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| Merah était-il un indic des renseignements | |
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Invité Invité
| Sujet: Merah était-il un indic des renseignements 27/3/2012, 18:47 | |
| Merah était-il un indic des renseignements ? ( Par Le Nouvel Observateur)
Mohamed Merah, qui a revendiqué les tueries de Toulouse et Montauban, n'était "ni un indic de la DCRI, ni d'autres services français ou étrangers", a affirmé mardi 27 mars le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini. Il répondait aux doutes émis depuis hier par différentes sources quant aux relations entre Mohamed Merah et les services de renseignement. Entré en Israël avec la DGSE ?
Lundi 26 mars, le quotidien italien "Il Foglio" a affirmé que l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban avait réalisé ses nombreux voyages -Egypte, Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, Israël, Afghanistan, Pakistan- sous la protection des services de renseignements français, qui l’auraient utilisé comme informateur. Une intervention de la Direction générale de la sécurité extérieur (DGSE), l’agence française chargée de l’espionnage et de l’antiterrorisme en dehors des frontières nationales, aurait notamment permis au jeune Toulousain d’entrer en Israël en septembre 2010.
Selon Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem cité par Francetv, Mohamed Merah est bien entré à cette date sur le territoire israélien, par un point de contrôle de la frontière avec la Jordanie. Il doute fort, en revanche, d'une éventuelle mission confiée par la DGSE, quand elle dispose de "représentants officiels à l'ambassade de France à Tel Aviv et au consulat de France à Jérusalem, qui sont en contact avec les services de sécurité israéliens et palestiniens De son côté, l'ancien patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) Yves Bonnet, qui n’a pas participé à l’enquête, a souligné à son tour dans le quotidien "La Dépêche" mardi 27 mars la possibilité d’une "collaboration" de Mohamed Merah avec les services de renseignement : Le garçon avait manifestement des relations avec la DCRI comme on l'a appris à travers les déclarations de Bernard Squarcini lui-même. C'est-à-dire qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Alors appelez ça 'correspondant', appelez ça 'officier traitant'… je ne sais pas jusqu'où allaient ces relations, voire cette 'collaboration' avec le service, mais on peut effectivement s'interroger sur ce point"
Sur la question de savoir si Mohamed Merah pouvait être "un indicateur" -au sens strict- de la DCRI, l’ex-patron de la DST n'a pas nié. Ni confirmé : Eh bien voilà… c'est exactement ça le problème. Car ce qui interpelle, quand même, c'est qu'il était connu de la DCRI non pas spécialement parce qu'il était islamiste, mais parce qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Or avoir un correspondant ce n'est pas tout à fait innocent"
Pour Eric Meillan, ancien sous-directeur de la DST, les relations entre Merah et les services de police n'ont rien d'exceptionnel. Dans une interview au "Nouvel Observateur", il explique: Quel voyou de banlieue qui a été arrêté quinze fois peut dire qu'il n'a jamais été confronté à un policier cherchant à lui tirer les vers du nez ? Si c'est le cas, c'est que des policiers n'ont pas fait leur travail"
Pour sa part, Bernard Squarcini a expliqué au "Monde" le vendredi 23 mars que Mohamed Merah avait été convoqué en novembre 2011 par la DCRI de Toulouse "parce que nous voulions recueillir des explications sur son voyage en Afghanistan. C'est un entretien administratif sans contrainte, puisque nous n'étions pas dans un cadre judiciaire (...). Des dispositions ont été prises, la DCRI l'a notamment inscrit au fichier des personnes recherchées pour être informé en cas de contrôle et de déplacements". "Si c’est vrai, c’est une mauvaise pioche"
Interrogé dans la matinée par "Le Nouvel Observateur", l’ancien ministre de l’Intérieur (2000-2002) Daniel Vaillant est quant à lui resté très prudent : Si c’est vrai, la DCRI ne le dira pas. Et lui n’est pas là pour le confirmer. Mais c’est une hypothèse plausible dans le cadre des services de renseignement. L’erreur serait alors d’avoir pensé que Merah pouvait jouer ce rôle, que la DCRI pouvait s’en servir. Ce serait une mauvaise pioche"
Comment savoir ? Eric Meillan rappelle qu'il existe "un fichier officiel des indics qui sont payés en tant que tels. La justice peut le consulter puisque c'est un magistrat qui dirige ce fichier. Et toutes les sources qui sont payées y figurent". Y trouvera-t-on le nom de Merah? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 27/3/2012, 18:51 | |
| Mohamed Merah en Israël: questions sans réponse
Par Gilles Munier | le 27 mars 2012
Questions : comment Mohamed Merah a-t-il pu passer les contrôles israéliens ? Q’allait-il faire en Israël, où il ne serait resté que « quelques jours » ? Comment, ensuite, a-t-il pu entrer en Syrie avec un visa israélien sur son passeport ?
