DU TERRORISME INTERNATIONAL

Rappel du premier message :

HASSAN DIAB, soupçonné d'être l'auteur de l'attentat de la rue Copernic qui avait fait quatre morts en 1980 près d'une synagogue parisienne, restera en prison au moins jusqu'à la semaine prochaine, sa première audition ayant été ajournée vendredi par un juge canadien.

M. Diab, un Libano-Canadien d'origine palestinienne de 54 ans, avait été arrêté jeudi dans la banlieue d'Ottawa à la demande de la justice française. Il comparaissait vendredi devant la Cour supérieure d'Ontario pour déterminer s'il demeurerait ou non incarcéré pendant la procédure d'extradition.

Le juge Michel Charbonneau a ajourné l'audience au jeudi 20 novembre à 10h30 (15H30 GMT). Il a également émis un interdit de publication, une procédure qui empêche de diffuser des informations sur le dossier à charge, ainsi que sur le déroulement des audiences.

L'avocat de M. Diab, Me René Duval a expliqué à la sortie du palais de justice d'Ottawa n'avoir pas eu le temps d'étudier le dossier volumineux qui, a-t-il affirmé, ne lui a été remis que quelques minutes avant l'audition.

Professeur de sociologie à l'université d'Ottawa, M. Diab est accusé de meurtres, de tentative de meurtres et de destruction volontaire de biens par un groupe organisé. Il risque la prison à perpétuité en France s'il est extradé, a précisé l'avocat.

M. Diab est soupçonné par la justice française d'avoir confectionné l'engin posé dans la sacoche d'une moto à quelques mètres de la synagogue de la rue Copernic à Paris, qui avait fait quatre morts et une vingtaine de blessés le 3 octobre 1980.

Après avoir été longtemps bloquée, la justice française est remontée en 2007 à M. Diab à la faveur d'un fichier fourni par l'Allemagne et comprenant les noms des membres du commando de la rue Copernic.

M. Diab, qui affirme être victime d'une homonymie, n'a pas dit un mot pendant sa comparution. Vêtu d'un blouson en polaire gris vert et arborant un bouc rasé de près, il a gardé les bras croisés pendant une bonne partie de l'audience qui a duré près de deux heures avec des interruptions de séance.

"Mon client est en état de choc", a déclaré son avocat. "Voici un honnête citoyen qui n'a rien à se reprocher, qui n'a aucun antécédent judiciaire dans l'univers et qui du jour au lendemain est arrêté comme un vulgaire bandit (...) et se retrouve avec des bagnards".

Me Duval a réaffirmé que M. Diab était victime d'une "erreur sur la personne" et il rappelé avoir dit à plusieurs reprises que celui-ci n'était pas à Paris au moment des faits.

Il a aussi affirmé son intention de combattre vigoureusement la demande d'extradition française, pour violation des droits de M. Diab et insuffisance de preuves.

La France a 45 jours après la date de l'arrestation pour présenter son dossier d'extradition. Après la conclusion de l'audience sur une éventuelle remise en liberté conditionnelle du suspect, une audience d'extradition doit avoir lieu au cours de laquelle la France devra convaincre le juge que les preuves présentées justifient une extradition".

Entre temps, le ministère canadien de la Justice devra prendre une décision relative au renvoi du suspect en déposant "un arrêté introductif d'instance". Mais à chaque étape du processus d'extradition, la personne visée peut faire appel. "Ca peut être long", note un spécialiste.

L'avocat a également reproché aux autorités françaises de n'avoir contacté ni son client ni lui, alors qu'il avait proposé une entrevue "si elle se déroulait selon les règles canadiennes". "Ils n'ont pas daigné nous passer un coup de fil, ils ont agi en catimini", a-t-il dit, avant d'ajouter: "je ne connais pas les principes de la police française. Mais je sais que les corps de police canadiens font généralement un effort pour rencontrer le principal intéressé".

Et leurs anciens compagnons d'armes de l'IRA (l'autre, la fausse) quand seront-ils appellés à payer pour leurs crimes (les mêmes) ?

La menace terroriste vient désormais de Somalie
(14.09.2009 | The Independent on Sunday)

"Les services secrets britanniques ont identifié la Somalie en guerre comme le prochain grand défi qu'ils devront affronter dans leurs efforts pour repousser le terrorisme islamiste, après qu'un nombre important de jeunes ont quitté le Royaume-Uni pour aller s'entraîner au djihad dans cet Etat de non-droit", écrit le quotidien dans son édition dominicale.

Depuis 2004, le nombre de jeunes Britanniques partis effectuer des séjours supects en Somalie aurait quadruplé. Ils seraient désormais une centaine par an à faire le voyage.

+++++++++++++++++++++++++++++++++++

Des 759 terroristes détenus à Guantánamo capturés essentiellement en Afghanistan entre 2002 et 2006, un seul était somalien. En d'autres mots, ce chiffre risque d'augmenter sérieusement dans un avenir proche.

Les victimes du terrorisme interpellent les politiques
(France Soir, Philippe Cohen-Grillet, le samedi 19 septembre 2009 à 04:01)



Les victimes du terrorisme interpellent les politiques / Photo DR

Blessés et meurtris, des survivants d’attentats, qui peuvent pardonner mais certainement pas oublier, n’acceptent pas une certaine indulgence d’Etat parfois concédée à des terroristes.

