu'elles cèderont leur titre en 2010 à Pécs (Hongrie), Essen (Allemagne) et Istanbul (Turquie).

ALLEMAGNE • Le "burkini" n'a pas la cote
(Courrier International - 02 avril 2009)

Depuis décembre dernier, les "burkinis", sortes de combinaison intégrale, sont autorisés dans certaines piscines berlinoises. Mais ce "maillot de bain-burka" ne semble pas remporter un grand succès, écrit la Frankfurter Rundschau.



Dessin de Simanca, Rio de Janeiro

"Est-ce que je dois sourire ?" demande Miss Berlin au photographe. A 21 ans, Yassaman Hahn possède des mensurations de rêve ; pourtant, dans cette piscine du quartier de Kreuzberg, la jeune fille ressemble à une grenouille attendant le baiser libérateur d'un prince. Yassaman se sent un peu gênée au milieu des autres femmes en maillot de bain et des petites filles en bikini. Elle, pour sa part, arbore une combinaison intégrale avec capuche.

"On dirait un pyjama", laisse échapper la belle en faisant disparaître sa chevelure brune sous la capuche élastique. Une comparaison bien inoffensive par rapport à celle faite par l'avocate allemande d'origine turque Necla Kelek, qui avait suscité une polémique en comparant cette combinaison à un "préservatif géant". Les "burkinis" [contraction des mots burka et bikini] sont acceptés depuis décembre dernier, date à laquelle le sénateur Erhart Körting, chargé des sports, les a temporairement autorisés dans certaines piscines berlinoises. Les porteuses de burkinis pourraient donc faire leur apparition dans toutes les piscines publiques d'Allemagne, couvertes et en plein air, dès cet été.

Nous n'en sommes toutefois pas encore là. Pour le moment, les journalistes continuent de faire le pied de grue tous les lundis à 14 heures devant la piscine du quartier populaire de Kreuzberg dans l'espoir d'apercevoir une femme couverte de la tête aux pieds entrant avec un tapis de prière sous le bras. Leur attente est rarement fructueuse.

Titulaire d'une carte de séjour permanente, Fatma Gungor, 44 ans, porte pour sa part un maillot de bain à fleurs turquoise et des claquettes roses. De mémoire de femme, elle n'en connaît aucune ayant troqué son hidjab pour une combinaison en Néoprène.

Fatma vit en Allemagne depuis vingt-trois ans. Sa fille est membre d'un club de natation, et ce n'est pas sans fierté qu'elle nous parle des médailles que la jeune fille a déjà rapportées à la maison après des compétitions. La preuve que la piscine peut être une étape sur le chemin de l'intégration. Mais en burkini ? Pour Fatma, chaque femme doit être libre de porter le vêtement de son choix dans le bassin.
Elle contemple la nouvelle Miss Berlin avec un froncement de sourcil. Elle n'a pas idée de ce qu'il en a coûté à cette fille d'un couple germano-perse de délaisser son bikini noir au profit de cette seconde peau en polyester. Yassaman n'est pas là de sa propre initiative. Le journal à sensation Brisant voulant parler de l'autorisation des burkinis dans les piscines berlinoises ne trouvait pas de bonne candidate pour illustrer son article et a fait appel à Miss Berlin pour tester le burkini. Après avoir servi d'appât pour une campagne de chirurgie esthétique, la jeune fille s'est donc retrouvée à incarner l'une de ces femmes trop pudiques pour dévoiler leurs charmes.

A en juger par la centaine de lettres qu'ont déjà reçue les piscines berlinoises depuis le début de cette expérience, le burkini pose problème à 98 % des Allemands.
"L'autorisation des burkinis va à l'encontre du processus d'intégration", tempête Kurt Wansner, porte-parole de la CDU. "Cette décision nous fait revenir sur un droit pour lequel des femmes se sont battues pendant des années, et tout cela sous le couvert de l'intégration."

L'avocate Necla Kelek va pour sa part plus loin. Selon elle, le port de ce "préservatif géant" fait autant de tort aux femmes musulmanes qui le portent qu'à leur mari. Cela montrerait que ces hommes sont soumis à leurs pulsions et qu'il faudrait presque les protéger d'eux-mêmes. Or, poursuit Mme Kelek, elle-même grande nageuse, ces cas de folie pulsionnelle sont du ressort de la justice, et non de l'industrie textile.

