Ils Nous ont Quittés

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Citation :

Décès de la poétesse Wislawa Szymborska, Nobel de littérature

(Reuters)

La poétesse polonaise Wislawa Szymborska, prix Nobel de littérature en 1996, est morte mercredi des suites d'un cancer de la gorge à l'âge de 88 ans. Surnommée "le Mozart de la poésie", elle s'est éteinte dans son sommeil, a précisé à l'agence de presse polonaise PAP son assistant, Michal Rusinek.

Wislawa Szymborska, peu encline aux honneurs, avait accédé à la célébrité en devenant en 1996 prix Nobel de littérature, une récompense que trois Polonais seulement avaient obtenue avant elle. ...



Feu Vaclav Havel, dramaturge et dissident tchèque devenu président après la révolution de velours, parlait d'elle comme d'une "femme plaisante, sympathique et modeste".

Wislawa Szymborska, qui était également critique littéraire et traductrice de poésie française, a publié plusieurs volumes de poésie après la levée de la censure stalinienne, en 1957.

Elle avait en revanche désavoué ses oeuvres antérieures, qu'elle jugeait trop empreinte de stalinisme.

Son oeuvre était marquée par le recours à la fable, à l'anecdote et à la métaphore -un de ses poèmes compare Josef Staline à l'abominable homme des neiges. Elle maniait aussi l'ironie et l'humour noir.

A un journaliste lui demandant pourquoi elle n'avait finalement publié que moins de 350 poèmes, elle avait eu cette réponse: "J'ai une poubelle chez moi."

L'émotion est immense après la disparition de Paul Walker, les hommages arrivent de partout !

Les causes de la mort de Paul Walker ont été déterminées et officiellement dévoilées hier soir, par les autorités américaines. L'acteur a été tué dans une collision ce week-end, aux côtés de son ami et associé d'affaires, Roger Rodas. Le bureau du légiste du comté de Los Angeles a expliqué que les deux hommes sont morts des effets combinés de lésions traumatiques et thermiques, suite à une "collision de la voiture contre un objet fixe". Le décès de Paul Walker est donc bien accidentel et les résultats toxicologiques sont toujours en cours.

Le département du shérif du comté de Los Angeles a récemment démenti les rumeurs affirmant qu'un deuxième véhicule était impliqué dans l'accident et que la voiture de Paul Walker était en train de faire la course avec un autre bolide, au moment du drame.

"Les enquêteurs ont reçu des déclarations de témoins oculaires assurant que la voiture impliquée, une Porsche Carrera GT 2005, était seule sur la route et roulait à une vitesse élevée au moment de l'accident", qui a coûté la vie à Paul Walker et Roger Rodas.

Biloulou a écrit:

Devant la mort je m'incline, sans pour autant faire semblant d'oublier les brillants faits d'armes du vieux chef terroriste, ami des autres chefs d'Etat terroristes de son époque aussi, inoubliable et génial inventeur du supplice du pneu déterminant dans la lutte non pas contre les blancs mais contre les zoulous, ennemis hérédidaires de son ethnie, les xhosas, ce qui, aux dires de certains, lui aurait valu le Nobel de la paix...

...


Nelson Mandela - biographie

mandela youngNelson Rolihlahla Mandela, très exactement. Né le 18 juillet 1918 dans l'ancien Bantoustan du Transkei à l'est de la

province du Cap Oriental. Son père, Gadla Henry Mphakanyiswa, était un chef des Thembu, un sous-groupe de l'ethnie Xhosa, la

deuxième en importance, après les Zoulous.

Il obtient un diplôme en droit en 1942 à l'Université de Witwatersrand de Johannesburg et rejoint le Congrès national africain (ANC,

parti à l'époque modéré de la bourgeoisie noire créé en 1912).


Il crée, avec Oliver Tambo qu'il avait rencontré à l'université de Fort Hare, le premier cabinet d'avocats noirs d'Afrique du Sud. En

mars 1944, avec Oliver Tambo et Walter Sisulu, homme d'affaires de Johannesburg, ils créent la Ligue de la jeunesse de l'ANC

(Youth League), histoire de dynamiser le mouvement.

