Voyage, voyage ...

Sans en faire l'apologie, c'est un moyen élégant d'abdiquer de sa condition de contemporain : le suicide sans pression, en totale conscience, propre, digne et sans douleur.
À l'opposé de l'euthanasie qui n'a rien de digne, contrairement aux dires propagée par des lobbies douteux au moyen d'associations de mots et d'idées.

Comme s'il y avait de la dignité à se faire piquer comme un vieux chien malade...

Biloulou a écrit:

Sans en faire l'apologie, c'est un moyen élégant d'abdiquer de sa condition de contemporain : le suicide sans pression, en totale conscience, propre, digne et sans douleur.
À l'opposé de l'euthanasie qui n'a rien de digne, contrairement aux dires propagée par des lobbies douteux au moyen d'associations de mots et d'idées.

Comme s'il y avait de la dignité à se faire piquer comme un vieux chien malade...

Oui, ça a l'air très cool comme formule ...

... faudrait essayer pour voir ... je crois avoir compris qu'en 15 minutes et avec une tablette de chocolat, l'affaire est pliée ...

PS : je me demande si notre ami Ungern digère bien le chocolat ...

Comme s'il y avait de la dignité à se faire piquer comme un vieux chien malade...

Dans la maladie et la souffrance, où veux-tu insérer de la dignité ? Pas en fréquentant un médecin (le premier du bord) par le biais de l'urgence ou de l'autre salle d'attente, pour les sans-rendez-vous (pis même si tu as un rendez-vous, tu attends encore, avec d'autres).

La dignité, ça se paie.

On peut te proposer de la mort par une piqure visant à te soulager de la douleur. Elle te soulage, après elle te tue. Combien de fois on a été piqués durant une vie normale ! Une ultime fois, pour résoudre pour toujours le problème d'être, en quoi trouves-tu ça... indigne ?

Remarque que le poison administré comme d'un bonbon, je ne vois pas pourquoi je préférerais le " moustique " d'un médecin à l'offre de main à main d'une... jolie infirmière.

Soyons romantiques !

Koganwel a écrit:

Comme s'il y avait de la dignité à se faire piquer comme un vieux chien malade...

Dans la maladie et la souffrance, où veux-tu insérer de la dignité ? Pas en fréquentant un médecin (le premier du bord) par le biais de l'urgence ou de l'autre salle d'attente, pour les sans-rendez-vous (pis même si tu as un rendez-vous, tu attends encore, avec d'autres).

La dignité, ça se paie.

On peut te proposer de la mort par une piqure visant à te soulager de la douleur. Elle te soulage, après elle te tue. Combien de fois on a été piqués durant une vie normale ! Une ultime fois, pour résoudre pour toujours le problème d'être, en quoi trouves-tu ça... indigne ?

Remarque que le poison administré comme d'un bonbon, je ne vois pas pourquoi je préférerais le " moustique " d'un médecin à l'offre de main à main d'une... jolie infirmière.

Soyons romantiques !

... en l'espèce, même pas de piqûre ... un dernier verre pour la dernière route ... cool ! ...

Le nembutal devrait être en vente libre (comme au Mexique ou en Asie) dans tous les bons supermarchés ! ... à côté des spiritueux ...

Magnifique !

Quand l'orgasme mène au suicide

Atteinte du syndrome d'excitation génitale persistante (SGEP) depuis ses 23 ans, une américaine de 39 ans vient de se donner la mort. Elle a mis fin à un cauchemar quotidien.

Des orgasmes amenant au suicide. A 39 ans, voilà le chemin de vie de Gretchen Molannen. 50 orgasmes par jour. Pour beaucoup, le comble du plaisir. . Un toutes les 30 secondes, pendant, 4, 6 voir 8 heures. La vie de l'américaine était pourtant devenue un véritable calvaire.

Atteinte de cette maladie rare depuis l'âge de 23 ans, elle s'est donnée la mort à Spring Hill en Floride, au lendemain de son témoignage bouleversant dans le Tampa Bay Times dans lequel elle évoquait le supplice qu'elle subissait depuis des années.

Le syndrome d'excitation général (SGEP) provoque chez la personne atteinte une excitation physique incontrôlable, mais en rien psychologique. Pour se soulager, les malades doivent se masturber, parfois pendant des heures, jusqu'à l'orgasme. Pour quelques minutes de répit seulement.

Pour ces dames, les orgasmes deviennent une obligation, un travail. Ce syndrome n'a rien à voir avec l'hypersexualité, la nymphomanie. Ces femmes ne ressentent pas de désir sexuel mais la tension accumulée dans leurs organes génitaux ne peut être libérée qu'à travers un orgasme. Les facteurs qui déclenchent ce phénomène sont souvent surprenants, les vibrations émises par un bus, une voiture, ou un bateau. Même les appareils ménagers peuvent constituer une menace.

D'après une étude menée à l'Université de Boston par les Drs Stanley Ducharme et Julie Johnson, il existe sur le long terme de lourdes conséquences émotionnelles sur la vie des malades. Notamment des perturbations au travail, un dysfonctionnement scolaire et social, un sentiment continu de honte, ou un isolement des femmes victimes.