Quand on demande à Yassaman comment elle se sent dans son deux-pièces intégral, elle répond qu'elle a beau s'agiter dans tous les sens, elle n'avance pas d'un mètre. La jeune fille a au moins un point commun avec notre politique d'intégration : la piscine n'est pas son fort.

Intégration
"Les Turcs s'intégreraient moins bien que les autres", titrait le quotidien Die Welt fin janvier. Le journal rapportait une étude statistique, réalisée par l'Institut berlinois pour la population et le développement, selon laquelle de grands écarts d'intégration existeraient entre les différentes communautés de migrants vivant en Allemagne. L'éducation serait la clé de l'amélioration de l'insertion sociale. Or les 2,8 millions de Turcs installés en Allemagne sont ceux qui connaissent le moins de réussites au baccalauréat ou qui abandonnent le plus rapidement leurs études supérieures.

(Antje Hildebrandt - Frankfurter Rundschau)

61-


Le bilan du violent séisme qui a frappé le centre de l'Italie dans la nuit de dimanche à lundi s'est alourdi à plus de 130 morts, selon le gouvernement régional des Abruzzes.

Ce bilan officiel, auquel il faut ajouter 1.500 blessés, risque de s'alourdir encore en raison du nombre de disparus, que les autorités italiennes refusent d'estimer. L'agence de presse ANSA avance elle un bilan supérieur à 150 morts sur la foi de sources médicales.

La Protection civile estime que la catastrophe a fait en outre 50.000 sans-abri.

Le tremblement de terre a touché la région de L'Aquila, ville médiévale de 68.000 habitants située à une centaine de kilomètres à l'est de Rome.

Il est le plus meurtrier en Italie depuis celui de novembre 1980, responsable de 2.735 morts en Campanie, dans le sud du pays.
Reuters.

Bonjour Lawrence !

Je suis étonné que certains médias tardent à prétendre que c'est Silvio Berlusconi le responsable du séisme...

63-

Si, si , si tu as raison, on l'avait prévenu par téléphone !!!

Biloulou a écrit:

Bonjour Lawrence !

Je suis étonné que certains médias tardent à prétendre que c'est Silvio Berlusconi le responsable du séisme...

THE DAILY TELEGRAPH - Un responsable de Scotland Yard commet une énorme bourde

Des voix se sont élevées le 8 avril au Royaume-Uni pour réclamer la démission de Bob Quick, responsable de l'unité antiterroriste de Scotland Yard et auteur d'une énorme bourde. Dans la matinée, il avait été photographié à Londres avec sous le bras des documents sur lesquels étaient lisibles les détails d'une opération de surveillance.

Scotland Yard a dû déclencher dans la hâte un coup de filet qui a abouti à l'arrestation dans le nord-ouest de l'Angleterre de douze personnes soupçonnées d'appartenir à Al-Qaida.

Une polémique a éclaté aux Pays-Bas après une initiative du théâtre Zuidplein, à Rotterdam, visant à réserver des places séparées aux premiers rangs pour les femmes musulmanes refusant de s'asseoir à côté de spectateurs masculins. L'idée avait été lancée au mois de mars par Salaheddine, un jeune humoriste d'origine marocaine qui, dans ses spectacles et à la télévision, raille la société néerlandaise et l'assimilation des jeunes Maghrébins. Le parti libéral VVD a réclamé des sanctions contre la ville de Rotterdam - dont le maire est travailliste et d'origine marocaine - et a évoqué "un nouvel apartheid".

http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/04/08/polemique-sur-des-places-reservees-aux-femmes-voilees-aux-pays-bas_1178229_3246.html

69-

Ahmadinejad en provocateur à Genève sur le racisme

Comme pour ne pas décevoir ses détracteurs, le président iranien s'en est pris à Israël, provoquant le départ, attendu, des Européens.