N’entre pas en Israël qui veut ! Mohamed Merah, alors âgé de 22 ans, y est allé, sans problème. Incroyable, mais vrai. En effet, un « officier supérieur américain » en poste à Kandahar – Afghanistan- où Merah a été arrêté en novembre 2010, a révélé au quotidien Le Monde (1) que des tampons d’entrée en Israël, en Syrie, en Irak et en Jordanie figurent sur son passeport.
De source policière « très bien renseignée », le site israélien francophone JSSNews, précise qu’il a atterri à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv où, après des « contrôles de sécurité d’intensité normale, il a reçu un visa de tourisme dans l’État Juif pour une période de 3 mois » (2). Questions : comment Mohamed Merah a-t-il pu passer les contrôles israéliens ? Q’allait-il faire en Israël, où il ne serait resté que « quelques jours » (3)? Comment, ensuite, a-t-il pu entrer en Syrie avec un visa israélien sur son passeport ?
Interrogatoires abusifs
A moins d’être reconnu comme étant de religion juive, il faut savoir que les visas de tourisme israéliens ne sont délivrés aux Français qu’après avoir subi un interrogatoire serré aux aéroports de départ ou d’arrivée. A Roissy, des agents du Mossad, suspicieux, interrogent longuement les voyageurs, parfois pendant près d’une heure.
Porter un nom musulman est rédhibitoire. Les militants de la cause palestinienne ou des droits de l’homme sont, la plupart du temps, refoulés ! Les policiers demandent la raison du voyage en Israël, qui l’on y connaît : noms et adresses. A la question : « transportez-vous des armes, un couteau, de la drogue ? », le moindre tremblement dans la voix est noté.
Des passagers ont droit au contrôle de leurs boite à mails, et à des questions sur leurs contacts. D’autres doivent justifier de virements bancaires. Au moindre soupçon, l’entrée peut être refusée. A l’arrivée à Tel-Aviv, rebelote… et gare si une réponse diffère un tant soit peu de celle faite à l’aéroport de départ.
Après la frontière, suivant l’intérêt que porte le Mossad au touriste, un visiteur voyageant seul doit s’attendre à être suivi, à subir des contrôles inopinés, à avoir ses bagages discrètement fouillés à son hôtel. Certains militants pro palestiniens que l’on a laissé entrer volontairement, se sont retrouvés avec de la drogue ou une arme dans leur valise. Pour eux, le marché est le suivant : collaborer ou être incarcéré.
Selon Bernard Squarcini, chef de la DCRI (ex DST), Mohamed Merah a été brièvement interpellé à Jérusalem, « porteur d'un canif », puis relâché (4). Arrêté quelques mois plus tard en Afghanistan pour « infraction au code de la route », il sera renvoyé en France après une dizaine de jours passés dans une prison américaine. Il figurait depuis sur la « no-fly list » étasunienne. En 2011, Merah s’entraînera au Pakistan, dans la zone tribale du Waziristan, repaire d’apprentis djihadistes… et d’espions.
Mystérieux visas
De nombreux pays arabes refusent l’entrée aux visiteurs ayant un visa israélien sur leur passeport. C’est le cas de la Syrie et du Liban. La Jordanie et l’Egypte qui entretiennent des relations diplomatiques avec Israël les acceptent, l’Irak aussi depuis 2003, mais sans le reconnaître. Après son séjour en Israël, Mohamed Merah pouvait se rendre en Jordanie, par le pont Allenby qui enjambe le Jourdain, et peut être ensuite en Irak, mais en Syrie certainement pas. Il lui aurait fallu passer par Chypre et avoir un passeport arabe, ce qui n’était pas le cas. Sur ce point, les déclarations de l’« officier supérieur américain » et de Bernard Squarcini ne tiennent pas bien la route. D’autres pistes sont à suivre, moins convenues.
(1) Mohamed Merah, un membre actif de la mouvance djihadiste internationale (Le Monde – 23/3/12)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/22/mohamed-merah-un-membre-actif-de-la-mouvance-djihadiste-internationale_1674086_3224.html
(2) Mohamed Merah a t-il voulu se faire exploser en Israël ? (JSS news - 25/3/12)
http://jssnews.com/2012/03/22/mohamed-merah-a-t-il-voulu-se-faire-exploser-en-israel/
(3) idem
(4) Bernard Squarcini : « Nous ne pouvions pas aller plus vite ». Interview (Le Monde – 23/3/12)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/23/toulouse-les-revelations-du-patron-du-renseignement_1674664_3224.html
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| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 27/3/2012, 20:26 | |
| Je suis bien triste que cet homme soit mort .... Visiblement il avait bien des choses à nous dire ... | |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 27/3/2012, 20:31 | |
| - Ungern a écrit:
- Je suis bien triste que cet homme soit mort ....