Quel peut-être le dénominateur commun entre un militaire Colombien détenu durant huit ans par les Farc, le fils d’un homme assassiné en 1976 par les Brigades rouges sur un trottoir de Rome, une ex-policière (ou « Bobby ») londonienne frappée par l’IRA, ou des Français fauchés par le terrorisme au-dessus du désert du Ténéré, dans les ruelles d’Alger ou du Caire ? Rien, ou peu de chose, si ce n’est que la douleur n’est pas soluble dans l’oubli. Et que l’amnésie peut être une forme de seconde mort. Cette démonstration semblait, en tout cas, l’objectif du 1er congrès de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT) qui s’est ouvert vendredi à Paris. Toutes les peines du monde étaient réunies dans le prestigieux cadre du Grand Palais puis sous les dorures de l’Assemblée nationale. Mélange des genres, comparaisons qui ne sont – forcément – pas raisons ? Sans doute. On pourrait multiplier ici, à souhait, la litanie des plaies à peine refermées, des cicatrices qui rougissent toujours sous le soleil estival ou des tympans crevés.

Vendredi matin, l’ambiance était pesante, puis les phrases des victimes ont claqué : « Nous devons exiger des gouvernements qu’ils n’acceptent pas d’accueillir un terroriste (NDLR : fut-il repenti) sur leur territoire », s’est exclamé Angeles Pedraza qui a perdu sa fille lors des attentats islamistes commis à Madrid le 11 mars 2004. Nathalie Fustier (aujourd’hui présidente de l’AFVT) était, elle, fonctionnaire internationale travaillant pour l’ONU à Bagdad lorsqu’un camion chargé de 2 tonnes d’explosif a été projeté contre le bâtiment de l’institution le 19 août 2003. Vingt-deux morts, des centaines de blessés et six ans plus tard, la jeune femme, émue, a raconté comment l’ONU avait été désemparée, comment les victimes irakiennes avaient été négligées et sa douleur que « le silence ne soit toujours par percé, que les commanditaires de l’attentat ne soient pas identifiés ».


Petits arrangements et raison d’Etat
Nathalie Fustier a été victime du terrorisme dans un pays en guerre. Rien de tel pour que son « affaire », son « cas », soit tenue pour marginal dans le bain de sang irakien. Pour elle, en revanche, la peur au ventre, le sursaut à chaque bruit sourd dans la rue, la crainte et la fuite des autres sont devenus un quotidien qu’elle a progressivement surmonté. Reste (qu’elle nous pardonne ici de le mentionner), son regard vide et presque sans espoir lorsqu’elle confie que « le silence n’est toujours pas percé ». Oui, les salauds courent toujours.

Dans son uniforme militaire, John Frank Pinchao Blanco est de ces hommes qui sont censés rassurer, voire faire régner l’ordre. Il a passé huit années dans la jungle aux mains des Farc. Bien qu’il ait été détenu à ses côtés, il vendra sans doute moins de livres de ses Mémoires qu’Ingrid Betancourt (autre injustice). Le jeune soldat n’en a pas moins une parole haute et claire : « J’invite tout le monde à considérer les Farc comme des terroristes et non comme des libérateurs du peuple. » La précision n’est pas superflue. Et visiblement, pour lui qui a perdu huit ans de sa vie, il n’existe pas de repenti. Pourtant, la France, par la voix de Nicolas Sarkozy, a ouvertement offert aux membres de la guérilla colombienne l’asile sur le territoire hexagonal pour peu qu’ils renoncent à leur folie sanguinaire. Parallèlement, la France se disait prête à extrader d’anciens activistes des Brigades rouges réfugiés sur son sol vers l’Italie. Raison d’Etat, non. Realpolitik peut-être.

En mémoire de Cécile
Une femme est fermement décidée à ne pas céder à de telles errances. Vendredi, Catherine Vannier a pris la parole en public pour la première fois. Nos lecteurs ne connaissent, malheureusement, que trop bien la disparition tragique de sa fille. Cécile avait 17 ans lorsqu’elle a perdu la vie lors de l’attentat du Caire le 22 février dernier. Plusieurs personnes ont été interpellées par la police égyptienne dans le cadre de l’enquête, dont une Française. Nombre de zones d’ombre entourent encore cet acte terroriste, notamment le fait que le groupe de lycéens dont faisait partie Cécile ait pu être délibérément visé parce que français. Vendredi, Mme Vannier, ainsi que des camarades de Cécile – dont certains furent blessés –, ont tenu à faire entendre leur voix. Ils attendent d’être reçus par le juge, que les politiques français agissent ou, à défaut, s’expriment. Message transmis.

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Les terroristes ne sont pas des criminels courants qu'une pulsion incoercible aurait pu pousser à un acte de mort ; ce sont des salauds froids, réfléchis, conscients de la "nécessité" de leur acte "héroïque" et fiers de l'avoir accompli. Chez eux le repentir est denrée rarisime.

Même si la justice d'un pays ne parvient pas à le capturer, un consensus international devrait se nouer de sorte que toute personne impliquée de près ou de loin dans un acte terroriste, que ce soit comme exécutant, collaborateur, théoricien, financier, organisateur, donneur d'ordre ou retirant un bénéfice quelconque d'un acte terroriste, soit à tout jamais privé d'existence légale internationale, empêché de voyager, de faire des transferts internationaux d'argent et même si un jour un retournement d'une opinion publique instable, manipulable et oublieuse vennait à lui confier une position politique, toute instance, organisation ou gouvernement auquel il participerait n'aurait pas d'existence reconnue par la communauté internationale.

