Georges Frêche Facts

Rappel du premier message :

Encore plus fort que Chuck Norris et Jean-Claude Van Damme réunis, notre Georgius national (non, pas le chansonnier d'avant-guerre mais l'actuel président de la région Languedoc-Roussillon et ancien maire de Montpellier) !



Voici quelques extraits d'un cours de droit donné par Monsieur le professeur Frêche à ses étudiants de l'université de Montpellier l'année dernière. On peut lire l'intégralité du verbatim et écouter sa voix mélodieuse sur le site Perpignan-Toutvabien.

Georges Frêche : «Je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse»

"…C’est pas les agriculteurs qu’il faut subventionner, Blair a raison c’est les chercheurs. On s’en fout des agriculteurs, on s’en fout. D’ailleurs aujourd’hui avec 5 % d’agriculteurs en France, on produit autant qu’avec 40 % en 1945 et avec 2 % on produira aussi bien qu’avec les 5 % actuels, donc on peut encore en perdre les trois cinquièmes.

Ah, mais si les gens fonctionnaient avec leur tête, mais les gens ils ne fonctionnent pas avec leur tête, ils fonctionnent avec leurs tripes. La politique c’est une affaire de tripes, c’est pas une affaire de tête, c’est pour ça que moi quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents. Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 %, il y en a 3 % avec moi et 3 % contre, je change rien du tout. Donc je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse.

Qu’est ce que les gens en ont à foutre que je remonte les digues, les gens s’occupent des digues quand elles débordent, après ils oublient, ça les intéresse pas, les digues du Rhône, les gens ils s’en foutent, ah à la prochaine inondation, ils gueuleront qu’on n’a rien fait. Alors moi je mets beaucoup d’argent sur les digues du Rhône, mais ça ne me rapporte pas une voix, par contre si je distribue des boites de chocolat à Noël à tous les petits vieux de Montpellier, je ramasse un gros paquet de voix.

Les gens, ils disent pas merci, d’ailleurs les gens ils disent jamais merci. Les cons ne disent jamais merci. Les cons sont majoritaires, et moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons et ça continue parce que je sais comment les « engraner », « j’engrane » les cons avec ma bonne tête, je raconte des histoires de cul, etc… ça un succès de fou, ça a un succès fou. iIs disent, merde, il est marrant, c’est un intellectuel mais il est comme nous, quand les gens disent "il est comme nous", c’est gagné, ils votent pour vous. Parce que les gens ils votent pour ceux qui sont comme eux, donc il faut essayer d’être comme eux.

Là, les catalans me font chier, mais je leur tape dessus parce qu’ils m’emmerdent, mais dans deux ans, je vais me mettre à les aimer je vais y revenir je vais leur dire, mon Dieu, je me suis trompé, je vous demande pardon, ils diront : qu’il est intelligent, ils me pardonneront, ils en reprendront pour 6 ans. C’est un jeu, qu’est ce que vous voulez il faut bien en rire. Avant je faisais ça sérieusement, maintenant j’ai tellement l’habitude de la manœuvre que ça me fait marrer.

Les cons sont cons et en plus ils sont bien dans leur connerie. Pourquoi les changer, pourquoi voulez vous les changer ? Si vous arrivez à faire en sorte que les gens intelligents passent de 6 à 9 % voire à 11, vous ne pourrez pas aller au-delà. Mais les cons sont souvent sympathiques, moi je suis bien avec les cons, je joue à la belote, je joue aux boules. Je suis bien avec les cons parce que je les aime, mais ça ne m’empêche pas, mais après quand vous avez raison, après ils vous donnent raison, mais toujours 3 à 4 ans après.

Toujours 3 ou 4 ans après, ils disent, mais il est pas si con parce que après tout ce qu’il a fait ça marche.Donc vous faites des trucs, vous vous faites élire, 6 ans. Les 2 premières années vous devenez maximum impopulaire, vous leur tapez sur le claque bec, etc… ah salop le peuple aura t’a peau, on t’aura, moi je dis cause toujours, je vous emmerde. Ensuite 2 ans vous laissez reposer le flan, vous faites des trucs plus calmes. Et les deux dernières années, plus rien du tout, des fontaines, des fleurs, et des bonnes paroles, je vous aime, oh catalans, je vous aime, oh occitans mes frères, je vous aime, vous faites un petit institut, une merde pour propager le catalan auprès de 4 guguss, tout le monde est content, tout le monde est content, évidemment ils parlent catalan comme ça personne les comprend à 3 km de chez eux.

Aujourd’hui faut parler anglais, ça prouve rien du tout, ça prouve pas qu’on est intelligent, mais ça prouve qu’on peut communiquer avec les trois quart de la planète. Apprenez l’anglais, mais surtout pas avec les profs d’anglais de Montpellier et de France, qui sont parmi les plus mauvais du monde. Les 4/5èmes des profs d’anglais parlent l’anglais comme une vache espagnole. Non, vous apprenez l’anglais, si vous êtes une fille, vous baisez avec un mec, si vous êtes un garçon, vous baisez avec des anglaises, et là vous apprenez vite, rien de tel que la communication orale.

Moi je suis allé en Angleterre, j’ai baisé une quarantaine d’anglaises et je commençais à apprendre, mais après on bouffait tellement mal que je n’y suis plus revenu, parce que je supportais pas leur bouffe et alors je faisais que bouffer libanais, je passais mon temps à bouffer libanais à Londres, c’est fatigant de bouffer libanais tout le temps.

J’y suis encore allé parce que j’ai envoyé ma fille faire des études en Angleterre, j’y suis allé l’an dernier, dans une ville magnifique au Nord, c’est toujours aussi dégueulasse, ils n’ont pas progressé depuis 40 ans que j’y étais allé, en plus les anglaises elles baisent comme des savates. Vous avez tout ce qu’il faut sur place, c’est pas la peine d’aller la bas, les françaises c’est quand même autre chose, maintenant c’est fini je suis marié.

