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| Chirac était innocent,mais comme il est gentil,il paye quand même ... | |
| | Auteur | Message |
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Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Chirac était innocent,mais comme il est gentil,il paye quand même ... 27/8/2010, 07:50 | |
| - Citation :
- Le Canard enchaîné expliquait mercredi que Jacques Chirac, poursuivi pour détournements de fonds publics et abus de confiance pour 21 emplois présumés fictifs lorsqu'il était maire de la capitale de 1977 à 1995, avait secrètement élaboré un protocole d'accord avec l'UMP et Bertrand Delanoë, l'actuel maire socialiste de Paris.
En vertu de cet accord, l'UMP paierait à la municipalité les trois quarts d'une facture de 2,2 millions d'euros, 550.000 euros restant à la charge de Jacques Chirac.
"Cette somme correspond à l'intégralité des salaires, intérêts et frais d'avocats inscrits dans la procédure judiciaire", a précisé la mairie dans un communiqué. | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Chirac était innocent,mais comme il est gentil,il paye quand même ... 27/8/2010, 08:21 | |
| Et je lis encore ceci dans l'intervention d'Ungern : "Et Sarko qui savait pas saquer Chirac paye plus encore...C'est pas beau ?" Je présume que "Sarko" se lit Nicolas Sarkozy. Mais que vient-il encore faire ici ? Petit pipi du matin ? | |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Chirac était innocent,mais comme il est gentil,il paye quand même ... 30/8/2010, 13:39 | |
| L'UMP prête à payer pour Jacques Chirac dans le dossier des emplois fictifs à la mairie de ParisLe Point.fr Ce n'est donc plus un tabou. Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a confirmé, lundi, que le parti majoritaire interviendrait financièrement en cas d'"accord" entre Jacques Chirac et la ville de Paris dans l'épineux dossier des emplois présumés fictifs de la mairie de Paris, entre octobre 1992 et mai 1995." Je suis persuadé que très prochainement, certainement dans les jours qui viennent, s'il y a bien accord entre les avocats de Jacques Chirac et les avocats de la mairie de Paris, la mairie de Paris sollicitera le Mouvement populaire afin de savoir s'il compte intervenir et prendre en charge une partie des frais liés à ces emplois", a expliqué Xavier Bertrand sur Europe 1. Au même moment, sur France Inter, François Fillon justifiait cette démarche. " Si la question [de rembourser la mairie de Paris] est posée à l'UMP, je souhaite que l'UMP y réponde favorablement", a déclaré le Premier ministre. Pour lui, ce projet d'accord est une "mesure juste" qui "honore Bertrand Delanoë", le maire de Paris. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Chirac était innocent,mais comme il est gentil,il paye quand même ... 30/8/2010, 14:38 | |
| un peu long à lire, mais ça vaut son pesant de cacahuètes !!!! là, c'est Chirac, mais disons que si nous avions du détail en ce qui concerne Mitterrand, on aurait du pareil au même ________________________________ Le confort chiraquienNous allons voir que Jacques Chirac a une notion très particulière des relations entre ce qui relève du domaine de l’Etat et ce qui relève de la sphère privée. Enfin, il aime le confort surtout lorsqu’il ne le paie pas.Quand les Chirac deviennent châtelainsAu milieu des années 60, Chirac entreprend de s’implanter dans le Limousin. En 1967, Charles Spinasse, lui donnera ce conseil " Il vous faut choisir un emplacement en Corrèze". L’emplacement en question, cela sera ni un appartement, ni une maison, mais un simple château du XVIième siècle qu’il achètera en mars 1969, le château de Bity, 2050 mètres carrés, 11 hectares et de deux maisons de gardiens de 110 mètres carrés. Une demeure payée 60 000 francs, ce qui correspond à l’époque au prix d’un studio parisien. Pompidou lui-même ne manque pas de faire remarquer le ridicule des prétentions chiraquiennes, "Quand on prétend faire de la politique, on s’arrange