ENFIN LIBRES !

Rappel du premier message :

Ils étaient retenus prisonniers en Afghanistan depuis un an et demi, les deux journalistes français Hervé Ghesquières et Stéphane Taponnier ont été libérés.

Citation :

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/26112577

Hervé Ghesquières et Stéphane Taponnier libérés !

Dans un communiqué, le président de la République française précise que leur interprète Reza Din a également été libéré. Nicolas Sarkozy «s'associe à la joie des familles» et «remercie» le président afghan Hamid Karzaï «pour la gestion de cette crise ainsi que tous ceux qui ont participé à la libération des otages».

La nouvelle de la libération des deux journalistes français a été annoncée dans l'après-midi par France 3, au moyen d'un bandeau pendant les questions d'actualité au gouvernement à l'Assemblée nationale, ainsi que par France Télévisions sur internet.

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier avaient été enlevés avec leurs accompagnateurs afghans le 30 décembre 2009 alors qu'ils réalisaient un reportage sur la reconstruction d'une route à l'est de Kaboul pour le magazine «Pièces à conviction» de France 3.

Mara-des-bois a écrit:

Eddie, instantané, a écrit:

Sauf également que dans ce joyeux pays, douloureusement surnommé "le Cimetière des empires", le 10 mai 2001, en prélude aux sauteries oussamesques de Manhattan, c'est l'explosion d'un appareil de prise de vues piégé et manié par des pseudos journaleux marocains qui a transformé en chaleur et en canigou-ronron le fameux Lion du Panshir selon un scenario digne de Ian Flemming (l'écrivain de polards, pas le toubib de la pénicilline).

Ce n'etait pas le 10 septembre ? je suppose que l'appareil photo est mort dans l'attentat, c'etait une victime collateral et non consentante, detourné de ses fonctions premieres. Vous me brisez le coeur Eddie, je passe la moitié de mon temps le doigt sur le declencheur.



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Bonjour Click Here (c'est fait !) et bienvenue !


he bien moi je suis satisfaite qu'on ait parlé tous les jours, sur les chaines principales, de ces otages, et heureuse qu'ils soient rentrés à la maison, chance que d'autres n'ont pas connu, il n'y a pas si longtemps. Les gens ne sont pas des marchandises, ils ne sont pas de la monnaie, c'est ce qu'on nous apprend dès le primaire dans ce pays, alors je trouve normal qu'on nous le rappelle avec constance


Mab

Mais,Que vient faire Constance dans cette affaire,serait-elle
si Bonne-à-Pieu?

Charly a écrit:

Mais,Que vient faire Constance dans cette affaire,serait-elle
si Bonne-à-Pieu?

Tu parles de Constance Bonnachieuse ?


Mab, cinquieme moustiquaire

Mara-des-bois a écrit:

Charly a écrit:

Mais,Que vient faire Constance dans cette affaire,serait-elle
si Bonne-à-Pieu?

Tu parles de Constance Bonnachieuse ?


Mab, cinquieme moustiquaire

eh oui,ma bonne dame,que vient-elle faire dans cette galère?
Du chocolat?

En tout cas, à l'écoute des nouvelles ce matin, deux choses m'ont fait un plaisir immense :

• Un journaliste a traité d'idiots ses confrères qui avaient demandé à Alain Jupé si la France avait payé une rançon.
• La notion d'intérêt supérieur de la nation et de ses nationaux en danger qui prime sur le "droit" à l'information des citoyens, refait de nouveau surface.

Ca me fait toujours plaisir quand le bon sens reprend ses droits.

Biloulou a écrit:

En tout cas, à l'écoute des nouvelles ce matin, deux choses m'ont fait un plaisir immense :

• Un journaliste a traité d'idiots ses confrères qui avaient demandé à Alain Jupé si la France avait payé une rançon.
  
• La notion d'intérêt supérieur de la nation et de ses nationaux en danger qui prime sur le "droit" à l'information des citoyens, refait de nouveau surface.
  

Ca me fait toujours plaisir quand le bon sens reprend ses droits.

Comme mon papa disait:"tant que tu roules dans le bon sens,tu ne
seras jamais dans le sens interdit"

Charly a écrit:

omme mon papa disait:"tant que tu roules dans le bon sens, tu ne seras jamais dans le sens interdit"

Il n'était pas journaleux, ton papa, hein ?

