Dialogue politique : exercice pratique "1" .

Leçon 1 de dialogue politique

Description du contexte :
Un village.
Plusieurs fois inondé …..mais « bien inondé »…
En cause : l’ensemble des partis politiques majorité comme opposition, qui pour des raisons différentes ont tout fait pour ne faire aucun travaux .

Assemblée générale du village .
99% de surexcité…sauf moi ,parce que moi je sais pas être inondé…mais je voulais pas rater le spectacle ….

Notre bon Bourgmestre applique son plan machiavélique …..

T1 : il laisse parler tout le monde ,et accuser tout le monde ,jusqu’à ce que le ton monte et que les conso de Jupiler rendent le dialogue « pénible » …
T2 : la phrase « magique », sublime ,je dirais même !

Vous parlez tous de responsabilité .
Mais si il y a des responsabilités ,il n’y a pas de fatalité .
Et si il n’y a pas de fatalité, il n’y a pas non plus de Fond des calamités !
A la place….. un long procès très coûteux avec une issue incertaine .
Que choisissez-vous ?

Exercice pratique 2


Le décor :

Le ministre se déplace dans un gros bourg.
Qui vient d'être salement touché par la crise économique .
Les concernés (peu qualifiés ) sont à cran .
Les autres (fort qualifiés) eux, ont compris la suite des événements et sont assez inquiets ,non pas pour eux,mais pour l'avenir de la boutique ....


La manœuvre machiavélique :

Le ministre déclare qu'il n'a rien préparé du tout .
Et qu'il attend nos questions pour y répondre ensuite .
Les questions arrivent,et il commence non pas à répondre,mais à dresser un tableau général de la situation (argumenté par un fichier Power Point par ailleurs ....curieux pour une improvisation ....).
Et sur ce tableau général très bien conçu par ailleurs,il vient greffer à titre d'anecdotes les questions posées en disant qu'on a raison et qu'il est de tout avec nous ....mais il prend bien soin de ne répondre à aucune des questions posées....

C'est "comme çà" qu'il faut faire de la politique ....

2 -

Ungern a écrit:

Exercice pratique 2



[b]C'est "comme çà" qu'il faut faire de la politique ....

Mais est-ce "comme-ça" qu'il faut les écouter et laisser faire ?

On nage en plein pléonasme : évidemment que c'est comme ça qu'il faut faire de la politique, car la faire autrement voudrait dire qu'on ne fait pas de politique !

EddieCochran a écrit:

2 -

Ungern a écrit:

Exercice pratique 2



C'est "comme çà" qu'il faut faire de la politique ....

Mais est-ce "comme-ça" qu'il faut les écouter et laisser faire ?

Non...
C'est ici qu'intervient la leçon "3" : la circulation du micro et de la sono .

Sans micro ,on ne sait rien faire,
et contre une sono non plus ...

Ungern a écrit:

Non...
C'est ici qu'intervient la leçon "3" : la circulation du micro et de la sono .

Sans micro ,on ne sait rien faire,
et contre une sono non plus ...

Sauf que lorsque la sono tonne on n'entend plus le micro et l'on n'imprime plus ce
qui est craché par la sono, les portugaises sont ensablées.

Entre entendre et capter ce qui est dit ou percuter à ce qui est dit, la trompe d'eustache
est un long conduit tortueux jusqu'au neurone qui n'est pas désarticulé et qui va pouvoir
esploiter l'information reçue...

Encore qu'en matière de perception de la politique par les foules il existe un parfait hiatus entre
ce qui est annoncé et ce qui est compris.

EddieCochran a écrit:

Encore qu'en matière de perception de la politique par les foules il existe un parfait hiatus entre
ce qui est annoncé et ce qui est compris.

En réalité,c'est à se flinguer ....

7 -

Ungern a écrit:

EddieCochran a écrit:

Encore qu'en matière de perception de la politique par les foules il existe un parfait hiatus entre
ce qui est annoncé et ce qui est compris.

En réalité,c'est à se flinguer ....

Des suicides de masse ça résolverait les problèmes malthusiens qui accaparent la Planète.

Et après, qui c'est qui pédalerait pour faire fonctionner la dynamo ? Sûrement pas les visqueux qui manipulent le micro et la sono. Même s'ils sont parfois doués pour faire les ronds de jambe ce sont des mous du mollet dans leurs richelieus. Ils finiront décimés par l'inutilité.

Les bonimenteurs vivent aux dépens de ceux qui les écoutent.