REFLEXIONS SUR LE DERNIER ACTE DE PIRATERIE ET SUGGESTIONS POUR ERADIQUER CE FLEAU !

1) D'abord je tiens à dire que je déplore (comme tout le monde) que la libération des otages du Tanit par les commandos marine de la "Royale" se soit soldée par la mort d'un des otages. Mais je trouve pour le moins "curieux" que l'on fasse faire une autopsie de l'otage pour savoir si le projectile qui l'a tué, au cours de la fusillade qui a permis de délivrer les autres, provenait d'une arme des commandos ou de celle d'un des gangsters qui le détenait. Quelle importance en effet ? cela ne change rien au drame ! Et puis permettez moi d'ajouter que le gouvernement français a été très "gentil" de faire intervenir la Marine nationale et ses commandos pour libérer ces "touristes" imprudents auquel il avait été fortement déconseillé de s'aventurer dans ce coin....cela au prix d'un assaut terriblement dangereux pour les hommes des codos marine qui, regroupés dans leur petit zodic d'assaut offraient une cible parfaite pour les pirâtes !

2) Cela dit j'ai été surpris d'apprendre plusieurs coses au sujet de cette opération :

_ d'abord qu'il existait actuellement dans cette zone (où la pirâterie maritime croît et se développe de plus en plus chaque année) 34 navires de guerre de nationalités diverses (dont un chinois) pour tenter de s'opposer à ces actes de gangsterisme !
- ensuite que le nombre des otages actuellement détenus à terre par ces pirâtes s'élèverait à plus de 240 personnes !!!
- qu'une rançon avait été proposée en échange de la libération des otages ce qui me semble constituer un véritable encouragement à la pirâterie !
- enfin que TOUS les pirâtes n'avaient pas été tués lors de l'assaut donné par nos codos marine.

3) Cette situation ne peut donc perdurer et il faut se donner les moyens d'y mettre un terme. Voilà ceux qui me semblent impératifs de mettre en oeuvre pour y parvenir :

- actuellement et avec l'action dispersée qui caractèrise les forces navales internationales qui se trouvent dans le secteur, il faut que les pirâtes qui se lancent dans une opération de ce type sachent qu'au cas où ils seraient interceptés par un navire de guerre et s'ils n'acceptent pas de restituer immédiatement le navire et TOUS les otages (sans qu'auune rançon ne soit versée) l'assaut sera donné SANS QU'AUCUN D'ENTRE EUX AIT LA MOINDRE CHANCE D'EN SORTIR VIVANT !...donc si l'assaut est donné : PAS DE PRISONNIERS !

4) Il est donc très souhaitable que tous les pays qui possèdent des navires de guerre dans la zone se concertent rapidement pour trouver un accord pour intervenir selon cette méthode qui serait à mon sens déjà assez dissuasive pour les pirâtes.

Mais on m'objecte que le secteur à surveiller (une surface grande comme la Méditerranée) est trop étendu pour qu'il soit vraiment imperméable à de petites embarcations rapides telles que celles utilisées par les pirâtes. Il faut alors envisager la création d'un couloir réservé aux navires connus et interdits aux autres, donc de surface plus réduite et plus facilement controlable....un route sécurisée par les navires de guerre (analogue au rail d'Ouessant en Bretagne) où tout bateau qui l'empreinterait sera controlé par radio ou araisonné si ce controle radio s'avère impossible....et en cas de refus de se laisser contrôler ou de fuite, considéré comme "pirate" et coulé au canon de marine après sommations !...cela suppose évidemment un accord de toutes les marines concernées qui devraient se répartir la surveillance pour chacune d'une partie du "rail sécurisé".

Voilà, je me tiens à la disposition de tous sur Libres propos pour fournir explications et compléments sur ce plan anti-pirâterie que je soumets à vos analyses et à vos critiques éventuelles.

Très cordialement à tous.

LEGOLEM

Je salue le retour de notre ami Legolem sur nos ondes avec une réfléxion d'une telle actualité et dimension.

J'y ajoute un texte qui nous vient de Djibouti même.

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Juger les pirates, un casse-tête légal pour ceux qui les capturent
(Agence France-Presse - Djibouti Publié le 27 janvier 2009 à 08h31 | Mis à jour le 27 janvier 2009 à 08h32)

Traduire en justice les pirates qui s'attaquent aux navires au large de la Somalie se révèle être un casse-tête légal pour les Etats qui les capturent, nuisant jusque présent à l'efficacité des opérations internationales contre les bandits des mers.

