LA SITUATION POLOTICO-ÉCONOMIQUE DE L'EUROPE !!!

La situation politico-économique en Europe est devenue intolérable.

Nous assistons, impassibles, à un transfert de pouvoir en Grèce et en Italie. Les
médias ne font qu'effleurer la surface de l'histoire et, mise à part l'antipathie
que leurs dirigeants ont pu éveiller dans de larges secteurs de la population, dans
la pratique ce changement signifie le remplacement de gens "démocratiquement"
élus par d'autres, connus sous le nom de "technocrates" qui eux, ne sont pas élus
par le peuple et que celui-ci ne connaît d'ailleurs pas.
Si le système démocratique actuel était déjà, en tant que tel, dans un état
déplorable et, bien qu'il se vante que toutes les garanties parlementaires aient
été respectées, ceci constitue techniquement un coup d'état déguisé dans lequel
les bénéficiaires sont les marchés et leurs stratégies spéculatives sauvages.
En détail :
-Savez-vous qui sont Lucas Papademos (l'actuel dirigeant grec après la
démission de Papaandreou) et Mariano Monti (le nouveau dirigeant italien) ?
-Savez-vous qui est Mario Draghi (récemment nommé à la tête de la Banque
Centrale Européenne) ?
-Savez-vous qui est Goldman Sachs ?

Je vous explique :

Godman Sachs : est l'une des principales banques mondiales d'investissement et
co-responsable directe, avec d'autres entités comme l'agence de notation
Moody's de la crise actuelle ainsi que l'une de ses plus importantes bénéficiaires.
En quelques mots, en 2007, elles ont gagné 4 millions de dollars dans des
opérations qui ont débouché sur le désastre que nous connaissons. Comment s'y
sont-elles prises ? Elles ont encouragé les investisseurs à investir dans les subprimes
tout en sachant qu'il s'agissait de produits pourris, et en même temps,
elles se sont consacrées à "parier" en bourse sur la faillite desdits produits. Et
ceci n'est que la partie visible de l'iceberg mais elle est largement documentée,
faites vos propres recherches. Pendant que vous lisez cet e-mail, ils s'en mettent
plein les poches en spéculant sur les dettes souveraines.
Papademos : Actuel Premier Ministre Grec suite à la démission de Papaandréou.
Pas élu par le peuple.
-ex gouverneur de la Banque de la Réserve Fédérale de Boston entre 1993 et 1994
(il faut savoir que les "réserves fédérales" américaines sont des banques
PRIVÉES et qu'elles n'ont rien de FÉDÉRAL contrairement à ce que l'on
pourrait croire)

-vice-président de la Banque Centrale Européenne de 2002 à 2010
-membre de la Commission Trilatérale depuis 1998, fondée par Rockefeller, lobby
néo-libéral (dont le rôle est d'acheter des politiciens en les subornant)
-ex-gouverneur de la Banque Centrale de Grèce entre 1994 et 2002. Il a falsifié
les comptes du déficit public du pays avec l'aide de Goldman Sachs, ce qui a
grandement participé à la crise que souffre actuellement le pays.
Mariano Monti : Actuel Premier Ministre Italien suite à la démission de
Berlusconi. Pas élu par le peuple.
-ex directeur européen de la Commission Trilatérale, déjà mentionnée.
-ex-membre de la direction du groupe Bildberger.
-consultant de Goldman Sachs à l'époque où ceux-ci aidaient à occulter le
déficit du gouvernement grec.
Mario Draghi : Actuel président de la Banque Centrale Européenne en
remplacement de Jean-Claude Trichet
-ex PDG de la Banque Mondiale entre 1985 et 1990
-vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe entre 2002 et 2006, période
pendant laquelle il s'est livré à la falsification déjà mentionnée
Par pur "hasard" ils viennent tous de chez Goldman Sachs... Voici que ceux qui ont
créé la crise se présentent maintenant comme étant l'unique option viable d'en
sortir, dans ce que la presse américaine commence à appeler "le Gouvernement
Goldman Sachs en Europe" !
On voudrait nous faire croire que la crise est le résultat d'une sorte de faux
pas, mais la réalité démontre qu'il existe en toile de fond une volonté
parfaitement orchestrée de construire un pouvoir direct sur notre continent
dans une manipulation sans précédent en Europe au XXIème siècle. La stratégie
des grandes banques d'affaires et des agences de notation n'est que la variante
d'autres manoeuvres exécutées sur d'autres continents, elle a été mise en place
depuis le début de la crise et, de mon point de vue, elle s'articule comme suit :


