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| Du côté de la Belgitude... | |
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+11chat noir bénédicte Alice emma OmbreBlanche EddieCochran quantat Zed Charly Biloulou Ungern 15 participants | |
Auteur | Message |
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Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 6/11/2009, 20:37 | |
| Rappel du premier message :
Ce pays est mort . Et j'ai une haine terrible pour ses représentants .
Si ils sont de droite,pour ce qu'ils ont fait . Si ils sont de gauche,pour ce qu'ils ont laissé faire .
Malheur à eux .
Malheureusement ce sera "nous" à la caisse, une fois de plus .
J'ai un copain ,un génie réelement un génie . il en avait marre et il a commencé la politique sur le tard . On lui a confié le CPAS (le premier budget de la commune ,par définition,toujours en négatif) . En quelques mois il a mit le budget "en boni" (en distribuant plus de frics qu'avan,t,mais en connaissant toutes les lois permettant de tirer le amximum de subsides étatiques) . Changement de majorité ; il passe dans l'opposition et perd sa place de Président du CPAS . En moins de 6 mois le CPAS est dans le noir plus que noir . La majorité (cad son opposition) le réclamme !!!!!. Il revient donner quelques conseils (sans aucun intéressement ni indemnoté) et le CPAS redémarre .
Et lui il se fait virer du PS ..... | |
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Auteur | Message |
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Charly
Nombre de messages : 23689 Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 23/4/2010, 17:41 | |
| S'il veut expier ses péchés,il doit se faire hara kiri. C'est la moindre des choses. | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 24/4/2010, 16:33 | |
| Albert II nomme Didier Reynders comme médiateur pour résoudre la crise politiqueLe roi Albert II a demandé samedi au ministre belge des Finances, Didier Reynders, de jouer les médiateurs pour mettre fin à la crise politique entre partis néerlandophones et francophones qui menace de faire éclater la coalition gouvernementale." Le roi l'a chargé de s'assurer dans un très court délai de ce que les conditions sont remplies pour la reprise rapide des négociations sur des problèmes institutionnels et en particulier celui de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Monsieur Reynders a accepté cette mission", indique le communiqué du Palais royal. Cette nouvelle crise politique intervient dans un contexte économique difficile pour la Belgique. Le gouvernement table sur un déficit de 4,8% du produit intérieur brut en 2010 alors que la dette du pays devrait dépasser le seuil de 100% du PIB. http://fr.news.yahoo.com/4/20100424/tts-belgique-gouvernement-ca02f96.html | |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 24/4/2010, 17:43 | |
| C'est un très bon choix ; il vendrait père et mère et avallerait un sac de couleuvres pour être Premier Ministre .
Ce type n'a aucune morale ,ni aucune dignité,il n'a que des buts ,des buts personnels ... Il acceptera n'importe quel diktat pour arriver à ses fins .
Faut encore trouver une majorité francophone pour accepter ,mais vu leurs qualités intrinsèques assez proche de "zéro",la partie est loin d'être injouable ... | |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 25/4/2010, 01:35 | |
| 245 - - Citation :
- Le Vlaamse Belang se réunit en congrès au Monument de l'Yser .
C'est marrant, ils sont tous coiffés du même bob et portent leur tente igloo sur eux. C'est à quoi qu'ils jouent ? Camping 3 ? | |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 27/4/2010, 07:18 | |
| Une avocate et un juge dans une escroquerie de 30 millions Une avocate du barreau de Nivelles, poursuivie par le parquet de Bruxelles dans le cadre d'une escroquerie de près de 30 millions d'euros au préjudice de la Deutsche Bank et du Crédit Lyonnais Belgium, met en cause dans cette affaire un juge d'instruction devenu magistrat de cour d'appel, rapporte mardi La Dernière Heure. Inculpée de recel et d'association de malfaiteurs, l'avocate soutient qu'elle n'a pas été la seule à bénéficier de l'argent provenant de l'escroquerie, qui aurait été remis également à sept membres de sa belle-famille, dont un ancien juge d'instruction devenu magistrat conseiller à la cour d'appel, indique La Dernière Heure. Six versements auraient été effectués pour le compte de l'ancien juge d'instruction. Recel et association de malfaiteursLe dossier avait été mis à l'instruction en 2003 et confié au juge Thierry Freyne. Il porte sur une escroquerie montée autour du "Prins Filip", le ferry qui assurait la liaison entre Ostende et Douvres pour le compte de l'ex-Régie des Transports maritimes (RTM). L'escroquerie aurait été réalisée par le mari de l'avocate, entre-temps décédé. Elle avait consisté à convaincre les banques que la RTM, pourtant en liquidation, allait entreprendre la modernisation de son ferry. Les banques avaient accepté de verser au moins 17,5 millions d'euros, selon La Dernière Heure. (belga/th) 27/04/10 07h13 Des ripoux des ripoux toujours des ripoux | |
| | | OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
| Sujet: Du côté de la Belgitude... 28/4/2010, 15:20 | |
| Belgique: Yves Leterme passe le relais à la tête de son partihttp://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/belgique-yves-leterme-passe-le-relais-a-la-tete-de-son-parti-28-04-2010-903170.php Le Premier ministre démissionnaire de Belgique Yves Leterme a décidé mercredi de passer le relais à la tête de son parti chrétien-démocrate flamand en vue des élections anticipées qui se profilent, en reconnaissant avoir échoué dans sa mission.En 2007, lors des précédentes élections, " on m'a demandé de diriger la campagne et me présenter aux électeurs pour réaliser un programme institutionnel pour permettre au pays de se réorganiser", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. " Je prends sur moi la responsabilité du constat que jusqu'à présent, les stratégies qu'on a utilisées n'ont pas encore abouti", a-t-il ajouté. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 29/4/2010, 10:27 | |
| Crise: les infirmiers attendent leur argent… les imprimeurs aussi !Mais les uns attendent de l’argent promis par le gouvernement sans savoir s’ils le recevront, les autres par contre se frottent les mains avec les élections qui approchent ! A lire également
- Coût de la crise? 65 millions et des pompiers et policiers ...