Tant que cela ne sera pas mis en place...

Les terroristes ne sont pas des criminels courants qu'une pulsion incoercible aurait pu pousser à un acte de mort ; ce sont des salauds froids, réfléchis, conscients de la "nécessité" de leur acte "héroïque" et fiers de l'avoir accompli. Chez eux le repentir est denrée rarisime.

Même si la justice d'un pays ne parvient pas à le capturer, un consensus international devrait se nouer de sorte que toute personne impliquée de près ou de loin dans un acte terroriste, que ce soit comme exécutant, collaborateur, théoricien, financier, organisateur, donneur d'ordre ou retirant un bénéfice quelconque d'un acte terroriste, soit à tout jamais privé d'existence légale internationale, empêché de voyager, de faire des transferts internationaux d'argent et même si un jour un retournement d'une opinion publique instable, manipulable et oublieuse vennait à lui confier une position politique, toute instance, organisation ou gouvernement auquel il participerait n'aurait pas d'existence reconnue par la communauté internationale.

Tant que cela ne sera pas mis en place...



C'est pas un peu excessif que de couper les vivres aux musulmans? Si j'ai bien compris (interprèté) c'est bien de celà dont il est question?

Bonjour Zed !

Je parle de terroristes quelle que soit leur religion ou option philosophique, qu'ils en aient une ou pas, que ce soit un terrorisme dicté par une conception religieuse, politique, revendication territoriale ou n'importe quoi d'autre, c'est à dire ceux-là même dont parle l'article et de tous les autres.

On peut toujours rêver..

il ne faut surtout pas traumatiser ce "tio pépère", pas de centre genre Guantanamo pour lui, eh !! les droits de l'homme alors !!


Terrorisme : un des suspects travaillait dans le nucléaire


Jean-Marc Leclerc

INFO FIGARO - L'un des deux suspects arrêtés jeudi en Isère était chercheur au centre de recherche nucléaire de Genève (Cern). Il aurait renseigné al-Qaida sur des sites à frapper dans l'Hexagone.


«C'est du très haut niveau», commente laconiquement un expert de la structure centralisée antiterroriste à Paris. L'arrestation de deux islamistes présumés jeudi, à Vienne (Isère), par les hommes de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), pourrait bien représenter une étape importante dans la traque aux réseaux d'al-Qaida. Car le profil des suspects n'a rien à voir avec les classiques recrues de banlieue qui encombrent les rôles de la justice dans les dossiers islamistes. Il ne s'agit pas de petits délinquants frustrés versés dans l'action radicale après s'être fait laver le cerveau par des prêcheurs fanatiques. Cette fois, l'un des suspects arrêtés, un Français d'origine algérienne de 32 ans, était chercheur au Cern, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire, basée à Genève et située de part et d'autre de la frontière franco-suisse. L'autre est son frère, âgé de 25 ans. Mais l'aîné est de loin le plus intéressant pour la police. Il était pisté depuis un an et demi par les services antiterroristes, débusqué au détour de l'enquête conduite par le pôle antiterroriste parisien sur les filières afghanes .

«Nous avons peut-être évité le pire»


Alors que la garde à vue des deux hommes se poursuit dans les locaux de DCRI à Levallois (Hauts-de-Seine), Le Figaro est en mesure d'affirmer que la justice soupçonne l'aîné des deux frères d'avoir cherché à commettre des attentats en France. La police aurait intercepté des échanges de l'intéressé sur internet avec des personnes identifiées comme étant en lien avec al-Qaida pour le Maghreb islamique (Aqmi). Dans ces messages, il aurait même désigné plusieurs cibles possibles pour commettre des actions terroristes dans l'Hexagone. Son cursus universitaire et son degré élevé de réflexion laissent penser qu'il ne pouvait s'agir d'un projet relevant du simple fantasme. La DCRI, en tout cas, a jugé qu'il était temps de lui réclamer des comptes. Et la justice a donc ouvert une instruction spécifique en septembre 2009 pour cueillir ce gros poisson présumé.
Lors des perquisitions menées chez les deux frères, les enquêteurs ont pu saisir deux ordinateurs, trois disques durs et des clés USB, qui ont immédiatement été envoyés à l'expertise auprès de services spécialisés en police technique et scientifique. Ils permettront peut-être de recouper certains éléments captés à distance par les limiers de l'antiterrorisme. Les policiers espèrent également y récupérer des informations sur les contacts et les projets du duo qui aimait à surfer sur les sites islamistes.
Jeudi, le ministre de l'Intérieur, fort bien renseigné sur ce dossier, semblait ménager le suspens : « L'enquête dira sans doute quels étaient les objectifs en France ou ailleurs et indiquera peut-être que nous avons évité le pire », a-t-il déclaré alors qu'il se trouvait en déplacement à Lyon. La cité des Gaules où précisément les deux suspects ont commencé leurs premières heures de garde à vue…
Brice Hortefeux n'a pas voulu en dire davantage, mais il rappelle les enjeux de ce dossier : «Nous sommes en situation de vigilance permanente, nous suivons attentivement au jour le jour les déclarations des responsables de certaines organisations. Notre vigilance ne se relâche jamais. Le risque est permanent », a-t-il affirmé jeudi. Il a également rappelé que certains responsables d'organisations terroristes «se sont exprimés publiquement» en visant la France.
Al-Qaida pour le Maghreb islamique (Aqmi) reste la principale menace terroriste en France. Ce mouvement terroriste qui a succédé en 2007 au GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) est particulièrement actif dans les pays du Maghreb, en Mauritanie et au Mali. Combien compte-t-il de partisans de ce côté-ci de la Méditerranée ? D'autres profils de haut niveau œuvrent-ils dans l'ombre à la réalisation de ses funestes projets ? Une chose est certaine : la police espère beaucoup de cette enquête qui l'a déjà menée de l'Isère à la Suisse en passant par l'Algérie.

