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| APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 6/3/2009, 11:57 | |
| [ b]La Réunion se mobilise à son tour contre "la vie chère", dans le sillage des Antilles : un appel à la grève reconductible à partir du 10 mars a été lancé jeudi. [/b]D es manifestations ont réuni dans la matinée de 15.000 à 30.000 personnes, selon les sources, dans les deux plus grandes villes de l'île, Saint-Denis et Saint-Pierre, à l'appel du Collectif des organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion.
Comme en Guadeloupe et en Martinique, la principale revendication porte sur une augmentation de 200 euros nets des bas salaires.
"Nous appelons à la grève reconductible à partir de mardi et des opérations coup de poing seront organisées dans toute l'île à partir de demain", a lancé à la foule Ivan Hoareau, porte-parole du collectif qui rassemble 45 organisations. Dans les deux villes, les manifestants scandaient un slogan mêlant français et créole. "Chômage, précarité, pauvreté, bas salaires: arèt èk sa!" Dans les rues de Saint-Denis, la plupart des commerces avaient fermé, certains par mesure de précaution, d'autres en signe de solidarité. Après la dispersion du cortège, de brefs affrontements ont opposé en fin de journée les forces de l'ordre, quelques manifestants et des jeunes extérieurs au mouvement. Des petits groupes ont réussi à faire fermer trois supermarchés qui étaient restés ouverts pendant la manifestation. Le Cospar a présenté en début de semaine une liste de 62 revendications dont la baisse du prix de 500 produits de consommation de base. " SALUT FRATERNEL"A la fin de la manifestation de Saint-Denis, une délégation du collectif a été reçue par le préfet de l'île, qui lui a annoncé une baisse du prix de la bouteille de gaz à compter du 12 mars ainsi qu'une baisse du prix des carburants au 1er avril. Dans un communiqué, le préfet Pierre-Yves Maccioni a indiqué qu'il souhaitait parvenir à un accord sur chacune de ces revendications, pour lesquelles l'Etat est "directement compétent", avant le 30 mars. "Les réponses sociales, de réorganisation de l'économie, de contrôle des prix que nous apportons à la Guadeloupe, l'engagement que nous avons obtenu des banques, des grandes surfaces, ils s'appliquent de la même manière à La Réunion et dans tous les départements d'outre-mer", a dit Yves Jégo. "Ce qu'il faut maintenant, c'est que les acteurs se mettent autour d'une table. Le pire serait qu'on bloque l'économie de La Réunion", a ajouté le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer sur RTL. En raison du décalage horaire, peu de manifestants réunionnais étaient informés jeudi de la levée de la grève générale en Guadeloupe après un mois et demi de conflit. A la tribune, un hommage a été rendu à Jacques Bino, le syndicaliste tué par balles dans la nuit du 17 au 18 février en marge des manifestations à Pointe-à-Pitre. L'un des porte-parole du collectif a adressé un "salut fraternel à nos amis de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane". Le collectif guadeloupéen LKP a signé mercredi soir un protocole de suspension de conflit. L'accord contient 165 articles classés par thème - logement, transports, alimentation - prévoyant des mesures d'amélioration de la vie quotidienne ou des investissements dans les infrastructures. Edité par Sophie Louet |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 6/3/2009, 12:00 | |
| 1- J'oubliais,
Bientôt l'île de France !!!!!!!! (voila en 2009, je m'arrête...) - Lawrence a écrit:
- [b]La Réunion se mobilise à son tour contre "la vie chère", dans le sillage des Antilles : un appel à la grève reconductible à partir du 10 mars a été lancé jeudi. [/b]
Des manifestations ont réuni dans la matinée de 15.000 à 30.000 personnes, selon les sources, dans les deux plus grandes villes de l'île, Saint-Denis et Saint-Pierre, à l'appel du Collectif des organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion.
Comme en Guadeloupe et en Martinique, la principale revendication porte sur une augmentation de 200 euros nets des bas salaires.
"Nous appelons à la grève reconductible à partir de mardi et des opérations coup de poing seront organisées dans toute l'île à partir de demain", a lancé à la foule Ivan Hoareau, porte-parole du collectif qui rassemble 45 organisations.
