HugoLotte, ami de mon autodafé ...

Cher Hugo,

Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles car enfin si je n'avais pas été chassé de LP à grands coups de pied dans le derrière par le gnome-inquisiteur du lieu, aurais-je pu pour les amours de Cunégonde (s) parcourir les bons pays d'Eldorado ?

Mangerais-je alors maintenant des cédrats confits et des pistaches ?

Cela est donc bien, continuons à cultiver notre jardin cher Ami, c'est pour vous que je suis là.

Ton Ami André.

Barricadez les portes, le Dragon est de retour, les âtres vont flamber !

Énigmatique déjà.

aurais-je pu pour les amours de Cunégonde (s) parcourir les bons pays d'Eldorado ?

De quelle Cunégonde s'agit-il ? Celle du roi de Bavière ? Tu fréquentes les saintes ou les seins ? Celle de Voltaire ? Mais tu me parlas d'« amour ». C'était peut-être un cri affamé de ton estomac.

Mangerais-je alors maintenant des cédrats confits et des pistaches ?

Se demande-t-il candidement. Me voilà perplexe, le rébus se concrétise. Pour l'amour (puisque tu en parlais), déyouske t'arrive ?! Le choix est immense, de l'Asie à l'Amérique du Sud en passant par l'Afrique du Nord et l'Europe du Sud. C'est moi qui suis confit... euh, confus.

Je vais te laisser me filer quelques incides, je suis assez cancre en devinettes. Toutefois, je constate que tu es en belle forme, créant déjà une nouvelle arène pour faire s'ébattre les gladiateurs. Mais si ceux-ci faisaient couler le sang pour apaiser les Mânes colériques, je préfère ceux qui font couler l'encre pour séduire les Muses aguichantes.

Dégaine ta plume, forban ! (Puisque tu as été « interdit »... Et voilà que tu proclames ton retour, plus forban que jamais.)

Cela est donc bien, continuons à cultiver notre jardin cher Ami, c'est pour vous que je suis là.

Un jardin on ne peut plus matériel, arrosé d'esprit - puisque nous avons la qualité d'en avoir un. Durant ton absence (pour cause d'aventures voltairiennes - mais cela reste à démontrer), j'ai tâté de la métamatière. C'est le seul voyage hors de l'encrier que j'aie accompli. Pour y retourner aussitôt, je me sens inutile loin de l'encrier, comme un message trop éloigné de l'émetteur, sa voix se perd dans la cacophonie des opinions. Étourdis, on n'avance pas, on tourne en rond.

Tu revins pour moi ??! Ne le répète pas, tu vas faire jaser. (Cette perspective ne peut que réjouir ta nature de baroudeur.) Il y a un hic (et nunc) : tu as vécu des péripéties exotiques, tu aurais monts et merveilles à me raconter, évitant d'attirer l'attention dudit « gnome ». Au contraire, moi me suis-je simplement contenté de monologuer avec un drôle d'oiseau, un homo redondans; peu importe la question que je lui posais, il m'était répondu : Coco veut un biscuit. Avoir su que tu étais dans les parages de Cunégonde, je t'aurais commandé des pâtisseries aussi exotiques que ton voyage de « retraite », des fois que cela aurait changé le refrain immuable de mon volatile de compagnie. Faute de cette avenue, tu me vois dans l'impasse.

La seule aventure que j'ai vécue durant ton absence (pour délit d'initié - tu connais tout des dessous féminins, ce qui te permet d'investir placidement dans le foncier de nos fantasmes bien meubles), c'est la création. En apparence rien de nouveau sous mon Soleil. Et pourtant ! Voilà le second hic, annonciateur de l'approche de l'ivresse, de quel enthousiasme devrais-je me prévaloir pour rendre tangible à la lecture ce qui demande des heures inchiffrables à établir ? Tu me vois encore perplexe.