pour ne pas avoir de château. Sauf s’il est dans la famille depuis au moins Louis XV", il refusera également de serrer lui serrer la main durant plus de six mois. Au ridicule s’ajoute un scandale immobilier. En effet, si le château a coûté si peu cher, c’est à cause de son piteux état. Qu’à cela ne tienne, deux mois après son acquisition, il est fort opportunément classé monument historique par le ministère des Affaires culturelles. Ainsi l’Etat participe aux travaux de rénovation à hauteur de 50% , soit 60 000 francs de subventions en 1969... et encore 60000 francs en 1970. Ces travaux, ainsi que les subventions, figurent bien entendu sur les déclarations de revenus du nouveau châtelain Chirac. Résultat, celui-ci ne paie pas d’impôts en 1970 et 1971 ! Pour le jeune secrétaire d’Etat aux finances qu’il est alors, ça la fiche mal. Lorsqu’il deviendra premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing, lui aussi propriétaire d’un château, il tentera de minimiser l’affaire et qualifie sa propriété de "petit château (...) il n’a que huit fenêtres". Or sur les seuls photos de la façade, on compte seize fenêtres. Vous avez dit menteur ? Enfin, pour terminer en apothéose, le dossier du château de Bity au ministère des Affaires Culturelles a mystérieusement disparu, étrange.Une propriété bien tranquille En 1976, Henri Jolly, propriétaire d’un terrain jouxtant le château de Bity, avertit ses voisins de son projet d’y construire un centre de colonies de vacances. Il en est hors de question pour le couple chiraquien qui tient à sa tranquillité, ils le somment alors de renoncer à son idée, tout en lui promettant qu’un acheteur lui achètera son terrain à bon prix. - Au final cette acheteur sera le contribuable Parisien. -Quelques mois plus tard, Jacques Chirac intervient personnellement pour qu’en échange d’un don de 500 000 francs au profit de la Fondation Claude Pompidou celle-ci fasse l’acquisition du lopin de terre destiné au centre de colonies de vacances. Pour masquer ce délit d’initié, Chirac précise alors que le terrain pourra être utilisé ultérieurement pour l’implantation d’un centre de vacances pour personnes âgées (bien moins bruyant que des enfants). Or plus de 25 ans après, le terrain est toujours en friche et l’on se demande toujours quel est l’intérêt de ce terrain de pour la fondation Pompidou, aucun, mise à part celui de préserver la tranquillité des Chirac. Qui a versé les 500 000 milles francs à la Fondation Pompidou ? Le don (de la magouille) aurait normalement du sortir du portefeuille de Chirac, qui soit dit en passant, en avait largement les moyens. Mais non, l’argent va venir de la mairie de Paris qui allouera de 1976 à 1978 une subvention annuelle de 175 000 francs à la fondation, une subvention qui passera à 350 000 à partir 1978, et 500 000 francs en 1980. Prévenu du "danger", le couple Chirac prendra dorénavant les devants en achetant 9 hectares de près et de bois avoisinant leur propriété, hectares concédés à un agriculteur. S’en aussi suivra l’achat de 50 parts agricole, se situant en bas de leur domaine. Une résidence bien surveillée Le couple Chirac paient-ils un gardien pour surveiller la demeure ? Pas vraiment, puisque depuis l’arrivée de Chirac à Bity, est sorti de terre, un peloton de 28 gendarmes pour surveiller la château. Malgré le fait qu’ils n’y résident quasiment jamais, Bernadette Chirac préférant même louer une chambre dans un hôtel du coin lorsqu’elle vient passer quelques jours dans la région.La présidentielle de 1995 Chaque candidat à l’élection présidentielle est tenu de faire sa déclaration de patrimoine, dans celle-ci, Chirac estimait son château du XVIième siècle de 2000 mètres carrées, 11 hectares de terrains et 2 maisons de gardiens de gardiens à 1,2 million (de francs). Mais selon une estimation du magazine Capital, la valeur de la propriété s’échelonnerait plutôt entre 4 et 5 millions. Quand les Chirac sont locataires Le 29 mars 1995, en pleine campagne pour