Belgique - Politique 8:57 On vous exposait hier l’immobilisme dans lequel sont plongés les services de police et les pompiers à cause de lois de refinancement qui n’ont pas encore été votées. Certains infirmiers sont également dans le cas. Par contre, les imprimeurs sont aux anges. Les élections anticipées, c’est du pain béni pour eux ! Une manne financière à laquelle ils ne s’attendaient pas forcément.
Onkelinx promet de tout faire pour les infirmiers Les salaires de certains types d’infirmiers auraient dû être augmentés barémiquement selon un plan fédéral. Mais ils ne le seront peut-être pas à cause de la chute du gouvernement. Des accords avaient été signés par la ministre de la Santé Laurette Onkelinx mais ils ne peuvent normalement pas être entérinés par le gouvernement en affaires courantes. Vont-ils devoir dire adieu à cet argent qui refinançait un peu leur profession ? C’est la question que les associations d’infirmiers se posent. La ministre PS compte en tout cas tout faire pour qu’ils reçoivent quand même ce que le gouvernement leur a promis avant la crise politique.
Champagne dans les imprimeries
Si les imprimeurs ne se réjouissent évidemment pas de la nouvelle crise politique qui touche notre pays, ça ne les empêche pas de se frotter les mains. On devrait voter dans un peu plus d’un mois et la campagne se prépare en coulisse. Certains partis ont déjà réservé des noms de domaines Internet depuis plusieurs jours, d’autres ont également contacté les imprimeurs pour des premières demandes de prix. Les commandes d’affiches et de tracts seront un bonus au chiffre d’affaires de cette année, un bonus qui n’était pas prévu.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 30/4/2010, 15:56 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 1/5/2010, 20:35 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 2/5/2010, 22:13 | |
| Vol du drapeau belge et taggages flamingants à Crainhem
Belgique - Politique 21:45 Trois individus ont enlevé et démâté le drapeau belge avenue Reine Astrid à Crainhem, à deux pas de la maison communale, dans la nuit de samedi à dimanche à 4 heures du matin, a annoncé dimanche la commune dans un communiqué. De très nombreux panneaux de rues ainsi que la signalétique culturelle et du centre sportif ont été endommagés: les mentions en français ont été taguées et rendues illisibles. Le bourgmestre non nommé de Crainhem Arnold d'Oreye de Lantremange regrette vivement que des extrémistes viennent saccager le mobilier urbain et s'en prennent ainsi violemment au symbole du pays en volant son drapeau. Il ne cédera pas aux mesures d'intimidations des flamingants, encouragés par les nationalistes et séparatistes de tous poils et fera remettre lundi, à côté des drapeaux de la commune, de la Flandre et de l'Europe, le mât et le drapeau belge auxquels sont attachés l'écrasante majorité de ses habitants, a-t-il annoncé par voie de communiqué. (SCM) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 7/5/2010, 19:00 | |
| La Belgique hébergerait bien des bombes atomiques américainesC’était un secret de polichinelle jusqu’à aujourd’hui. Avant ce vendredi, aucun responsable politique ou militaire belge ou américain n’avait confirmé la présence sur notre territoire d’une réserve d’armes nucléaires américaines. Interrogé ce midi, le Premier ministre a semblé accréditer l'idée que ces armes étaient bien présentes sur notre sol. "On a parlé de ça..." Cette info en vidéo
- Leterme confirme les armes nucléaires US en Belgique
Belgique - Politique 17:52 C’était un secret de polichinelle jusqu’à aujourd’hui. Avant ce vendredi, aucun responsable politique ou militaire belge ou américain n’avait confirmé la présence sur notre territoire d’une réserve d’armes nucléaires américaines. Interrogé ce midi, le Premier ministre a semblé accréditer l'idée que ces armes étaient bien présentes sur notre sol, à l’occasion de son entrevue avec Joe Biden. « On a parlé surtout d’Afghanistan et aussi du concept stratégique de l’Otan, de SWIFT et de Guantanamo », a déclaré M. Leterme. « Y compris du désarmement et de la présence d’engins nucléaires américains sur le sol belge ? », a demandé le journaliste de RTL-TVI Jean-Pierre Martin au Premier ministre. « On a parlé de ça mais nous soutenons naturellement l’action de M. Obama pour limiter voire éliminer la présence d’armes nucléaires sur le sol européen », a répondu Yves Leterme. Voilà qui est une première qui confirme donc la présence d’armes nucléaires chez nous. Elles seraient stockées sur la base aérienne de Kleine-Brogel. En tout, quelque 240 bombes atomiques américaines largables d'avion seraient encore déployées en Europe (Allemagne, Pays-Bas, Italie et chez nous) et en Turquie. Résumé du reste de la rencontreConcernant le reste de l’entrevue, notre toujours Premier ministre a salué les "progrès significatifs" des Etats-Unis et de la Russie en matière de désarmement nucléaire. Les deux puissances ont signé le mois dernier un nouveau traité START sur la réduction de leurs arsenaux nucléaires à longue portée. Selon un communiqué Yves Leterme a également "plaidé" auprès de M. Biden "pour que la vision d'un monde sans armes nucléaires telle qu'exprimée par le président Barack Obama soit poursuivie et mise en œuvre de façon effective grâce à de nouveaux accords à négocier en priorité avec la Russie". Dans une initiative commune, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, la Norvège et les Pays-Bas avaient réclamé fin février un "grand débat" sur la politique nucléaire au sein de l'Otan. Façon pour eux de promouvoir un retrait des 240 bombes présentes en Europe. Entre temps, les 28 pays de l'Otan sont convenus qu'aucun de ces engins n'en serait retiré sans accord préalable de tous les alliés. Washington souhaite négocier avec Moscou sur les armes dites "pré-stratégiques", "tactiques" ou encore à courte portée (moins de 500 km), dont la Russie depuis la Guerre froide a conservé des milliers d'exemplaires de tous types (fusées sol-sol, missiles sol-air etc...). "L'accord des Russes pour une plus grande transparence en matière d'armes nucléaires pré-stratégiques en Europe" permettrait de "relocaliser ces armes hors des territoires des pays membres de l'Otan", a estimé la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, le 22 avril à Tallinn. Des pays de l'Otan, notamment les voisins de la Russie, qui tiennent au parapluie nucléaire américain, ont souligné qu'un retrait unilatéral serait contreproductif s'il n'était pas payé en retour d'un geste parallèle de Moscou. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 8/5/2010, 11:36 | |