Je m'étonne que personne ne souligne la bonne éducation des "Talibans" reconnue par nos sympathiques otages.
Ils demandaient pourtant bien peu de choses, le retrait de l'occupation étrangère mais surtout de vivre en paix CHEZ EUX !!!!

Lawrence a écrit:

Je m'étonne que personne ne souligne la bonne éducation des "Talibans" reconnue par nos sympathiques otages.
Ils demandaient pourtant bien peu de choses, le retrait de l'occupation étrangère mais surtout de vivre en paix CHEZ EUX !!!!

Soulignons donc la bonne éducation de ces talibans du Pakistan qui ont donné leur hospitalité pendant un an et demi à leurs sympathiqujes otages.
Que demandaient-ils en échange ?

Oh, bien peu de choses, juste la libération par la justice afghane de quelques auteurs de crimes de sang particulièrement barbares et encore l'une ou l'autre petite chose qu'on connaîtra peut-être un jour...

Lawrence a écrit:

(...) Toujours autant de mauvaise foi (...)

... mais la vérité aux lèvres.

Tu peux justifier ton invective, s'il te plaît ?

Ils demandaient pourtant bien peu de choses, le retrait de l'occupation étrangère mais surtout de vivre en paix CHEZ EUX !!!!

Hasta siempre !!!!

Biloulou a écrit:

Charly a écrit:

omme mon papa disait:"tant que tu roules dans le bon sens, tu ne seras jamais dans le sens interdit"

Il n'était pas journaleux, ton papa, hein ?

Nonnon,il savait faire la part des choses.
Elevé chez les Jésuites,çà te dis tout

Lawrence a écrit:

Ils demandaient pourtant bien peu de choses, le retrait de l'occupation étrangère mais surtout de vivre en paix CHEZ EUX !!!!

Non, non, pour vivre en paix chez eux il faudra commencer par y retourner ; et puis ce qu'ils demandaient est ce que j'ai écrit plus haut et qui est confirmé par des sources généralement crédibles et pas selon les aspirations personnelles de l'un ou l'autre d'entre nous (que rien ni personne ne nous interdit d'exprimer comme telles, bien entendu) :

L'Express, 30 juin 2010, a écrit:

Dans une vidéo transmise en avril, les talibans afghans avaient menacé de tuer les deux journalistes et leurs accompagnateurs si Paris n'obtenait pas, notamment de Kaboul et de Washington, la libération de prisonniers en échange de leur remise en liberté.

Le Monde, correspondant permanent à New Delhi, le 30 juin 2011, 16h47, a écrit:

Il a fallu dix-huit mois pour que les deux journalistes français de France 3, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, et leur interprète Reza Din, détenus en Afghanistan depuis le 30 décembre 2009, recouvrent la liberté. Dans cette affaire, la France doit beaucoup au président afghan, Hamid Karzaï. C'est sur son intervention qu'un accord a pu être trouvé entre les deux parties.

CONTREPARTIE FINANCIÈRE

Selon nos informations, les talibans exigeaient la libération de deux prisonniers talibans de rang provincial (Kapisa). Ils étaient détenus par les services secrets afghans et non par les forces américaines, qui se refusent à participer à ce type d'échange. Le contact entre les deux parties était effectué par un intermédiaire rattaché au ministre des affaires étrangères.

Le retour des otages en France comporte également une contrepartie financière. De source diplomatique, "le coût de ce type d'opération porterait sur quelques centaines de milliers d'euros", auxquels il faut ajouter les fonds nécessaires au paiement d'informations. Enfin, le financement du dispositif militaire et de l'engagement des services secrets reste inconnu. L'accord final a été obtenu mi-juin. Le transfert des otages a nécessité plusieurs jours.

DEMANDE DE RANÇON

Officiellement, la direction du mouvement réclame la libération de prisonniers talibans en échange de celle des deux otages français. Cette requête est assortie d'une demande de rançon, rituelle dans ce genre d'affaire. L'exigence d'un départ des troupes françaises présentes en Afghanistan a été émise à un moment avant d'être abandonnée. Pragmatiques, les talibans évitent de bloquer les négociations avec des revendications irréalistes.