l’élection présidentielle pour laquelle Chirac est candidat, « Le Canard Enchaîné » révèle que Chirac, maire de Paris, est locataire d’un logement rue du Bac, dans le septième arrondissement, alors le quartier le plus cher de la capitale, et à des conditions très avantageuses.La famille Chirac occupe en effet le rez-de-chaussée d’un pavillon de deux étages, qui jouxte à la fois de paisibles hôtels particuliers et surtout le vaste parc des Missions Étrangères, une organisation catholique comme il en existe de nombreuses dans le quartier. L’appartement mesure 189 mètres carrés et dispose d’une cave de 128 mètres carrés, d’un jardin privé de 525 mètres carrés, et d’une chambre de bonne. Or, le loyer n’est que de 10 000 francs par mois, plus 1200 francs de charges, ce qui met le mètre carré habitable à 58 francs, alors que les prix moyens des locations, dans le voisinage, sont de 111,04 francs le mètre carré, presque le double, selon les statistiques des agences immobilières.Ce loyer avantageux pour les Chirac ne serait qu’une bonne affaire si elle n’était que privée et si les circonstances de la location étaient banales ; or elles ne le sont pas. En effet, les Chirac occupent ce logement depuis 1977, mais ils ont failli le perdre en 1988, lors du décès de leur propriétaire : les héritiers, une famille franco-américaine, manifestent alors leur intention de vendre le logement, et en demandent 18 millions, soit près de 100 000 francs le mètre carré. Les Chirac n’étant pas disposés à acheter pour ce prix, ils se voyaient donc en danger de changer de propriétaire, avec une probable augmentation de loyer en perspective, ou même une expulsion en fin de bail. Et, bien que somptueusement logés à l’Hôtel de Ville (1050 mètres carrés, le logement de fonction le plus vaste de la capitale), et propriétaires par ailleurs du château de Bity et d’un appartement de 114 mètres carrés rue de Seine, les Chirac tiennent à conserver ce logement.L’affaire va s’arranger de façon quasi-miraculeuse : en décembre 1988, Chirac annonce à ses propriétaires que la SGIM (Société de Gérance des Immeubles Municipaux), régie par la loi sur les sociétés d’économie mixte locales, possédée à 40% par la Ville de Paris, et dont les dirigeants sont nommés avec l’agrément du maire - lui-même, donc -, désire acquérir le logement qu’il occupe ! Certes, la Ville de Paris n’est pas la seule actionnaire de la SGIM : le reste de son capital appartient à la FRANCAREP, société contrôlée par deux amis de Chirac, les barons Guy et David de Rothschild, milliardaires bien connus. Or ces derniers, qui n’engagent pas l’argent des Parisiens mais le leur et celui de leurs propres actionnaires, hésitent devant le prix demandé pour le logement occupé par la famille Chirac, et n’acceptent qu’à la condition que le prix de vente soit rabaissé à 12 millions au lieu de 18. Les propriétaires finissent par accepter de signer une promesse de vente, le 19 avril 1989.Néanmoins, le logement ne sera réellement acheté qu’un an plus tard, le 29 juin 1990 : en effet, la SGIM n’a pas été constituée pour acheter des logements, mais seulement pour faire de la gestion. Elle ne possède rien en propre, à l’exception de son siège social, et il est nécessaire de constituer une « structure » juridique qui lui autorise cette nouvelle activité. On crée alors une société civile immobilière, la SCI Parc Vaneau, qui sera gérée par le président de la SGIM, Gérard Cocrelle (nommé à son poste, en 1980, à la demande expresse de Chirac, avec lequel il entretient d’excellentes relations, car ils se connaissent depuis l’École Nationale d’Administration et ont travaillé ensemble à la Cour des Comptes), et contrôlée à 100 % par une filiale purement commerciale de la SGIM, la SFIR (Société Financière et Immobilière de la Rochefoucauld), agissant comme société écran.Théoriquement propriété de la SCI Parc Vaneau, l’appartement de Chirac sera en fait géré par la SGIM, donc par une société dépendant de la mairie