Biloulou a écrit:

Bonjour Zed !

Je parle de terroristes quelle que soit leur religion ou option philosophique, qu'ils en aient une ou pas, que ce soit un terrorisme dicté par une conception religieuse, politique, revendication territoriale ou n'importe quoi d'autre, c'est à dire ceux-là même dont parle l'article et de tous les autres.

On peut toujours rêver..

J'envoie immediatement une recommandation a Oslo pour que le prochain prix Nobel vous soit attribue!

Et moi je lis partout ce qui se laisse écrire que les terroristes islamistes sont de pauvres hères affamés, des laissés pour compte du progrès, des oubliés de la société, des traumatisés de l'indifférence, des déracinés identitaires...

J'au dû mal lire, c'est sûr...

[quote="Sylvette"]

Biloulou a écrit:

J'envoie immediatement une recommandation a Oslo pour que le prochain prix Nobel vous soit attribue!

Je ne vous remercierai jamais assez, Sylvette.

(Enfin, je serai bien entouré... )

Bon Allez, je ne vous ferais pas cette offense!

surtout que Yasser ne serait meme pas la pour vous feliciter, meme si son aura aurait, sans nul doute, plane dans la piece.

=========
C'est dingue quand on pense que meme Gore l'a eu!

Sylvette a écrit:

C'est dingue quand on pense que meme Gore l'a eu!

Ah !? Je l'avais oublié, celui-là. Son Nobel, je veux dire.

(Quoique Gore lui-même... Bon, passons. )

SYLVETTE

ARRAFAT, je l'avais oublie celui la, prix NOBEL de la Paix pour avoir : promu le terrorisme moderne, les detournements d'avions, les attentats sur des civils, les ecoles les autobus les marches et son grand dernier les kamikazes. Il faut dire qu'il a fait ecole et que les eleves ont depasses le maitre.

Amicalement

Pour les attentats sur les marchés,
il avait eu des prédescesceurs célèbres non ?

C' est vrai j'avais oublie le FLN de BEN BELLA et BHOUMEDIENE

Oh,non....
C'était "avant çà" .
Et puis le mec a fait carrière ....

C'était en Israël je crois .
et ce n'était pas un palestinien ...

Un prisonnier de Guantanamo est arrivé en Belgique











Cette info en vidéo



Un prisonnier de Guantanamo est arrivé jeudi soir à l'aéroport militaire de Melsbroek, a indiqué le journal télévisé de vtm. La Belgique a proposé aux Nations-Unies d'accueillir un détenu de Guantanamo. L'homme a été innocenté et vient en Belgique en tant qu'homme libre.

L'homme va recevoir une nouvelle identité, un visa et un permis de séjour, afin qu'il puisse travailler en Belgique.
Les affaires étrangères ne veulent pas commenter l'annonce de vtm.

















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Un prisonnier de Guantanamo est arrivé en Belgique









10/10/09 à 10h59Anonyme 168709
Contribuables, vous savez où va votre argent signaler un abus

09/10/09 à 10h39didiers
A voir les réaction de tout le monde, il a intérêt à faire le maure... signaler un abus

09/10/09 à 10h38Chantal1966
Je suis d'accord avec tous vos avis et j'ajouterais même, du moins si les modos laissent passer mon commentaire, est on vraiment certain de son innocence??? Les américains l'ont trouvé coupable, il arrive ici et hop, nouvelle identité, nouveau visa, travail et innocent en plus!! S'il met une bombe quelque part, s'il tue ou s'il viole, j'espère que l'Etat s'en mordra les doigts!!! signaler un abus

09/10/09 à 10h32Anonyme 775346
Et si on laissait le citoyen payeur (qui ne sera bientôt plus que ça dans ce pays) donner son avis ? Une utopie puisque un bon 90% de la poulation serait contre. Politiques lâches! Il n'osent rien refuser aux USA, ce n'est pas nouveau. Tout ceci est scandaleux quand on pense que des illégaux scolarisés et vivant sur notre sol depuis au moins une décénie sont forcés de partir pour laisser là place à ce type de personnes!! ça me dégoute! signaler un abus

09/10/09 à 10h16Anonyme 860109
d accord avec toi anonyme348494,j ai meme lu que les cpas sont débordé par les demande de revenu d intégrations vu les régularisations massive décidée par l état.je suis belge en famille,je travaille depuis plus de 25ans,fins de mois de plus en plus difficile.et rien que ce mois 250 euros en taxe pour l état(poubelle et voiture).ras le bol total de ce pays et de ses ministres qui ne font rien qu enfoncé ces citoyents dans la misére. signaler un abus