Pour juger les pirates, «la solution expéditive d'antan du "pendu haut et court", ou du passage à "la planche" vers l'eau profonde et les requins (*) n'est plus applicable», ironise Bruno Pardigon, directeur général des Services de sécurité maritime de Djibouti, en marge d'une conférence de l'Organisation maritime internationale (OMI) qui réunit cette semaine à Djibouti 22 pays riverains de l'océan Indien, du golfe d'Aden et de la mer Rouge pour renforcer l'arsenal judiciaire contre les pirates.

Selon un document djiboutien présenté à la conférence «en 2008 près de 150 personnes ont été arrêtées par les navires de guerre croisant dans le golfe d'Aden» dans le cadre de la lutte anti-piraterie.

«Sur ce nombre, une centaine ont été remises aux autorités étatiques: 19 ont été rapatriées en Europe, 85 transférées aux autorités judiciaires des pays riverains», à savoir la région somalienne autoproclamée autonome du Puntland et le Yémen, indique ce document.

Les Britanniques qui disposent d'un accord particulier avec le Kenya ont remis huit pirates à cet Etat, faute de pouvoir les livrer à la Somalie, pays livré au chaos depuis bientôt 20 ans.

La France a elle envoyé à deux reprises ses forces spéciales arrêté des pirates somaliens et a décidé d'en juger certains sur son sol.

Mais ce cas est rarissime. Onze autres présumés pirates ont été relâchés rapidement, précise le rapport djiboutien.

Le texte ajoute qu'«une quarantaine de pirates présumés ont par ailleurs été relâchés par les navires de guerre qui les avaient interpellés» et qui ne savaient qu'en faire, ignorant quel est leur statut juridique lorsqu'ils sont détenus à bord, quel tribunal, ou quel pays devait les juger.

En effet, «la question de la loi pénale applicable aux pirates, de leur possible procès et des procédures à appliquer» ne sont pas définies précisément jusque présent, explique M. Pardigon. Et les pirates bénéficient de ce vide juridique.

Certes explique un diplomate européen participant aux travaux, «le corpus juridique concernant la piraterie est assez bien fourni (...) pour tout ce qui touche aux attaques en haute mer. Le problème c'est la mise en oeuvre de ce texte dans les législations nationales».

Jusque présent, les Etats sont réticents à adopter certaines dispositions. Ainsi le Yémen, concerné au premier chef par le fléau de la piraterie, est opposé au droit de poursuite par des navires de guerre étrangers des pirates dans ses eaux territoriales.

Pour éviter que les pirates ne soient immédiatement relâchés après leur arrestation et ne recommencent à sévir au large de la Somalie, l'OMI tente de convaincre les 22 Etats réunis à Djibouti de signer un accord d'harmonisation législative permettant de «faciliter l'arrestation et les poursuites judiciaires contre les suspects de piraterie».

Sur le dossier de «la piraterie, les problèmes légaux rejoignent la diplomatie», estime Chantal Poiret, ambassadeur française chargée de la coordination de la lutte internationale contre la piraterie: «les pays riverains voient leur intérêt dans une coopération entre eux et avec les pays dont les marines viennent lutter contre ce fléau», estime-t-elle.

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(*) Selon certaines sources, les commandos américains qui sont intervenus pour libérer Richard Philips, capitane du Maersk Alabama, auraient utilisé cette méthode qui a l'avantage d'éviter les imbroglios juridiques aus issues hasardeuses et aussi d'instiller l'horreur dans la caboche des candidats pirates. Il y a d'ailleurs une certaine urgence, une aura de héros genre Robin des Bois commence à être tissée sur la tête de ces bandits par les chantres des droits de l'homme...

On fait avec les pirates comme avec nos voyoux de banlieue, l indulgence, on voit ou cela nous mene, on a beau dire, mais nos arrieres grands parents,eux en avaient dans le pantalon,et ils n auraient pas mis autant de temps pour reagir, et infliger une bonne correction a tous ces empecheurs de tourner en rond.
Toutes ces associations , qui sont soit disant là pour defendre les droits de l hommes, je ne sais toujours pas de qu elles hommes il s agit, mais j ai ma petite idee la dessus.Jaco

CHERS AMIS

Ne cherchons pas de midi a quatorze heure, la seule solution est la solution de la ZIM. Comment croyez vous que les Israeliens ont pu eviter une attaque des pirates la semaine derniere ? En leur jetant des matzots ? Une fois de plus, comme pour la securite des transports aeriens, les Israeliens donnent la voie simple et efficace.