Visiblement il avait bien des choses à nous dire ...
Ca oui, il les aurait même chanté dans ses enregistrerments... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 28/3/2012, 19:09 | |
| http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2012/03/23/merah-des-failles-non-c-est-plus-grave.html
23.03.2012 Merah : Des failles ? Non, c'est plus grave.
La vérité, comme souvent, vient de femmes, pour peu qu’on sache les entendre. Cette femme, nous l’appellerons Malika. C’est Le Télégramme de Brest qui a reçu son témoignage.
Malika habite dans le quartier où vivait Mohamed Merah.
En juin 2010, le fils de Malika, alors âgé de 15 ans, avait été apostrophé par Merah. Il lui avait dit de monter dans sa voiture pour écouter un CD, en lui faisant croire que c’était le Coran. Malika raconte : « Il a conduit mon fils à son domicile. Dans son appartement, il y avait un immense Coran dans son salon et plusieurs grands sabres accrochés au mur. Il en a décroché un, puis lui a imposé de regarder des vidéos d'Al Qaïda ». Le fils de Malika lui a raconté des scènes « insoutenables ». Des femmes étaient exécutées d’une balle dans la tête, et des hommes étaient égorgés. Malika raconte : « Mon fils m'a appelé. On a finalement pu le récupérer. Il est resté enfermé là bas de 17h à minuit... ».
Pour Malika, la loi existe et le rôle de la police est de la faire appliquer. Alors, elle a porté plainte. Merah l’a appris, ce qui suppose qu’il a été convoqué chez les flics, et ça l’avait rendu dingue : « Il est venu devant chez nous. Il m’a menacée et frappée. Il disait que j’étais athée et que je devrais payer comme tous les Français. Il n'arrêtait pas de répéter qu'il était un moudjahidin et qu’il mourrait en martyr, qu’il effacerait de la Terre tous ceux qui tuaient des Musulmans. Il disait aussi que lui et ses amis viendraient prendre mon fils et qu'il ne me resterait plus que mes yeux pour pleurer ».
Le surlendemain, Merah s’en était pris au fils de Malika : « Pourquoi t’as tout raconté à ta mère ? », et il l’avait frappé. Sa sœur était intervenue et il l’avait rouée de coups devant de nombreux témoins. Malika a tout gardé : la robe de sa fille tâchée de sang et déchirée, le dépôt de plainte, les courriers de relance, des photos et les certificats médicaux...
Malika avait alors demandé à un avocat, Me Mouton, de déposer une plainte auprès du procureur de la République. Me Mouton confirme qu’une plainte « très circonstanciée » a été déposée le 25 juin 2010, et il explique : « La maman a été entendue, mais j’ignore si une enquête a été déclenchée et si, oui, quelle suite lui a été réservée ».
Malika ajoute : « Il nous a menacés de mort. Il m’a fait le signe de l'égorgement », et elle précise que « du fait de ses opinions extrémistes , il s’était fait refouler des mosquées ». Elle accuse : « Pourquoi, malgré tous mes signalements, Mohamed Merah n’a-t-il pas été arrêté ? Nous l’avons encore vu la semaine dernière. Il nous narguait. J’ai tout raconté à de nombreuses reprises à la police et à la préfecture. Et aujourd'hui, on en est là. C'est incompréhensible et révoltant ».
Il faut lire ce que dit Malika, y réfléchir, et ensuite commencer à poser les questions. Parmi mille questions, quelques unes émergent.
Pourquoi n’a-t-il pas été donné suite à la plainte de Malika ?
Nos bouffons de parlementaires se sont vantés d’avoir créé l’infraction de violences psychologiques. Ici, nous avons plusieurs infractions graves : association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, apologie de crime, menaces de mort sur un mineur de quinze ans, et menaces de mort contre une maman qui avait porté plainte. Ajoutons que ces menaces sont le fait d’une personne fichée par la DCRI pour ses voyages en Afghanistan et au Pakistan. Pourquoi ni la police, ni le procureur de Toulouse n’ont-ils pas donné suite ? |
| | | Lawrence
Nombre de messages : 11709 Age : 79 Localisation : Marbella Date d'inscription : 20/09/2010
| | | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 29/3/2012, 11:52 | |
| - Personne a écrit:
- http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2012/03/23/merah-des-failles-non-c-est-plus-grave.html
23.03.2012 Merah : Des failles ? Non, c'est plus grave.
La vérité, comme souvent, vient de femmes, pour peu qu’on sache les entendre. Cette femme, nous l’appellerons Malika. C’est Le Télégramme de Brest qui a reçu son témoignage.