| Armée Bruxelles : cérémonie en hommage aux vétérans de l'armée belge Seize ans jour pour jour après l'assassinat de 10 paras belges au Rwanda, la cérémonie en hommage aux vétérans de l'armée belge se tenait au pied de la tombe du Soldat inconnu mercredi, à la colonne du Congrès à Bruxelles. Une cérémonie en hommage aux vétérans de l'armée belge s'est tenue à Bruxelles à l'occasion de la Journée des Vétérans du 7 avril, en présence de Pieter De Crem, ministre de la Défense, qui a rappelé "le courage des soldats belges en Afghanistan". Seize ans jour pour jour après l'assassinat de 10 paras belges au Rwanda, la cérémonie en hommage aux vétérans de l'armée belge se tenait au pied de la tombe du Soldat inconnu mercredi, à la colonne du Congrès à Bruxelles. En cette Journée des Vétérans, plusieurs autorités ont fait le déplacement dont Pieter De Crem, ministre de la Défense et le général Delcour, chef de la Défense. Après avoir salué les vétérans ainsi que les familles et amis des paras assassinés, le ministre de la Défense Pieter De Crem a estimé "ce devoir de mémoire absolument nécessaire". Il a également salué "le courage de nos soldats en Afghanistan" après que deux soldats belges aient été pris sous le feu de talibans présumés vendredi. Diverses associations de vétérans, une délégation de l'Ecole royale militaire et un peloton de chaque composante de l'armée belge (médicale, air, marine, terre) étaient également présents. Les familles et amis des 10 paras belges assassinés le 7 avril 1994 au Rwanda ont été invités à déposer une gerbe de fleurs au pied de la colonne du Congrès. Chaque autorité y a également déposé une couronne de fleurs. Le Roi était représenté par le général Bovy. |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 8/5/2010, 11:46 | |
| Ville de Bruxelles Commémoration V-Day | | Commémoration V-Day
Le samedi 8 mai 2010, de 10h45 à 11h40, à la Colonne du Congrès à Bruxelles.
Une cérémonie honorifique pour commémorer le 65e anniversaire de la fin de la 2e Guerre mondiale en Europe.
Programme : - 10h45 : début de la cérémonie devant la tombe du Soldat Inconnu - 10h50 : arrivée des autorités - 11h10 : dépôt d'une couronne au nom des Souverains - 11h30 : signature du Livre d'Or. La Flamme sera ensuite ravivée - 11h35 : intermède musical par la Musique Royale des Guides - 11h40 : fin de la cérémonie Nom du lieu : Colonne du Congrès Coordonnées : Place du Congrès - 1000 Bruxelles |
LP était représenté. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 9/5/2010, 11:24 | |
| Bruxelles en fête ce dimanche !Bruxelles est en fête ce dimanche. Les festivités se concentrent autour du Mont des Arts avec concerts, spectacles de rue et défilés de mode dès 11 heures. Edition 2009 A lire également
- Picqué: Bruxelles, un exemple de bonne entente entre les ...
Votre région - Bruxelles 10:13 Ce dimanche, la Région bruxelloise est à l’honneur à l’occasion de la Fête de l'Iris, Au programme de ce dimanche : concerts, animations de cirque et d'art de rue, activités illustrant la vie locale et journées portes ouvertes au parlement régional. En 2009, 100.000 personnes avaient répondu présent. Samedi, à l'occasion de la séance académique ouvrant la fête de l'Iris, le ministre-président bruxellois Charles Picqué (PS) a déclaré souhaiter que la capitale serve d'exemple de bonne entente entre les deux communautés. Rayon festif, ce dimanche s’annonce haut en couleur après une soirée musicale samedi soir. La journée sera marquée par les apéros urbains au BIP (Place Royale), par la fabrication de vélos sur le mode déjanté, la présentation des activités de plusieurs musées sur le mode ludique, un "piknik elektronik" sur la place des musées, du live painting,... La "rue en fête"Globalement, la "rue en fête" organisée pour les petits et les grands sera organisée sur la Place Royale, au mont des Arts (danse-voltige; piste aux étoiles, présentation de l'"oeuf universel", qui sera exposé au pavillon belge de l'expo universelle de Shangaï). Plus didactique seront les stands consacrés, à l'Albertine, à la sécurité routière, au village cycliste et à la présentation des activités du SIAMU. Ce lieu sera aussi affecté à des prestations des amateurs formés à la maison du cirque, à un vélodrome joyeux ouvert à des vélos un peu extravagants. Y déambuleront aussi des personnages aux attributs de Magritte (chapeaux melon, costumes, parapluies noirs...). Enfin un jeu de piste à vélo sera organisé en collaboration avec Villo! Le parlement bruxellois ouvre ses portesComme lors des éditions précédentes, le parlement bruxellois ouvrira ses portes le dimanche, de 11 à 18 heures. Musique classique, jazz, mais aussi musique orientale et musique manouche agrémenteront les visites. Soirée de concertsLa journée se clôturera par une soirée de concerts sur la Place des Palais à partir de 19 heures. Au programme : Bacon Caravan Creek à 19 heures, Yodelice à 20h30 et Nouvelle vague à 22 heures. > Plus d'informations sur le site www.fetedeliris.be |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 10/5/2010, 09:40 | |