Alors, moi les juifs, j’adore les juifs, j’adore Israël, alors ils ont une cuisine ! Mais alors en plus eux ils sont plus têtus que les anglais, parce que les anglais il y a longtemps qu’ils ont renoncé à ce que leur cuisine soit bonne, ils n’ont plus aucune illusion, mais les juifs, je suis copain avec des masses de juifs, mais ils sont têtus comme des bourriques, ils veulent absolument m’expliquer que la cuisine kacher est bonne. Enfin, vous l’avez bouffée la cuisine kacher ? c’est dégueulasse, c’est abject. Enfin, ce peuple qui est extraordinaire, intelligent qui fournit les meilleurs chimistes, les meilleurs physiciens, les meilleurs pianistes, les meilleurs mathématiciens, vous ne voulez pas en plus qu’ils fassent de la bonne cuisine. Non la cuisine kacher est dégueulasse.

Bon enfin c’est pas grave tout ça, moi ça ne m’empêche pas d’aimer les Anglais. c’est un peuple extraordinaire, mais c’est pas parce que leur cuisine est pas extraordinaire qu’on va en vouloir aux Anglais, alors allez y mais ne restez pas trop longtemps et je vous recommande les restaurants pakistanais qui sont très bons, les restaurants libanais qui sont très bons, les restaurants italiens qui sont parfaits, puis de temps en temps vous pouvez allez bouffer dans un restaurant anglais, c’est rigolo. Si il y a qu’un peuple qui fait encore plus mauvais que les anglais, c’est les norvégiens, la cuisine est norvégienne est abjecte et en plus elle c’est la plus chère du monde. Moi quand je vais en Norvège, j’amène les boîtes de conserve, et je me fais ma propre cuisine."

emma a écrit:

Je sais pourquoi Biloulou soutient Georges Frêche !!!

La mauvaise langue fielleuse s'étant déjà suffisamment illustrée par l'émoticône ci-dessus, toute autre observation est redondante et superfétatoire.
C'est pourquoi je m'abstiens de tout commentaire.

50 -

Citation :

Une loi pour punir les dérapages à la Georges Frêche

Dans ce pays dans lequel le débat politique vient d'atteindre un degré de nullité vertigineux, ces politicards ineptes font doucement entrer la police de la pensée dans une ère totalitariste.

Pays de la liberté la France ? Ok de la liberté de ne plus être libre de jaser. Vive Pyongyang-sur-Seine !

Autour de Frêche : yes, Facebook can

http://www.lindependant.com/articles/2010-02-06/autour-de-freche-yes-facebook-can-124718.php

Autour de Frêche : yes, Facebook can Il s'est lui-même qualifié de "Villepin d'Aubry", et le voilà relooké façon Obama, avec ce slogan qu'il fallait oser : "Frêche we can". C'est évidemment sur Facebook et nulle part ailleurs. Georges Frêche, dont la page "perso" sur le site de socialisation compte plus d'un millier de fans (et ne comporte pas que des commentaires "amicaux") a aussi inspiré une soixantaine de groupes sur "FB". Beaucoup sont signés d'opposants, d'autres de partisans, tel celui qui utilise l'effigie de Frêche ci-dessus ("Je soutiens Georges Frêche pour sa réélection", 1 459 membres). Ces derniers temps, les internautes sont bien sûr très inspirés. L'un des derniers groupes en date s'est ainsi baptisé : "Un kleenex pour Georges Frêche" (5 membres). Parce qu'on préfère en rire, citons aussi "Pour une statue de Johnny Hallyday à Montpellier" ou "Frêche-Morano 2012, et on veut un débat télévisé"...

Le pas très catholique Georges Frêche



http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/02/09/le-pas-tres-catholique-georges-freche_1303242_1293905.html

Laurent Fabius et sa "tronche pas catholique". Tout ça, c'est Paris, voyez-vous, et ses donneurs de leçons des beaux quartiers. Georges Frêche, il faut le voir en campagne pour comprendre ce qui fait son succès. Pour le faire partir en vrille, rien de plus simple. Il suffit de mentionner le Parti socialiste. Evidemment, il surenchérit. "Peut-être qu'un jour j'irai mettre ma main sur la gueule à Mélenchon (qui l'a traité de "vieillard claudiquant"), hurle-t-il, c'est un faux-cul, comme Arnaud Montebourg. Et l'autre folklo de Manuel Valls qui me donne des leçons de morale, avec ce qu'il a dit sur les gens de sa ville, il ferait mieux de la fermer..." Quand on veut du Frêche, on en a. Il est lettré, cultivé, il sait lire le latin comme le grec, mais ne parle pas l'anglais. "J'en rajoute un peu, car je ne suis pas un imbécile, la politique, c'est ça..., s'amuse-t-il. "Mon secret, c'est que les gens m'aiment. Pourquoi ? Parce que je suis sympathique. A Paris, les gens me voient comme un bandit, un Néron horrible, qui menace, qui distribue des prébendes. Au PS, j'ai toujours été un vilain canard. Mais j'ai une force en moi. La vérité, c'est que je suis un intellectuel brillant, et un homme simple." "Les gens m'aiment parce que j'aide tout le monde", dit aussi Georges Frêche. Il détient le pouvoir absolu : l'argent. Le budget du conseil régional est d'un milliard d'euros. Egalement président de la communauté d'agglomération de Montpellier (760 millions d'euros), il possède tous les leviers. "C'est un despote non éclairé, estime l'écologiste Jean-Louis Roumégas. Ses propos nuisent au Languedoc-Roussillon, il est devenu un boulet." Aujourd'hui, il se voit en "Sébastien Chabal de la politique". Il ne fera pas de quartiers.

Citation :

Georges Frêche se déchaine contre Martine Aubry




Georges Frêche contre-attaque.

Alors qu'en Languedoc-Roussillon,
Europe-Écologie et le PS peinent à s'accorder pour une liste commune
aux régionales, l'ancien socialiste a fait le déplacement à Paris. Au
menu : tournée médiatique et règlement de comptes avec Martine Aubry.

Le bouillant seigneur du Languedoc répète le même refrain et charge à tout-va la première secrétaire du
PS. "Vous savez, (Martine Aubry) est l'élue de la fraude au Parti
socialiste. Elle ne fait que passer. Il y a un bouquin qui ne laisse
pas de doute", lâche t-il sur LCI.