Le scénario était écrit d'avance à la Conférence « Durban II » sur le racisme à Genève : Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, a qualifié le gouvernement israélien de « gouvernement raciste », et les délégués des pays européens qui ne boycottent pas la conférence sont sortis de la salle…

Ahmadinejad n'a pas déçu :

« Après la fin de la seconde guerre mondiale, [les Alliés] ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive. (…) Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des Etats-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée. »

Les représentants des pays européens ont alors quitté la salle. Nicolas Sarkozy a aussitôt réagi, dénonçant « un appel intolérable à la haine raciste » de la part du président iranien, et appelant à une réaction d'une « extrême fermeté » de la part de l'Union européenne.

Cette conférence de Genève est assurément une occasion tragique. L'occasion ratée par excellence de s'attaquer au sujet du racisme et des discriminations qui le vaut bien dans le monde actuel. Mais ça ne sera pas le cas, ce grand barnum diplomatique dans la métropole suisse ne servira finalement à rien d'autre qu'à diviser un peu plus la planète en blocs, et à détourner l'attention des vrais problèmes.

Occasion ratée aussi au sein de l'Union européenne qui s'est divisée de manière incompréhensible sur la question de sa participation, et a perdu une occasion d'être pertinente sur un enjeu diplomatique à forte visibilité. Dans la salle, ce lundi, il y avait bien les Français et les Britanniques, mais pas les Allemands, les Nerlandais, les Polonais ou les Italiens, qui ont choisi la politique de la chaise vide comme les Américains, les Israéliens et les Australiens. Défaite de la mal nommée politique étrangère commune européenne.

La préparation de la Conférence avait pourtant donné lieu à un sérieux déminage, aboutissant à un projet de déclaration finale débarrassé des références à la « diffamation des religions » poussée par l'Organisation de la conférence islamique (OCI), ou même de la focalisation sur Israël, deux questions qui étaient devenues des casus belli pour les Occidentaux. Bernard Kouchner l'a d'ailleurs jugée « acceptable ».

Ces avancées -ou ces reculs selon les points de vue…- ont certes validé l'approche diplomatique et non confrontationnelle, mais pas assez pour sauver la Conférence ou lui rendre la moindre pertinence. Et la sortie du président iranien, qui surfe à chaque fois sur les provocations verbales, n'est pas faite pour apaiser les esprits à l'ouverture de cette conférence mort-née.

Victime du calendrier
Le calendrier est sans doute partiellement en cause. L'ère Bush et sa « guerre contre le terrorisme » ont pesé sur le compte à rebours vers « Durban II », et la main tendue par Barack Obama au monde musulman n'en est qu'à son stade symbolique, sans résultats concrets. Et même au contraire si l'on en juge par la condamnation en Iran d'une journaliste américano-iranienne pour espionnage peu de temps après le geste d'Obama en direction de Téhéran.

De même, la guerre israélienne contre la bande de Gaza en janvier dernier, et la formation d'un gouvernement de droite et d'extrême droite (et des travaillistes ! ) en Israël ne font rien pour désamorcer l'hostilité d'une partie des participants vis-à-vis d'un pays et d'une situation qui sont perçus comme une excroissance de l'Occident. A leurs yeux, le sort des Palestiniens doit beaucoup à la complaisance occidentale vis-à-vis d'Israël.

De l'autre côté, il y a dans l'attitude des pays de l'OCI une volonté de manifester une véritable défiance vis-à-vis d'une communauté internationale jugée trop soumise au bon vouloir des Etats-Unis et de leurs alliés.

La question de la diffamation des religions est l'un de ces terrains d'affrontement privilégiés. Tout comme récemment les pays arabes ont exprimé leur rejet de la justice internationale en accueillant le président du Soudan à l'un de leurs sommets malgré le mandat d'arrêt international lancé contre lui par la Cour pénale internationale (CPI).

Cette conférence est finalement l'une des réalités de la planète actuelle, dans laquelle les consensus fragiles de l'après guerre froide ont volé en éclat. Au lendemain d'un G20 qui était censé présenter l'image d'une gouvernance mondiale élargie, débarrassée du monopole abusif des seules puissances occidentales, ce rappel aux réalités de ce monde est brutal, et d'une certaine manière salutaire. Il sera toujours temps de reconstruire après « Durban »…
AP

Comment est-ce possible qu'une telle sinistre parodie se tienne en Europe ?