| Le billet de PèreUBU Sire, ils ont salopé la Belgique !La légende veut qu’au moment de signer la donation du Congo à la Belgique, Léopold II aurait grommelé : « Pourvu qu’ils ne me le salopent pas…« . « Ils », c’étaient les politiciens à propos desquels il ne se faisait plus aucune illusion concernant leurs qualités et leur dévouement à l’intérêt général. Déjà ! Un siècle après, les descendants des salopiaux ont soigneusement ignoré de commémorer la mort du souverain, qui leur rappelle de « mauvais » souvenirs. Comme le fait que, sous Léopold II, la Belgique était la deuxième puissance économique au monde. A cette époque, le savoir-faire des Belges était réclamé jusqu’aux confins de la Terre : chemins de fer, chimie, pharmacie, bakélite, ingénieurs civils, etc… Grâce à l’impulsion donnée par Léopold II à l’enseignement et aux universités, les Belges ont accumulé les Prix Nobel [et pas celui de la paix qui, au vu de ses récipiendaires s’assimile à une médaille en chocolat]. Décrocherons-nous encore un Prix Nobel pour l’économie, la physique, la médecine, après l’assassinat de l’enseignement par Onkelinx ? Y a pas pires politiciens La honte ! Les débats dominicaux se rejoignent sur une constatation : ils et elles affichent un mépris crasse à l’égard du citoyen et de ses préoccupations premières. Comment en irait-il autrement ? La politique belge est devenue le domaine des clans et des dynasties. Surtout pour le pire. Jugez-en: le père Onkelinx et la fille. Belle réussite ! Et la nouvelle génération Onkendaele piaffe déjà d’impatience. Charles Moureaux et ses fils – sans compter que Philippe Moureaux sabote consciencieusement Picqué pour imposer sa fille aux socialos bruxellois… et plus, si affinités. Et les Lutgen, père et fils. Les Daerden, père et fils. Les Michel, père et fils. Les Eyskens, père et fils. Les De Croo, père et fils. Les De Gucht, père et fils. Les Pivin, père et fils. Les Collignon, père et fils. Les Van Cau, père et fils. Trait commun à toutes ces dynasties : les fistons et fistonnes commencent par être imposés par papa chéri, par ailleurs, sourcilleux défenseurs de la démocratie et de la méritocratie. En tant que simple citoyen, mû par un désir d’entrer en politique, essayez toujours de vous placer sur le chemin de fifille Moureaux, et vous saurez ce que c’est que la mise à mort politique ! Seule consolation : les catastrophes que sont les Di Rupo, Bruno Delille et Pascal Smet ne risquent pas de nous léguer une progéniture. Même si, dans le cas de Di Rupo, le frère n’a pas été oublié dans quelques juteux et lumineux marchés publics. En toute transparence démocratique, bien entendu. Les menteurs et leur criseTout le monde l’a compris : BHV est un non-événement, une non-crise. Tout juste un fond de commerce, un hochet réservé aux médiocres et aux incapables de diriger le pays. Ils nous ont déjà fait le coup avec les Fourons : la question a empoisonné la vie belge pendant les années 60 à 80. Résultat : rien n’a été réglé [en tout cas dans le sens qui justifiait les tours de carrousel fouronnais] et on n’en parle plus. Le carrousel fouronnais a coûté des millions à l’Etat belge. Pour rien. Seuls bénéficiaires de l’opération : les frères Happart, qui se sont assuré, en vrais roublards, de lucratives carrières politiques. Pour BHV, ils nous ont tous menti. Tous partis confondus. Si nous nous couvrons de ridicule à propos de BHV, c’est la faute aux lois linguistiques mal ficelées. Or, tous les partis, depuis le CDV jusqu’aux socialistes, en passant par les libéraux sous diverses et successives appellations, ont voté les lois linguistiques ! Ils exploitent actuellement leurs propres erreurs passées pour assurer leur survie actuelle. Le citoyen dans tout ça ? On s’en fout. Et si on pouvait l’empêcher de donner son avis, ce serait encore mieux… Deuxième mensonge : « Nous étions près d’un accord ». Très bien. Qu’ils nous le montrent, cet accord prêt à être cosigné par ces politicards de bas étage. Puisque nous étions à deux doigts de la signature, cela signifie que l’essentiel était acquis. Qu’ils nous laissent juger sur pièce. Chiche ? La vérité, c’est qu’un accord n’est pas possible, tellement l’embrouillamini juridico-politique découragerait un champion de casse-têtes chinois. Ecolo essaie de se refaire une vertu : « Nous, nous étions autour de la table, et nous voulions arriver à un accord ». La vérité, c’est qu’Ecolo feint d’avoir la mémoire courte. Isabelle Durant et consorts ont contresigné tous les textes à propos de BHV, qui nous valent l’humiliante situation actuelle. L’Union, c’est la farceTroisième mensonge : « ça ira mieux après les élections ». Faux ! Et ils le savent. Les enquêtes de la Sûreté de l’état, secrètes en principe [mais pas pour PÈRE UBU], sont effroyables pour les partis claniques [PS, Cdh, MR et leurs équivalents flamands] ; un mouvement de résistance citoyenne annonce une abstention et des votes blancs massifs. En général, cela profite aux partis traditionnels. Sauf que les agents de la Sûreté relaient un mouvement de grogne grandissant et d’exaspération qui pourrait profiter à des partis comme le PP. On arriverait donc à un éparpillement des voix, rendant les majorités encore plus problématiques à construire. A moins de nous refaire le coup de « l’union nationale pour sortir de la crise et prendre en compte les aspirations du citoyen ». Mon œil, oui ! Avec la finesse qui la caractérise, Joëlle Milquet marcherait bien en ce sens. Avec l’appropriation de la devise belge, « L’Union fait la force », elle veut se rapprocher de son électorat belgicain perdu. Gageons qu’elle mettra moins en avant ses candidats « nouveaux Belges », voilées ou non. Cette récupération d’une devise, que les politiciens se sont acharnés à