Dans les deux villes, les manifestants scandaient un slogan mêlant français et créole. "Chômage, précarité, pauvreté, bas salaires: arèt èk sa!"
Dans les rues de Saint-Denis, la plupart des commerces avaient fermé, certains par mesure de précaution, d'autres en signe de solidarité.
Après la dispersion du cortège, de brefs affrontements ont opposé en fin de journée les forces de l'ordre, quelques manifestants et des jeunes extérieurs au mouvement.
Des petits groupes ont réussi à faire fermer trois supermarchés qui étaient restés ouverts pendant la manifestation.
Le Cospar a présenté en début de semaine une liste de 62 revendications dont la baisse du prix de 500 produits de consommation de base.
"SALUT FRATERNEL"
A la fin de la manifestation de Saint-Denis, une délégation du collectif a été reçue par le préfet de l'île, qui lui a annoncé une baisse du prix de la bouteille de gaz à compter du 12 mars ainsi qu'une baisse du prix des carburants au 1er avril.
Dans un communiqué, le préfet Pierre-Yves Maccioni a indiqué qu'il souhaitait parvenir à un accord sur chacune de ces revendications, pour lesquelles l'Etat est "directement compétent", avant le 30 mars.
"Les réponses sociales, de réorganisation de l'économie, de contrôle des prix que nous apportons à la Guadeloupe, l'engagement que nous avons obtenu des banques, des grandes surfaces, ils s'appliquent de la même manière à La Réunion et dans tous les départements d'outre-mer", a dit Yves Jégo.
"Ce qu'il faut maintenant, c'est que les acteurs se mettent autour d'une table. Le pire serait qu'on bloque l'économie de La Réunion", a ajouté le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer sur RTL.
En raison du décalage horaire, peu de manifestants réunionnais étaient informés jeudi de la levée de la grève générale en Guadeloupe après un mois et demi de conflit.
A la tribune, un hommage a été rendu à Jacques Bino, le syndicaliste tué par balles dans la nuit du 17 au 18 février en marge des manifestations à Pointe-à-Pitre. L'un des porte-parole du collectif a adressé un "salut fraternel à nos amis de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane".
Le collectif guadeloupéen LKP a signé mercredi soir un protocole de suspension de conflit. L'accord contient 165 articles classés par thème - logement, transports, alimentation - prévoyant des mesures d'amélioration de la vie quotidienne ou des investissements dans les infrastructures.
Edité par Sophie Louet
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: 02- Je me trompe, sans doute... 6/3/2009, 12:06 | |
| Je croyais qu'une des conditions pour qu'une grève soit légale c'est qu'elle ait lieu après que les négociations soient vraiment bloquées... Mais bon, je dois être dans l'erreur, ou alors les syndicats sont éxonérés de respecter la loi dès qu'ils se mettent à faire de la politique ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 6/3/2009, 17:04 | |
| L'exercice du droit de grève (L.521-1 c.du travail) Déclenchement de la grèveInformation préalable de l'employeur sur les revendications professionnellesL'exercice du droit de grève suppose que l'employeur ait eu connaissance des revendications des salariés au moment de l'arrêt de travail.Toutefois, les salariés ne sont pas tenus d'attendre, pour déclencher la grève, que l'employeur ait refusé de les satisfaire.Préavis facultatif dans le secteur privéDans le secteur privé, les grévistes peuvent déclencher un mouvement de grève à n'importe quel moment. Le libre choix du moment de la grève implique donc l'absence de toute formalité préalable : le déclenchement de la grève n'est soumis à aucun préavis.Ainsi une convention collective ne peut imposer le respect d'un préavis de grève dans le secteur privé car une clause conventionnelle ne peut avoir pour effet de limiter ou de réglementer pour les salariés l'exercice du droit de grève constitutionnellement reconnu. Par conséquent, l'employeur ne peut se prévaloir du non-respect par les grévistes du préavis prévu par la convention collective.Seule la loi peut créer un délai de préavis de grève s'imposant aux salariés.Une grève ne saurait perdre son caractère licite du fait qu'elle n'a pas été précédée d'un avertissement ou d'une tentative de conciliation.Par ailleurs, il ne peut être reproché aux salariés d'avoir choisi pour faire grève, le moment où celle-ci sera la plus gênante pour l'entreprise.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Alande A votre service pour la défense du droit de grève. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 6/3/2009, 19:20 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 6/3/2009, 20:22 | |
| Bonsoir Lawrence, Pourrais tu me renseigner sur l'exercice du droit du maintien d'une grêve par la force avec coups et blessures et menaces de mort ?