L'apartheid n'est pas encore "officialisé". Il le sera en 1948, avec l'arrivée au pouvoir de Daniel Malan. Mais à la même époque, les

"jeunes" de la Youth League, Mandela et Tambo en tête, s'emparent de la direction de l'ANC. La longue lutte peut commencer.

1950, manifestation contre l'assassinat de 18 Noirs et contre la loi qui bannit le communisme.

1951, l'ANC lance officiellement une Campagne de défiance contre les lois iniques.

En 1952, première arrestation et première condamnation à 9 mois de prison de Mandela pour non-respect des lois de l'apartheid et

pour communisme. Il est finalement placé en liberté surveillée. La même année, il devient l'un des quatre vice-présidents de l'ANC.

1955, une année clef : le 9 février, le gouvernement fait raser le quartier de Sophiatown dans la banlieue de Johannesburg, qualifié

de foyer de "rebelles anti-apartheid". Les habitants sont déportés vers une nouvelle ville, Soweto. En juin, en congrès, l'ANC

adopte sa Charte de la liberté, manifeste politique anti-apartheid.

Le 5 décembre 1956, Mandela et 150 de ses compagnons sont accusés de trahison (un crime pouvant être sanctionné par la peine

de mort), mais seront tous acquittés à l'issue d'un procès fleuve en ... 1961.

Entre temps, le 21 mars 1960, a eu lieu le massacre de Sharpeville. La police sud-africaine tire sur les manifestants : 79 morts.

L'ANC et le Congrès panafricain sont interdits par les autorités. Après Sharpeville, l'ANC et Mandela abandonnent la non-violence

et fondent une organisation militaire, Umkhonto we Sizwe ("lance de la nation"), pour mener la lutte armée contre le pouvoir.


Mandela est à nouveau arrêté en 1962, de retour d'un périple à l'étranger et condamné à 5 ans de prisons pour incitation à la

grève et déplacement illégal.

En 1963, il est cette fois inculpé avec d'autres leaders, de sabotage, trahison et complot.

En mai 1964, s'ouvre le procès : "J'ai condamné le racisme toute ma vie, je le combats aujourd'hui et je le combattrai jusqu'à mon

dernier souffle", déclare Mandela qui est condamné avec sept compagnons à la prison à vie. Il passe 17 ans à la prison de l'île de

Robben au large du Cap, où il attrape la tuberculose.

Il est transféré en 1982 à la prison Pollsmoor. Au cours de ses années de détention, il refusera toujours sa libération contre le

renoncement public à la lutte contre l'apartheid.

En 1986, commence toute une série de rencontres avec les autorités, jusqu'à celle avec le président Pieter Botha en personne, le 5 juillet 1989.

A partir de 1988, il avait été placé en résidence surveillée, aux abords de la prison Victor Verster de Paarl.

La liberté arrive enfin le 11 février 1990. L'ANC et le Parti communiste sont légalisés. Mandela aura passé 27 ans et 190 jours en détention.

Il est élu président de l'ANC en 1991, reçoit le prix Nobel de la paix conjointement avec le président De Klerk en 1993.

Il devient le premier président noir élu par le Parlement après les élections générales multiraciales et pluralistes du 27 avril 1994

remportées à une écrasante majorité par l'ANC. Il est investi "président" le 10 mai de cette même année devant un parterre de

150 000 personnes et 5 000 invités dont 42 chefs d'État.

Il quitte la présidence de l'ANC en 1997 pour mettre sur orbite celui qui sera son successeur à la tête de l'Etat en 1999, Thabo

Mbeki.