salir et à renier depuis plus de 50 ans, a quelque chose d’indécent. Mais surtout de ridicule et de mensonger. C’est bien à cause des politiques imbéciles des clans et dynasties en place que la Belgique est devenue une juxtaposition de groupes qui se regardent en chiens de faïence. La Milquet, [a-t-elle oublié qu’elle fut la "Madame non" ?] est la dernière à pouvoir se servir d’une devise qui fit la grandeur de la Belgique. Notamment sous Léopold II. D’un pays admiré, les Milquet, Moureaux, Onkelinx et le reste du gang ont créé un territoire devenu la risée du monde entier, un désert économique, une nation dont les décideurs économiques se méfiaient et se détournent désormais. Cette apocalypse n’est pas perdue pour tout le monde. Par exemple, il nous intéresserait de comparer l’état actuel de la fortune de Philippe Moureaux et ce qu’elle était à son entrée en politique [sous l’égide de papa]. Mais là, oups ! On violerait le sacro-saint respect de la vie privée. La démocratie, monsieur, y a que ça ! Oui, Sire, « ils » nous ont salopé la Belgique. Jules UBU | |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 10/5/2010, 10:04 | |
| Indépendance du Congo: le Général Janssens a-t-il provoqué délibérémment la révolte de la Force Publique? Paul Antheunissens IL Y A CINQUANTE ANS : "Sire ils vous l'ont cochonné" LE GENERAL JANSSENS A-T-IL PROVOQUE DELIBEREMENT LA REVOLTE DE LA FORCE PUBLIQUE ? Sommaire: Avant l'indépendance La révolte de la Force Publique L'opération Mangrove Le rôle du Général Janssens
La scène est célèbre : le 5 juillet 1960, cinq jours après l’indépendance du Congo Belge, face aux gradés de Léopoldville (Kinshasa) et de Thysville (Mbanza Ngungu) assemblés dans une salle de cours du camp Léopold, le général Janssens, commandant la Force Publique, écrit au tableau noir : « Avant l’indépendance= Après l’indépendance ». Le jour même, la garnison de Léopoldville se révolte ; le lendemain, la garnison de Thysville fait de même. Les jours suivants, toutes les garnisons de la Force Publique se rebelleront tour à tour, prenant en otages leurs officiers et sous-officiers belges et créant des troubles partout dans le pays. La conduite du général Janssens a été jugée de diverses façons par les contemporains et les historiens. Certains évoquent certains traits de caractère confessés par l’intéressé lui-même : amour maniaque de la discipline, goût de la provocation. D’autres croient à une action délibérée : il savait que son intransigeance provoquerait une rébellion qui permettrait sans doute une reprise en mains du pays par les forces métropolitaines présentes au Congo. Avec le recul du temps, il n’est pas sans intérêt de préciser son rôle dans les événements. Avant l’indépendance L’annonce de l’indépendance par le roi Baudouin, le 13 janvier 1959, après des troubles sanglants à Léopoldville, avait étonné la plupart des Belges qui savaient que rien n’était prêt à cet égard : il n’existait pas d’élites noires, pas de médecins, de juristes, d’officiers etc. La date butoir du 30 juin 1960, fixée par la Table Ronde tenue à Bruxelles avec les représentants des partis congolais, semblait une gageure. Le ‘pari congolais’ d’amener le Congo Belge à l’indépendance dans la prospérité et la paix imposait une ambiance souriante et optimiste. Mais, sous les sourires de façade, le doute régnait et chacun prenait ses précautions. Les élections législatives de mai 1960 avaient donné la victoire au MNC Lumumba, ce qui ne paraissait pas très favorable aux industriels et colons belges, qui se demandaient s’il était bien raisonnable de poursuivre leurs activités en Afrique. Certains rapatriaient leur famille et leurs capitaux. Les fonctionnaires belges au service du Congo exigeaient et obtenaient par la voie de leurs syndicats des garanties de réintégration en Belgique en cas de départ prématuré. Les forces métropolitaines sous commandement du général Gheysen, casernées à la base de Kamina (au Katanga) et dans les bases de Kitona et de Banana (près de l’embouchure du fleuve Congo) renforçaient leurs effectifs et leurs moyens. Au début du mois de juin 1960, la Force Navale belge envoyait à Banana quatre algérines armées ainsi qu’un transport de troupes. Le 30 juin, les effectifs des forces métropolitaines atteignaient 3.800 hommes sans compter les 3.000 volontaires belges, sorte de garde civique répartie dans tout le pays, auxquels des armes seraient distribuées en cas de nécessité. L’indépendance, telle qu’elle était présentée par les politiciens belges, ne plaisait pas au général Janssens, petit homme sec et autoritaire qui avait passé toute sa carrière à la Force Publique. N’ayant côtoyé que des gradés et des soldats noirs dont l’éducation était fruste, il partageait les préjugés de nombreux coloniaux au sujet des capacités intellectuelles limitées des Congolais. Il existait, pourtant, dans la société congolaise, des sujets doués qu’on avait envoyés dans les universités belges, comme Thomas Kanza (à l’UCL en 1952) et Justin Bomboko (à l’ULB en 1955) ou dont on avait fait des prêtres et des évêques. Les universités Lovanium (Léopoldville, fondée en 1954) et d’Elisabethville (Lubumbashi, fondée en 1956) avaient formé en 1960 une vingtaine de diplômés noirs. Une bonne sélection aurait permis de former des officiers valables. Mais le temps pressait et le général Janssens estimait qu’après l’indépendance, il était plus sage de maintenir en service les 600 officiers et sous-officiers (adjudants) belges qui commandaient aux 20.000 hommes de la Force Publique. Aucune objection à ce sujet n’avait été soulevée lors de la Table Ronde de Bruxelles durant laquelle le ministre des Affaires Africaines De Schrijver avait déclaré : « La Force Publique a servi l’administration belge ; elle servira le gouvernement congolais dans un même esprit