Cela n'a rien à voir avec le domaine du travail mais fait partie du domaine judiciaire et tombe sous le coup du droit pénal. Je condamne sans réserve ce genre de méthodes, il va de soi. D'un autre coté, cela n'est pas un argument valable en faveur de la restriction du droit de grève. Alande, j'ai envie de crêpes ! |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: 06- Salut Alande ! 6/3/2009, 21:02 | |
| Bonjour Alande ! Merci pour tes explications, je comprends mieux maintenant les origines - enfin, quelques-unes - des problèmres économiques et sociaux dans lesquels la France ne cesse de s'empêtrer (en Belgique "empatouiller" serait autorisé). Si l'on y ajoute les impostures récemment incluses dans la Constitution (si je ne me trompe !) la tristesse se mue en désespoir (Nature ou à quoi ?) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 6/3/2009, 23:00 | |
| Bonsoir Biloulou Des impostures, écris-tu. Moi, j'appelle cela de la trahison. Le Peuple français a été trahis par ces représentants. Pour ma part, ils ne méritent que la grande veuve... Alande, confiture de coing ou simplement saupoudrée de sucre |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: 09- Et la liqueur de banane tu aimes ? 6/3/2009, 23:25 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 7/3/2009, 14:37 | |
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| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 7/3/2009, 14:56 | |
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: 14- Tant que je suis sur ma lancée sur Guy Millère... et avec une pensée émue pour Lawrence... 24/5/2009, 16:20 | |
| Bilan de l’insurrection aux Antilles françaises (Milliere Guy - mercredi 11 mars 2009)
À peine la situation insurrectionnelle paraît-elle se calmer à la Martinique et à la Guadeloupe (pour combien de temps ?) qu’elle semble donner des idées dans un autre territoire d’outre-mer, la Réunion.
Il n’y a, de fait, aucune raison, pour que cela s’arrête. Le rôle premier d’un Etat qui se prétend Etat de droit est de protéger les biens et les personnes, de veiller au respect des contrats passés, de permettre aux gens qui entendent travailler et entreprendre paisiblement de le faire. L’Etat français n’a pas respecté ce rôle ces dernières semaines aux Antilles, comme il ne l’avait pas respecté déjà, lors des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises.
Pendant plus d’un mois, les habitants des Antilles françaises ont été soumis à la règle de la horde. Les entreprises n’ont pas pu fonctionner, les gens qui voulaient continuer à gagner leur vie n’ont pas pu le faire. Des actes racistes contre les blancs se sont multipliés impunément, non seulement vis-à-vis des békés, mais aussi vis-à-vis de touristes qui ont préféré partir précipitamment plutôt que de recevoir un mauvais coup et qui sans aucun doute choisiront une autre destination la prochaine fois.
Non seulement l’Etat n’a pas joué son rôle, mais il a plié devant des revendications qui auraient dû concerner seuls les employés et les employeurs. Il a montré que, non content de laisser le champ libre à des gens employant des méthodes de terreur, il pouvait se placer de leur côté et faire pression lui-même sur des négociations salariales. Je serais investisseur en Martinique ou en Guadeloupe, mais aussi à la Réunion, et vraisemblablement en Guyane, j’essaierai de vendre ce que je peux vendre et je ferais mes valises pour trouver des cieux plus cléments. C’est ce que font ou feront de nombreuses personnes concernées. Le résultat sera une augmentation forte du chômage dans des territoires où il est déjà bien plus élevé que la moyenne nationale. S’ensuivra aussi une augmentation du nombre d’allocataires du RMI. Cette montée de l’oisiveté volontaire ou forcée sera vraisemblablement accompagnée de frustrations grandissantes qui ne pourront déboucher, tôt ou tard, que sur de nouvelles explosions.