Finalement, tu es revenu pour me perplexer !! Ça parle au yabe ! Je suis sorti du piège métamatériel pour me prendre la papatte dans un piège à loup ! Maman, du haut du Ciel, doit faire pleuvoir sur moi un regard noir maternel, à en avoir la queue entre les jambes. Un ami de ton eau a ceci de réconfortant qu'il fait fuir tous mes ennemis potentiels. Je ne risque plus de me perdre sur le champ de bataille, il n'y a que toi. Ça me convient farpètement, de tous les jeux PC, je préfère ceux qui se jouent en solo. S'il y a un imbécile aux commandes du clavier et de la souris, je le connais !

Maitre Loup, à vous le témoin. La Cour s'en ponce-pilate les mains, assise sur son Quantat soi.

Que la névrose soit.

Amen.

Maitre Loup, à vous le témoin. La Cour s'en ponce-pilate les mains, assise sur son Quantat soi.

Que la névrose soit.

Amen.

Hugo mon cher St pierre nous garde des névrose , vous ne voulez tout de meme pas que notre cher ami André qui vient d'y passer un mois à Port-royal aie des troubles en ce moment si précieux , son retour triomphant d'Aigle libérateur lui gachez pas mon frère !
Une névrose d'intensité légère encore fera du bien à nos plumes , déjà que la mienne est maniaco-dépréssive , alors ne priez que du bien pour notre ami , de la joie-bonnheur , de jeunes belles Femmes , voilà ce qui guérit de tous les maux qu'a imaginé Freud cet charlatan de vienne lui meme névorotique ( un de ses ami très proche en témoigne *cgJung) .

André ne manque pas ses actes (faut manquer un acte pour choper une névrose , tiens c'est pas avec tes Amen , n'oublie pas la libido avec André y'a pas dy problèmes dy ce coté il a tout çqy faut pour ce que ty sais

Cher Hugo,

Ma Cunégonde n'est pas ma cousine mais elle est amoureuse de moi, enfin je le crois. De noble extraction puisqu'elle revendique être la fille d'un baron égaré jadis au Tonkin (un lointain parent par alliance du Baron Thunder-ten-tronckh sans doute).

Elle rage bien sûr à me voir culbuter des Paquette lors de mes pulsions ancillaires, voire même d'être sensible à des Cacambo ... le vendredi seulement ... comme Robinson.

Es-tu pour moi, cher Hugo, cet anabaptiste ? Suis-je moi-même une espèce de Vanderdendur ou, plus pessimistement, un Pococurante blasé ?

Rébus, énigme, labyrinthe des synapses ? ... Rien de tout cela ... tu l'as compris bien sûr ...

Notre folie est bien ordonnée et bien réelle cher Ours. Nous sommes à la recherche d'Astarté, reine de Babylone, notre dernier amour ...

Mes respects de loup dévoyé ... ce matin atrabilaire, ce soir en ange déguisé en ermite ...

Ma Cunégonde n'est pas ma cousine mais elle est amoureuse de moi, enfin je le crois.

Croire, dans le Monde du désir, c'est espérer un peu. Un désir sans une direction me fait penser à cette mendiante new-yorkaise qu'on découvrit millionnaire à sa mort, remplissant sa couchette de l'argent ramassé - diable, en volait-elle aussi ? Sont donc bien généreux, mes Cousins ! (Ils aiment tant que ce soit « big » qu'ils ont peut-être converti les billets verts en pesos, alors ça faisait des millions ? Va savoir !)

De noble extraction puisqu'elle revendique être la fille d'un baron égaré jadis au Tonkin (un lointain parent par alliance du Baron Thunder-ten-tronckh sans doute).

Est-ce que la fille pratiquerait le vain bavardage comme son illustre, parce que lointain, parent ? J'essaie d'imaginer si le Loup a la patience du désir aussi, croyant comme San-Antonio que le plus beau du plaisir est dans l'attente. Je ne saurais dire, alors je plais à m'imaginer, l'auteur a un personnage dont il fera bien la mise en scène dialectique. (C'est à peu près la seule liberté d'un auteur, le reste constitue la dérive des clichés, ces pense-bêtes de la foi populaire.)

