Ungern
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| Sujet: Sarko : la continuité dans le changement 28/7/2011, 22:32 | |
| -[Bouton_haut_article]-[]-[SELECT]-[Bouton_s_abonner_12]] S'ABONNER au Figaro.fr Un an après l'un des discours les plus marquants de Nicolas Sarkozy, une grande partie des mesures annoncées n'a pas vu le jour. C'est sans aucun doute le discours le plus musclé du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il y a un an, en plein cœur de l'été, le chef de l'Etat se rendait à Grenoble pour parler sécurité et immigration, après une série de faits divers marquants : de violentes émeutes dans le quartier de La Villeneuve à Grenoble après la mort d'un braqueur, tué par la police, et l'attaque d'une gendarmerie à Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher. L'occasion rêvée pour Nicolas Sarkozy de lancer une nouvelle «séquence» politique après plusieurs mois difficiles marqués par l'embarrassante affaire Woerth-Bettencourt et les démissions forcées d'Alain Joyandet et de Christian Blanc. Ce 30 juillet 2010, alors qu'il vient officiellement installer le nouveau préfet d'Isère, le chef de l'Etat amorce son virage sécuritaire, qui sonne alors comme un retour aux fondamentaux pour l'ancien ministre de l'Intérieur. Le ton est martial : Nicolas Sarkozy promet d'«engager une guerre» contre «les voyous qui font régner la terreur devant des immeubles», «d'éradiquer les caïds». Mais plus que les mots, ce sont les mesures annoncées par le président de la République qui ont marqué les esprits, y compris dans les rangs de la droite modérée. Parmi elles, bon nombre n'ont jamais vu le jour, retoquées par le Parlement ou invalidées par le Conseil constitutionnel. Un an plus tard, alors que Nicolas Sarkozy a clairement changé de stratégie en tentant de se «représidentialiser», que reste-t-il concrètement du discours de Grenoble ? LeFigaro.fr fait le bilan. | |
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