Quand on sait que le texte de la résolution finale est écrit depuis longtemps déjà, sous la houlette notamment de Cuba et de la Lybie, pays où les droits de l'homme sont des institutions nationales comme chacun le sait, pouquoi réunir une telle ménagerie en Europe ?

Pour éclairage sur la question, un éditorial de Libres.org, sur cet évènement à la lumière de la pensée libérale.

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ONU : LES DROITS DE L’HOMME SOUS BONNE GARDE
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Il se passe décidemment de drôles de choses lors de chaque session annuelle de la Commission des droits de l’homme de l’ONU, qui se réunit à Genève. L’an dernier nous avions déjà souligné l’idée étrange de cette Commission d’avoir élu à sa tête la représentante de la Libye, pays dont l’attachement indéfectible aux droits de l’homme est bien connu.

Ce qui vient de se passer lors de la session de cette année est encore plus rassurant. Même Le Monde, qui pourtant soutient habituellement les régimes totalitaires du tiers-monde, a reconnu que cette session laissait « les défenseurs des droits de l’homme sur un sentiment d’amertume ». De leur côté, les ONG parlaient de cette réunion et de cette Commission comme « scandaleuse », « écœurante », « ridicule » ou « inutile ».

En effet, les pays qui posent des problèmes en termes de droits de l’homme, et en particulier la Chine, la Russie et le Zimbabwe ont échappé non seulement à toute sanction, mais encore à toute discussion les mettant en cause.

La Chine en particulier a fait part de son mécontentement parce que les Etats-Unis avaient osé présenter une résolution critiquant la Chine. Or celle-ci considère que les Etats-Unis n’ont rien à dire en la matière et qu’ils ont bien trop à se reprocher… pour s’occuper des affaires des autres.

Mais comment les pays concernés arrivent-ils à empêcher toute résolution ? D’abord, en se portant systématiquement candidats à cette Commission, qui regroupe donc pratiquement tous les Etats totalitaires de la planète. Ensuite, parce qu’ils ont passé un accord entre eux pour refuser toute condamnation d’un membre de ce « club des Etats totalitaires ». Dès qu’une résolution est déposée contre l’un d’entre eux, ils ont recours à une astuce bien connue à l’ONU : la « motion de non action », ce qui signifie un vote pour empêcher de discuter d’une résolution ou de la mettre aux voix.

C’est ainsi que l’on a pu épargner totalement la Chine, mais aussi que des résolutions contre la Russie, à propos de la Tchétchénie, ont été écartées, de même qu’une résolution sur ce paradis démocratique qu’est le Zimbabwe, présentée par l’Union européenne. Les pays concernés cherchent ainsi à éliminer de facto le point 9, qui est le chapitre portant sur l’examen des résolutions condamnant les pays pour atteinte aux droits de l’homme.

Bien entendu, comme le rapporte à nouveau Le Monde, « l’anti-bushisme dans lequel baigne cette 60° session » a facilité la tâche de tous les Etats totalitaires. Cela a permis à Cuba de dénoncer les atteintes aux droits de l’homme aux USA et d’être applaudis plusieurs fois en s’en prenant « au régime fasciste usurpateur du pouvoir » à Washington, chacun sachant que les Etats-Unis sont une dictature et le contraire d’un état de droit, contrairement à Cuba, paradis démocratique.

Surprise tout de même : à une voie près, Cuba a été reconnu comme un pays ayant des problèmes avec les droits de l’homme, ce qui a valu d’ailleurs au représentant du Centre pour un Cuba Libre d’être passé à tabac à l’extérieur de la salle au point d’être hospitalisé dans une clinique Suisse.

Il ne fait pas bon mettre son nez dans les affaires des pays totalitaires. Car il existe dans cette Commission des rapporteurs spéciaux, au nombre de 37, qui sont des experts indépendants qui vont sur le terrain et rapportent ce qu’ils voient. Ils ont donc souvent été verbalement agressés lors de la session et leur crédibilité a été contestée. L’un d’entre eux n’a-t-il pas eu la curieuse idée de vouloir enquêter sur la Corée du nord, pourtant un paradis socialiste comme les autres ?