09/10/09 à 10h08Anonyme 255096
…et la couturière ou le maçon qui auront trimé 45 ans de vie active devront se débrouiller avec moins de 1000 € par mois de pension pour vivre. signaler un abus

09/10/09 à 09h17Anonyme 348494
Ont pourais aussis lui trouverun travail , un logement , lui offrir une voiture etc etc , je sent que je vais devenir ex terroriste , cest mieux dans ce pays que d etre un honnete travailleur ( a la préretraite ) a qui ont ponctionne 66 % de son salaire signaler un abus

09/10/09 à 09h12Anonyme 958082
pfff nimportekoi ou va la belgique signaler un abus

09/10/09 à 08h48Anonyme 560795
aller encore un qui va profité du cpas ou du chomage bravo monsieur vanrompuydt signaler un abus

09/10/09 à 08h28Anonyme 872240
Et qui va embaucher cet monsieur ?? jardinier chez Onckelinckx ou Moureaux ou Thielemans ?? employé chez le MRAX ou Droits de l'Homme ?? signaler un abus

ANONYME, COMME EN 1940.....

JACKLELOUP a écrit:

Un prisonnier de Guantanamo est arrivé en Belgique











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Un prisonnier de Guantanamo est arrivé jeudi soir à l'aéroport militaire de Melsbroek, a indiqué le journal télévisé de vtm. La Belgique a proposé aux Nations-Unies d'accueillir un détenu de Guantanamo. L'homme a été innocenté et vient en Belgique en tant qu'homme libre.

L'homme va recevoir une nouvelle identité, un visa et un permis de séjour, afin qu'il puisse travailler en Belgique.
Les affaires étrangères ne veulent pas commenter l'annonce de vtm.

















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10/10/09 à 10h59Anonyme 168709
Contribuables, vous savez où va votre argent signaler un abus

09/10/09 à 10h39didiers
A voir les réaction de tout le monde, il a intérêt à faire le maure... signaler un abus

09/10/09 à 10h38Chantal1966
Je suis d'accord avec tous vos avis et j'ajouterais même, du moins si les modos laissent passer mon commentaire, est on vraiment certain de son innocence??? Les américains l'ont trouvé coupable, il arrive ici et hop, nouvelle identité, nouveau visa, travail et innocent en plus!! S'il met une bombe quelque part, s'il tue ou s'il viole, j'espère que l'Etat s'en mordra les doigts!!! signaler un abus

09/10/09 à 10h32Anonyme 775346
Et si on laissait le citoyen payeur (qui ne sera bientôt plus que ça dans ce pays) donner son avis ? Une utopie puisque un bon 90% de la poulation serait contre. Politiques lâches! Il n'osent rien refuser aux USA, ce n'est pas nouveau. Tout ceci est scandaleux quand on pense que des illégaux scolarisés et vivant sur notre sol depuis au moins une décénie sont forcés de partir pour laisser là place à ce type de personnes!! ça me dégoute! signaler un abus

09/10/09 à 10h16Anonyme 860109
d accord avec toi anonyme348494,j ai meme lu que les cpas sont débordé par les demande de revenu d intégrations vu les régularisations massive décidée par l état.je suis belge en famille,je travaille depuis plus de 25ans,fins de mois de plus en plus difficile.et rien que ce mois 250 euros en taxe pour l état(poubelle et voiture).ras le bol total de ce pays et de ses ministres qui ne font rien qu enfoncé ces citoyents dans la misére. signaler un abus

09/10/09 à 10h08Anonyme 255096
…et la couturière ou le maçon qui auront trimé 45 ans de vie active devront se débrouiller avec moins de 1000 € par mois de pension pour vivre. signaler un abus

09/10/09 à 09h17Anonyme 348494
Ont pourais aussis lui trouverun travail , un logement , lui offrir une voiture etc etc , je sent que je vais devenir ex terroriste , cest mieux dans ce pays que d etre un honnete travailleur ( a la préretraite ) a qui ont ponctionne 66 % de son salaire signaler un abus

09/10/09 à 09h12Anonyme 958082
pfff nimportekoi ou va la belgique signaler un abus

09/10/09 à 08h48Anonyme 560795
aller encore un qui va profité du cpas ou du chomage bravo monsieur vanrompuydt signaler un abus

09/10/09 à 08h28Anonyme 872240
Et qui va embaucher cet monsieur ?? jardinier chez Onckelinckx ou Moureaux ou Thielemans ?? employé chez le MRAX ou Droits de l'Homme ?? signaler un abus

L’Iran menace ouvertement l’Europe



[Dimanche 28/02/2010 22:26]




par Shraga Blum

Maroc: démantèlement d'un "réseau terroriste"











Monde - International 15:15
Un réseau présenté comme terroriste, composé de six personnes et "qui s'activait dans plusieurs villes" du Maroc, a été démantelé par les services de sécurité marocains, a annoncé mardi la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Ce réseau, a précisé la DGSN dans un communiqué, "projetait de commettre des actes terroristes à l'intérieur du territoire national". Le texte ne précise pas quand les arrestations ont eu lieu. "Dans le cadre des efforts déployés par les services de sécurité pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme, ces services ont démantelé un réseau terroriste de six personnes imbus de l'idéologie takfiriste, qui s'activait dans plusieurs villes du royaume et projetait de commettre des actes terroristes à l'intérieur du territoire national", indique le communiqué.
"Les membres de ce réseau seront déférés devant la justice à l'issue de l'enquête menée sous la supervision du parquet", ajoute la DGSN.
L'idéologie takfiriste est défendue par un courant islamiste violent et ultra-minoritaire au Maroc, qui estime que la société et ses gouvernants sont des impies qui se sont écartés du droit chemin. L'idéologie takfiriste est apparue en Egypte au milieu des années 70.