Certes, c’est une évidence, les territoires français d’outre-mer sont malades, mais il faut, si on veut espérer soigner la maladie, poser le bon diagnostic, et dire que la maladie s’appelle subventions étatiques.
Des milliards d’euros quittent la métropole chaque année pour offrir aux populations de ces territoires un niveau de vie plus haut, et pour leur verser diverses aides et allocations. Ceux qui travaillent dans la fonction publique touchent des surcroîts salariaux pour compenser l’éloignement de la métropole et divers surcoûts réels ou supposés. Ceux qui travaillent dans le secteur privé sont souvent employés dans des entreprises touchant elles-mêmes des aides de l’Etat. Quand on vit essentiellement d’argent extorqué aux contribuables, on n’a nul besoin de se préoccuper des règles de base de l’économie, et on peut toujours tenter d’en extorquer davantage. C’est ce qui vient de se faire.
Les rares entreprises non aidées sont situées surtout dans le secteur hôteliers et on devra sans doute peu à peu parler de celui-ci au passé. Les prix dans le commerce ne peuvent guère baisser dès lors que l’essentiel des produits viennent de France et font un absurde trajet de neuf mille kilomètres. Les meneurs du mouvement avaient, plutôt, des idées indépendantistes et ont utilisé de manière récurrente le thème de l’esclavage, aboli depuis cent cinquante ans, et celui de « l’exploitation néo-coloniale ». Ils devraient se méfier : les Français de métropole pourraient les prendre au mot, dire qu’ils ne se sentent pas concernés par des pratiques révolues, et que, si les populations noires des Antilles se sentent exploitées, elles pourraient vite ne plus être exploitées du tout, et avoir dans ces conditions un niveau de vie équivalent à celui des îles environnantes. Dans ces îles, les salaires sont plus bas; il n’y a pas de subventions. On doit donc accueillir les touristes et le faire aimablement, car c’est vital.
Rien de tel que de se voir contraint de remettre les pieds sur terre pour comprendre certaines choses. Faute d’autres mesures, la France devrait vite diminuer le montant de ses subventions, ne plus se mêler de négociations salariales, permettre le libre échange économique avec les environs… Si, comme c’est probable, l’insurrection revient, les conclusions seront faciles à tirer.
++++++++++++++++++++++++++++++++
Voilà, voilà, c'était juste pour apporter une avis compétent de plus au débat... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 24/5/2009, 16:35 | |
| Que dire des personnels naviguants antillais.... Tout est merdique alors, pourquoi insister "Messieurs qu'on nomme Grand " - Biloulou a écrit:
- Bilan de l’insurrection aux Antilles françaises
(Milliere Guy - mercredi 11 mars 2009)
À peine la situation insurrectionnelle paraît-elle se calmer à la Martinique et à la Guadeloupe (pour combien de temps ?) qu’elle semble donner des idées dans un autre territoire d’outre-mer, la Réunion.
Il n’y a, de fait, aucune raison, pour que cela s’arrête. Le rôle premier d’un Etat qui se prétend Etat de droit est de protéger les biens et les personnes, de veiller au respect des contrats passés, de permettre aux gens qui entendent travailler et entreprendre paisiblement de le faire. L’Etat français n’a pas respecté ce rôle ces dernières semaines aux Antilles, comme il ne l’avait pas respecté déjà, lors des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises.
Pendant plus d’un mois, les habitants des Antilles françaises ont été soumis à la règle de la horde. Les entreprises n’ont pas pu fonctionner, les gens qui voulaient continuer à gagner leur vie n’ont pas pu le faire. Des actes racistes contre les blancs se sont multipliés impunément, non seulement vis-à-vis des békés, mais aussi vis-à-vis de touristes qui ont préféré partir précipitamment plutôt que de recevoir un mauvais coup et qui sans aucun doute choisiront une autre destination la prochaine fois.