Malika habite dans le quartier où vivait Mohamed Merah.
En juin 2010, le fils de Malika, alors âgé de 15 ans, avait été apostrophé par Merah. Il lui avait dit de monter dans sa voiture pour écouter un CD, en lui faisant croire que c’était le Coran. Malika raconte : « Il a conduit mon fils à son domicile. Dans son appartement, il y avait un immense Coran dans son salon et plusieurs grands sabres accrochés au mur. Il en a décroché un, puis lui a imposé de regarder des vidéos d'Al Qaïda ». Le fils de Malika lui a raconté des scènes « insoutenables ». Des femmes étaient exécutées d’une balle dans la tête, et des hommes étaient égorgés. Malika raconte : « Mon fils m'a appelé. On a finalement pu le récupérer. Il est resté enfermé là bas de 17h à minuit... ».
Pour Malika, la loi existe et le rôle de la police est de la faire appliquer. Alors, elle a porté plainte. Merah l’a appris, ce qui suppose qu’il a été convoqué chez les flics, et ça l’avait rendu dingue : « Il est venu devant chez nous. Il m’a menacée et frappée. Il disait que j’étais athée et que je devrais payer comme tous les Français. Il n'arrêtait pas de répéter qu'il était un moudjahidin et qu’il mourrait en martyr, qu’il effacerait de la Terre tous ceux qui tuaient des Musulmans. Il disait aussi que lui et ses amis viendraient prendre mon fils et qu'il ne me resterait plus que mes yeux pour pleurer ».
Le surlendemain, Merah s’en était pris au fils de Malika : « Pourquoi t’as tout raconté à ta mère ? », et il l’avait frappé. Sa sœur était intervenue et il l’avait rouée de coups devant de nombreux témoins. Malika a tout gardé : la robe de sa fille tâchée de sang et déchirée, le dépôt de plainte, les courriers de relance, des photos et les certificats médicaux...
Malika avait alors demandé à un avocat, Me Mouton, de déposer une plainte auprès du procureur de la République. Me Mouton confirme qu’une plainte « très circonstanciée » a été déposée le 25 juin 2010, et il explique : « La maman a été entendue, mais j’ignore si une enquête a été déclenchée et si, oui, quelle suite lui a été réservée ».
Malika ajoute : « Il nous a menacés de mort. Il m’a fait le signe de l'égorgement », et elle précise que « du fait de ses opinions extrémistes , il s’était fait refouler des mosquées ». Elle accuse : « Pourquoi, malgré tous mes signalements, Mohamed Merah n’a-t-il pas été arrêté ? Nous l’avons encore vu la semaine dernière. Il nous narguait. J’ai tout raconté à de nombreuses reprises à la police et à la préfecture. Et aujourd'hui, on en est là. C'est incompréhensible et révoltant ».
Il faut lire ce que dit Malika, y réfléchir, et ensuite commencer à poser les questions. Parmi mille questions, quelques unes émergent.
Pourquoi n’a-t-il pas été donné suite à la plainte de Malika ?
Nos bouffons de parlementaires se sont vantés d’avoir créé l’infraction de violences psychologiques. Ici, nous avons plusieurs infractions graves : association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, apologie de crime, menaces de mort sur un mineur de quinze ans, et menaces de mort contre une maman qui avait porté plainte. Ajoutons que ces menaces sont le fait d’une personne fichée par la DCRI pour ses voyages en Afghanistan et au Pakistan. Pourquoi ni la police, ni le procureur de Toulouse n’ont-ils pas donné suite ? Par ce que l'occident (pour cibler sans cibler) a peur du mot racisme. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 1/4/2012, 14:57 | |
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Ce vendredi après-midi, un communiqué laconique des ministères de la Défense et de l’Intérieur faisait savoir que Gérard Longuet et Claude Guéant avaient « décidé de ne pas donner de suite favorable » à l'audition des chefs des services du renseignement organisée par la majorité socialiste du Sénat. La commission sénatoriale en charge du contrôle de l'application des lois avait émis le souhait d’entendre la semaine prochaine Erard Corbin de Mangoux ainsi que Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (DCRI).
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 1/4/2012, 15:07 | |
| - Personne a écrit:
- Ce vendredi après-midi, un communiqué laconique des ministères de la Défense et de l’Intérieur faisait savoir que Gérard Longuet et Claude Guéant avaient « décidé de ne pas donner de suite favorable » à l'audition des chefs des services du renseignement organisée par la majorité socialiste du Sénat.