Elle rage bien sûr à me voir culbuter des Paquette lors de mes pulsions ancillaires, voire même d'être sensible à des Cacambo ... le vendredi seulement ... comme Robinson.

Si de rage elle se consume voilà bien l'indice d'un sentiment consommé retenu par-devers elle, à peine illuminant un bref regard posé, la belle est coquette jusqu'à la coquinerie. L'éternel féminin - oeuvre de chair. Ma mère t'aurait apostrophé d'un « petit protestant ! » bien senti, car tu mangerais de la viande un vendredi. J'aurais pris ta défense : « Maman, un Loup est fatalement carnivore », rien n'y ferait, ses apostrophes étaient canoniques. (Asteur, c'est son Père éternel qui les subit ; on m'a cependant dit que sa patience était aussi éternelle. Je me méfie, c'est un mâle après tout, il a son orgueil et quelques autres charmantes faiblesses. Parions que les humeurs atmosphériques peu rigolotes sont des incidences de sa colère rentrer. Tout ce qui vit tend vers l'équilibre, ainsi est née la compensation, cette manière maladroite d'exprimer ce que les mots ne connaissent pas, pire ne veulent pas dire. Voilà pourquoi on compense jusqu'à se faire du mal dans l'espoir de se sentir mieux après.) Hé ! me voilà utopiste ironique comme notre ami François Marie ! Les bêtises que tu me fais écrire, comment te pardonner ?

Es-tu pour moi, cher Hugo, cet anabaptiste ? Suis-je moi-même une espèce de Vanderdendur ou, plus pessimistement, un Pococurante blasé ?

Ayant subi à mon âme défendant ma première leçon de natation dès les fonts baptismaux, sous prétexte d'un sacrifice isaacien pour lequel le poignard n'était pas invité (soyons humains !), quand la conscience me vint en un âge juvénile, j'ai tourné le dos à ces simagrées d'un âge antique, concevant tout à coup un baptême plus approprié à l'âge de l'Homme, remplaçant les formules rituelles par une accorte demoiselle aux mimiques gênées que j'invitai à des fonts laïcs et lacustres. Je te fais grâce du reste de cette histoire « candide », il est bien tôt pour délirer autant. Mais ça fait du bien.

Que me fredonnes-tu là, Forban ? On peut aussi se blaser du bonheur ? Blasé et riche, c'est d'une inconvenance proprement existentialiste, Sartre n'aurait plus de Mots pour s'insurger. Si le bonheur nous réserve des coups de Jarnac, de quoi peut-on désespérer encore ? Rassure-moi, ne serait-ce que pour mentir.

Rébus, énigme, labyrinthe des synapses ? ... Rien de tout cela ... tu l'as compris bien sûr ...

Il m'arrive d'être moins naïf qu'il m'est coutume. Je me suis d'un jour à l'autre et varie.

Notre folie est bien ordonnée et bien réelle cher Ours. Nous sommes à la recherche d'Astarté, reine de Babylone, notre dernier amour ...

Oui. Alors l'écris-je, ne pouvant m'écrier, l'Écho est jalouse, chaque fois refusant de reconduire ces cris qui dérangent son coeur propriétaire. Les déesses sont d'un caprice ! je ne t'en dévoile pas plus, tu es trop jeune encore pour subir les obscures lumières de la lucidité. (Excuse ce fat rot, je fanfaronne tout le temps quand je suis surpris le pied hors de l'étrier, on pourrait me prendre pour une amazone - hé ! zieute-moi le sexe dont je me prétends ! - ou pire encore pour un sauvage montant à cru, poussant des hallalis qui apeurent ton cousin le renard. Je n'aime pas déranger les autres, ça me rend visite à eux...