de loyauté. » Quelques nouveautés avaient pourtant été introduites. Une école d’adjudants congolais créée à Luluabourg en 1959 avait produit sept adjudants en 1960. Une école de pupilles (fils de militaires) triait sur le volet les candidats les plus doués auxquels elle offrait un enseignement moyen du degré supérieur (les trois dernières années d’humanités scientifiques) et une préparation au concours d’entrée à l’Ecole Royale Militaire de Bruxelles. Elle n’en était encore qu’au niveau de la 2 ème scientifique. Même si l’un ou l’autre candidat réussissait le concours en 1960, il ne sortirait de l’Ecole Militaire qu’en 1964. Ces initiatives paraissaient insuffisantes aux gradés congolais qui demandaient en vain la création de passerelles leur donnant l’accès au rang d’officiers. En outre, la Force Publique maintenait la disparité des traitements entre Blancs et Noirs. Elle n’avait pas annoncé d’augmentation des soldes après l’indépendance alors que les employés noirs de l’administration calculaient, sans se tromper, que le départ des blancs après l’indépendance leur permettrait d’occuper des postes plus élevés et de multiplier leur traitement par quatre. Le mécontentement régnait dans les garnisons. Certains gradés avaient noyauté secrètement les différentes unités en prévision d’une révolte qui se ferait après l’indépendance, contre le gouvernement Lumumba coupable d’avoir accepté le maintien des Belges à la Force Publique. La Fraternelle des anciens militaires congolais écrivait à Lumumba : « Cher Lumumba, N’oubliez pas que le gouvernement est digne de ce nom grâce à l’armée. Si nos revendications ne sont pas écoutées, le gouvernement s’attendra à une révolte militaire dans tous les camps de la Force Publique. » Des responsables belges, comme le professeur Van Bilsen, préconisaient la constitution d’une force des Nations Unies au Congo avant l’indépendance. D’autres suggéraient d’adjoindre des officiers des Nations Unies à l’Etat Major de la Force Publique durant les premiers temps de l’indépendance. Aucune mesure de ce genre ne fut prise, le gouvernement belge mettant toute sa confiance dans le jugement et l’expérience du général Janssens. Le général de Cumont, Chef d’Etat Major belge, avait ordonné aux unités casernées en Belgique et en Allemagne de mettre sur préavis de 48 heures des compagnies de marche pour une intervention éventuelle au Congo ou au Ruanda-Urundi. Il y en aurait en tout 26 soit environ 6.000 hommes. La révolte de la Force Publique La révolte de la Force Publique le 5 juillet à Léopoldville avait surpris et indigné les coloniaux et l’opinion publique belge. Le 30 juin, les cérémonies de l’indépendance s’étaient mal passées. Le 1 er Ministre Lumumba, en réponse au discours protocolaire du roi Baudouin, avait évoqué les souffrances des Congolais sous le régime colonial. La presse belge le diabolisait et l’accusait d’avoir injurié le roi. Dès la révolte du 5 juillet, le général Janssens avait ordonné à la 4 ème Brigade de Thysville d’envoyer des détachements de maintien de l’ordre à Léopoldville. Elle s’était révoltée à son tour, suivie par d’autres garnisons. Le 6 juillet, sans en informer le gouvernement congolais, le général Janssens réclamait au général Gheysen l’intervention des forces métropolitaines . Le président Kasavubu et le 1 er Ministre Lumumba prenaient des mesures pour mettre fin à la révolte: l’africanisation des cadres - ce qui signifiait le départ des officiers et sous-officiers belges- , la nomination de tous les militaires congolais à un grade supérieur et une augmentation des soldes de 30%. Ils parcouraient les différents camps pour calmer les esprits mais à Elisabethville (où la sécession avait été proclamée la veille) et à Stanleyville (Kisangani), des officiers belges leur interdirent d’atterrir. Le 8 juillet, le gouvernement belge, en conseil de cabinet restreint, ordonna l’envoi des cinq premières compagnies de marche. Le 9 juillet, il décida de mobiliser deux bataillons para-commandos et d’envoyer au Congo les ministres De Schrijver et Ganshof van der Meersch pour tenter de convaincre Lumumba de la nécessité de mettre en œuvre des troupes belges. Le 10 juillet, il insista sur la nécessité de rétablir le fonctionnement du port de Matadi (150 Km en amont de l’embouchure du fleuve Congo) et la liaison ferrée Matadi-Léopoldville. Dès le 10 juillet, la compagnie de marche du commandant Weber avait atterri à Elisabethville et le 11 juillet Moïse Tshombe avait proclamé la sécession du Katanga. Le gouvernement belge était divisé à ce sujet. Fallait-il reconnaître le nouvel état katangais ? Le ministre de la Défense Gilson était pour. Le ministre des Affaires Etrangères Wigny était contre, ainsi que le ministre Harmel et Théo Lefèvre, président du parti social chrétien. Il fut décidé de ne pas reconnaître le Katanga mais de l’aider par tous les moyens. Le général de Cumont, Chef d’Etat-Major Général, présent à Elisabethville, déclarait dans une conférence de presse que le gouvernement sécessionniste obtiendrait toute l’aide nécessaire des forces métropolitaines. Le gouvernement belge lui recommanda plus de discrétion à l’avenir. Le 11 juillet, l’opération aéronavale ‘Mangrove’ sur Matadi par les forces métropolitaines fut considérée, malgré son échec, comme une agression de la Belgique contre l’Etat congolais, qui n’en avait pas été informé. Kasavubu et Lumumba firent immédiatement appel aux Nations Unies, qui invitèrent la Belgique à retirer ses troupes, et qui envoyèrent dès le 16 juillet des détachements de casques bleus. Le 14 juillet, le Congo rompit ses relations diplomatiques avec la Belgique. Cette dernière, vu l’urgence, maintint pourtant son ambassade et ses consulats. Le gouvernement belge de l’époque n’avait manifestement aucun respect pour la souveraineté