Déchargé de fonction politique, il crée en 1999 la Fondation Nelson Mandela. Mais il gardera sa verve et sa pertinence, même

retiré des affaires officielles. En janvier 2003, dans un discours au International Women's Forum, il s'oppose fermement à l'attaque

des États-Unis et du Royaume-Uni contre l'Irak sans l'aval des Nations unies, accusant George W. Bush de vouloir "plonger le

monde dans l'holocauste".
Après avoir annoncé publiquement le 6 janvier 2005 le décès des suites du sida de son fils (Makgatho Mandela à l'âge de 54 ans),

il se lance dans la lutte contre cette maladie : "Nous ne devons pas dissimuler la cause de la mort des membres de nos familles,

que nous respectons, car c'est le seul moyen de pouvoir faire comprendre à la population que le Sida est une maladie ordinaire.

C'est pourquoi nous vous avons aujourd'hui fait venir pour annoncer que mon fils était mort du Sida", déclara-t-il. Par ce geste, il

veut montrer qu'il est temps de briser le tabou qui entoure cette maladie dans de nombreux pays.

Une vie privée tout aussi mouvementée

Jeune homme, il s'écarte de sa famille pour refuser un mariage "arrangé". En 1947, il épouse Évelyne Mase, avec qui il aura une fille

(Makaziwe) et deux fils (Thembi et Makgatho, décédé du sida en 2005).

Le 14 juin 1958, il se marie avec la fougueuse Winnie Madikisela. Emprisonnée pendant 18 mois en 1969, assignée à résidence en

1977, Winnie Mandela ne pouvait rencontrer son détenu de mari que deux fois par an à la prison de Robben Island. Pasionaria de la

lutte anti-apartheid, elle eut des phrases qui sont restées célèbres : "un Boer, une balle" ou encore, pour légitimer le supplice du

pneu enflammé autour du cou, supplice infligé aux "traîtres" à la cause anti-apartheid : "Avec nos boîtes d'allumettes et nos pneus

enflammés, nous libérerons ce pays". C'est elle qui accueillera Mandela à sa sortie de prison mais ils se sépareront en 1992 (leur

divorce sera prononcé en 1996).

Le couple aura eu deux filles : Zenani (5 février 1959) et Zindziswa (1960).

Mandela se rapproche alors de Graça Machel, la veuve du premier président du Mozambique voisin, Samora Machel. Ils se marient

le 18 juillet 1998, le jour des 80 ans de Nelson Mandela, et sont pour l'heure toujours ensemble.
R-J Lique
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Rappelons que Paul Walker qui naquit à Glendale en Californie, est issu d'une famille mormone. Très tôt, Paul fit du mannequinat et apparut dans des séries télévisées prestigieuses comme Les Routes du paradis (Highway to Heaven), Arnold et Willy (Diff'rent Strokes) et Les Feux de l'amour (The Young and the Restless). Il décroche son premier grand rôle en 1986 dans la comédie Monster in the Water Closet. En 1998, il se fait remarquer en interprétant Skip Martin dans Pleasantville de Gary Ross. Rob Cohen lui donne un des premiers rôles dans son film The Skulls : société secrète, mais il devient célèbre grâce à Fast and Furious, du même réalisateur. Il est pressenti, en 2004, pour le rôle de la Torche Humaine des Quatre Fantastiques, adaptation du célèbre comic-book Marvel mais c'est Chris Evans qui est finalement choisi. En 2010, il incarne John Rahway dans Takers, film décrit comme étant le juste milieu entre Ocean's Eleven et Fast and Furious ainsi que Vehicle 19 en 2013.

Paul Walker, qui citait volontier Jacques-Yves Cousteau parmi ses « idoles », est passionné par la biologie marine. Il rejoint le conseil d'administration de la Billfish Foundation en 2006. En 2010, l'acteur participe au tournage d'une émission de la série Expedition Great White diffusée par la chaîne de télévision National Geographic.

Paul Walker fonde Reach Out Worldwide, une organisation dont le but est d'apporter de l'aide humanitaire aux victimes de catastrophes. Après le séisme survenu en janvier 2010, l'acteur se rend en Haiti pour contribuer aux opérations de secours.