Aucun traitement approuvé ne permet, à l'heure actuelle, de traiter ce syndrome. Des études rapportent une amélioration de quelques cas avec l'utilisation d'antidépresseurs. La vasopressine, hormone antidiurétique, permettrait également une diminution de l'irrigation du clitoris. Une thérapie par électrochocs a même été tentée chez une patiente qui souffrait également d'une dépression majeure. Le tout sans grands résultats.

Des spécialistes de ce mal, comme le Dr David Goldmeier de l'Hôpital St Mary de Londres, ont lancé dans le passé un appel pour développer davantage les recherches. En vain et le calvaire continue pour les femmes malades.

Koganwel a écrit:

Comme s'il y avait de la dignité à se faire piquer comme un vieux chien malade...

Dans la maladie et la souffrance, où veux-tu insérer de la dignité ? Pas en fréquentant un médecin (le premier du bord) par le biais de l'urgence ou de l'autre salle d'attente, pour les sans-rendez-vous (pis même si tu as un rendez-vous, tu attends encore, avec d'autres).
La dignité, ça se paie.
On peut te proposer de la mort par une piqure visant à te soulager de la douleur. Elle te soulage, après elle te tue. Combien de fois on a été piqués durant une vie normale ! Une ultime fois, pour résoudre pour toujours le problème d'être, en quoi trouves-tu ça... indigne ?
Remarque que le poison administré comme d'un bonbon, je ne vois pas pourquoi je préférerais le " moustique " d'un médecin à l'offre de main à main d'une... jolie infirmière.
Soyons romantiques !

Bonjour Kog !

Il est vrai que ma réfléxion n'en était pas une mais juste une pensée sauvage exprimée rapidement dans toute sa spontanéité.
Je pense que la mort digne est celle qui survient d'elle même comme une bougie qui s'éteint cire épuisée, où la douleur est neutralisée même si les produits utilisés peuvent accélérer le processus fatal sans pour autant en être la cause. Cette dignité dans la mort suppose aussi la sérénité que l'accompagnement apaisant de personnes attentionnées débordantes d'empathie procure.

Le suicide assisté tel que André nous le montre suppose une détermination hors du commun et la possibilité physique de se l'administrer.

Sans aborder l'aspect financier de la formule décrite...

Bilou a écrit :

Citation :

Le suicide assisté tel que André nous le montre suppose une détermination hors du commun et la possibilité physique de se l'administrer.

... Une chose est certaine : je pense que cette matière comme bien d'autres ne devrait en aucun cas être confiée aux guignols de droite (qu'ils comptent et recomptent dans leur cuisine interne leurs bulletins de vote et leurs privilèges) ou aux charlots de gauche (qu'ils se mettent déjà d'accord entre eux dans leur arrière-cuisine pour recompter la même chose) ...

Ceci dit oui, cette dame force le respect !

andre a écrit:

Bilou a écrit :

Citation :

Le suicide assisté tel que André nous le montre suppose une détermination hors du commun et la possibilité physique de se l'administrer.

... Une chose est certaine : je pense que cette matière comme bien d'autres ne devrait en aucun cas être confiée aux guignols de droite (qu'ils comptent et recomptent dans leur cuisine interne leurs bulletins de vote et leurs privilèges) ou aux charlots de gauche (qu'ils se mettent déjà d'accord entre eux dans leur arrière-cuisine pour recompter la même chose) ...
Ceci dit oui, cette dame force le respect !

Ceci étant, j'ai le sentiment confus que la fin de vie volontaire provoquée à son terme comme à son début, ce sont des choses si intimes, personnelles, tellement enfouies au plus profond de l'âme, que je ne les vois pas inscrites dans la froideur d'un code pénal.

Mais je n'ai rien d'autre à suggérer....

Afin de casser les prix sur le segment - 10000 FS ne sont pas à la portée de toutes les bourses -, on pourrait imaginer une formule low coast ... sans obligation de se déplacer à Zurich, au Mexique ou dans l'Oregon ... genre formule accrocheuse : " Un flacon de nembutal acheté, deux offerts ... après tout pourquoi voyager seul ? "

andre a écrit:

Afin de casser les prix sur le segment - 10000 FS ne sont pas à la portée de toutes les bourses -, on pourrait imaginer une formule low coast ... sans obligation de se déplacer à Zurich, au Mexique ou dans l'Oregon ... genre formule accrocheuse : " Un flacon de nembutal acheté, deux offerts ... après tout pourquoi voyager seul ? "

Sur un autre registre l'idée aurait déjà été formulée :

"À noter pour l'anecdote que le suppositoire de Nembutal pourrait être le sous-marin jaune (yellow submarine) de la chanson des Beatles. Au milieu des années soixante on avait pour habitude, dans certains milieux, de laisser fondre ce suppositoire dans une coupe de champagne pour se griser, d'où l'aspect "submersible" de cette pratique."

(Extrait de wikipedia)

La terrible souffrance de Gretchen Molannen atteinte du syndrome d'excitation génitale persistante (SGEP) depuis ses 23 ans, une américaine de 39 ans. Un cauchemar quotidien, 50 orgasmes par jour, un toutes les 30 secondes, pendant, 4, 6 voir 8 heures. La vie de l'américaine était pourtant devenue un véritable calvaire.