Mes respects de loup dévoyé ... ce matin atrabilaire, ce soir en ange déguisé en ermite ...

Pour l'atrabilis, Quantat pourrait nous fourguer quelques remèdes qui ont, hélas, un arrière-gout d'ammoniac, ce garçon serait ferré en voie urinaire. La mélancolie, me fren, devrait être réservée aux seuls poètes, ils en font des rimes plutôt que des crimes. Rendons à César sa salade éponyme, les carottes seront bien cuites.

De Voltaire, je vais passer à mon style, comme tu as su le comprendre (si tu ne comprenais rien, du diable si je t'écrirais !), j'ai une Astarté à agrémenter. [/i]De la verge, mon ami, de la verge encore ![/i] Elle est taquine, mon Astarté, ou alors elle a un défaut de prononciation. De la verve lui destiné-je car j'ai un encrier des Danaïdes à vider d'inlassable ambition. Le Karma me tomba dessus quand un imbécile me débrancha de ma mère, mon premier et seul Paradis terrestre.

Mes salutations distinguées à Cunégonde - je n'ai en partage qu'une reine Amalasonthe que je ne me vois pas étrangler pour faire taire ses émotions qui lui raclent la gorge faute de se dire avec conscience. À chacun son karma, la paix sera mieux gardée.

Cher Hugo,

Comme je te l'avais dit déjà, il va être temps pour moi de prendre quelques congés (je m'autorise 4 semaines cette fois) pour aller me ressourcer aux pays des muses. Dès dimanche, je serai dans la moiteur de Saïgon pour honorer quelques "vieilles amies" et pour élargir ce cercle dont on ne peut jamais apercevoir la limite.

Quatre jours à patienter encore, quatre jours pour boucler de vaines affaires dans ce vieil occident sans beaucoup de sel (sans autant que dans l'autre au moins).

Je n'ai même plus le souvenir d'avoir aussi longtemps faussé compagnie au temps, au temps "utile", ... d'habitude, c'est un week-end, une semaine ou, par extraordinaire, une quinzaine entière ... m'abandonner au Divin (que dis-je aux Divines" !!) : que de festins pour ces coquines !!!

Je prendrai des notes, je te le promets ... tous mes réservoirs sont OK ... et mon encrier aussi ...

Ton ami Le Loup qui aimerait déjà être plus vieux de 4 jours : plus douce sera la moiteur, plus torrides seront les étreintes !

Comme je te l'avais dit déjà, il va être temps pour moi de prendre quelques congés (je m'autorise 4 semaines cette fois) pour aller me ressourcer aux pays des muses.

Ces capricieuses Muses ! Swake (un illustre inconnu du Web, du moins sous son avatar) propose cette strophe (1 de 4) :

Quelque chose a changé : il n'écrit plus;
pas par manque d'inspiration, mais par surplus.
Il voudrait écrire mais ne trouve pas les mots.
Ou il sait quoi écrire mais ne cherche pas à le faire.

Il n'y a pas à proprement dit de Muse grecque pour l'écrivain ; les neuf filles de Zeus (grand procréateur devant l'Éternel, c'est-à-dire lui-même), s'intéressent à la poésie, la musique, l'éloquence, la danse et à l'astronomie. Du temps antique, l'« écrivain » comme tel n'existait pas. Alors Dante a « choisi » Béatrice, une jeune dame en chair et en os. À défaut de chair, il y a le platonique, nourri de l'une et de l'autre.

Dès dimanche, je serai dans la moiteur de Saïgon pour honorer quelques "vieilles amies" et pour élargir ce cercle dont on ne peut jamais apercevoir la limite.

Les occasions sont légions, le larron est pris à son propre piège tel Pygmalion qui a si bien réussi son oeuvre que l'amour l'emporte pour le sujet : il n'y a plus que le Divin pour le sortir de sa névrose (grâce accordée dans le mythe, le réel est plus difficile à convaincre). Qu'adviendrait-il du Baroudeur s'il rencontrait sa Galatée ?