Passionné de course automobile, il pilote une BMW M3 E92 pour l'équipe AE Performance Team dans le championnat Redline Time Attack (en). Il pratique également le surf et le jiu-jitsu brésilien.

Paul Walker habitait à Santa Barbara depuis 2006 avec sa compagne Jasmine Pilchard-Gosnell , une étudiante de 23 ans. Sa fille Meadow, née le 5 novembre 1998, l'a rejoint en 2013, après avoir passé son enfance à Hawaï avec sa mère, Rebecca McBrain.

Paul Walker possèdait plusieurs chiens, dont l'un est un retriever de la baie de Chesapeake. C'est un surfeur passionné qui aime la plage, qui pratique aussi quotidiennement le jiu-jitsu brésilien.

En mars 2010, Paul Walker va au Chili, en particulier à Constitución, pour offrir son aide et son soutien aux personnes blessées dans le séisme de magnitude 8,8 qui a frappé le 27 février. Il a également prêté main-forte aux victimes du tremblement de terre de 2010. Passionné de voitures, il court dans la série Redline Time Attack (en) dans laquelle il pilote une M3 E92, et est membre de l'équipe AE Performance.



Paul et Jasmine au temps du bonheur ...

Mandela ???
C'est ce type qui a harcelé les pauvres blancs pendant des années ???  

Biloulou a écrit:

Devant la mort je m'incline, sans pour autant faire semblant d'oublier les brillants faits d'armes du vieux chef terroriste, ami des autres chefs d'Etat terroristes de son époque aussi, inoubliable et génial inventeur du supplice du pneu déterminant dans la lutte non pas contre les blancs mais contre les zoulous, ennemis hérédidaires de son ethnie, les xhosas, ce qui, aux dires de certains, lui aurait valu le Nobel de la paix...

Une vision "impérialiste " de la lutte des peuples , contre le colonialisme et l esclavage.

C était pareil en 39-45 , les résistants étaient des terro. les collabo des héros.
Les faits d armes de la résistance était du terrorisme, les représailles s appellaient la lutte contre le terrorisme.
Repose en paix Blacko tu as assez donné.

Ce qui me dégoute , c est de voir le bal des faux-cul politique lui rendant hommage tout en ayant une philosophie totalement opposé à la sienne, c est le jeu, chacun profite de la promo, pour se faire un costume.

kalawasa a écrit:

Supposons que le charismatiquissime nonagénaire Mandela n'ait pas été incarcéré pendant plus d'un quart de siècle :
Il aurait fait des bringues des sorties, des javas, des bouffes....., d'où cholestérol, sida, diabète, voire cancer : il n'aurait jamais atteint cet âge canonique avec en prime une auréole de saint!
Alors, Nelson, merci qui ?
PS: cet article n'est pas politiquement correct !

Politiquement correct certes pas, il est correct tout court... et de la même excellente veine qu'un sktech du non mois regretté Jean Yanne où il dépeignait les maladies des gens aisés à en inspirer de la pitié...

chat noir a écrit:

Biloulou a écrit:

Devant la mort je m'incline, sans pour autant faire semblant d'oublier les brillants faits d'armes du vieux chef terroriste, ami des autres chefs d'Etat terroristes de son époque aussi, inoubliable et génial inventeur du supplice du pneu déterminant dans la lutte non pas contre les blancs mais contre les zoulous, ennemis hérédidaires de son ethnie, les xhosas, ce qui, aux dires de certains, lui aurait valu le Nobel de la paix...

Une vision  "impérialiste " de la lutte des peuples , contre le colonialisme et l esclavage.
C était pareil en 39-45 , les résistants étaient des terro. les collabo des héros.
Les faits d armes de la résistance était du terrorisme, les représailles s appellaient la lutte contre le terrorisme.
Repose en paix Blacko tu as assez donné.

