Le Fado, au patrimoine immatériel de l'humanité

Rappel du premier message :

Lisbonne célèbre l'entrée du fado à l'Unesco

> Le fado, chant devenu emblème du Portugal, a été inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco

Citation :

«Cette reconnaissance est une source de fierté pour tous les Portugais», a écrit le président de la République Anibal Cavaco Silva dans un message sur le site de la présidence. Il a rendu hommage aux «chanteurs, aux poètes, aux musiciens, aux compositeurs ayant contribué à faire du fado une mélodie universelle».

Une complainte

Cette musique est apparue au XIXe siècle dans les quartiers de Lisbonne bordés par le Tage, point de départ des marins portugais vers l'immense empire colonial qui s'étendait de l'Amérique du Sud à l'Afrique et à l'Asie.

Cette complainte, qui exprime l'absence, les ruptures ou la nostalgie, est née de la mélancolie qui régnait dans les ports de la capitale à cette époque. Rendu populaire par la diva Amalia Rodrigues, disparue en 1999 et qui l'avait entonné aux quatre coins du monde, le fado connaît aujourd'hui une très grande vitalité.



Encore un "fado à desgarrada" dans l'ambiance idéale, quand tout le monde a bien mangé et bien bu.
Les fadistes se lancent à la figure des couplets bon enfant mais provocateurs, souvent pleins d'humour.

Encore une autre taverne...

Verdes Anos (Rapsódia)" - Marta Pereira da Costa (Vertes années - rhapsodie)

"Variações em Sol" - Marta Pereira da Costa

"Variações em Si" - Marta Pereira da Costa

"A Rima Mais Bonita" - Marta Pereira da Costa com Marco Rodrigues (La plus belle rime)

Le fado de Lisbonne prend pour thème plus l'ambiance de la ville, d'un quartier, d'une rue, voire d'une maison, plus que de s'articuler sur une personne.
Ici Marta les arpente à sa guise, en commençant par un quartier de la vieille Lisbonne, "Mouraria" et son artère principale, "Rua da Palma"

Le même fado chanté par Amália Rodrigues à l'Olympia en 1987, accompagnée par Amadeu do Vale et Frederico Valério

 

Dom Vicente da Câmara, une vie consacrée au fado - Ici "La mode des nattes noires" à plus de quarante ans de distance...

La famille des Seigneurs de Castanhede s'est vue accorder le titre de comte au XIVe siècle, puis marquis en 1661.
De la plus élevée noblesse de la Péninsule Ibérique, ils se sont distingués par leurs exploits militaires lors de la restauration de l'indépendance et plus tard, la paix revenue, par leur importante contribution à l'art équestre.

Une autre vie vouée au fado, José Pracana - "La légende des roses".

Teresa Tapadas - Fado Malhoa





José Vital Branco Malhoa (né à Caldas da Rainha le 28 avril 1855 – mort à Figueiró dos Vinhos le 26 octobre 1933 ) est un peintre naturaliste portugais qui a réalisé notamment ce tableau qui illustre un grand nombre d'articles sur le fado

Hermínia Silva, une fadiste du siècle passé présentée par beaucoup comme la grande rivale de Amália Rodrigues, excellait dans le fado traditionnel et était adorée du public.
Elle parsemait ses interprétations de petites histoires qui qui frôlaient parfois la vulgarité mais enchantaient ses admirateurs.

Fado du destin.

Carlos Do Carmo, Carminho - Lisboa Oxalá

Carlos do Carmo, un monument du fado et communiste acharné, a (*) la triste habitude de précéder se interprétations de petits laïus moralisateurs (selon lui).

(*) ou plutôt avait, car l'air du temps, et peut-être les impératifs commerciaux, le poussent à abandonner cette coutume.

pas mal comme apéro

Marieden a écrit:

pas mal comme apéro  

À la bonne heure, j'étais sûr que vous apprécieriez !

Biloulou a écrit:

Carlos do Carmo - Canoa do Tejo

On ne peut nier que c'est un morceau très populaire...

Canoas do Tejo - José Geadas

Un concours de jeunes espoirs du fado - facile de reconnaître les parents de José, n'est-ce pas ?