Amicalement

A LE GAVE

Bien sûr que nos Amis Israéliens nous démontrent depuis des années que la seule méthode efficace pour lutter contre les prises d'otages et les gangsters qui l'utilisent est la fermeté et le refus de négotier une quelconque rançon qui encouragerait la récidive !...les preneurs d'otages le savent bien et ne s'y adonnent pas contre ce petit pays courageux dont l'attitude face à ce fléau devrait nous servir d'exemple !

Très cordialement

Bonjour Gavarny !

LE GAVE a écrit:

CHERS AMIS

Ne cherchons pas de midi a quatorze heure, la seule solution est la solution de la ZIM.[...]
Amicalement

Sans vouloir vous pousser à divulguer des secrets d'État... qu'est-ce que "la ZIM" ?

Ca a quelque chose à voir avec la fourmi m'bala m'bala ?

Don cher BILOULOU

Je vais donc vous reveler le trerrible secret classe SUPER-CHUT. La ZIM est la plus grosse compagnie de transport de fret d'Israel. Mais promis, c'est une revelation qui doit etre tenue TO-SECRET, meme pour vous.

Amicalement

Ah BON !!!!!

ZIM

ZIM est un code, qui signifie :
Zimbabwe, selon la liste des codes pays du CIO
selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), le Zimbabwe a pour code alpha-3 ZWE
selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques, le Zimbabwe a pour code ZW
selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, le Zimbabwe a pour code alpha-3 ZWE




HELP

LE GAVE a écrit:

Don cher BILOULOU

Je vais donc vous reveler le trerrible secret classe SUPER-CHUT. La ZIM est la plus grosse compagnie de transport de fret d'Israel. Mais promis, c'est une revelation qui doit etre tenue TO-SECRET, meme pour vous.

Amicalement

LAWRENCE

Mais tres certainement je vais vous aider. La ZIM fut fondee dans les annees 50 sur ordre de BEN GURION. Au depart elle fut une ligne commerciale pour passagers. Reliant MARSEILLE a HAIFA dans une traversee de 6 jours, escales a NAPOLI et LIMASOL. Ses fleurons etaient le MOLEDET et le T. HERZEL. Avec la concurence de l'aviation elle fut vendue a EIZENBERG qui en fit une des plus grandes societes de transport de fret, surtout en ASIE.

Amicalement

LE GAVE a écrit:

Don cher BILOULOU

Je vais donc vous reveler le trerrible secret classe SUPER-CHUT. La ZIM est la plus grosse compagnie de transport de fret d'Israel. Mais promis, c'est une revelation qui doit etre tenue TO-SECRET, meme pour vous.

Amicalement

Bonjour Don Gavarny !

Me voilà donc en train de progresser sur la voie du Grand (top) Secret !
Peut-être pouvez-vous lever encore un peu le voile qui obscurcit ma vue : quelle astuce anti-pirates la ZIM utilise qui pourrait aussi être appliquée avec succès au transport maritime ?

Débarquer les pirates à haute altitude ? Difficile avec un navire... mais s'il est entouré de requins affamés, peut-être...

Bonne journée, hein ?

J'ai déjà dit qu'on envoie les mercenaires de Schrame.
Ce sera vite règlé.
Avec quelques dégâts colatéraux inévitables.
Les paras sautent sur la Somalie.

Jean Schramme (25 mars 1929, Bruges, Belgique - 14 décembre 1988, Rondonopolis, Brésil) était un chef de mercenaires belge.... (suite)

Zut,

On aurait pu envoyer Bob mais il est mort en 2007.



Il reste Schteiner mais ou est il ?
Chuuut......

Biloulou a écrit:

Jean Schramme (25 mars 1929, Bruges, Belgique - 14 décembre 1988, Rondonopolis, Brésil) était un chef de mercenaires belge.... (suite)

BILOULOU


L'astuce est pourtant simple. Les equipages Israeliens sont armes, dans la ZIM comme pour EL-AL, ARKIA ou ISRAIR. C'est un peu contraire aux conventions internationales mais tres efficaces. Les "pirates" ne sont plus ce qu'ils etaient et aux premieres balles ou missile LOW ils rebroussent chemin. Voila le grand secret qui si il etait applique officiellement et regis par un code cela arreterait cette racaille des mers du monde, comme il le fut pour les airs.

Amicalement

C'est vrai, Gavarny, c'est vrai...

C'est vrai aussi qu'un pétrolier, un méthanier, doivent être assez fragiles face aux tirs... mais bon, un avion aussi...
Peut-être que les pirates savent qu'ils doivent être peu gourmands pour que les compagnies d'assurances préfèrent payer plutôt que d'exiger que les navires soient armés et livrent combat ?