Un érudit musulman publie une fatwa contre le terrorisme












Monde - Europe 18:04
Un éminent érudit musulman d'origine pakistanaise, Muhammad Tahir-ul-Qadri, a condamné mardi les terroristes comme des ennemis de l'islam, dans une fatwa rendue publique à Londres.
Il a souligné que les actes de terrorisme ne pouvaient avoir aucune justification au nom de l'islam, condamnant notamment les attentats d'Al Qaïda, dans cette fatwa de quelque 600 pages, présentée au cours d'une conférence de presse à Londres en présence notamment de députés et de représentants d'associations caritatives.
Les kamikazes "ne peuvent pas prétendre que leur suicide sont des actes commis par des martyrs qui deviendront des héros de la Oumma (la communauté musulmane), non, ils deviendront des héros du feu de l'enfer", a déclaré le Dr Tahir-ul-Qadri.
"Il n'y a aucune place pour le martyre et leurs actes ne seront jamais, jamais, considérés comme le djihad (la guerre sainte)", a-t-il ajouté.
Cette fatwa "peut être considérée comme l'argumentaire théologique le plus complet contre le terrorisme islamiste à ce jour", selon la fondation londonienne Quilliam, qui combat l'extrémisme musulman.
Si d'autres responsables musulmans avaient par le passé déjà condamné le terrorisme, M. Qadri, qui s'est exprimé en anglais et en arabe, a souligné que cette fatwa écartait complètement tout type d'excuse pour justifier la violence.
"Le terrorisme est le terrorisme, la violence est la violence et elle n'a pas de place dans l'enseignement de l'islam et il n'y a aucune justification pour cela, ou aucune sorte d'excuses ou d'argumentation", selon lui.
Il a souligné que l'islam était une religion de paix, appelant d'autres responsables religieux à rejoindre sa position.
Muhammad Tahir-ul-Qadri est à la tête du mouvement Minhaj-ul-Quran, une organisation de tradition soufie, qui combat l'extrémisme religieux dans des centres dans des dizaines de pays.
Une fatwa est un avis juridique donné par un spécialiste de loi islamique sur une question particulière.

300 policiers perquisitionnent les milieux kurdes: le PKK appelle aux manifestations


La police s'est déployée aux quatre coins de la Belgique pour une série de perquisitions. C'est le milieu kurde qui était visé. Au total, 25 lieux ont été visités, dont le siège de la télévision kurde Roj à Denderleeuw. Quinze personnes ont été interpellées. En réaction, le PKK appelle à des manifestations.








Troubles attendus au palais de justice de Bruxelles


La police bruxelloise se positionnait jeudi après-midi autour du palais de justice de Bruxelles, sur la place Poelaert, pour contenir la manifestation de Kurdes. La police redoute en effet que cette action, menée afin de protester contre les perquisitions qui ont lieu plus tôt dans la journée, ne déborde.
Le personnel du palais de justice a reçu pour consigne de ne pas quitter le palais par l'entrée principale tant que les Kurdes sont présents.
Le nombre de Kurdes sur place est pour le moment indéterminé mais des sources au palais de justice parlent d'une "grosse foule".


Cette info en vidéo

• Série de perquisitions dans le milieu kurde à travers ...
  

Belgique - Faits divers 16:25
Jeudi matin, 25 lieux ont été perquisitionnés à Bruxelles, Charleroi, Namur, Verviers et Anvers. Toutes les perquisitions visaient des associations et centres culturels kurdes. En fin de matinée, on dénombrait un total de 15 personnes interpellées, dont des employés de Roj TV et deux leaders du PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan.
Suite à cette action policière, les employés de la télévision kurde Roj TV, qui émet partout dans le monde via satellite, se sont rassemblés devant le siège de leurs bureaux à Denderleeuw. Un mouvement de protestation consécutif à ces opérations policières qui ont visé leurs locaux ainsi que de nombreux autres endroits du milieu kurde. "A 5h du matin, la police belge a monté une opération contre notre chaîne de télévision, Roj TV. Nous considérons cette opération comme étant antidémocratique", a indiqué un employé. Les travailleurs affirment donc ne pas comprendre ce qui se passe. Ils resteront assis sur le trottoir jusqu'à la fin de l'opération policière.
300 policiers mobilisés
Il s'agissait d'une opération de grande ampleur: 300 hommes de la police judiciaire y ont participé ainsi que l'escadron spécial d'intervention. Elle a été mise sur pied suite à une enquête du parquet fédéral sur les activités du PKK, considéré comme une organisation terroriste par l'Union européenne.

Le PKK appelle à des manifestations

Le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes kurdes de Turquie) a appelé jeudi les Kurdes à manifester à Bruxelles après les interpellations effectuées par la police belge. "Tous les Kurdes vivant en Europe" sont appelés à se rassembler à Bruxelles et à organiser des actions de protestation "contre cette attaque hostile", selon un communiqué diffusé par le KCK, une organisation kurde chapeautée par le PKK.
Le texte appelle également à des manifestations "dans l'ensemble du Kurdistan", faisant référence aux régions à population kurde en Turquie, en Irak, en Iran et en Syrie.