Le nombre des prisonniers talibans à libérer, initialement fixé à 200, serait, selon nos informations, descendu à 25 puis à 2. L'établissement de cette liste a posé problème parmi les talibans. Le groupe de Kapisa souhaitait y inclure des insurgés locaux alors que la direction nationale du mouvement (la "choura de Quetta") voulait y inclure des responsables talibans d'autres régions, à ses yeux plus prioritaires. De source diplomatique, la difficulté a consisté à faire coïncider les trois niveaux (Quetta, Peshawar, Kapisa). L'enjeu de la négociation a donc sans cesse évolué.

Enfin, il fallait obtenir la sortie de prison d'insurgés condamnés pour avoir tué des soldats ou policiers afghans ou des membres de l'OTAN. La moitié de ces détenus sont entre les mains des Américains et l'autre dans celles des services secrets afghans. La France n'en détient aucun. Le président afghan Hamid Karzaï a dû résister aux pressions de son entourage qui était opposé à cet échange. "Mais Karzaï l'avait promis à Sarkozy", confie un diplomate.

Enfin, quant au caractère avant tout mafieux des preneurs d'otages et à l'origine étrangère (Pakistan) de leur gang :

Métro, le 30 juin 2011, 18h31, a écrit:

Otages Français : plusieurs millions de dollars de rançon ?

Des responsables talibans ont évoqué "des millions de dollars" remis en échange de la libération des deux français. Le commandement taliban n'admettant de son coté qu'un échange contre "plusieurs prisonniers".

Les détails de la libération des deux otages français commencent peu à peu à filtrer. Selon des responsables talibans et des experts, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière ont été libérés en Afghanistan ce mercredi contre "des millions de dollars" de rançon versés au Pakistan.

A en croire plusieurs experts, le groupe de Qari Baryal, l'un des principaux chefs talibans de la région, aurait agit essentiellement pour l'agent. "C'est un réseau purement mafieux", assure carrément à l'AFP un expert occidental, sous couvert d'anonymat. "Compte-tenu du profil de ces talibans, il ne s'agit évidemment pas d'une libération politique et il est fort probable que la rançon était de plusieurs millions de dollars", ajoute cette source.

"Une rançon a été payée, un montant énorme, des millions de dollars, l'argent a été remis au Pakistan", assure le taliban de haut rang. A Paris, une source proche du dossier affirme, elle, que le montant de la rançon était "en deçà de ce qui a été évoqué ces dernières heures: cela se compte apparemment plus en centaines de milliers d'euros qu'en millions".

"Un pays ne reconnaitra jamais qu'il paye en échange de ses otages"
Selon une source proche des talibans, "la rançon a été livrée d'abord à un garant afghan sur le marché de Karkhanu", dans la banlieue de Peshawar, la grande ville du nord-ouest du Pakistan. Ce dernier a reçu l'argent une dizaine de jours avant le rendez-vous avec les ravisseurs, et leur a remis au moment de la libération des otages français et de leur accompagnateur afghan.

Les terroristes devraient néanmoins garder le silence sur d'éventuelles transactions financières. "Le groupe de Qari Baryal est très organisé et a une bonne réputation chez les talibans, mais il va parfois à l'encontre de leurs principes idéologiques originels, par exemple avec des enlèvements contre rançon", assure à l'AFP par téléphone depuis un lieu inconnu un taliban de haut rang, proche du commandement central dirigé par le mollah Mohammad Omar.

De son coté, la France devrait également se faire discrète à ce sujet. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a d'ailleurs martelé dès mercredi soir que "la France ne paie pas de rançons". "Sauf surprise, aucun pays ne reconnaîtra jamais qu'il paye en échange de ses otages et, surtout, combien il paye, car si un chiffre sort, on fixe un prix d'appel pour d'autres otages", estime un expert occidental.

COMO SIEMPRE !

Les gens sont "Méchants" !!!!

Citation :

Les journalistes Stéphane Taponier et Hervé Guesquière, invités jeudi du journal de 20H00 de France 2, ont affirmé avoir appris à leurs ravisseurs la mort du chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, le jour de son assassinat par l'armée américaine.