Ronald Reagan : "cash" et sans langue de bois

Ungern a écrit:

Tu soulèves là un point intéressant : Clinton a été poursuivi pour sa sucette, et pas pour la dérégulation du marché qui a été à l'origine de la cascade qui a créé le désastre .

Oui, bon, ça n'a pas de rapport évident avec ton assertion sur le lobby des armes...
À propos de trop "sensibles" sur le plan sexuel, je pense aussi à JFK.

Et si on veut impliquer un président US dans les problèmes bancaires, je crois que Clinton, avec un programme d'hypothèques risquées pour faciliter l'accès à la propriété, n'est pas tout blanc, sans jeu de mots.

De toute façon je suis tenté de dire que ce sont les hommes politiques US (et pas que US) de tous bords qui, en ignorant un principe fondamenal de l'économie libérale, ont permis l'enchaînement désastreux dont on se relève à grand-peine...

Ungern a écrit:

1° On ne se relève pas,on s'enfonce .
2° Même sans être grand clerc en économie,il fallait bien se dire que si on allait déréguler le marché sans se demander pourquoi nos prédécesseurs l'avaient régulé... C'est que ça va entraîner des catastrophes ....

Déréguler le marché favorise la concurrence, l'innovation, ce qui est bénéfique, mais les principes du libéralisme ne se basent pas uniquement sur l'autorégulation, ce qui a été oublié par beaucoup de gouvernements, hélas. Insouciance ? Déviation idéologie ? Ignorance ? Mauvaise compréhension ? Autre chose ? Va savoir...
Et ça ne date pas d'aujourd'hui...

Pourquoi est ce que "hier" c'était régulé ?
Pourquoi avoir fait cet effort de régularisation ?
Pourquoi l'avoir continué jusqu'à aujourd'hui ?
Pourquoi l'avoir arrêté ?

Je pense que tu n'as pas répondu à la question ...

Ungern a écrit:

Pourquoi est ce que "hier" c'était régulé ?
Pourquoi avoir fait cet effort de régularisation ?
Pourquoi l'avoir continué jusqu'à aujourd'hui ?
Pourquoi l'avoir arrêté ?
Je pense que tu n'as pas répondu à la question ...

Normal, parce que je me la pose aussi (Insouciance ? Déviation idéologie ? Ignorance ? Mauvaise compréhension ? Autre chose ? Va savoir...)
Tout comme savoir pourquoi ton assertion sur le lobby des armes a dévié à ce point...

Je pense que le terme "aujourd'hui" n'est pas très à propos, les mandats de Clinton datent déjà.

Déréguler le marché favorise la concurrence, l'innovation, ce qui est bénéfique, mais les principes du libéralisme ne se basent pas uniquement sur l'autorégulation, ce qui a été oublié par beaucoup de gouvernements, hélas. Insouciance ? Déviation idéologie ? Ignorance ? Mauvaise compréhension ? Autre chose ?

Celtibère, te voilà partant pour un regard étatique, donc " laïc ", sur la quasi-religion capitaliste ?

C'est que le soit disant néolibéralisme (ultralibéralisme pour les initiés) a su œuvrer dans l'unique sens proposé : toujours vers le vide (étatique). Pour en arriver là, fallait préparer le terrain. Le cinéma et la radio (dans cet ordre) ne suffisaient plus à remplir la tâche planétaire nécessaire, la télévision a mieux réussi à " éduquer " les masses en réunissant en un seul médium les deux autres.

Quand Internet est né, d'un projet universitaire, " on " a très vite compris la bonté de cet instrument, et ce n'était pas pour édifier l'Éden perdu. Des gens se sont mis à investir abondamment dans ce nouveau médium appelé à transformer la Terre en ce Village tant désiré par un visionnaire torontois - le philosophe McLuhan était un George Orwell revampé, proposant un Big Brother autrement plus crédible, sans visage sinon symbolique.

Les politiques ne sont coupables que d'être des larbins. Si la Commission Charbonneau québécoise était appliquée dans TOUS les pays, on découvrirait partout le même texture sociale de fond : l'intérêt politique ne concerne pas la masse, mais la banque.

OmbreBlanche a écrit:

"Je préférerais que mes deux filles aimées plus que tout au monde meurent maintenant dans la foi en Dieu plutôt que de grandir sous le communisme." (déclaration du 30 janvier 1984)

"Je suis contre le contrôle des armements, Salt II, les assurances sociales, les bureaucraties du gouvernement, l'avortement, l'égalité des droits de la femme, les droits des homosexuels, l'intégration scolaire excessive entre Blancs et Noirs, la pornographie." (cité par VSD, le 8 avril 1980)

" Plus con que Gandhi y'a RaiGanne"
Réponse de Jean Yvon Mussolini à Jean Michel Hitler

Enfin... RayGhan a quand même eu deux éclairs d'intelligence (les deux expressions malignement barrées par Jean Yvon )

Joan Quigley, l'astrologue de la Maison Blanche :

C'est certainement la révélation la plus ahurissante de l'ère Reagan. Dans ses mémoires, son ancien chef de cabinet a dévoilé que le président demandait à sa femme, Nancy, de faire valider pratiquement toutes ses décisions par son astrologue, Joan Quigley.

Originaire de San Francisco, en Californie, Quigley conseillait les Reagan depuis les années 1970. La plupart des événements majeurs - tels que la signature de traités de contrôle de l'armement avec l'URSS, la planification de l'invasion de la Grenade en 1983 ou encore le choix de bombarder la Libye en 1986 - ont été mis au point avec elle, par téléphone.

Reagan planifiait tous ses voyages officiels sur les décisions de cette astrologue. Tous les trois mois, elle envoyait un tableau informatisé à Nancy Reagan qui le transmettait ensuite à la personne responsable de l'agenda présidentiel. Ainsi, le président avait-il un calendrier colorié avec les jours désignés comme "bons" (verts), "mauvais" (rouges) ou "moyens" (jaunes). Les jours "rouges", Reagan n'avait pas le droit de quitter la Maison Blanche mais personne - hormis sa femme ou ses plus proches collaborateurs - n'en connaissaient la raison. D'après le journaliste Bob Woodward, qui a relaté ces faits dix ans plus tard, c'était probablement là le secret intérieur le mieux gardé de la Maison Blanche à cette époque.

Les Américains n'ont pas semblé troublés lorsqu'ils ont appris que leur ancien président leur avait fait vivre certains des moments les plus difficiles de la Guerre froide en suivant les conseils d'une voyante. On a même entendu le porte-parole de la Chambre des représentants déclarer : "Je suis content que le Président ait consulté quelqu'un. A un moment donné, je commençais à m'inquiéter."

Ungern a écrit:

A part Biloulou,
il y a encore qq qui doute qu'il était con et dingue ?

Non, non, Biloulou dit que Reagan n'était ni plus khôn ni plus dingue que Biloulou, et que sa modestie naturelle lui interdit d'autres comparaisons...
(Sa clémence pour ses camarades aussi)