Non seulement l’Etat n’a pas joué son rôle, mais il a plié devant des revendications qui auraient dû concerner seuls les employés et les employeurs. Il a montré que, non content de laisser le champ libre à des gens employant des méthodes de terreur, il pouvait se placer de leur côté et faire pression lui-même sur des négociations salariales. Je serais investisseur en Martinique ou en Guadeloupe, mais aussi à la Réunion, et vraisemblablement en Guyane, j’essaierai de vendre ce que je peux vendre et je ferais mes valises pour trouver des cieux plus cléments. C’est ce que font ou feront de nombreuses personnes concernées. Le résultat sera une augmentation forte du chômage dans des territoires où il est déjà bien plus élevé que la moyenne nationale. S’ensuivra aussi une augmentation du nombre d’allocataires du RMI. Cette montée de l’oisiveté volontaire ou forcée sera vraisemblablement accompagnée de frustrations grandissantes qui ne pourront déboucher, tôt ou tard, que sur de nouvelles explosions.
Certes, c’est une évidence, les territoires français d’outre-mer sont malades, mais il faut, si on veut espérer soigner la maladie, poser le bon diagnostic, et dire que la maladie s’appelle subventions étatiques.
Des milliards d’euros quittent la métropole chaque année pour offrir aux populations de ces territoires un niveau de vie plus haut, et pour leur verser diverses aides et allocations. Ceux qui travaillent dans la fonction publique touchent des surcroîts salariaux pour compenser l’éloignement de la métropole et divers surcoûts réels ou supposés. Ceux qui travaillent dans le secteur privé sont souvent employés dans des entreprises touchant elles-mêmes des aides de l’Etat. Quand on vit essentiellement d’argent extorqué aux contribuables, on n’a nul besoin de se préoccuper des règles de base de l’économie, et on peut toujours tenter d’en extorquer davantage. C’est ce qui vient de se faire.
Les rares entreprises non aidées sont situées surtout dans le secteur hôteliers et on devra sans doute peu à peu parler de celui-ci au passé. Les prix dans le commerce ne peuvent guère baisser dès lors que l’essentiel des produits viennent de France et font un absurde trajet de neuf mille kilomètres. Les meneurs du mouvement avaient, plutôt, des idées indépendantistes et ont utilisé de manière récurrente le thème de l’esclavage, aboli depuis cent cinquante ans, et celui de « l’exploitation néo-coloniale ». Ils devraient se méfier : les Français de métropole pourraient les prendre au mot, dire qu’ils ne se sentent pas concernés par des pratiques révolues, et que, si les populations noires des Antilles se sentent exploitées, elles pourraient vite ne plus être exploitées du tout, et avoir dans ces conditions un niveau de vie équivalent à celui des îles environnantes. Dans ces îles, les salaires sont plus bas; il n’y a pas de subventions. On doit donc accueillir les touristes et le faire aimablement, car c’est vital.
Rien de tel que de se voir contraint de remettre les pieds sur terre pour comprendre certaines choses. Faute d’autres mesures, la France devrait vite diminuer le montant de ses subventions, ne plus se mêler de négociations salariales, permettre le libre échange économique avec les environs… Si, comme c’est probable, l’insurrection revient, les conclusions seront faciles à tirer.
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Voilà, voilà, c'était juste pour apporter une avis compétent de plus au débat... |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 24/5/2009, 16:49 | |
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: 18- Et ensuite la Nouvelle Calédonie ? Peut-être pas... 12/8/2009, 21:03 | |
| 26.000 personnes défilent à Nouméa contre les violences(Par Reuters, publié le 12/08/2009 à 10:44)SYDNEY - Environ 26.000 personnes ont défilé à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, pour protester contre les récents débordements violents du conflit social de la compagnie Air Calédonie (Aircal).De nombreux commerces et entreprises ont fermé leur porte pour permettre au personnel de participer à la manifestation organisée par un collectif citoyen jusqu'ici inconnu. Les manifestants, qui portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "paix, dialogue, respect", étaient au nombre d'environ 26.000, soit un dixième de la population du territoire du Pacifique