Et d'insister : "Je ne résiste pas à Solférino, mais à Martine Aubry. J'ai beaucoup
de socialistes parmi les dirigeants qui m'ont apporté leur soutien." Et
à écouter le trublion de gauche, si on ne les a pas entendus, c'est
parce que certains "sont candidats à la présidence de la République" et
qu'on ne peut pas "sortir n'importe quoi quand on est candidat".

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-02-10/discorde-la-charge-de-freche-contre-aubry/917/0/422494&xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20100210

Le triomphe parisien de Georges Frêche

http://blogs.lexpress.fr/media/2010/02/le-triomphe-parisien-de-george.php

«J’étais à 40%, avec vous je vais finir à 47%» : lancée à la figure des quatre journalistes de Canal+, Michel Denisot, Jean-Michel Aphatie, Ariane Massenet et Ali Badou, ce tacle de Georges Frêche résume à lui seul la stratégie mise en place par le bulldozer montpelliérain, Georges Frêche, le « Néron de la Septimanie », comme il s’est baptisé : obtenir dans sa région un score digne d’un scrutin de type soviétique, en faisant mordre la poussière aux élites de la capitale. "Monté" à Paris pour en découdre avec les cénacles parisiens et pour croiser le fer avec les cardinaux de la presse écrite audiovisuelle de ce pays, le tribun Frêche a d’ores et déjà gagné son pari. Il n’était de voir hier soir, sur le plateau du Grand Journal, l’impuissance teintée de désarroi de ces quatre journalistes qui se sont retrouvés très vite dans les cordes après qu’ils se soient épuisés à harceler un homme politique dont se confirmait, minute après minute, à la fois toute la solidité, la roublardise le cynisme et l’intelligence.

Georges Frêche sur Canal + : http://player.canalplus.fr/#/316065

OmbreBlanche a écrit:

Georges Frêche a écrit:

«Il faut tuer, alors je tue le premier et je pleure ensuite…

Vos propos sur les harkis, la polémique sur la "tronche" à Fabius, cela aussi ça faisait mal... voyez où vos mots vous ont mené, M. Frêche.

En politique, comme dans la vie, il n'y a pas de "petites" phrases. Et il faut s'attendre à récolter ce que l'on sème. Vous avez voulu jouer sur le terrain glissant de l'insulte et du mépris, alors il est un peu normal que l'on vous rende la pareille.

Il n'y a pas d'âge pour apprendre des leçons de l'existence, M. Frêche.

Et j'espère que vous comprendrez à l'avenir tout le sens et le poids de certains mots.

Que vos larmes aient le goût amer de chacune de vos paroles fielleuses et blessantes et qu'elles vous "marquent" à votre conscience.

On ne récolte que ce que l'on sème, M. Frêche.

mais ombreblanche
en disant cela, tu ne fais que répéter ce que aubry et compagine essaie de nous faire avaler depuis des mois
regarde bien cette histoire de harkis par exemple
qu'est-ce qu'il a dit?
tu le sais !!!
apparemment pas
pourtant, tu répètes

c'est comme le gaz carbonique (le fameux co2) cette histoire
tout est faux mais tout le monde le dit quand même
tous répètent

enfin, les petites phrases, c'est l'essence même de la politique
alors c'est vrai que comme le ps n'a plus d'idées ni de leader, c'est difficile pour eux de faire de la politique
solution:
dire du mal
médire
bref, tenter le buzz
le buzz voilà le seul et unique programme du ps
c'est lamentable
on a vraiment une opposition au raz des pâquerettes

Ci-dessous la transcription de ce qu'a dit Georges Frêche à quelques personnes, dont des fils d'harkis, avec qui il a eu maille à partir :

Verbatim de L’Accroche : Voici ce qu’a dit Georges Frêche le 11 février lors de la cérémonie organisée à la mémoire de Jacques Roseau : « Vous, vous faites partie des harkis qui ont vocation à être cocus jusqu’à la fin des temps. Hein ? Ces gens-là vous ont laissé... mais taisez-vous une seconde et laissez-moi parler ! (Bon, vous la sortez s’il vous plaît) Allez, ça suffit ! Ça suffit ! J’ai à dire ce que j’ai à dire ! (Il s’avance...) Bon alors les harkis vous reculez. Bon taisez-vous, vous n’êtes pas harkis, vous êtes fils de harkis, vous n’avez rien à dire. Oui, oui mais moi aussi mes parents... (Une voix de femme : « [...] cocu vous-même ») Alors, vous êtes allés à Palavas avé les députés gaullistes, avé les gaullistes qui ont laissé les harkis se faire massacrer en Algérie. Faut-il vous rappeler que 90 000 harkis ont été égorgés comme des porcs parce que l’armée française les a laissés seuls là-bas ? Alors vous êtes vraiment d’une incurie incroyable (La même voix : « Cocu toi-même ! »). Vous ne connaissez pas l’histoire. Alors écoutez, moi je vous ai donné votre boulot de pompier, gardez-le et fermez votre gueule. Gardez-le et fermez votre gueule ! Hein ? Je vous ai trouvé un emploi et je suis bien remercié. (La voix : « On vous a aidé à passer aussi, ne nous oubliez pas ! »). Ah ! Vous m’avez aidé, oui, c’est ça. (La voix : « Bien sûr on vous a aidé ! ») Arrêtez-vous, arrêtez-vous. Allez avé les gaullistes. Allez avé les gaullistes vos frères à Palavas, vous y serez très bien. Ils ont massacré les vôtres en Algérie et encore vous allez leur lécher les bottes. Mais vous n’avez rien du tout, vous êtes des sous-hommes ! (La voix : « C’est vous le sous-homme ! ») Vous n’avez rien du tout, vous n’avez aucun honneur, rien du tout. (La voix : « Vous le sous-homme ! ») Il faut que quelqu’un vous le dise, vous êtes sans honneur, vous n’êtes même pas capable de défendre les vôtres. Voilà. Voilà. Alors, dégagez. »


Et voici comment les mediazozordres (parfois de leurs propres intérêts) ont modulé "l'information", tel que "L'Accroche" les a épinglés :

Les déclarations du président de l’agglo et de la région [du Languedoc Roussillon, note d’Acrimed] le 11 février ont fait couler beaucoup d’encre. Les condamnations du mot « sous-hommes » ont été unanimes et une information judiciaire a été ouverte pour « injure raciale ». Il ne restait donc plus à l’Accroche qu’à observer le traitement médiatique de l’affaire.