Naïvement, nous pensions que le mur de Berlin était tombé. Manifestement, ce n’est pas le cas dans toutes les têtes et ce club des Etats totalitaires que constitue la Commission des droits de l’homme de l’ONU fonctionne très efficacement. Avec, bien sûr, l’argent des pays riches et démocratiques, qui financent peut-être leur auto-destruction.

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Eh oui....

"Pas de chambres pour les Juifs": un hôtel antisémite suscite l'émoi au Tyrol


Un hôtel tyrolien se retrouve au centre d'une polémique après que ses propriétaires ont refusé d'accueillir une famille juive, a rapporté dimanche le quotidien Tiroler Tageszeitung.










Monde - Europe 18:52
Une famille juive de Vienne de sept personnes s'était adressée à l'hôtel Haus Sonnenhof, dans le village de Serfaus, afin de se loger. Les propriétaires ont répondu par e-mail qu'en dépit de places disponibles, il ne souhaitaient pas accueillir de Juifs, arguant de "mauvaises expériences" par le passé.

Au cours des dernières années, la région de Serfaus est devenue populaire auprès des Juifs orthodoxes et plusieurs hôtels du coin ont commencé à offrir de la nourriture kasher.

Interrogé par l'agence DPA, la responsable de l'un de ces établissements a estimé que l'affaire était "mauvaise pour l'image" de Serfaus. L'incident pourrait porter atteinte aux efforts déployés par toute l'industrie touristique locale, a-t-elle souligné.

La communauté juive est quant à elle choquée par cet incident, de même que la famille concernée. Le père a décidé de passer ses vacances ailleurs. "Je ne veux pas passer mes vacances dans ce coin raciste, et je vais informer tous mes amis de ce qui se passe au Tyrol", a-t-il déclaré au Tiroler Tageszeitung.

L'hôtelier est certainement un ami de lawrence.

JACKLELOUP a écrit:

[...]

L'hôtelier est certainement un ami de lawrence.

S'il est dans une grande chaîne internationale c'est bien possible, les directeurs d'hôtel sont... comment dirais-je... une grande famille ?

73-

Mon très cher ami Biloulou,


Comme tu le sais, les amis de mes amis sont mes amis, alors !!!!

Biloulou a écrit:

JACKLELOUP a écrit:

[...]

L'hôtelier est certainement un ami de lawrence.

S'il est dans une grande chaîne internationale c'est bien possible, les directeurs d'hôtel sont... comment dirais-je... une grande famille ?

74-

JACKLELOUP a écrit:

"Pas de chambres pour les Juifs": un hôtel antisémite suscite l'émoi au Tyrol


Un hôtel tyrolien se retrouve au centre d'une polémique après que ses propriétaires ont refusé d'accueillir une famille juive, a rapporté dimanche le quotidien Tiroler Tageszeitung.










Monde - Europe 18:52
Une famille juive de Vienne de sept personnes s'était adressée à l'hôtel Haus Sonnenhof, dans le village de Serfaus, afin de se loger. Les propriétaires ont répondu par e-mail qu'en dépit de places disponibles, il ne souhaitaient pas accueillir de Juifs, arguant de "mauvaises expériences" par le passé.

Au cours des dernières années, la région de Serfaus est devenue populaire auprès des Juifs orthodoxes et plusieurs hôtels du coin ont commencé à offrir de la nourriture kasher.

Interrogé par l'agence DPA, la responsable de l'un de ces établissements a estimé que l'affaire était "mauvaise pour l'image" de Serfaus. L'incident pourrait porter atteinte aux efforts déployés par toute l'industrie touristique locale, a-t-elle souligné.

La communauté juive est quant à elle choquée par cet incident, de même que la famille concernée. Le père a décidé de passer ses vacances ailleurs. "Je ne veux pas passer mes vacances dans ce coin raciste, et je vais informer tous mes amis de ce qui se passe au Tyrol", a-t-il déclaré au Tiroler Tageszeitung.

L'hôtelier est certainement un ami de lawrence.