du Congo. On ne parla plus pendant longtemps de l’amitié belgo-congolaise. L’opération Mangrove A Kitona, le 10 juillet au soir, un ordre d’opération aéronavale fut donné aux forces métropolitaines afin de s’emparer du port de Matadi et de son port pétrolier (sur la rive gauche, 6 Km en aval de Matadi à hauteur d’ Ango-Ango). Il fallait au préalable neutraliser à Matadi le camp Redjaf de la Force Publique et l’artillerie anti-aérienne qui en dépendait (des Bofors 40 mm et des Oerlikon 20 mm). L’appui aérien était constitué par quatre chasseurs à hélices T6 (Harvard) venus de Kamina ; ils étaient équipés de mitrailleuses et de roquettes. L’appui naval était constitué par quatre algérines dont l’armement principal était un canon de 102 mm. Trois d’entre elles emportaient des fantassins appartenant soit à des compagnies de marche soit à une unité para-commando, en tout environ 400 hommes. La Task Force, placée sous le commandement du capitaine de vaisseau Petitjean, se mit en mouvement à partir du port de Banana durant la nuit du 10 au 11 juillet. Dès le 8 juillet, la population civile de Matadi s’était réfugiée dans les bateaux de commerce amarrés dans le port, en particulier dans la malle congolaise Jadotville où avait pris place le gouverneur Cornelis dont la fonction avait pris fin avec l’indépendance. Le jour même, des mutins du camp Redjaf avaient perquisitionné les maisons pour confisquer les armes, en particulier celles des volontaires blancs et quelques incidents avaient eu lieu. Selon les directives du gouvernement belge, l’opération Mangrove n’avait pas pour but de porter aide aux civils belges de Matadi, tous évacués, mais de s’emparer du port et de rétablir son fonctionnement ainsi que celui de la ligne de chemin de fer vers Léopoldville. L’attaque du 11 juillet fut un échec. Les gradés et soldats du camp Redjaf sous les ordres de l’adjudant Ingila utilisèrent leur armement comme ils l’avaient appris à l’instruction, l’autorisation d’ouvrir le feu ayant été donnée par radio par l’adjudant Bobozo qui commandait désormais la 4 ème Brigade de Thysville. Les éléments belges débarqués ne purent s’emparer de leurs objectifs insuffisamment neutralisés. Les Harvard soumis à un tir antiaérien intense ne purent attaquer l’objectif avec toute l’efficacité nécessaire. Un d’entre eux, endommagé par les tirs, dut se poser dans la savane. Les autres réussirent à immobiliser une colonne de renfort de la 4 ème Brigade partie de Thysville en direction de Matadi. Dans la soirée, l’Etat Major métropolitain ordonna le rembarquement et le repli vers Banana. L’opération était parvenue à reprendre au passage le contrôle de la ville de Boma, vidée comme Matadi de sa population belge. C’était le seul succès notable. Cette agression belge provoqua l’indignation de tous les Congolais, en particulier des soldats mutinés de la Force Publique. Elle entraîna des voies de fait contre les officiers belges otages de la rébellion et leur famille. Il y eut par exemple des viols à Thysville et Léopoldville et des incidents divers dans le district de la Tshuapa en Province de l’Equateur (Boende, Djolu, Ikela..) Un détachement marocain des Nations Unies vint s’établir à Matadi dès le 23 juillet. Les moyens de l’opération Mangrove étaient insuffisants pour conquérir un objectif bien défendu. L’Etat Major métropolitain croyait sans raison que les mutins se débanderaient aux premiers coups de feu. Les événements démontrèrent que sans leurs officiers blancs, les Congolais étaient capables d’une défense efficace, malgré des pertes estimées à plusieurs dizaines de morts suite aux tirs des algérines et aux attaques aériennes. Un tir malencontreux d’une algérine avait mis le feu à une des énormes cuves de produits pétroliers à Ango-Ango. En Belgique le ministre Gilson justifiait l’opération par la nécessité d’éviter la paralysie de l’axe Matadi-Léopoldville et l’asphyxie de Léopoldville. La Belgique agissait donc comme si elle exerçait encore le pouvoir dans son ex-colonie. Or, les mutins de la Force Publique ne voulaient nullement bloquer l’axe Matadi-Léopoldville ; leur objectif était l’africanisation des cadres et le départ des Belges. Ils auraient pu empêcher le départ des bateaux de commerce chargés des civils belges de Matadi ou même les prendre sous leur tir mais ils s’en étaient abstenus puisque cette fuite correspondait à leurs plans et qu’ils n’avaient aucune intention de tuer des Belges. Le port était effectivement à l’arrêt suite à une grève temporaire du personnel des chemins de fer et des dockers mais il reprendrait bientôt ses activités. Le rôle du général Janssens Le général Janssens n’ignorait pas le mécontentement de ses troupes ni le risque d’une rébellion. Le 2 ème Bureau de la Force Publique qui entretenait un réseau d’espionnage dans toutes les unités avait dû l’en avertir. Pris au premier degré, son discours du 5 juillet aux gradés sur le thème ‘avant l’indépendance = après l’indépendance’ paraissait un effort désespéré pour maintenir son autorité et celle des officiers blancs. On pouvait aussi le comprendre comme une provocation à une rébellion qui servirait de prétexte à une intervention militaire belge. Une partie des effectifs et des moyens belges était déjà disponible dans les bases de Kamina, Kitona et Banana et les premières compagnies de marche pouvaient arriver dans un délai de trois jours après en avoir reçu l’ordre. Le général Janssens n’avait que du mépris pour les politiciens belges qui avaient organisé une indépendance inviable dans des délais absurdes. En outre, ils avaient favorisé la constitution de partis politiques, de syndicats et introduit la démocratie dans une société qui, à ses yeux, n’était pas prête à la recevoir. Une reprise en mains rapide par les militaires belges permettrait de stabiliser la