« Dans certains journaux, on parle des propos de Georges Frêche contre LES harkis et dans d’autres journaux, on parle des propos adressés à DES harkis. Ce qui n’a pas le même sens », affirme Jacques Monin (France Bleu, 3/3). On pourrait ajouter : ni les mêmes conséquences, notamment judiciaires. On va le voir, beaucoup de médias ne semblent pourtant pas avoir fait la différence. Le rédacteur en chef de France Bleu Hérault est d’ailleurs bien placé pour en parler puisque sur sa station, Florence Beaudet évoque « les propos de George Frêche sur les Harkis » (22/2) ou « ses propos visant les harkis » (1/3) avant de dire après les titres : « avait traité des harkis » (1/3). France Info n’est pas en reste : « avait traité les harkis » (28/2-23h, 1/3-9h30).

Le mobile du Monde

Côté presse écrite, ce n’est pas mieux. Les articles font parfois la différence mais dans leurs titres qui sont, faut-il le rappeler, souvent repris dans les revues de presse à la radio, c’est autre chose : pour Libération (13/2) ou Le Figaro (15/2), « Frêche insulte les Harkis ». Les agences de presse ne sont pas en reste puisque Reuters (13/2) et l’AFP (18/2) titrent aussi sur « les harkis ».

Il faut dire que les propos de Georges Frêche n’ont pas facilité le travail des journalistes. Lors de ses excuses, il déclare en effet (13/2) : « Mes propos ne s’adressaient aucunement à la communauté Harkie, mais à un homme » alors qu’il a clairement employé le pluriel le 11 février (« des sous-hommes »). Il n’assume donc pas s’être adressé à plusieurs personnes. En préparation de sa défense juridique ?

Midi Libre et son propriétaire, Le Monde, sont à mettre à part puisqu’ils sont en conflit ouvert avec Georges Frêche. Et ce, depuis que celui-ci a décidé de couper publicités et annonces légales au quotidien régional suite à un article qui lui a déplu (voir l’Accroche n°5). Ce qui fait dire à Pierre Serre, le patron de La Gazette de Montpellier, qui ne cache pas ses sympathies frêchistes : « La direction de Midi Libre avait prévenu la frêchie. En substance : vous nous coupez la pub ? Eh bien ce sera la guerre, la guerre totale. Aussitôt dit, aussitôt fait. Après l’indignation, justifiée, des premiers jours, après la récup’ politique, voici donc l’heure des règlements... de comptes. » (3/3) Le groupe Le Monde aurait donc un mobile.

Ainsi, l’affaire Frêche se retrouve 11 fois à la Une de Midi Libre dont 7 fois en titre principal en 18 jours (14/2 au 3/3). Le quotidien régional titre même : « Frêche déchaîne les passions des lecteurs » (2/3). Le journal peut donc se rassurer : ses lecteurs le lisent et réagissent. Cette info valait bien la Une. Le quotidien régional prend aussi sa part dans l’approximation sur « les » ou « des ». En introduction du dossier sur son site Internet, on peut lire : « traite les harkis de "sous-hommes" ». Il faut quand même noter que certains journalistes du quotidien régional auront la prudence d’employer « des harkis » (25, 26, 28/2, 1/3) même si « les harkis » sont aussi bien représentés (22/2 et 24/2). Philippe Palat, un des rédacteurs en chef, excusez du peu, de Midi Libre et correspondant du Monde, évoque dans le quotidien du soir (3/3) : « Ses commentaires sur les harkis, qualifiés de "sous-hommes" ». À noter aussi que Le Monde consacrera au moins 10 articles au sujet et un dessin de Plantu en Une.

Côté approximation, il y a aussi la citation qui n’a jamais été reprise en entier. Plus grave, elle a été parfois déformée. La palme en revient sans doute à Montpellier plus (groupe Les journaux du midi) qui cite (14/2) : « Les harkis ont vocation à être les cocus jusqu’à la fin des temps. Vous n’avez rien du tout. Vous êtes des sous-hommes. Vous n’avez aucun honneur. » À sa décharge, le quotidien gratuit explique ensuite que « Georges Frêche visait Abdelkader Chebaïki », un des harkis présents. Mais qu’a retenu le lecteur ? La veille, une dépêche d’AP fournissait une citation quasiment identique. Montpellier plus aurait-il fait un copié/collé ?

« Un gars qui s’est débiné »

Il y a enfin l’affaire Jack Lang qui était présent le 11 février aux côtés de Georges Frêche. « Interrogé par Libération à la fin de la cérémonie sur la violence avec laquelle Frêche avait insulté les harkis, Jack Lang a assuré qu’il n’avait « rien entendu », avant de s’éclipser », écrit Libé (13/2). Pierre Serre révélera dans La Gazette (17/2) que ça ne s’est pas passé exactement comme ça. Le journaliste de Libération, Pierre Daum, reconnaît aujourd’hui que Jack Lang après avoir dit « ah bon ? Je n’ai pas entendu », a ensuite « esquivé la question » qui était de réagir sur l’insulte de « sous-hommes ». Il aurait dévié le débat en disant : « Il n’a pas insulté les harkis en général mais certaines personnes ». Il demeure que cette esquive n’apparaît pas dans le papier de Libé qui, pour Pierre Serre, donne « l’impression d’un gars qui s’est débiné et qui est parti en courant ». Problème, cette information va être reprise, entre autres, par Midi Libre (14/2 et 25/2) sans jamais faire état de celle de La Gazette ni avoir interrogé Jack Lang.

Jacques-Olivier Teyssier

PS : Pour la petite histoire : Pierre Daum s’était fait arracher son micro peu avant le début de la cérémonie du 11 février. Libération a donc déposé plainte. Selon le journaliste de Libé, qui collabore aussi parfois à La Gazette, Pierre Serre l’a assuré de son témoignage, immédiatement après l’incident. Le coupable présumé est l’époux d’une conseillère municipale PS.

On peut tout simplement écouter dans son intégralité cette pagnolade du Languedoc en bas de page :

Frêche : "Vous êtes des Cocus !!!"
Une dame harki : "Cocu vous-même !"