qu’il préside. Et, naturellement, son bail est renouvelé sans augmentation de loyer : fin 1994, il ne sera que de 10 800 francs par mois, alors que la SGIM pratique des augmentations de loyer de 4 à 8 % par an pour ses locataires normaux. La SFIR, elle, a dû sacrifier la plus grande partie de ses ressources financières pour l’achat de ce seul appartement... dont la location aux Chirac ne lui rapporte qu’une rentabilité brute de 1,1 %, inférieure aux frais qu’entraîne son entretien et qui sont à sa charge. Ainsi, elle perd de l’argent, tandis que, si elle avait placé la même somme de 12 millions à la Caisse d’Épargne, ce capital lui aurait rapporté 4,5 %.Bertrand Delanoë, chef de file des socialistes parisiens, réclame alors que la Chambre régionale des Comptes examine cette affaire. Les socialistes envisagent également de demander à la Ville de Paris de porter plainte contre son maire pour « prise illégale d’intérêt ».Le tribunal administratif de Paris est également saisi par un contribuable, il fait demander par son avocat l’autorisation de porter plainte « contre X », en fait contre le maire, pour « prise illégale d’intérêts et complicité(s) ». Après bien des péripéties, l’affaire sera enterrée le 30 octobre 1995, quand le président du tribunal administratif de Paris décidera qu’il n’y a pas prise illégale d’intérêt de la part de Chirac. Cette décision providentielle n’étonne personne : ce juge si compréhensif, Roland Vandermeeren, est lui-même logé, depuis 1980 et à tarif social, par la mairie de Paris ! Il occupe un appartement de 80 mètres carrés rue Poliveau, une agréable voie résidentielle du cinquième arrondissement, pour un loyer de 3600 francs par mois, et il doit cette faveur à Jean Tiberi, qui était alors deuxième adjoint au maire de Paris, un certain Jacques Chirac.
Sylvain Kouadio Quand les Chirac mangentEffectivement, il existe bien "une fracture sociale", fabriquée de toute pièce par les impôts de la "la France d’en bas"." L’affaire des frais de bouche a donné l’impression que les CHirac mangeaient cinq gigots à chaque repas... pas du tout. La famille Chirac, mais aussi les collaborateurs se servaient à volonté. Les rôtis, gigots, vins fins que tous ces gens emportaient en week-end venaient des cuisines de l’Hôtel de Ville. Et avant de partir, le vendredi soir, ils faisaient le plein à la pompe à essence de la mairie. La plupart des membres du cabinet étaient logés dans des appartements de la ville, situés rue de Seine ou quai Voltaire... (...) Tout le monde était contaminé par cette manière de faire où on se servait à volonté sans jamaispayer..."
Jean-François Probst, ancien Directeur de la communication de TibériChirac à l’Élysée, l’avant aprèsEntre 1995, date de l’arrivée de Chirac à l’Elysée, et 2002, 8 ans de présence plus tard. Les crédits officiellement consommés par la présidence de la République sont passés de 4,5 à 15.1 millions d’euros. Soit une multiplication par trois. Mais le budget réel de l’Élysée, incluant les « mises à disposition » de fonctionnaires appartenant à d’autres ministères, ainsi que les frais par eux pris en charge, s’élèverait à plus de 65 millions d’euros. Dans un rapport d’Etat destiné au Sénat on apprend également que l’Elysée a dépensé en 2003 pour plus de 860 milles euros d’équipement audiovisuel et téléphonie, on trouve aussi une hausse d’un million d’euros de dépense de personnels par rapport à 2002, sur une simple année (En 2003, la somme double par rapport à 2002, en passant à 30,9 millions d’euros, mais essentiellement pour des transferts de gestion financière.) |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Chirac était innocent,mais comme il est gentil,il paye quand même ... 2/9/2010, 19:57 | |
| Quelle méchanceté ! Et rien de tout celà n'est prouvé ! A-t-on les bouteilles de vins millésimés avec les empreintes digitales des voleurs ? Non ! Alors qu'on a celles du voleur de mob du Dauphin ! | |
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