La commission sénatoriale en charge du contrôle de l'application des lois avait émis le souhait d’entendre la semaine prochaine Erard Corbin de Mangoux ainsi que Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (DCRI).
Bonjour Personne ! Pour être complet et précis : - 20min.fr, le 01/04/2012 à 12h15 a écrit:
- "La sécurité de l'Etat n'autorise pas l'audition publique par des commissions parlementaires qui n'y sont pas habilitées des agents de nos services de renseignement. Il y a une commission spéciale, qui est composée de sénateurs et de députés qui sont tenus au secret et qui, elle, a le droit d'entendre ces chefs"
"Ces responsables, Erard Corbin de Mangoux, directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) et Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (DCRI) seront en revanche entendus le 4 avril par la délégation parlementaire au renseignement, dont les membres (4 députés, 4 sénateurs) sont tenus au secret"
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| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 1/4/2012, 15:37 | |
| - Biloulou a écrit:
- Personne a écrit:
- Ce vendredi après-midi, un communiqué laconique des ministères de la Défense et de l’Intérieur faisait savoir que Gérard Longuet et Claude Guéant avaient « décidé de ne pas donner de suite favorable » à l'audition des chefs des services du renseignement organisée par la majorité socialiste du Sénat.
La commission sénatoriale en charge du contrôle de l'application des lois avait émis le souhait d’entendre la semaine prochaine Erard Corbin de Mangoux ainsi que Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (DCRI).
Bonjour Personne !
Pour être complet et précis :
- 20min.fr, le 01/04/2012 à 12h15 a écrit:
- "La sécurité de l'Etat n'autorise pas l'audition publique par des commissions parlementaires qui n'y sont pas habilitées des agents de nos services de renseignement. Il y a une commission spéciale, qui est composée de sénateurs et de députés qui sont tenus au secret et qui, elle, a le droit d'entendre ces chefs"
"Ces responsables, Erard Corbin de Mangoux, directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) et Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (DCRI) seront en revanche entendus le 4 avril par la délégation parlementaire au renseignement, dont les membres (4 députés, 4 sénateurs) sont tenus au secret"
C'est exactement ce que je dis, mais bon, je le dis en Kébékois. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 1/4/2012, 16:51 | |
| - Zed a écrit:
- C'est exactement ce que je dis, mais bon, je le dis en Kébékois.
En québécois ou en n'importe quoi, «c'est ferme ta gueule pis vis avec»! |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 3/4/2012, 19:03 | |
| Y a quand même effectivement outre les fautes d'orthographe,des points intéressants soulevés dans cette affaire :
a) pourquoi avoir tiré 300 coups de feu si le mec était tapis dans sa baignoire ?
b) comment le mec a-t-il fait pour sortir de sa baignoire et arriver jusqu'au balcon alors même que la pièce qu'il devait traverser était pleine de flics du Raid ?
Je dis pas,je sais pas,j'ai pas suivi,mais ces points méritent éclaircissements, je l'admets .
[dailymotion] Mohamed Merah - Les dessous de l'affaire par | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 3/4/2012, 19:21 | |
| Pour ce que j'en comprends, c'est Biloulou qu'a raison, on devrait tortturer tout le monde!
Ainsi on connaîtra la vérité qui à lui seul, mais aussi à Zed, appartient. |
| | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 3/4/2012, 19:33 | |
| Ca y est, les paranos (et je suis condescendant) de la complotite repartent de plus belle ... | |
| | | Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| | | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| | | | Ungern
Nombre de messages : 17713 Date d'inscription : 18/05/2009
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 3/4/2012, 21:08 | |
| Pour en revenir à la vidéo ; oui ,il y a plein de conneries,mais il y a aussi des questions fort intéressantes, et je ne saurais trop t'inciter à y regarder de plus près ...
Cette affaire ne me parait pas claire du tout,ou alors les flics du Raid sont des Pieds Nickelés ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 1/5/2012, 11:45 | |
| Rarement une information aussi explosive aura si vite disparu de la scène médiatique. Quelques jours après l’annonce de la mort de Mohamed Merah, le journal italien Il Foglio révélait un élément nouveau dans l’affaire de Toulouse-Montauban : le tueur présumé aurait bénéficié en 2010 de l’appui des services secrets français extérieurs -la DGSE- pour effectuer un mystérieux séjour en Israël.
Nous avons souhaité en savoir plus en interrogeant directement le responsable du scoop du Foglio. Spécialiste arabisant du Moyen-Orient, ancien correspondant en Irak ainsi que dans les territoires palestiniens et membre d’une rédaction proche de la droite néo-conservatrice italienne, Daniele Raineri :
Vous avez appris que la France aurait facilité la liberté de mouvement pour Mohamed Merah à travers le Moyen-Orient en échange d'informations.