Tiens, je viens de tomber sur un billet posté encore du temps de MSN qui vient fort à propos :

Pour Nelson Mandela, j'ai sous a main un numéro de "Lettre d'Afrique" du 13 février 1990, directeur A. Loyauté, époque où la justice sud-africaine a gracié N. Mandela.

Dans l'article qui lui est consacré, je lis : "En juin 1961, en liaison avec le SACP et son ami Joe Slovo, Nelson Mandela fonde la "branche armée" de l'ANC, dont il est nommé commandant en chef. Cette création du "fer de lance de la nation" est faite en dehors du président de l'ANC, Albert Luthuli, qui vient de recevoir le prix Nobel de la paix !... (note de Biloulou : déjà !)

Le choix par Mandela de l'action terroriste consomme cette rupture qui deviendra définitive en août 1962.
Après un entraînement militaire en Algérie, Nelson Mandela est arrêté le 5 août 1962 près de Durban, mais auparavant, le "fer de lance de la nation" aura réalisé plus de 400 attentats tant en milieu rural qu'urbain en moins de quatorze mois, essentiellement contre des zoulous, ennemis traditionnels des xhosas, tribu de Mandela.

Plus de 80 morts et 200 blessés sont à déplorer (Note de Biloulou : les médias ne parlaient pas encore des femmes et des enfants).
Enfin, en juillet 1963, les principaux dirigeants de l'ANC sont arrêtés à la ferme de Lilliesleaf, dont Walter Sisulu. On connaît la suite : détention à perpétuité, puis libération de Sisulu en octobre dernier et de Mandela samedi, après 27 ans de prison.

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Je tiens par la même occasion à détruite la légende de l'infime majorité blanche, premiers habitants de ce pays, contre laquelle luttaient les "héros" de l'ANC.
Non, les xhosas de l'ANC (à l'époque) luttaient contre les zoulos et l'ethnie blanche était très loin d'être sous-représentée.
Les carnages dont la presse nous abreuvait impliquait rarement des blancs, toujours des xhosas contre des zoulous.

Voici les chiffres donnés par "Lettre d'Afrique" des différentes ethnies :
Zoulous : 7 millions
Blancs : 6 millions
Métis : 3 millions
Xhosas : 2,5 millions
Indiens : 1 million
Divers : ?

Je défends quelqu'un en révélant ces vérités maudites ? Non, je défends seulement la vérité, c'est tout.
S'il y a des gens à plaindre et à défendre ce sont les victimes de ces mensonges éhontés.

835 -

chat noir a écrit:

Ce qui me dégoute , c est  de voir  le bal des faux-cul politique lui rendant hommage tout en ayant une philosophie totalement opposé à la sienne, c est le jeu, chacun profite de la promo, pour se faire un costume.

Chapeau bas Mon Cher Chat noir !

chat noir a écrit:

Ce qui me dégoute , c est  de voir  le bal des faux-cul politique lui rendant hommage tout en ayant une philosophie totalement opposé à la sienne, c est le jeu, chacun profite de la promo, pour se faire un costume.

Il y a probablement de quoi être dégoûté, c'est vrai, et on peut croire que la prison lui a mis les idées en place, fait réfléchir, et adhérer à une philosophie qu'il avait toujours repoussée.

837 -

Evelyne, Winnie, Graça, Nelson Mandela : TROIS MARIAGES ET UN ENTERREMENT ©EC

J'ai toujours eprouvé de l'admiration pour Mandela.
Je manque sans doute un peu de sentiments, mais il me semble que son appel au pardon et à la construction à sa sortie de prison etait un trait de genie. Il faut tout de meme etre quelqu'un de particulier pour s'enquiquiner (au mieux...) pres de trois decennies en prison et décider de passer l'eponge à la sortie envers ses bourreaux*. C'est d'une rare intelligence et d'une efficacité redoutable -il avait sans doute eu le temps de mediter sur les deplorables exemples de ses voisins africains, mais tout de meme, il l'a fait.
Et puis le courage se fait si rare.