Malika El Aroud regrette l’obligation de comparaitre non voilée


C’est sous très haute surveillance policière que le procès d'une filière d'Al-Qaïda en Belgique a débuté ce lundi au tribunal correctionnel de Bruxelles. Six des neuf prévenus étaient présents à leur procès, dont la désormais tristement célèbre Malika El Aroud, 50 ans, qui a regretté devoir comparaitre non voilée.









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C'est via le site internet de Malika El Aroud, qui faisait l'apologie du jihad, que plusieurs des prévenus ont commencé à communiquer. Elle était non voilée ce lundi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. "Car on le lui interdit. Ce qu'elle regrette", a expliqué hors audience son avocate. Malika El Aroud est considérée comme la chef de la filière d'Al-Qaïda jugée aujourd'hui, avec Hicham Beyayo et son dernier mari, Moez Garsallaoui, qui est un des deux prévenus dont on a perdu la trace en zone pakistano-afghane.

Certains prévenus ont avoué pour les camps, pas pour les attentats

L'instruction judiciaire a montré que Moez Garsallaoui prenait en charge en Turquie les quatre Belges - mais aussi deux Français - qui ont gagné tout comme lui le Waziristan, à la frontière pakistano-afghane. Ceux qui en sont revenus ont été arrêtés lors des opérations policières menées en décembre 2008. Ils ont reconnu avoir suivi au Pakistan des formations au maniement des armes et des explosifs. Certains ont expliqué que, lors de ces formations, ils devaient remplir un formulaire où il leur était demandé s'ils accepteraient de commettre un attentat suicide. Plusieurs ont qualifié l'ambiance "d'exécrable" dans ces camps et souligné qu'ils ne voulaient pas y rester et rentrer en Europe. Ceux qui sont revenus ont tous dit qu'ils n'avaient pas reçu d'instruction pour mener des actions en Europe ou en Belgique.

Un attentat dans le métro bruxellois évité ?

Des personnes les chargent néanmoins. C'est ainsi le cas, comme l'a souligné lundi le président du tribunal correctionnel, de Bryant Neal Vinas. Arrêté au Pakistan, ce jihadiste américain a expliqué aux enquêteurs belges venus l'interroger dans sa prison aux Etats-Unis qu'Hicham Bouhali Zrioul, un des deux prévenus dont on a perdu la trace au Pakistan, nourrissait l'intention de commettre un attentat en Belgique dans le métro.

Bel et bien gérés par Al-Qaïda
Selon Vinas, qui a côtoyé plusieurs des prévenus au Pakistan, les camps où ils étaient formés étaient gérés par Al-Qaïda et il était impossible de quitter le Waziristan, après y avoir suivi des formations, sans l'aval d'Al-Qaïda.



Cette cellule d’Al-Qaïda est accusée d’avoir envoyé des combattants se former au maniement des armes et des explosifs à la frontière pakistano-afghane dans les camps d’Oussama Ben Laden. A l'issue de cet entraînement, trois des cinq hommes en question étaient revenus en Belgique via la Turquie. Leurs défenses nient qu'ils aient projeté de commettre des attentats à leur retour en Europe. On est sans nouvelles des deux autres, qui sont dès lors jugés par défaut à Bruxelles. Ils pourraient toujours être en zone pakistano-afghane ou être morts.

Préparation d’un attentat

La figure centrale au cours de ce procès est Malika El Aroud, seule à comparaître détenue avec Hicham Beyayo, un des trois hommes revenus du Pakistan. Quelques jours après son retour en Belgique, en décembre 2008, les services anti-terroristes avaient intercepté un message qu'Hicham Beyayo avait envoyé à son amie, selon lequel une "opération" aurait lieu prochainement et qu'il n'en reviendrait pas. Cela avait convaincu la justice d'intervenir et d'arrêter tous les membres connus de ce groupe qui était observé depuis plus d'un an.

Malika El Aroud est considérée comme un des trois chefs de cette filière. Cette femme de 50 ans est la veuve d'un des deux assassins du commandant Massoud, tué en Afghanistan deux jours avant les attentats du 11 septembre 2001. Elle a été acquittée pour ces faits. Principale animatrice d'un site internet appelant au Jihad, elle sera interrogée demain mardi par le président du tribunal.

Malika El Aroud a parlé porcs et jihad : "Elle est mal barrée"


Au 2ème jour du procès de la présumée cellule terroriste islamiste belge d’Al-Qaïda, sa « chef » présumée, Malika El Aroud, était interrogée. Elle n'a caché aucunement son soutien aux « combattants ». Son avocate dira d'elle qu'elle estt "mal barrée" avant de conclure qu'elle "s’en sortait" finalement "pas mal".