Pourriez-vous développer cette information, obtenue auprès d'une source dans les renseignements mais démentie par la DGSE?
Rien à ajouter. Je pense qu'il est assez évident que la DGSE ne confirme pas, cela serait embarrassant pour eux.
Votre source est-elle fiable? Vous ne pouvez pas l'identifier publiquement, mais pourriez-vous nous en dire plus sur son contexte d'activité?
Je ne peux pas en dire plus.
La DCRI rapporte qu'ils avaient repéré Merah vers novembre 2010.
Le Canard enchaîné et le Nouvel Observateur affirment que les services de renseignements ont mis sur écoute Merah fin 2006, mais qu'ils ont perdu son dossier en 2008 lorsque les RG et la DST ont fusionné pour devenir la DCRI. Comment Merah a-t-il pu travailler pour la DSGE en 2010 après avoir été placé sous surveillance, les années précédentes, par la DCRI?
Merah était un informateur de la DCRI.
C'est la question du "qui fait quoi". La DGSE regroupe les services secrets extérieurs. La DCRI est le service du renseignement intérieur. Si vous avez besoin de savoir ce que font les djihadistes en France, vous travaillez avec la DCRI. Si vous avez besoin de faciliter un Français voyageant à l'étranger, loin de chez lui, dans le Moyen-Orient, vous appelez la DGSE.
L'agent de la DCRI qui aurait -officiellement- traité qu’une seule fois Mohamed Merah, en novembre dernier, a récemment reçu une légion d'Honneur. Quelle était sa connexion réelle avec Merah d’après vous?
Il n'y a pas d'agent traitant pour une seule fois. Le rôle de l'agent traitant consiste à construire une relation longue et bonne avec son informateur. La tâche spécifique de cet agent était de travailler avec Merah parce qu'il était un gars plutôt intéressant : capturé en Afghanistan, formé dans un camp djihadiste situé dans les zones tribales du Pakistan, ayant un frère impliqué dans un réseau extrémiste. "Plutôt intéressant" est un euphémisme : Merah avait le profil idéal pour être un informateur et un bon atout pour la DCRI.
Il a été rapporté que Merah avait appelé la DCRI, depuis le Pakistan, en disant "je vous contacterai dès que je suis de retour": selon les journaux, vous avez au moins une conversation entre la DCRI et Merah avant son départ, une deuxième au cours de son séjour au Pakistan et une troisième en novembre- celle au cours de laquelle, selon Le Monde, il a montré, dans une antenne toulousaine de la DCRI, les photos prises lors de ses « vacances ».
Il y avait enfin une dernière conversation pendant le siège du RAID en raison du "rapport de confiance", tel que décrit par Squarcini. Tout cela a été rapporté par la presse mais la DCRI continue de nier l'évidence.
L'agent traitant au profil adéquat était une jeune femme musulmane originaire du Maghreb.
Vous laissez entendre que Merah était un agent double qui a mal tourné. Comment expliquez-vous qu'il aurait pu ainsi duper les services secrets?
Ce n'est pas techniquement difficile. Et de toute façon, ce n'est pas la première fois. Sept agents de la CIA à Khost, en Afghanistan, ont été tués en 2009 par un informateur jordanien transformé en kamikaze. Ils lui ont donné un gâteau au chocolat pour son anniversaire quelques secondes avant l'explosion.
Les services secrets français ont sans doute jugé que Merah n'était pas le " tueur par défaut". Un jeune homme vivant à moins de deux kilomètres de l'école hébraïque, qui a passé du temps dans la région afghano-pakistanaise, à deux reprises dans les deux dernières années, avec une réputation d'extrémiste comme son frère, on pourrait penser à le trouver sur la première page de la liste des suspects.
Vous avez dit dans une interview accordée à Press TV que "les journaux français relatent sans faire de connexion. Ils ont 80% de ce dont ils ont besoin mais ils refusent d'écrire sur Merah dans la bonne direction". Quelle serait alors la cause d'un tel "refus"? Et quelle devrait être, selon vous, la "bonne direction" pour toute investigation journalistique sur l'affaire Merah?
Cause du refus: c'est la période électorale. Ils ont accepté la version gouvernementale du "loup solitaire, auto-radicalisé sur Internet" après avoir pourtant écrit qu'il s'était rendu en Irak, en Syrie, en Afghanistan et au Pakistan afin de trouver l'endoctrinement nécessaire et la formation adéquate.
La bonne direction consisterait à chercher et à interroger l'agent traitant. Ou à obtenir la liste des appels téléphoniques de Mohamed Merah.
Depuis un mois, les grands médias hexagonaux n'ont pas vérifié en profondeur vos allégations. Avez-vous été contacté par certains d’entre eux afin d’explorer votre piste?