Il parait qu'il y a dejà un petit moment qu'il etait deconnecté de nos miserables et touchantes obligations humaines, mais tout de meme, puisqu'il est parti pour de bon : au revoir, Monsieur.


Mab


* Biloulou, toi et moi ne sommes sans doute pas fait du meme bois -le tien doit bien bruler  -, mais personnellement, j'estime qu'un homme considéré comme inferieur chez lui, à qui on nie ses droits les plus elementaires et qui voit les siens condamnés à un statut de sous-hommes a beaucoup, beaucoup de raisons de se fâcher... Ca me rendrait personnellement tres desagreable.

kalawasa a écrit:

[b]Il paraît que notre président bien-aimé envisage de décréter une journée de commémoration en l'honneur de Mandela   (les drapeaux sont déjà en berne )

Allons bon : on annexe l'Afrique du Sud ou l'inverse ?
C'est peut etre juste "il parait", Kalawasa, personne n'est assez bete pour se risquer à pareille galejade.


Mab

Mara-des-bois a écrit:

J'ai toujours eprouvé de l'admiration pour Mandela.
Je manque sans doute un peu de sentiments, mais il me semble que son appel au pardon et à la construction à sa sortie de prison etait un trait de genie. Il faut tout de meme etre quelqu'un de particulier pour s'enquiquiner (au mieux...) pres de trois decennies en prison et décider de passer l'eponge à la sortie envers ses bourreaux*. C'est d'une rare intelligence et d'une efficacité redoutable -il avait sans doute eu le temps de mediter sur les deplorables exemples de ses voisins africains, mais tout de meme, il l'a fait. (...)

Bonjour Mab !  

Tu dis la même chose que moi (c'est dur à admettre, hein?) mais avec d'autres mots : oui, les années passées en prison semblent avoir été favorables à une saine réflexion, à se rendre compte de la fausseté de la route qu'il avait choisie et pratiquée jusqu'à là, et à adopter une autre philosophie bien plus saine.
Chapeau, tout le monde ne retire pas tant de bienfaits d'un long séjour en prison.

Tu mets l'accent sur le Mandela après la prison, comme s'il avait toujours été ainsi, en ignorant comment il était et avait fait avant, moi je mets aussi l'accent sur d'où il vient, sur les bienfaits de la prison sur lui, sur sa transformation en mieux.

Mab, un peu à côté de la plaque chauffante, a écrit:

* Biloulou, toi et moi ne sommes sans doute pas fait du meme bois -le tien doit bien bruler  -, mais personnellement, j'estime qu'un homme considéré comme inferieur chez lui, à qui on nie ses droits les plus elementaires et qui voit les siens condamnés à un statut de sous-hommes a beaucoup, beaucoup de raisons de se fâcher... Ca me rendrait personnellement tres desagreable.

Heu... oui, sans doute, et ici encore c'est une question de bûche qu'on met au feu... ou de poutre dans l'oeil : s'il était aussi fâché que ça des hommes blancs qui, ne l'oublions pas, étaient là bien avant lui et donc tout à fait chez eux, pourquoi, au lieu de les embêter un max, il montait des attentats et autres taquineries mortelles pas contre les blancs, mais contre les zoulous ? C'est que c'était pas des blancs que les "héros" de sa ANC coinçaient dans des pneus avant d'y bouter le feu mais des zoulous - des sous-hommes pour lui ?

Peut-être, je dis bien peut-être, parce que le chef des zoulous et fondateur de l'Inkatha, Mangosuthu Buthelezi, prônait la négociation au lieu du terrorisme ?
Et que la "communauté internationale" de l'époque a choisi de monter en épingle un communiste bon teint apôtre du terrorisme plutôt qu'un démocrate libéral ?
Qui sait ?...