Sud, a précisé la police à Reuters. Samuel Ribot, du journal Les Nouvelles Calédoniennes, a indiqué qu'il s'agissait de la plus grande manifestation organisée en Nouvelle-Calédonie depuis les années 1980. Elle fait suite à de violents affrontements la semaine passée entre l'USTKE (Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités) et les forces de l'ordre lors d'interventions pour démanteler de nombreux barrages mis en place par le syndicat indépendantiste. Celui-ci protestait contre l'enlisement du conflit social à Aircal et pour réclamer la libération de son dirigeant, Gérard Jodar, et d'autres militants emprisonnés fin juin à la suite d'incidents liés à ce conflit qui a éclaté en mars. Les affrontements, qui ont fait plusieurs blessés, dont un par balle dans les rangs des forces de l'ordre, ont pris fin après la signature jeudi dernier d'un protocole d'accord à Aircal. Un collectif pour la libération de Gérard Jodar a appelé à une journée de mobilisation le 22 août, trois jours avant la procès en appel du leader syndicaliste. ++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Contrairement à la Martinique et à la Guadeloupe (et à la Réunion?), les "syndicats" politisés extrémistes ne semblent pas faire la loi à Nouméa. C'est une bonne chose que les gens civilisés aient pris les devants... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 12/1/2010, 08:49 | |
| Guyane et Martinique : les autonomistes désavoués(Le Figaro, Guillaume Perrault, le 11/01/2010 20:14)L'UMP salue «un cri d'amour à la France», Taubira (PRG) attribue le résultat à «la peur».Comment expliquer le non franc et massif à l'autonomie que les habitants de la Martinique et de la Guyane ont exprimé dimanche ? Appelés dimanche dernier à se prononcer par référendum sur la création d'une collectivité territoriale unique dotée de compétences beaucoup plus larges que les régions actuelles, Martiniquais et Guyanais ont respectivement refusé par 79,31 % et 69,80 % des suffrages. La participation s'est élevée à 54,61 % et 48,16 % dans ces deux territoires. Le verdict des urnes est un désaveu et une humiliation pour les élus locaux autonomistes, très majoritaires aujourd'hui. Les 18 juin et 2 septembre derniers, les conseillers généraux et régionaux de la Martinique et de la Guyane, réunis en congrès, avaient - à une très large majorité - réclamé au gouvernement l'organisation des référendums qui se sont déroulés dimanche. La demande des élus intervenait dans le cadre des États généraux de l'outre-mer, décidés par Nicolas Sarkozy pour tirer les leçons du conflit social qui a ébranlé les Antilles et la Guyane voilà un an. Christiane Taubira, députée radicale de gauche de la Guyane et ancienne indépendantiste devenue autonomiste, n'a pas caché son amertume. «Le jeu de la peur a très bien fonctionné», a affirmé l'ex-candidate à l'Élysée sur France Inter. Pour elle, le vote des Guyanais s'explique par la crainte, infondée, de «perdre leurs revenus sociaux». Tout au contraire, l'UMP a salué dans le résultat des deux référendums «un cri d'amour à la France» . Refus sans appel Quoi qu'il en soit, les électeurs ont manifesté leur refus sans appel d'une autonomie qui apparaît à certains comme le prélude à l'indépendance. De surcroît, Martiniquais et Guyanais ont dû se déterminer sur le statut d'autonomie sans savoir quelles compétences Paris aurait transférées aux élus locaux en cas de victoire du oui. Cette question cruciale n'aurait été tranchée qu'après coup par le Parlement, chargé en pareil cas d'élaborer une loi organique. «Le jeu de la peur a très bien fonctionné», a affirmé Christiane Taubira, députée radicale de gauche de la Guyane Crédits photo : Le Figaro Or, les élus locaux, pour leur part, réclamaient des compétences aussi étendues que possible. Les élus autonomistes de Martinique avaient ainsi marqué leur volonté d'instituer une préférence locale en matière d'accès à l'emploi privé. De quoi nourrir l'inquiétude d'une partie des habitants et les inciter à la prudence. Plusieurs territoires français expérimentent déjà l'autonomie rejetée par la Martinique et la Guyane. La Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie en représentent les exemples les plus achevés. La loi prévoit que ces deux «pays d'outre-mer se gouvernent librement et démocratiquement» au moyen d'un président et d'un gouvernement. L'Assemblée peut adopter des «lois de pays» en matière de droit civil ou de droit du travail. Des mesures de préférence locale en matière d'emploi sont possibles. La Martinique et la Guyane, au contraire, ont préféré conserver un lien plus étroit avec la métropole. Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-Mer, avait annoncé avant le scrutin que, en cas de victoire du non, un nouveau référendum serait organisé le 24 janvier. Le gouvernement proposera cette fois-ci aux Martiniquais et aux Guyanais une évolution institutionnelle plus modeste, qui consiste à fusionner département et région dans une Assemblée unique aux compétences a priori inchangées. Le Parlement conserverait toutefois la faculté de déléguer certaines de ses prérogatives à cette nouvelle Assemblée unique. Nicolas Sarkozy n'avait pas pris position officiellement en faveur du statut d'autonomie rejeté dimanche. Marie-Luce Penchard s'est ainsi paradoxalement félicitée lundi de l'échec des référendums que le gouvernement avait lui-même organisés. +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Je n'ai aucune compétence pour commenter cet évènement mais si je reste assez dubitatif sur "le cri d'amour à la France" annoncé par l'UMP je reste rêveur sur «Le jeu de la peur a très bien fonctionné», et « (la crainte de) perdre leurs revenus sociaux» de Mme Cristiane Taubira. Si ça avait été un... - allez, j'ose le dire -, un blanc qui avait fait cette déclaration il serait déjà en correctionnelle... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 12/1/2010, 10:01 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 12/1/2010, 11:35 | |
| Un seul mot d'ordre pour l'ensemble de ces "territoires" injustement colonisés! l'Indépendance et le libre arbitre, sans restrictions! Les peuples de Guadeloupe,Martinique doivent etre libérés de leurs chaines et pourrons ainsi rejoindre la grande communatée fraternelle et économique des antilles libres!!!!! Idem pour la Réunion et la Guyanne!, un bail emphitéotique de 99 ans suffira pour la base de Kourou. |
| | | Invité Invité
| | | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 12/1/2010, 15:11 | |
| - Lawrence a écrit:
- M'ENFIN BRAN,
PLUS PERSONNE N'EN VEUT SE SERAIT LA MISÈRE, IL FALLAIT Y PENSER BIEN AVANT.......
TU PARLES COMME UN ENFANT DE COEUR...... BIZARRE.....
- BRANMAKMORN06 a écrit:
- Un seul mot d'ordre pour l'ensemble de ces "territoires" injustement colonisés!
l'Indépendance et le libre arbitre, sans restrictions! Les peuples de Guadeloupe,Martinique doivent etre libérés de leurs chaines et pourrons ainsi rejoindre la grande communatée fraternelle et économique des antilles libres!!!!! Idem pour la Réunion et la Guyanne!, un bail emphitéotique de 99 ans suffira pour la base de Kourou. Ben, moi je suis pas sûr que je suis pour la réunion, voyant ce que ca donné pour Biloulou et Lawrence | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: APRÈS LA GUADELOUPE, LA MARTINIQUE, LA RÉUNION !!!! 12/1/2010, 16:59 | |
| - Lawrence a écrit:
- M'ENFIN BRAN,
PLUS PERSONNE N'EN VEUT SE SERAIT LA MISÈRE, IL FALLAIT Y PENSER BIEN AVANT.......
TU PARLES COMME UN ENFANT DE COEUR...... BIZARRE.....
- BRANMAKMORN06 a écrit:
- Un seul mot d'ordre pour l'ensemble de ces "territoires" injustement colonisés!
l'Indépendance et le libre arbitre, sans restrictions!
Les peuples de Guadeloupe,Martinique doivent etre libérés de leurs chaines et pourrons ainsi rejoindre la grande communatée fraternelle et économique des antilles libres!!!!!
Idem pour la Réunion et la Guyanne!, un bail emphitéotique de 99 ans suffira pour la base de Kourou. Mais on s'en tape, qu'ils en veuillent ou non,Lawrence!Si tous les peuples de la terre bénéficient du droit inaliénable a la l'auto determination, l'invers se doit aussi d'etre inaliénable! Meme avec un peu de retard, je ne doute pas un seul instant de leur capacité a rejoindre les rangs de leurs frères Jamaiquain ou de St Domingue, partisans effrénés et joyeux de la libre entreprise et du capitalisme populaire!!!! Cessons immédiatement d'opprimer ces malheureux antillais en leur imposant le smic, le rmi, la sécurité sociale et autre bassesses innomables issues de l'esprit pervers des salauds de républicains francais!!!!!! Vive l'indépendance de toutes les Antilles!!!! |
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