Oui, j'ai reçu des appels mais ils sont réticents.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Les maudits journalistes offrent une nouvelle occasion à Monsieur B.. de les maudire...Cette fois encore ils l'auront bien cherché! 7/6/2012, 16:49 | |
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http://www.lexpress.fr/actualite/societe/affaire-mohamed-merah-les-ombres-d-une-traque_1122655.html
Aurait-on pu empêcher les terribles meurtres de Toulouse et de Montauban? C'est l'une des questions que pose sur cette affaire le livre d'Eric Pelletier et de Jean-Marie Pontaut, de L'Express. De l'itinéraire de Mohamed Merah à l'assaut final, leur enquête interpelle. Extraits exclusifs.
Des vérités qui vacillent et des informations qui dérangent. Telles sont, près de cent jours après l'affaire Merah, les ruines que l'on peine à déblayer. Elles livreront leurs derniers secrets, un jour à l'archéologie journalistique. Déjà, alors que les cendres du deuil et de l'effroi sont encore chaudes, Eric Pelletier et Jean-Marie Pontaut, respectivement grand reporter et rédacteur en chef à L'Express, ont mené une investigation impressionnante, de rapidité et de précision, sur les faits qui ont tétanisé la France du 11 au 22 mars. Affaire Merah. L'enquête (Michel Lafon, sortie le 14 juin), qui retrace aussi la vie du tueur et décrit les filières de formation terroriste au Pakistan, est un modèle du genre, car cet ouvrage révèle des faits et soulève des doutes. Le lecteur en sort renseigné et troublé. Profondément troublé. Une telle lecture laisse une intime conviction: Mohamed Merah aurait pu, Mohamed Merah aurait dû être arrêté avant ses meurtres. Son profil d'islamiste, plus encore que son CV de petit délinquant, établit son terrible potentiel. Il est ainsi fiché au terrorisme, et ses déplacements et agissements sont notés et rapportés, d'octobre 2006 à mars 2010. En bref, il cesse d'être surveillé quand il commence à être vraiment dangereux. Ou plutôt, il est guetté différemment, avec des écoutes téléphoniques, vite suspendues parce que les premiers comptes rendus n'apportent rien de compromettant, comme sera stérile l'audition de Merah à son retour du Pakistan, le 14 novembre 2011.
[...]
La carte du garde du corps de... Sarkozy Toulouse. Mercredi 21 mars, 15 h 20
[Alors que les négociations se poursuivent, la police judiciaire saisit un document troublant dans la planque de Merah.] Que faisait cette petite carte de visite, pliée en deux, sur le sol du box de l'avenue de Grande-Bretagne? Le parking souterrain où l'assassin cachait son scooter est un endroit où l'on ne s'attend pas à trouver les coordonnées d'un collègue chargé de la protection... du chef de l'Etat. Sur le morceau de bristol figurent pourtant une identité, un numéro direct au palais de l'Elysée, ainsi que la mention d'un service: le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République). Le fonctionnaire, un quinquagénaire considéré comme un excellent pro, travaille depuis près de vingt ans au sein de l'unité: il a notamment protégé Jacques Chirac, et ensuite Nicolas Sarkozy pendant son quinquennat. Ce membre du GSPR pouvait-il être un agent traitant? Son unité n'a aucune compétence en matière antiterroriste, et ses membres ne sont pas habilités à traiter des sources, ce qui rend l'hypothèse peu crédible. Alors pouvait-il être une cible du tueur ou l'une de ses connaissances? L'homme répond sans détour: "Je tombe des nues. Lors de nos missions, nous distribuons nos cartes de visite à de nombreux responsables, des collègues, des gendarmes et des personnalités locales. Peut-être l'une de mes cartes a-t-elle été perdue ? A part cela, je ne vois aucune explication, car je n'ai accompagné le chef de l'Etat ni dans son déplacement à Toulouse, ni dans celui de Montauban. Et je n'ai jamais suivi l'affaire Merah." Le mystère demeure donc entier.
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| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 7/6/2012, 17:18 | |
| Je laisse aux fabricants de questions le loisir de fabriquer des questions et j'ose risquer une suggestion : expulser de nos pays ou mettre au trou tous les djeunes qui se sont payés des vacances dans les camps d'entraînement des religieux islamistes au Pakistan, zones tribales, ou autres saintes contrées similaires.
Et tant pis pour les lamentations des droitdelhomistes, des égaliseurs des chances et autres pleureurs professionnels. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 8/6/2012, 21:47 | |
| - Biloulou a écrit:
- Je laisse aux fabricants de questions le loisir de fabriquer des questions et j'ose risquer une suggestion : expulser de nos pays ou mettre au trou tous les djeunes qui se sont payés des vacances dans les camps d'entraînement des religieux islamistes au Pakistan, zones tribales, ou autres saintes contrées similaires.