1. Nous détruisons les pays par la spéculation en bourse/les marchés. Nous les
terrorisons à la pensée de ce que dirons les marchés - que nous contrôlons -
quotidiennement.
2. Nous les obligeons à recourir à des emprunts pour les maintenir en
situation de status quo, ou les "sauver". Ces prêts sont strictement calculés pour
qu'ils ne puissent pas payer, comme dans le cas de la Grèce qui ne pourra pas
rembourser sa dette même si le gouvernement vendait l'intégralité du pays, et ce
n'est pas une métaphore, c'est mathématique.

3. Nous exigeons des coupes sociales et des privatisations au détriment des
citoyens, sous la menace que si les gouvernements ne s'exécutent pas, les
investisseurs se retireront par crainte de ne pas récupérer l'argent qu'ils ont
investi dans la dette de ces pays et dans d'autres investissements.

4. On génère un très haut niveau de mécontentement social, propice à ce que
le peuple, déjà sonné, accepte n'importe quoi pour sortir de la situation.

5. Nous plaçons nos hommes là où cela nous convient le mieux.
Si vous pensez que c'est de la science-fiction, informez-vous : ces stratégies
sont parfaitement documentées et ont déjà été utilisées de différentes manières
tout au long du XXème et du XXIème siècles dans d'autres pays, notamment en
Amérique Latine par les Etats-Unis quand ils se consacraient - et comme ils
continuent de le faire dans la mesure de leurs possibilités - à asphyxier
économiquement en se servant de la dette extérieure, par exemple, des pays
d'Amérique Centrale pour fomenter des désordres sociaux et profiter de cette
situation pour placer des dirigeants qui leur étaient acquis.


Ceci se déroule maintenant en Europe et ce ne sont plus les Etats-Unis qui sont
aux manettes sinon l'industrie financière internationale. Et ce qui se passe sous
le regard impuissant et/ou complice de nos gouvernements est la plus grande
escroquerie jamais réalisée dans l'histoire de l'humanité, qui plus est à l'échelle
planétaire. Ce sont des coups d'états et une violation flagrante de la
souveraineté des états et des peuples.
Il est très facile de s'informer sur Internet. Faites-le savoir à vos amis, faites
circuler cet e-mail à tous ceux que cela pourrait intéresser... On est en train de
nous dévorer vivants. Il faut que tout le monde le sache.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout.

Georgina Miller Carrasco

Bonjour Lawrence !

D'accord, Lucas Papademos, Mariano Monti et Mario Draghi n'ont pas été élus par le peuple ; notons que les Premiers ministres et les directeurs de banque le sont rarement, mais bon, passons...
Mais à mes yeux il ya une question qui passe avant : qui est Mme (Melle ?) Georgina Miller Carrasco ? Une réchappée du Croissant d'Or ?

(Et il y en a encore qui doutent des guérisons miraculeuses... tsss tsss...)

Biloulou a écrit:

Bonjour Lawrence !

D'accord, Lucas Papademos, Mariano Monti et Mario Draghi n'ont pas été élus par le peuple ; notons que les Premiers ministres et les directeurs de banque le sont rarement, mais bon, passons...
Mais à mes yeux il ya une question qui passe avant : qui est Mme (Melle ?) Georgina Miller Carrasco ? Une réchappée du Croissant d'Or ?