Mais bon, s'il y a des exemples positifs à suivre, pourquoi pas ?

l'idée que les équipages soient armés, ça pose plusieurs problèmes

d'abord, parce que les compagnies maritimes emploient souvent des équipages philippins qui sont probablement bons marins mais surtout très faiblement payés et donc qui n'iraient pas risquer leur vie pour sauver les intérêts de quelques actionnaires bien planqués

d'autre part parce que le principe a déjà été essayé depuis des siècles et on sait qu'il ne peut que provoquer une escalade
déjà à l'époque du commerce des caraibes on avait les fameux corsaires ou pirates qui étaient parfois mieux armés que les navires de guerre de l'époque

actuellement on a trouvé le système des escortes militaires
là aussi ça n'a pas beaucoup d'avenir, parce que ça coute un pognon monstre
et il suffit donc qu'un riche pirate se paie un exocet pour balancer les navires qui le gènent par le fond


pourtant il existe un truc qui couterait extrèmement moins cher,
ça serait de financer une police dans les pays d'où viennent les pirates
d'une part, les pays en question seraient d'accords parce que leurs budgets sont généralement très faibles et c'est d'ailleurs pour ça qu'ils peuvent pas le faire eux mêmes
d'autre part ça serait bien plus efficace parce qu'on s'occuperait du problème à sa source

"On" devrait financer les forces de police du ou des pays dont son issus les pirates!!!!!

Juste pour info, comme ca en passant, existe il une seule chose de part le monde que nous ne serions pas "obligés" par une certaine idée de responsabilité, de financer???????

BRANMAKMORN06 a écrit:

"On" devrait financer les forces de police du ou des pays dont son issus les pirates!!!!!

Juste pour info, comme ca en passant, existe il une seule chose de part le monde que nous ne serions pas "obligés" par une certaine idée de responsabilité, de financer???????

en toute logique, on doit financer quelque chose que si on a intérêt à le faire
financer des navires de guerre c'est bien mais c'est extrêmement cher
alors que financer une police c'est pas cher et ça a un effet à long terme

la responsabilité des états, c'est de protéger les intérêts de leurs ressortissants
si on veut défendre les intérêts des gens qui font du commerce maritime, il faut donc faire quelque chose
mais la responsabilité des "responsables" c'est de pas gaspiller l'argent qu'on leur alloue
donc d'utiliser les méthodes qui soient à la fois les moins couteuses et les plus efficaces

Cher Biloulou,

Ton 12...Certes, je savais que Jean Schramme (que j'ai personnellement connu en 1966/67 au Congo Belge alors qu'il comandait le 10 Codo en rebellion contre le gouvernement central pour tenter de favoriser le retour au pouvoir de Moïse Tchombé alors en exil en Espagne) était mort, mais je pensait qu'il était alors en Australie et non pas au Brésil comme tu l'indiques.
Le souvenir que je garde de lui est celui d'un homme juste et courageux soldat qui fut toujours fidèle à ce qu'il pensait bon pour le Congo. Sa disparition m'a beaucoup attristé et tu me donnes l'occasion de lui rendre hommage, mais je pense que ni lui ni Bob Denard n'auraient été indiqués pour tenter de régler le problème de la pirâterie en mer rouge puisque elle s'exerce en mer et qu'il faut de gros moyens que seuls des pays puissants détiennent...donc faisons toute confiance à notre marine nationale et surtout donnons lui le "feu vert" pour "traiter" le problème comme il convient et comme je l'ai proposé et exposé dans l'entrée de ce fil.

Très amicalement à toi.

Biloulou a écrit:

C'est vrai, Gavarny, c'est vrai...

C'est vrai aussi qu'un pétrolier, un méthanier, doivent être assez fragiles face aux tirs... mais bon, un avion aussi...
Peut-être que les pirates savent qu'ils doivent être peu gourmands pour que les compagnies d'assurances préfèrent payer plutôt que d'exiger que les navires soient armés et livrent combat ?

Mais bon, s'il y a des exemples positifs à suivre, pourquoi pas ?

Et oui cher BILOULOU bien plus que vrai car vient d'etre prouve. Une compagnie Italienne a pense que ce qui etait bon pour la ZIM ne devait pas l'etre mauvais pour elle. Un cargo de sa compagnie a, hier, repousse une attaque de ces pirates grace a une equipe de securite composee d'Israeliens. Bizarre non ?

Amicalement

BILOULOU

Pour conclure sa guerre avec la piraterie Israel a, selon des agences Asiatiques, coule un beateau d'armement, voila 2 semaines, destine au HAMAS, de propriete Iranienne. Comme quoi quand on VEUT se donner une politique de moyens, on le fait et on parle moins.

Amicalement