Et tant pis pour les lamentations des droitdelhomistes, des égaliseurs des chances et autres pleureurs professionnels. Ok Mais dans le doute on met aussi en prison tous les politiques qui fricotent , ou on fricoté avec le Qatar :
Notre ami du Qatar finance les islamistes du Mali », le Canard Enchaîné
06-06-2012 Le Canard Enchaîné l’a révélé hier Le Qatar finance les terroristes d'Aqmi et du MujaoL'hebdomadaire français Le Canard Enchaîné a, dans son édition d'hier, jeté un vrai pavé dans la mare. Le journal qui cite la Direction du renseignement français (DRM) décrit comment le Qatar finance les terroristes d'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao, auteur de l'enlèvement le 5 avril de l'année en cours de sept diplomates algériens à Gao, ville du nord du Mali), ainsi que Ançar Eddine. «Selon les renseignements recueillis par la DRM, les insurgés touareg du MNLA (indépendantistes et laïcs), les mouvements Ançar Dine, Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le Mujao (djihad en Afrique de l'Ouest) ont reçu une aide en dollars du Qatar». «Les prises d'otages, les trafics de drogue ou de cigarettes ne peuvent donc suffire à ces islamistes très dépensiers» commente Le canard Enchaîné. «Le tout nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n'ignore aucune des mauvaises nouvelles arrivées d'Afrique subsaharienne. Et rien de l'implication de «notre ami du Qatar», formule d'un officier d'état-major, dans la «capture» du Nord Mali par plusieurs mouvements djihadistes», écrit l'hebdomadaire qui avait déjà, le 26 mars, cité des accusations portées par la direction générale de la sécurité extérieure (services secrets français) contre «ce riche émirat pétrolier». Dans son édition d'hier, Le Canard Enchaîné relève la confirmation des accusations par la DRM qui décrit le Sahel, immense territoire, comme «un nouveau sanctuaire terroriste» à cause de l'activité qatarie, notamment. «Personne ne devrait s'en étonner», estime Le canard Enchaîné, qui rappelle qu'en France, «depuis trois ans, politiques et militaires sont conscients du danger». L'«ami et allié» qatari de Sarkozy«Au début de cette année, plusieurs notes de la DGSE ont alerté l'Elysée sur les activités internationales, si l'on ose dire, de l'émirat du Qatar», ajoute l'hebdomadaire. Des notes restées lettre morte, selon le journal. «Et sans vraiment insister, diplomatie oblige, sur le patron de cet Etat minuscule, le cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, que Sarko a toujours traité en ami et allié», écrit Le Canard Enchaîné. Le Qatar semble investir là où, il y a quelques années, on ne l'attendait pas. Des investissements malheureusement loin d'être faits dans un but de stabilité. «Les officiers de la DRM affirment, eux, que la générosité du Qatar est sans pareille et qu'il ne s'est pas contenté d'aider financièrement, parfois en leur livrant des armes, les révolutionnaires de Tunisie, d'Egypte ou de Libye», ajoute l'hebdomadaire. |
| | | Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: Merah était-il un indic des renseignements 8/6/2012, 22:46 | |
| - Jonas. a écrit:
- Biloulou a écrit:
- Je laisse aux fabricants de questions le loisir de fabriquer des questions et j'ose risquer une suggestion : expulser de nos pays ou mettre au trou tous les djeunes qui se sont payés des vacances dans les camps d'entraînement des religieux islamistes au Pakistan, zones tribales, ou autres saintes contrées similaires.
Et tant pis pour les lamentations des droitdelhomistes, des égaliseurs des chances et autres pleureurs professionnels.
Ok Mais dans le doute on met aussi en prison tous les politiques qui fricotent , ou on fricoté avec le Qatar
Bonjour Younes ! Dans le doute ? Moi qui croyais que tu respectais la présomption d'innocence... Et puis, tu sais, s'il fallait mettre dans les prisons françaises les responsables politiques de tous les pays qui ont des relations avce le Qatar... quel cauchemar pour un président normal ! - Notre ami Le Canard déchaîné, a écrit:
- Notre ami du Qatar finance les islamistes du Mali », le Canard Enchaîné
06-06-2012 Le Canard Enchaîné l’a révélé hier le Qatar finance les terroristes d'Aqmi et du Mujao
Je ne dis ni oui ni non mais, tu sais, dès qu'un canard révèle quelque chose on peut être pratiquement sûr qu'il est à côté de la plaque. Prudence avant de donner le bon Dieu sans confession à un journaleux... | |
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