Et le biberon pour Biloulou !!!!


georgina.miller.carrasco@gmail.com

C'est pas à elle que j'ai demandé mais à toi...

Alors pourquoi poser des questions quand on connait les réponses ?

Biloulou a écrit:

Mais...mais...mais.... vilain pêcheur, regarde donc son blog !!!!

Avant la crise grecque, l'Union européenne était déjà aux prises avec de nombreux problèmes: le surendettement généralisé, les écarts énormes de développement entre les pays membres, les banques irlandaises, la spéculation immobilière en Espagne, etc.

L'explosion grecque et ces autres problèmes occultaient cependant un vice de construction fondamental de l'Union européenne. Et c'est ce vice de construction qui la rend aujourd'hui si impuissante.

TROP, C'EST COMME PAS ASSEZ

L'Union européenne est un regroupement d'États qui ont mis en commun certains pouvoirs, mais qui protègent aussi précieusement d'importants leviers de souveraineté nationale. Dans un regroupement d'États, la prise de décision est forcément beaucoup plus compliquée que dans un État unitaire.

Tant que les choses vont bien, ce problème n'est pas majeur. La seule conséquence est que les discussions entre les 27 membres sont interminables. Mais quand les choses se mettent à aller vraiment mal, chacun tire la couverture vers lui.

Les pays les plus en difficulté essaient alors de se soustraire à leurs obligations envers les autres. Les poids lourds, eux, n'arrivent pas à imposer leurs volontés à l'ensemble.

Bref, l'Union ne dispose pas des mécanismes institutionnels requis pour imposer à tous la ligne de conduite que les circonstances exigeraient. De ce point de vue, elle n'est pas assez intégrée, pas assez fédérale. D'un autre point de vue, elle est déjà tellement intégrée, tellement fédérale, que les problèmes des uns deviennent les problèmes de tous.

Elle est donc coincée dans la pire des situations. Elle n'a pas les avantages d'une coordination économique forte, ce qui nécessiterait que les pays abandonnent encore des pans importants de souveraineté. Mais elle a perdu les avantages d'être seulement une zone de libreéchange ou de pouvoir assainir un problème local en dévaluant une monnaie nationale. Trop, c'est comme pas assez.

Les populations, elles, veulent les avantages de faire partie du club, sans les inconvénients qui viennent avec. Les Grecs, par exemple, souhaitent garder l'euro, mais sans devoir se soumettre à des plans d'austérité brutaux.

ARROGANCE

À l'heure actuelle, on ne sent aucune volonté d'aller vers davantage d'intégration, ni de revenir en arrière.

D'un côté, expulser un membre ou rétablir des monnaies nationales serait un immense échec et un casse-tête inextricable. De l'autre, mettre en commun toutes les dettes et réduire encore plus l'autonomie de chacun équivaudrait à récompenser les gouvernements irresponsables et heurterait profondément des peuples très naturellement attachés à leurs identités nationales.

Rien de cela n'est très surprenant. Les élites européennes étaient convaincues que leur vision était la bonne. Quand un référendum national sur un élargissement des pouvoirs communs se soldait par un non du peuple, les technocrates faisaient comme s'il ne s'était rien passé et continuaient à imposer leurs volontés. On voit aujourd'hui le résultat.

Joseph Facal

Citation :

QUAND L'EUROPE SAUVE SES BANQUES, QUI PAYE ?

50 milliards d'euros en Grèce, 70 milliards en Irlande, 40 milliards en Espagne : au sein de la zone euro, les États se sont vus contraint les uns après les autres - moyennant des sommes astronomiques - de venir en aide aux banques pour compenser les pertes subies suite à des prêts pourris. Mais qui sont les bénéficiaires de telles opérations ?