: http://www.montpellier-journal.fr/2009/04/freche-harkis-ce-que-la-justice-a-vraiment-dit.html#retranscription

Frêche poursuit sa tournée de rock star

Les projecteurs des studios de télé semblent agir sur Georges Frêche à l’égal d’un revigorant bain de soleil en plein l’hiver. Chez Canal +, LCI, la Chaîne parlementaire, Radio Classique, ou RMC, il a accompli son show parisien sans risquer le moindre coup de froid.

http://www.midilibre.com/articles/2010/02/10/A-la-Une-Freche-poursuit-a-Paris-sa-tournee-de-rock-star-1107246.php5

La nouvelle coqueluche des médias s’est même offert le luxe de remercier celle qui l’accable : «Martine Aubry m’a rendu un très grand service. Si je fais la tournée des grands ducs à Paris c’est grâce à elle !», dit-il goguenard à la Chaîne parlementaire. Le ton est plus sévère lorsqu’il entonne un des couplets leitmotiv de sa tournée : «Au PS, Martine Aubry est l’élue de la fraude. Qui se sent morveux se mouche !» Aux Grosses têtes de RMC, dernière étape du marathon, Georges Frêche est vertement apostrophé. «Avec ce que vous dites, certains disent que c’est le début d’Alzheimer !» Réponse rigolarde : «Eh bien, ils risquent d’avoir des lendemains qui déchantent. J’ai une mémoire d’enfer…» Mais, au terme de cette tournée, il restera surtout les moments de tension sur Canal + entre Georges Frêche et le journaliste Jean-Michel Apathie. On retiendra une désagréable impression de mépris du monde médiatique parisien envers les "bouseux" de province. Et cela ne risque pas de faire mal à Georges Frêche !

Heu... qu'est-ce qu'il a attrapé au visage, ton copain ?

Frêche s'attribue lui aussi des origines juives

http://www.ladepeche.fr/article/2010/02/13/776678-Freche-s-attribue-lui-aussi-des-origines-juives.html

Georges Frêche, allusif à sa déclaration au sujet de Laurent Fabius, s'est fendu d'une phrase qui va ajouter de l'huile sur le feu parisien : «Moi aussi je me demande si je ne suis pas un peu juif bien que je sois catholique. Figurez-vous qu'il y a beaucoup de Frêche dans la communauté juive parisienne. Ces gens sont originaires de Lituanie et d'Estonie pour la plupart. Ma lignée à moi vient d'Espagne par mon père, des marranes qui s'étaient convertis au catholicisme pour échapper aux persécutions. Je suis dans le même cas que Franco qui a enfermé les juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale mais ne les a jamais persécutés pour cette raison».

Georges Frêche, le croisé de l'antiparisianisme

http://www.latribune.fr/journal/edition-du-1302/politique-france/365208/georges-freche-le-croise-de-l-antiparisianisme.html

L'ancien maire de Montpellier est visiblement content de perturber son monde et d'ébranler les certitudes de la classe politico-médiatique. «Il a réussi à plonger les bobos de Paris dans un état de surexitation proche de l'apoplexie», estimait, jeudi dans «Le Figaro», le philosophe et ancien ministre de l'Éducation Luc Ferry. Antiparisianisme, bon sens populaire face au «politiquement correct» des élites, solide bilan d'élu local : les clés du succès de Frêche sont rustiques mais efficaces.

Citation :

Frêche s'attribue lui aussi des origines juives

Nul n'est parfait finalement.

50 candidats pro-Frêche vont être mis à l'écart du PS





Crédits photo : AFP




En restant ferme face à Georges Frêche en Languedoc-Roussillon, Martine Aubry entend restaurer la crédibilité du PS pour 2012.





«Génial
!» Claude Bartolone jubile au téléphone. Depuis Paris, on vient de lui
apprendre le dépôt de la liste d'Hélène Mandroux dans le
Languedoc-Roussillon pour contrer Georges Frêche. Dans la foulée, il
reçoit un texto de François Lamy, le bras droit de Martine Aubry, qui
lui confirme l'information. «Liste déposée !». Depuis la Réunion où la
première secrétaire du PS poursuit son déplacement de campagne pour les élections régionales,
la garde rapprochée de la première secrétaire du PS suit de près
l'évolution du conflit. «Nous avons tous réservé des billets open pour
ça. Si pour une raison ou pour une autre, la présence de Martine Aubry
est requise, on rentre direct à Paris», assure Claude Bartolone.
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/02/15/01002-20100215ARTFIG00642-50-candidats-pro-freche-vont-etre-mis-a-l-ecart-du-ps-.php

C'est donc comme ça que les Socialistes envisagent la démocratie ? On se croirait revenu au temps des grandes purges staliniennes...

Un sketch d'Action discrète sur Georges Frêche fait polémique



http://www.actualite-francaise.com/depeches/sketch-action-discrete-georges-freche-fait-polemique,8348.html

Nouvelle polémique autour de l’émission satirique Action discrète de Canal +. Les comédiens de la chaîne cryptée ont distribué des tracts dans les rues de Montpellier et milité pour la «Frêche touch», au nom du président sortant de la région Languedoc-Roussillon, le sulfureux Georges Frêche. Dans la vidéo, on aperçoit les humoristes adopter le «franc-parler» de Georges Frêche et sillonner les rues de Montpellier, mais également une synagogue, un service d'aide aux handicapés et un bar lesbien. Georges Frêche a annoncé, via son avocat, Me Gilles Gauer, qu’il allait lundi le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Deux associations, la « Lesbian & Gaypride de Montpellier » et le «Collectif contre l'homophobie» ont également porté plainte contre X. Ces plaintes devraient être transformées aujourd'hui en plaintes nominatives contre les acteurs, la maison de production et Canal +. Une association de handicapés devrait aussi déposer plainte.


Chaque samedi soir, le groupe ACTION DISCRETE mène l'enquête. Ce soir, campagne pour Georges Frêche en région Languedoc Roussillon

La Frêche Touch : http://www.canalplus.fr/pid1780.htm?nav=1

Sébastien Thoen d'«Action Discrète»

Régionales. Frêche donné gagnant par les sondages en Languedoc-Roussillon


31 % des voix au premier tour. C'est le score que
ferait le président sortant Georges Frêche en Languedoc-Roussillon si
les élections régionales avaient lieu dimanche, selon un sondage OpinionWay - Fiducial paru dans Le Figaro.
La liste concurrente du PS, menée par Hélène Mandroux, ne
recueillerait, elle, que 6 % des voix, auquel cas elle ne pourrait pas
se maintenir au second tour.