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Belgique - Faits divers 15:01
Comme lundi, Malika El Aroud s’est montrée décontractée et souriante à son arrivée au tribunal correctionnel de Bruxelles. Dans la salle d’audience, elle conservait globalement la même attitude en répondant volontiers aux questions du président du tribunal. Mais rapidement, la Belgo-marocaine s'est montrée impertinente. Elle est même allée jusqu’à intimer au président de poser ses questions « dans l’ordre », selon Nadia Bouria qui suit le procès pour RTL-TVI. Réponse du magistrat : « Laissez-nous, Madame, faire notre jugement. »

« Porcs, chiens, … » : elle regrette ces paroles… mais pour les animaux
Le ton était donné dès la première question du tribunal et la répartie de Mme El-Aroud était qualifiée de maladroite par sa propre avocate. « Qui sont les porcs et les chiens dont vous parlez dans vos forums ? » Bousculée d’entrée de jeu, voici sa réponse relatée par son avocate, Me Fernande Motte de Raedt : « Elle dit que ‘ce n’est pas l’individu que j’ai traité comme cela mais le comportement’. Et alors elle essaie de faire des parallèles avec la guerre chez nous, quand on appelait les Allemands d’une autre manière. Mais enfin, on ne disait pas porcs ni autre chose. Il est clair que là elle le regrette et elle est ‘mal barrée’. » Malika El Aroud a dit regretter l’usage des qualificatifs « Porc » et « Chien » par deux fois, mais en ces termes : « Je m’excuse… pour les animaux », relatait notre journaliste sur place.

Le jihad ? « Une obligation pour tout musulman »
Elle a aussi justifié le jihad comme « une obligation pour tout musulman de libérer nos terres ». Et a ajouté par après : « Je suis Afghane, Palestinienne, je suis musulmane. Nous sommes chez nous partout en terre d’Islam. » Elle a assumé sa haine des soldats engagés en Afghanistan mais a situé son action sur le seul terrain afghan et a réfuté tout encouragement à des actions armées en Europe. "La résistance est sur le front, là où les bombes tombent", a-t-elle souligné.

Internet ? « Une exagération »
Elle évoquait finalement son rôle actif sur son site Internet mais s'est défendue d’avoir incité des jeunes gens à aller combattre, entre autres, en Afghanistan. "C’est une exagération", a-t-elle conclu. Si elle a avoué avoir été en contact avec ces hommes, elle a donc nié les avoir incités. "Il avait déjà pris sa décision avant de me consulter", a-t-elle déclaré à propos d'un Français parti au Waziristan et qui serait mort aujourd’hui. Concernant l'argent qu'elle collectait, elle a affirmé que c'était pour son seul usage et non pour financer ces gens prêts à aller combattre. Mais elle a cependant concédé avoir « seulement » proposé 3.000 euros à des jeunes qui, s'est elle empressée d’ajouter, « ont refusé ».

Chef d’un réseau ? Elle ne comprend pas la question…
Ces réponses étaient claires et directes. Son soutien aux « combattants », elle ne le cache pas. Mais quand les questions visant à lui attribuer ou non un rôle de chef d’un éventuel réseau sont arrivées, là, elle s’est montrée évasive. Elle a fait mine de ne pas comprendre les questions avant de tenter de passer à autre chose, plus ou moins habilement.

Son avocate : « Elle s’en sort pas mal »
« Je trouve qu’elle s’en sort pas mal. Elle a l’air de dire la vérité. Je pense que c’est sa vérité. Elle est très calme, elle répond bien mais de temps en temps elle est un peu ennuyée. » C’était le sentiment de Me Motte de Raedt à l’issue de cette première matinée d’audience de sa cliente.


Six personnes, dont quatre Belges, se sont rendues avec le Moez Garsallaoui, mari de Malika El Aroud, dans des camps au Waziristan (frontière pakistano-afghane). On est sans nouvelles de Garsallaoui et d'un Français. Les autres sont rentrés en Europe. Trois de ceux-ci sont avec Malika El Aroud sur le banc des prévenus. Ils nient être rentrés pour commettre des attentats en Europe.

Pakistan: 13 talibans tués dans un raid d'hélicoptères dans le nord-ouest










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Monde - International 15:43
Un raid d'hélicoptères de l'armée pakistanaise contre des repaires de talibans dans la région tribale du nord-ouest du Pakistan dimanche a fait 13 morts parmi les combattants islamistes, a annoncé par téléphone à l'AFP un responsable local.
L'attaque a permis de détruire trois caches et deux maisons appartenant à des commandants talibans de la région d'Orakzai, a précisé par téléphone ce responsable, Asmatullah Khan.
Les cibles étaient situées à Ferozkhel, un village situé aux abords de Kalyal, principale ville de la région d'Orakzai a ajouté ce responsable.
"Au moins 13 militants ont été tués au cours de l'attaque" a-t-il souligné.
Un responsable militaire, qui a requis l'anonymat, a confirmé l'attaque et son bilan.
Les maisons détruites des deux commandants talibans servaient également de centre d'entraînement aux talibans, a indiqué ce responsable militaire.
Sous la pression des Etats-Unis, le Pakistan a, l'année dernière, accru de manière significative ses opérations contre les talibans dans le nord-ouest du pays et dans la ceinture tribale où les Etats-Unis situent le quartier général d'Al-Qaïda et qu'ils considèrent comme étant la région la plus dangereuse du monde.
Cette région tribale, au relief escarpé, est devenue le bastion de centaines d'extrémistes qui ont fui l'Afghanistan voisin après l'invasion par une coalition menée par les Etats-Unis en 2001.
Selon Washington, les talibans utilisent les régions tribales semi-autonomes pakistanaises pour préparer leurs attaques en Afghanistan, où stationnent plus de 120.000 militaires de l'Otan qui combattent les insurgés islamistes aux côtés de l'armée afghane.