C'est en posant cette question très simple qu'Harald Schumann, essayiste en économie et brillant journaliste, sillonne l'Europe. Et obtient des réponses pour le moins sidérantes. Car ceux qui ont été "sauvés" ne se trouvent pas - comme on tend à vouloir nous le faire croire - dans les pays en détresse, mais surtout en Allemagne et en France. En effet, une part importante des sommes débloquées finit dans les caisses des créanciers de ces banques sauvées. Quant aux financiers qui ont fait de mauvais investissements, ils se retrouvent protégés contre toute perte aux frais de la collectivité. Et ce contrairement aux règles de l'économie de marché. Pourquoi ? Qui encaisse l'argent ?
(Allemagne, 2013, 52mn)

http://videos.arte.tv/fr/videos/quand-l-europe-sauve-ses-banques-qui-paye--7340782.html

9 -

Citation :

QUAND L'EUROPE SAUVE SES BANQUES, QUI PAYE ?

Ni André ni moi-même, nous n'avons plus d'euros mais rien que des francs suisses !
Désolé

Volkswagen : une prime de 7200 euros pour chaque salarié allemand
(RMC.fr par Claire Béziau, avec Johanne Burgelle | 28/02/2013)



© AFP / Nicholas KammVolkswagen compte bien devenir numéro 1 mondial d'ici 2018.


Volkswagen va verser une prime de 7 200 euros à chacun de ses 100 000 salariés allemands. Le constructeur automobile allemand a également prévu d’investir en masse sur trois ans. Un succès qui « asphyxie » les constructeurs français.

Ca roule pour Volkswagen. Non content d’annoncer un bénéfice net de près de 22 milliards d'euros en 2012, soit le double du bénéfice de Total, le constructeur automobile allemand va verser une prime de 7 200 euros à chacun de ses 100 000 salariés allemands répartis dans six usines. C’est 300 euros de moins qu'en 2011, ce qui ramène tout de même la prime des salariés allemands à 14 700 euros sur deux ans, soit ce que gagne un smicard français en une année.Volkswagen a vendu près de 9 millions de véhicules dans le monde en 2012, soit presque deux fois plus que PSA et Renault réunis. Une réussite qui paraît insolente à côté de la baisse des ventes des constructeurs français comme PSA et Renault en Europe du sud, touchée par la crise économique.

« Les concurrents sont obligés de s’aligner »

Pour Pascal Pennec, journaliste au magazine Auto Plus, Volkswagen est en train d’asphyxier les constructeurs français. Ce qui fait la force du groupe, c’est sa présence mondiale, en particulier dans les pays très demandeurs en automobiles : « Volkswagen est numéro 1 ou 2 en Chine selon les années, ce qui lui permet d’engranger énormément de bénéfices. Les concurrents sont obligés de s’aligner sur les tarifs imposés donc autant PSA que Renault perdent de l’argent sur chaque voiture Volkswagen vendue sur le marché européen. Le constructeur allemand a prévu d’investir encore 50 milliards sur deux ou trois ans, c’est dire à quel point ils jouent dans une autre catégorie ». Et le groupe allemand compte bien devenir numéro 1 mondial d'ici 2018.

« Une même plateforme assemble jusqu’à 50 modèles différents »

Outre la Chine, le groupe allemand vend la plupart de ses véhicules dans les pays émergents, notamment en Amérique Latine où la demande est forte, mais aussi en Europe du Nord, plutôt épargnée par la crise. Autre point fort du constructeur allemand : le luxe. Volkswagen c'est douze marques, dont Skoda et Seat. Sans oublier Audi et Porsche, qui à elles seules représentent près de 50 % des résultats du groupe. Volkswagen excelle aussi dans la fabrication de ses voitures, puisqu’une même plateforme peut assembler jusqu'à cinquante modèles différents, ce qui diminue les coûts.

Martin Winterkorn, le patron de Volswagen, va quant à lui toucher 14,5 millions d'euros pour l'année 2012. C'est le patron le mieux payé du DAX, principal indice boursier allemand.

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Chapeau ! Quand on ne rechigne pas au travail dans une économie libérale...