La liste UMP de Raymond Couderc est en deuxième position, loin
derrière Frêche, avec 22 % des voix, suivie de la liste Europe Ecologie
de Jean-Louis Roumégas (12 %), puis de la liste Front de Gauche - NPA
de René Revol (11 %). Au second tour, Frêche arrive en tête avec 41 %
des intentions de vote, suivi de l'UMP (32 %) puis d'Europe Ecologie
(27 %).

Dans le cas où la liste PS d'Hélène Mandroux ne dépasserait pas 10
%, elle serait exclue du second tour. Toutefois, si elle réalise un
score supérieur à 5 %, elle pourra négocier une alliance avec la liste
Europe Ecologie. A noter que suite à des désaccords internes au parti,
le MoDem ne présente pas de liste en Languedoc-Roussillon. La liste
Alliance Ecologiste Indépendante menée par l'ex Monsieur météo Patrice
Drevet, avec qui le MoDem avait envisagé une alliance, est créditée,
elle de 6 % des intentions de votes.
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/regionales-freche-donne-gagnant-par-les-sondages-en-languedoc-roussillon-17-02-2010-788777.php

C'est Emma qui sera contente !

http://fan-de-ricoune.midiblogs.com/

Laurent Fabius, aussi, a employé un jour l'expression «pas très catholique»



Cité en 2008 par Raphaëlle Bacqué dans le livre "L’enfer de Matignon", il raconte l’affaire du Rainbow Warrior.

http://www.midilibre.com/articles/2010/02/11/A-la-Une-Fabius-aussi-a-dit-un-jour-pas-tres-catholique-1108608.php5

Georges Frêche, professeur "es-dérapages", se démène pour justifier l’utilisation d’une expression populaire. Celle qui désigne quelque chose qui cloche, quelqu’un dont on doute. Une expression tellement ancrée dans le vocabulaire français que Laurent Fabius, lui-même, alors premier ministre de la France, l’a utilisée lors d’un entretien avec la journaliste du Monde, Raphaëlle Bacqué. On la retrouve à la page 150 du livre publié en 2008 aux éditions Albin Michel sous le titre L’enfer de Matignon. Laurent Fabius raconte au chapitre "Secrets et mensonges" le scandale du Rainbow Warrior. «J’apprends que le Rainbow Warrior a sauté et qu’un photographe a perdu la vie (…). Je ne m’alarme pas particulièrement. Mais les journalistes, en particulier ceux du journal Le Monde, font leur travail et on voit bien qu’il y a tout de même quelque chose de pas très catholique dans cette histoire. En tant que premier ministre, je vais réagir…» Certes, aucun soupçon religieux ne plane sur cette histoire déjà ancienne. N’empêche : lui «agnostique» et «laïque dans l’âme», comme il aime à se définir fait, dans cette interview, la démonstration de l’usage d’une expression presque vieille comme le monde.

Dans son dernier livre, Frêche se dit victime d'un "nouveau totalitarisme"

Le président sortant (DVG) de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche se dit victime d'un "totalitarisme des idées".



http://www.france24.com/fr/20100219-son-dernier-livre-freche-dit-victime-dun-nouveau-totalitarisme

Le président sortant (DVG) de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, rejette les accusations de racisme ou de "beaufitude", se disant victime d'un "totalitarisme des idées", dans son livre intitulé "Trêve de balivernes, pour en finir avec l'hypocrisie". "Est-ce qu'on aurait affaire à un nouveau totalitarisme ? Un totalitarisme des idées, cela va de soi. Avec, dans le rôle de la guillotine, le lynchage médiatique par exemple", dit-il. Georges Frêche s'en prend notamment au PS, où il n'est "pas en odeur de sainteté" depuis François Mitterrand. "Mais il (Mitterrand) me respectait". "Progressivement le PS s'est érigé en garant de la moralité (...) La fabrique d'idées étant en panne, ce qu'offre le PS, c'est la mise en avant d'une société émiettée en particularismes, minorités", affirme-t-il. Il dénonce aussi les critiques ayant pu taxer ses propos de "beaufissimes", "le dédain d'une certaine France envers une autre". "Le monde de la politique est sanglant (...) j'ai commencé à attaquer avant qu'on ne m'attaque (...) de temps en temps on se fait rattraper par un chien méchant ou un groupe de loups affamés, et on se fait traîner dans la boue, éreinter, déchiqueter, tout surpris que cela fasse encore autant de peine", écrit-il encore.

Daniel Cohn-Bendit compare Georges Frêche à Mussolini

L'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit (Verts) a estimé vendredi que "ce qui se passe dans les sections socialistes" en Languedoc-Roussillon est "à pleurer", jugeant que "le fréchisme, c'est du Mussolini".



"Le frêchisme, c'est du Mussolini, c'est 'notre Georges'. C'est incroyable, vous allez voir, il va mettre des statues de Lénine et de Mao Zedong dans le Languedoc-Roussillon. Ce type, il a complètement dérapé", a-t-il déclaré sur LCI. Daniel Cohn-Bendit a par ailleurs refusé l'idée d'un front anti-Frêche réunissant Europe-Ecologie, le Parti socialiste et l'UMP. "Non, ça ne veut rien dire (...) parce que la droite en Languedoc-Roussillon (...) c'est la même chose que le frêchisme. C'est le système Blanc", a-t-il affirmé en faisant référence à l'ancien président du Conseil régional Jacques Blanc (UMP), qui avait fait alliance avec le Front National.

Frêche dénonce "l'indignation sélective"

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/02/19/01011-20100219FILWWW00799-freche-denonce-l-indignation-selective.php

Le président sortant de la région Languedoc Roussillon Georges Frêche s'en est pris aujourd'hui à une "France bien-pensante" et à son "indignation sélective", regrettant l'absence de réactions à des propos de Daniel Cohn-Bendit comparant le fréchisme à "du Mussolini". "A 8h15 ce (vendredi) matin sur LCI, M. Cohn-Bendit m’a comparé à un dictateur qui a fait plusieurs millions de victimes. A 17 heures, à l’heure où j’écris ces lignes, aucun responsable politique n’a condamné ce dérapage verbal", dit-il dans un communiqué. "Si j’avais prononcé une telle phrase, nul doute que toute la France bien-pensante aurait poussé des cris d’orfraie. L’indignation est donc sélective", déplore-t-il.