situation et de redéfinir les conditions de l’indépendance, peut-être dans un cadre fédéral. Le général connaissait évidemment les tendances sécessionnistes de Tshombe au Katanga et de Kalonji au Kasai qui paraissaient favorables aux intérêts belges. Dès le 6 avril, il invite le général Gheysen à intervenir dans les deux centres de rébellion, Léopoldville et Thysville- Matadi. Il insiste très certainement sur la nécessité de contrôler l’axe Matadi-Léopoldville. Il n’avait pas prévu certaines évolutions : Pas plus que le gouvernement belge, le général Janssens n’a témoigné le moindre respect à la souveraineté du Congo ni aux représentants de son gouvernement. Il a agi comme si le Congo appartenait encore à la Belgique. Après son départ, le goût de la provocation ne l’avait pas quitté. Lorsque Léopold II avait été forcé de remettre l’Etat Indépendant du Congo à la Belgique, il avait murmuré : « J’espère qu’ils ne vont pas me le cochonner ! » Le général Janssens convoqua les médias devant la statue équestre de Léopold II à Bruxelles, près du Palais Royal, déposa une gerbe et s’écria : « Sire, ils vous l’ont cochonné ! » Paul Antheunissens |
| | | Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 10/5/2010, 18:48 | |
| Jamais,ils n'auraient dû lâcher le Congo. C'était la richesse de notre pays | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 11/5/2010, 10:14 | |
| La Belgique sale comme l'Ukraine
Selon une étude menée par les universités de Yale et Columbia, aux Etats-Unis, la Belgique est très mauvaise élève en matière d'environnement, peut-on lire mardi dans les journaux Sud Presse. La Belgique se classe en effet 88e pour la qualité de son environnement, dans un classement qui répertorie 163 pays.
La Belgique se trouve en compagnie de l'Ukraine dans le classement, bien loin de tous les autres pays européens, qui se situent en haut du classement. Seule la Chypre fait moins bien que la Belgique dans les pays de l'Union. La même étude publiée voici deux ans situait encore la Belgique à la 57e place sur 149 nations. Les critères retenus par l'étude tournent autour de l'environnement et de la santé publique: pollution atmosphérique, propreté et prise en charge de l'eau, des sols, gestion de l'agriculture, de la pêche, des forêts et biodiversité. Si la Belgique ne se débrouille pas trop mal pour la gestion des forêts ou la qualité de l'eau de consommation, les scores sont nettement moins bons en matière de pollution de l'air, de biodiversité ou de lutte contre les changements climatiques. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 11/5/2010, 10:15 | |
| - charlycharly1940 a écrit:
- Jamais,ils n'auraient dû lâcher le Congo.
C'était la richesse de notre pays Sans compter, Charly, que ca aurait evite pas mal de morts. |
| | | EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 11/5/2010, 10:25 | |
| 261 - - Citation :
- La Belgique se classe en effet 88e pour la qualité de son environnement, dans un classement qui répertorie 163 pays.
Plus de doute, le Lieutenant-général Janssens l'avait subodoré- si j'ose dire - : "ils" l'ont bien cochonnée ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 11/5/2010, 11:26 | |
| Le PASS, un "gouffre financier" de 10 ans ?Le PASS de Frameries, fête ses 10 ans aujourd’hui ! Le parc a connu des débuts difficiles. Aujourd’hui, il a stabilisé son nombre de visiteurs, environ 80.000 par an, mais ça reste très faible quant on sait qu’il reçoit chaque année des millions d’euros de subsides de la région wallonne. Belgique - Société 7:41 Le PASS à 10 ans ! En une décennie, le parc a connu des hauts et surtout des bas. Principal point noir : la rentabilité du site. Pour fonctionner, le parc d’aventures scientifiques reçoit environ chaque année près de 4 millions d’euros de subsides. Or il n’accueille que 80.000 visiteurs par an. Jacqueline Galant, la bourgmestre de Jurbise a été membre du conseil d’administration du PASS. Elle a démissionné estimant notamment que le site était un " gouffre financier" pour l’argent de l’Etat, investi dans un parc " à la rentabilité désastreuse. Il faut arrêter les frais", explique-t-elle au micro de BEL RTL. " La rentabilité d'un équipement culturel, c'est quelque chose qui pose réellement question. Est-ce qu'une école est rentable ?", rétorque Françoise Lardenoey, directrice de la communication d'un PASS qui, pour attirer de nouveaux publics, a complètement revisité la passerelle d’accueil des visiteurs. Elle est plus accueillante et surtout plus interactive. Dès les premiers pas, le visiteur découvre des activités interactives. Ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. 60 salariés pour 80.000 visiteurs par anPrès de 80.000 visiteurs par an. 60 salariés y travaillent. Le PASS est implanté sur un parc de 28 ha. Et représente 12.000 m² d’expositions. Autrefois, le site du Pass s’appelait Crachet Picquery et on y exploitait du charbon. En 1997, sous l’impulsion des autorités locales et régionales et grâce à l’aide de la Communauté européenne, le site est choisi pour accueillir le premier équipement de culture scientifique et technique de Belgique. L’architecte français Jean Nouvel s’est chargé d’adapter le site. |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 11/5/2010, 22:45 | |
| Euhhhhhhh....... Vous avez deja ete au Pass ? Un site de la decouverte plus con que ca j ai rarement vu ..... Et dans les 80.000 visiteurs,la plupart sont des obliges, a commencer par les ecoles ...... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... 11/5/2010, 23:37 | |
| Un site de la decouverte plus con que ca j ai rarement vu .....
A part toi existe il quelque chose qui n'est pas con? |
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| Sujet: Re: Du côté de la Belgitude... | |
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