Oui, la prison a fait beaucoup de bien à Nelson Mandela, elle l'a transformé. En nettement mieux.

https://youtu.be/nvH9F71l7iE

... 





https://youtu.be/xISFxedkhl8

Mara-des-bois a écrit:

J'ai toujours eprouvé de l'admiration pour Mandela.
Je manque sans doute un peu de sentiments, mais il me semble que son appel au pardon et à la construction à sa sortie de prison etait un trait de genie. Il faut tout de meme etre quelqu'un de particulier pour s'enquiquiner (au mieux...) pres de trois decennies en prison et décider de passer l'eponge à la sortie envers ses bourreaux*. C'est d'une rare intelligence et d'une efficacité redoutable -il avait sans doute eu le temps de mediter sur les deplorables exemples de ses voisins africains, mais tout de meme, il l'a fait.
Et puis le courage se fait si rare.

Il parait qu'il y a dejà un petit moment qu'il etait deconnecté de nos miserables et touchantes obligations humaines, mais tout de meme, puisqu'il est parti pour de bon : au revoir, Monsieur.


Mab


* Biloulou, toi et moi ne sommes sans doute pas fait du meme bois -le tien doit bien bruler  -, mais personnellement, j'estime qu'un homme considéré comme inferieur chez lui, à qui on nie ses droits les plus elementaires et qui voit les siens condamnés à un statut de sous-hommes a beaucoup, beaucoup de raisons de se fâcher... Ca me rendrait personnellement tres desagreable.

Tu sais Chère Miss Mab, il y a longtemps j'allais visiter un type qui a largement battu le record de Nelson : 37 ans cumulés à l'ombre lorsque le Très haut décida de le rappeler à lui après une vilaine pneumonie (les poumons toujours les poumons). J'aimais bien nos rencontres, il me racontait ses débuts à la fin de la guerre, période durant laquelle il avait judicieusement amorcé un savant virage le faisant passer d'une collaboration prolifique avec les forces allemandes d'occupation à une autre tout aussi juteuse avec les libérateurs américains fraîchement débarqués : un sens politique très aigu donc !
Hélas et 4 attaques à mains armées plus tard et un certain nombre de camarades et de policiers au tapis, il semblait s'ennuyer un peu dans cet univers exigu. Il avait échappé de peu à la bascule et de toute évidence sa santé devenait fragile : deux vieux impacts de 11-43 dans l'abdomen troublait son transit intestinal.
Peut-être n'a-t-il pas, contrairement à Nelson, cassé assez de cailloux ? ... Lui, ne faisait qu'en compter des plus petits et des plus brillants pour mener grand train sur la riviera avec des filles de mauvaise vie ... D'ailleurs, il m'avait confié en avoir encore une dizaine au travail afin de lui permettre de cantiner dans les meilleures conditions.

- " Mande est là ? "
- " Mande est plus là "

Edouard Molinaro, réalisateur de Hibernatus, Oscar et La Cage aux folles, est décédé à l'âge de 85 ans

Edouard Molinaro, grand cinéaste français et réalisateur de « Oscar », « L’emmerdeur », « La cage aux folles » ou encore « Hibernatus », est décédé ce samedi 7 décembre à l’âge de 85 ans.


Edouard Molinaro et Louis De Funès lors du tournage de « Hibernatus ».

Edouard Molinaro a réalisé ses plus grands films dans les années 60 et 70 avec de véritables stars de l’époque. Il a adapté de nombreuses pièces de théâtre comme Oscar et Hibernatus (avec Louis de Funès), A gauche en sortant de l’ascenseur (avec Pierre Richard), La Cage aux folles (avec Michel Serrault).

Il avait également fait tourner Jacques Brel dans le film Mon oncle Benjamin en 1969.

L’homme n’a cependant jamais obtenu de récompense pour son oeuvre. Tout juste a-t-il été nommé pour l’Oscar du meilleur réalisateur et du meilleur scénariste pour la Cage aux folles, en 1980, trophée qu’il n’a finalement pas remporté.

Charly a écrit:

Edouard Molinaro, réalisateur de Hibernatus, Oscar et La Cage aux folles, est décédé à l'âge de 85 ans

Encore un géant qui s'en va... et personne pour prendre la relève...