Je prendrai des notes, je te le promets ... tous mes réservoirs sont OK ... et mon encrier aussi ...

Oh ! (C'est ma réaction spontanée.) La Muse Cotidiana (« quotidien » s'écrivait d'abord « cotidian ») n'est pas de toutes la plus efficace, il faut combler ses lacunes. Je suis preneur.

Oho ! (C'est le Gnhomme qui dresse le sourcil et dresse les oreilles à en faire frétiller les hélix - il va s'envoler d'indignation, coléoptère Apache qui broie plutôt qu'il mitraille.)

Ton ami Le Loup qui aimerait déjà être plus vieux de 4 jours : plus douce sera la moiteur, plus torrides seront les étreintes !

Ne demande pas à Chronos de faire galoper sa Trotteuse, il arrive qu'il ne sache pas la suspendre dans sa course quand nous voudrions du temps suspendre le cours pour gouter les microsecondes de l'instant.

La moiteur me rend indolent comme un Mamadou du Deep South - ou un Mexicain basané sous son sombrero qui fait de toute heure une bien nommée farniente (far niente : faire... rien - les Italiens aiment ça explicite). Moiteur et torréfaction (pour accentuer le parfum du « fruit »). La moiteur serait-elle nécessaire à une manipulation plus habile du sujet ? Il ne risque pas de te glisser des doigts ? Je blague, je blague.

Va pour le torride, pas pour la moiteur : on construit le premier, on subit la seconde.

Citation :

ami de mon autodafé ...

"Ami"... "Autodafé"... voilà deux mots qui donnent chaud au coeur... mais que vient "autodafé" faire ici ?

Biloulou a écrit:

"Ami"... "Autodafé"... voilà deux mots qui donnent chaud au coeur... mais que vient "autodafé" faire ici ?

André veut peut etre faire cramer Hugo ? (c'est tres vilain, André !)


Mab

Le bucher de la libre expression.

Semble-t-il.

Si j'ai mal compris, ce ne serait pas la première fois.

Si j'ai mal traduit, ce ne sera pas la dernière fois.

HugoLotte a écrit:

Le bucher de la libre expression.

(Alors je me retire sur la pointe des tongs pour vous laisser brûler ensemnle)

(Mab, chuuuut)

Mara-des-bois a écrit:

André veut peut etre faire cramer Hugo ? (c'est tres vilain, André !)
Mab

Hum... autodafé = acte de foi.

(La crémation ne serait pas plutôt dans l'autre sens ?)

André veut peut etre faire cramer Hugo ? (c'est tres vilain, André !)

Au contraire, c'est encore l'hiver par icitte - avec une promesse printanière qu'il faut recevoir comme pour celles de nos politiques.

C'est un ami qui me veut du bien. Un Dragon vaut autant que deux Lara, ceci dit sans cinéma.

Biloulou a écrit:

Hum... autodafé = acte de foi.

Ce n'est pas l'etymologie qui compte dans le cas present, c'est la definition et son historique, qui sont infiniment plus droles.
Et pose ces allumettes.


Mab

J'dis comme elle (une fois n'est pas coutume), le Celtibère. Ce n'est pas étymologique. C'est livresque.

Quant aux allumettes, vas-y tout ton content et invite tes copains par millions : fiat lux !

J'ai investi, parrainant un allumettier. Dois-je craindre que ça parte en fumée ?

Mais la définition d'autodafé se fond dans son étymologie, pardi !
C'était un acte de foi de cramer le ouvrages condamnables, notamment par leurs origines québécoises...

(Et ne venez pas critiquer le plus beau parler au monde... )

Mais la définition d'autodafé se fond dans son étymologie, pardi !

Quand des religieux se mêlent d'étymologiser, faut craindre ! C'est que l'autodafé, donc l'acte de foi à proclamer haut et fort ne graciait pas la victime, elle était brulée de toute façon.