Les bonnes feuilles du nouveau livre de Georges Frêche



http://www.midilibre.com/articles/2010/02/20/A-LA-UNE-Les-bonnes-feuilles-du-livre-de-Georges-Freche-1119988.php5

Trêve de balivernes, le dernier ouvrage de Georges Frêche n’est pas qu’un livre règlement de compte. En 110 pages, le président du conseil régional revient bien sûr sur l’affaire de la « tronche pas catholique » mais va plus loin. Il esquisse les contours de la gauche de demain. Il constate. Propose. Et demande surtout que cette affaire, qui marque une fracture entre les élites d’en haut et les «ploucs» d’en bas, permette d’en finir avec notre vieille tradition jacobine. A bas la centralisation, vive la province ! Si Georges Frêche est élu au soir du 21 mars, il entend prendre son bâton de pèlerin pour parcourir le pays. Et dire sa vision de la France et de la gauche. Un autre livre pourrait même accompagner ce tour de France des régions.

«Est-ce qu’on aurait affaire à un nouveau totalitarisme ? Un totalitarisme des idées, cela va de soi. Avec dans le rôle de la guillotine, le lynchage médiatique par exemple. Parfois on a l’impression que la communication se résume à des formules chocs et à des images fortes et que la mémoire des hommes est devenue singulièrement courte. Mais il y a un phénomène que les grands de ce monde n’avaient pas prévu : c’est que le bon peuple reprendrait la main ! Pourquoi ? Parce que même s’ils se hâtent de juger, les gens détestent être trompés. Ils se renseignent. Ils se parlent. Et souvent, ils rétablissent d’eux-mêmes la vérité. Autrefois, il y avait le café du commerce où chacun faisait entendre sa voix, mais celle-ci n’était pas très qualifiée, parce les informations circulaient moins. Aujourd’hui, le café du commerce existe toujours au coin de la rue et il est mondial. Il s’appelle internet. Qu’on le veuille ou non, la colère est un instrument royal (sans jeu de mots). Tout appel à l’imaginaire et à l’émotion à cet égard est recommandable. (…) Est-ce ma faute si je suis visionnaire et que ces enjeux je les vois avant tout le monde. Parce qu’à gauche, ils me détestent et à droite ils en profitent (c’est de bonne guerre) ; parce qu’ils prennent souvent les gens pour des cons ; parce que du haut de la capitale, ils trouvent mes blagues douteuses, beauf, plouc, province et enfin parce qu’ils sont persuadés d’incarner la morale. Mais la morale, comme disait Léo Ferré, c’est la morale des autres… Nos régions sont de véritables laboratoires d’idées où des conseillers et leurs équipes se démènent pour trouver toutes sortes de solutions à toutes sortes de problèmes. Mais la voilà la bonne idée ! Prenons les régions, voyons ce qui marche et proposons-le au niveau national ! "Vous n’y êtes pas mon cher ami, nous avons nos think tanks, nos consultants, notre armada de penseurs en chaussons et ils vont nous pondre, c’est certain, toutes sortes de propositions constructives. Ensuite, nous les transmettrons aux députés, aux conseillers, aux cadres du parti, puis à la base, où ils seront appliqués. Alors pourquoi, je vous le demande, irions-nous voir en province ce qui s’y passe." (…) Je voudrais vous faire une annonce :"Globalement, le programme socialiste est épuisé. Ce que je sais c’est que le PS s’est érigé en garant de la moralité, en porteur de valeurs ineffables, en bigoterie, en ligue antialcoolique, antifumette, antiraciste, homosexuel, noir, blanc, jaune, rouge, juif, musulman, orthodoxe, japonais, nains de jardin, pitbull, antisentiment de mal-être, anticolère, antitout… Et je vous assure ça marche : si vous avec une petite misère vous pouvez vous présenter au PS, et pourvu que ce soit "médiatisable", ils vous aideront…"

Frêche fait dans la provoc'

http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret/freche-fait-dans-la-provoc_849889.html

Le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, a pris plaisir à narguer la direction du PS lorsqu'il est venu à Paris: le 10 février, il s'est installé dans le bistrot Le Solferino, situé à l'angle de la rue éponyme et véritable QG du parti, pour y jouer à la belote.

Royal épingle le PS, Sarkozy et Aubry dans un livre

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/royal-epingle-le-ps-sarkozy-et-aubry-dans-un-livre-25-02-2010-828866.php

L'ex candidate PS à la présidentielle, Ségolène Royal, épingle son propre parti, le Parti socialiste, Nicolas Sarkozy et Martine Aubry en affirmant: "je suis libre", "je ne me plierai pas à des modèles qui ne sont pas les miens", dans une biographie réactualisée "Madame Royal". "En pleine campagne (présidentielle de 2007, ndlr), un ancien Premier ministre a dit que je n'avais ni les qualités humaines, ni les qualités politiques pour assumer la fonction présidentielle. Ces propos de Jospin étaient bien pires que toutes les déclarations de Georges Frêche, mais il a provoqué moins d'émotion! Pendant ce temps d'ailleurs le premier secrétaire en fonction (François Hollande, ndlr) il était où?".