Voilà pourquoi autodafé fut rationnellement confondu avec « supplice du feu ». La prétendue acte de foi était une manigance ecclésiale, na !

(On voit bien qu'il n'est pas plus « jésuite » que ça, le Biloulou. Une réputation surfaite, sinon volée. Mais que fait la police ?!?!)

C'était un acte de foi de cramer le ouvrages condamnables, notamment par leurs origines québécoises...

Nos éditeurs s'en occupent déjà, ainsi que les Prix littéraires du Vieux Continent qui nous boudent à faire croire qu'on n'existe pas. Re-na ! Comment condamner ce qui n'est pas lu ?

(Cet impayable garçon n'a retenu de son cours de casuistique que les chapitres sur les faux-fuyants. Le cancre !)

(Et ne venez pas critiquer le plus beau parler au monde... )

De quoi il cause, le garçon aux allumettes ? Je pense français, mais lui pense portugais, je parie. Je ne vais pas critiquer ce que je ne connais pas, et surtout entends très mal - heureusement que Mariza est belle à regarder...

Mais mais mais... que toute la Celtibérie te pardonne mais autodafé est une déformation de l'ancien portugais "auto de fé" (acte de foi) et je mettrais ma main au feu que les suppliciés n'étaient que les ouvrages hérétiques à détruire !

(Mariza, en home cinema sur un plasma de 1,30m de diagonale... je te dis que ça... à damner un saint... à canoniser Satan !)

Je fournis les allumettes gratos.

Mais mais mais... que toute la Celtibérie te pardonne mais autodafé est une déformation de l'ancien portugais "auto de fé" (acte de foi) et je mettrais ma main au feu que les suppliciés n'étaient que les ouvrages hérétiques à détruire !

En fait de « déformation », m'a te prêter un miroir ! Voici une exquise référence, d'autant plus qu'elle est onéreuse (comme les hétaires des temps hédonistes - remplacées par de vulgaires stars) :

GR DVD (pour ne pas le nommer) :
Cérémonie au cours de laquelle les hérétiques condamnés au supplice du feu par l'Inquisition étaient solennellement conviés à faire acte de foi pour mériter leur rachat dans l'autre monde. | Des autodafés. — Supplice du feu.

Et GR d'ajouter - comme d'un clou sur un certain cercueil :

(Av. 1838, in D. D. L.). Action de détruire par le feu. | Faire un autodafé de livres.

Garçon, t'es moyenâgeux, sti !! La preuve est faite. J'te parle plus (déjà que j'ai de l'antiquité, je ne voudrais pas abuser sur le pain bénit).

(Mariza, en home cinema sur un plasma de 1,30m de diagonale... je te dis que ça... à damner un saint... à canoniser Satan !)

Déjà sous 56 cm, mais à 105 cm de distance, c'est l'allégresse. Plus près, ce serait litigieux.

Hé, çui qui parlion le plus beau des parlers, y aurait fallu écrire « cinéma maison ». Bon yeu que t'es FRANÇAIS, toé !

HugoLotte a écrit:

En fait de « déformation », m'a te prêter un miroir ! Voici une exquise référence, d'autant plus qu'elle est onéreuse (comme les hétaires des temps hédonistes - remplacées par de vulgaires stars) :
GR DVD (pour ne pas le nommer) :
Cérémonie au cours de laquelle les hérétiques condamnés au supplice du feu par l'Inquisition étaient solennellement conviés à faire acte de foi pour mériter leur rachat dans l'autre monde. | Des autodafés. — Supplice du feu.

Or, âge et désespoir, je dois me rendre à l'évidence, le deuxième plus beau parler au monde a dénaturé le premier...
Que D.ieu leur pardonne...

Ungern a écrit:

Pour les détails sur la terrible vengence ,demander à Moussa .

Un autodafé ?