Georges Ier roi de la campagne

Et si la dernière saillie du multirécidiviste du dérapage était calculée ? Une stratégie du président sortant du Languedoc-Roussillon pour semer la zizanie et choquer «les cons». Portrait d’un élu truculent, paillard et égocentrique.

http://www.liberation.fr/politiques/0101621659-georges-ierroi-de-la-campagne

Chevalier paillard de la politique, Georges Frêche, 71 ans, dit des conneries, et les «cons», comme il qualifie ses électeurs, l’élisent. Trente-sept ans que ça dure. Pour l’heure, il publie un bouquin. «Mon premier titre, c’était Assez de conneries.» Il en sort tellement qu’il a changé, pour Trêve de balivernes. Pour Jean-Pierre Grand, député UMP de l’Hérault, la décision du PS est tout bénef pour lui : «Ils lui ont fait sa campagne. C’est un grand moment.» Devenu vedette nationale, Frêche biche : «Je fais même les people. Voici, Gala, les télés belge, suisse… On croit rêver !» C’est la top éclate, Frechus Magnificus. «Ma tête est mise à prix. Mais plus on me fait ces procès d’intention, plus je monte dans les sondages. Ils peuvent continuer leurs imbécillités.» Aubry la première, qui l’a sanctionné. Il répète en boucle : «Merci Martine. Je l’aime. D’ailleurs, j’ai toute la collection : Martine à l’école, Martine plante des fleurs…» Il y a un peuple de gauche, cultivé, qui vote Frêche. «Il est exceptionnel, soupire une dame. Il parle, il vous prend.» Une retraitée : «Je bois ses paroles. Un homme remarquable, un orateur très érudit, une connaissance extraordinaire ! Mais il ne peut pas dire un mot, tout est interprété de façon odieuse.» Le voilà qui monte sur scène. 1,92 mètre et plus de 120 kilos. Son corps est à la ramasse, affaibli par un rétrécissement du canal lombaire opéré cet été et une hanche à remplacer. Mettez des micros dans son cercueil car mort, il y parlera encore. Il parle de Deng Xiaoping. «Deng m’a dit : "M. Frêche, vous savez pourquoi il y a peu de juifs en Chine ? Car on est meilleurs vendeurs qu’eux !"» C’est un phénomène de foire, mieux que la femme à barbe ou le montreur d’ours. «La plupart des gens qui nous informent sont incultes. A Canal +, il y a toute une série de journalistes d’une inculture somptueuse ! Aphatie en tête !» Son ego est aussi enflé que son tour de taille. Mais c’est sous la ceinture qu’il travaille le mieux. En privé, et parfois en public, il adore se vautrer dans la fange. Formé à HEC, il ferait une réunion Tupperware, on repartirait le coffre plein, ravis de s’être fait avoir. Il cartonnerait aussi aux Grosses Têtes. Il pourrait y avoir des questions comme : «Comment dit-on : "Je m’en bats les couilles", en grec ancien ?» Grosse tête, l’agrégé de droit romain en 1969 l’est. Tête à claques, aussi. Pour l’instant, la claque est dans la salle Rabelais : «Remarquable.» «Quel homme !» «On n’est jamais déçus !» «Fascinant !» «Je l’aimais avant. Je l’aime encore plus !» Un homme regrette : «D’habitude, c’est plus cru. Mais c’est à cause de la presse.» L’homme tient en deux mots, selon Christine Lazerges (PS), qui fut son adjointe à la mairie : «Son fonctionnement est fondé sur le mépris et l’humiliation. Il a toujours besoin d’être seul en scène. Ce n’est même pas de l’égocentrisme, c’est de l’égotisme. Il est totalement prisonnier de lui-même. Il affirme vouloir mourir sur scène.» Frêche ne voit pas le problème : «C’est simple, les gens m’aiment.» «il est l’héritier de la gauche colonialiste façon III^e République. C’est un cas pathologique de potentat finissant. Il n’a plus d’amis, que des clients. Il sait tout, contrôle tout, réfléchit pour les autres. Je le verrais bien à la tête d’une junte sud-américaine», assure Sylvain Pastor (Verts). Son socialisme est un art de combat, semblable à celui de Gaston Defferre à Marseille. Le commerce des idées y est secondaire, car elles entravent l’action. La politique s’y vit en deux phases : conquérir le pouvoir puis le conserver. La vie sous le frêchisme est simple. Il y a ceux qu’il arrose, et les autres, qu’il trucide.«Ceux qui sont contre moi, ce sont ceux que j’ai créés. Ils me doivent tout, remarque Frêche. On n’est trahi que par les siens.» Frêche tempère : «J’ai encore devant moi cinq à dix ans.» Il compte les vivre à plein. S’il est réélu, il prévoit «un petit tour de France pour dire quelques vérités».

Pour Frêche, Michel Rocard est une « lopette »



http://www.midilibre.com/articles/2010/03/02/A-la-Une-Freche-J-aurais-du-devenir-soit-homo-soit-macho-1132556.php5

Rocard ? « Une lopette. » Les propos tenus par Georges Frêche à l'encore de l'ancien ministre dans le dernier numéro de Voici commencent à faire du bruit sur le web. Dans le magazine people Voici, Georges Frêche revient également sur l'éducation qui a eu dans son enfance. «J'ai été élevé par des femmes : j'aurais dû devenir soit homosexuel, soit macho. Je suis devenu macho !» «Le seul regret de ma vie est de chanter faux. Sinon, j'aurais fait carrière dans le lyrique ou dans l'opérette». Il attaque également la première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry : «Elle veut se faire une stature de vierge morale, alors qu'elle est rigide».

Le livre de Georges Frêche dans le top 10 des meilleures ventes

http://www.midilibre.com/articles/2010/03/03/A-la-Une-Treve-de-balivernes-le-livre-de-Freche-dans-le-Top-100-des-meilleures-ventes-1133688.php5

"Trêve de balivernes : pour en finir avec l'hypocrisie", le livre-polémique de Georges Frêche, caracole dans le top 10 des meilleures ventes en France. Le classement de Libération le propulse 4° et celui de l'Express de la semaine prochaine, 8°. Sur Amazon.com, "Trêve de balivernes..." arrive en 27° position du "top 100" des ventes de livres d'actualité dans lequel il figure depuis six jours. Même constat sur le site de la Fnac où le livre se voit crédité d'un "Coup de coeur sciences humaines/histoire". «Il est rare qu'un élu local, un élu de terrain puisse dire ce qu'il pense du totalitarisme des médias, des élites parisiennes et de leur pensée "hors-sol" et être vraiment entendu», commente Laurent Blondiau, directeur de la communication du président de la Région Languedoc-Roussillon. Son éditrice, Héloïse d’Ormesson, est donc une femme comblée. Le 25 février, lors de la présentation de l'ouvrage à la librairie Sauramps de Montpellier, elle n'en revenait pas du coup littéraire qu'elle avait monté : «Moins de trois semaines entre la prise de décision et la sortie d’un livre, on n’avait jamais vu ça !»