[quote="Ungern"]
- Charly a écrit:
- En tous cas, le sieur Ungern doit des excuses du fait d'avoir
accusé Teva du fait que c'est une société Israelienne.
La haine ne peut mener qu'à l'injustice.
Ton raisonnement m étonne ...
J'ai reconnu que Teva y était pour rien .
Et par ailleurs je vous ai appris à tous que c'était la première firme sur le marché du générique .
Et que c'est une firme israélienne.
C'est donc tout à mon honneur ....
Moi j'ai pas accusé d'emblée Al Quaïda .
Et ma version d'erreur de "queue de production" était tout à fait plausible .pour mémoire ce qu'à publié le sieur ungern au début de ce fil !
chose que ce sir voudrait que nous l'oublions!
coco!
"Ungern
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Date d'inscription: 18/05/2009
MessageSujet: Tout va pas chez Téva ! Dim 9 Juin - 21:13
Téva le leader israélien des médicaments génériques, c'est un peu gouré .
Pas beaucoup ...1 mort seulement ....Et encore : un vieux !
Citation:
Inquiétante méprise dans une usine de médicaments
Par Anne Jouan - le 09/06/2013
Le site où somnifères et diurétiques ont été intervertis sera inspecté ce lundi.
La justice enquête sur la mort d'un patient.Selon nos informations, trois pharmaciens (deux inspecteurs et un expert des défauts-qualités) de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) partent lundi matin, direction Sens (Yonne). Leur lettre de mission a été transmise au procureur de la République de Sens. Ce dernier recevra d'ailleurs le fruit des investigations de l'autorité sanitaire, afin de déterminer s'il donne ou non une suite pénale à l'affaire.
But de la mission, qui durera plusieurs jours: comprendre pourquoi et surtout comment des médicaments ont pu se retrouver dans des boîtes qui n'étaient pas les leurs.
En l'occurrence ici, de la zopiclone (somnifère) a remplacé de la furosémide (diurétique), suite à une erreur de conditionnement. «Ce genre d'incident est extrêmement rare, confie-t-on à l'ANSM. Et ce qui est encore plus rare, c'est que ce problème soit passé au travers des mailles du filet du contrôle-qualité du site. Normalement, si ce type de méprise survient, les boîtes ne quittent pas l'usine, le fabricant s'en rend compte avant.»Risque d'œdème pulmonaire
Parmi les pistes que devront suivre les inspecteurs:
acte de malveillance, problème de formation du personnel, mauvais «vide de ligne» (des médicaments seraient restés dans la ligne de conditionnement). Pour l'instant, toutes les hypothèses sont étudiées. «Car sans certitude sur ce qui s'est réellement passé, il n'est pas possible de dire combien de boîtes sont concernées. Or, dans le domaine du médicament, quand on ne sait pas, on part de l'hypothèse la pire», ajoute-t-on à l'agence.Le site de Sens, qui ne fabrique pas les médicaments de Teva, mais se contente de les conditionner, avait été inspecté il y a un an et demi par l'ANSM. Rien de particulier n'avait été observé. Et ce contrôle relevait de la routine.
Les diurétiques sont généralement prescrits à des patients (le plus souvent âgés) souffrant de problèmes cardiaques, pour traiter la rétention d'eau responsable d'œdèmes, mais aussi pour régler des problèmes d'hypertension artérielle. Quant à la zoplicone, ce somnifère placé dans les boîtes à la place du diurétique, il agit en quelques minutes et son effet dure de quelques heures à un jour ou deux chez les personnes âgées. Ce qui signifie que pour les patients prenant déjà un somnifère, la somnolence sera renforcée - il existe même un risque de coma.
En outre, les insuffisants cardiaques qui n'auront pas leur dose de diurétique puisqu'ils prendront un somnifère à la place, voient augmenter le risque d'œdème pulmonaire.
Samedi soir, un homme de 91 ans est décédé dans le VIIe arrondissement de Marseille de «ce qui semble être un œdème pulmonaire», a indiqué Jacques Dallest, le procureur de la République de Marseille. Il prenait de la furosémide du laboratoire Teva et plusieurs boîtes ont été retrouvées chez lui. Or, «parmi celles ouvertes, l'une appartenait au fameux lot mal conditionné», précise le procureur. Une autopsie devait être pratiquée dimanche, complétée pas des analyses toxicologiques.
Comprimés ressemblants
L'affaire a débuté vendredi en début d'après-midi. Une femme âgée se rend chez son pharmacien, en Ille-et-Vilaine. Elle prend chaque matin un diurétique pour soigner son hypertension, mais elle se plaint de problèmes de somnolence après avoir avalé ses comprimés. Inspiré, le pharmacien lui demande de lui rapporter toutes ses boîtes de médicaments. Décidément particulièrement vigilant, il sort les comprimés de chaque boîte et de chaque «blister», les plaquettes en aluminium qui contiennent les comprimés. C'est là qu'il s'aperçoit que dans la boîte estampillée furosémide de Teva, il y a un comprimé de zopiclone alors que les blisters correspondent bien à de la furosémide.
«Ces deux comprimés sont blancs, ronds, sécables et à peu près de la même taille. Il faut vraiment être très attentif pour réussir à la différencier», explique Isabelle Adenot, présidente du Conseil de l'ordre des pharmaciens. Or peu de gens regardent à la loupe leurs pilules avant de les avaler… Le pharmacien d'Ille-et-Vilaine contacte le laboratoire qui prévient l'Agence du médicament. L'alerte est lancée vendredi soir et les boîtes retirées de la vente. Les lots concernés sont les lots Y 175 (mis sur le marché le 3 mai) et Y 176 (mis sur le marché le 27 mars), soit deux lots d'environ 95.000 boîtes chacun. Les patients sont invités à rapporter ces boîtes à leur pharmacien.
L'affaire tombe mal en pleine crise de confiance des Français à l'égard des médicaments et des génériques en particulier. Contacté dimanche, Teva, par la voix d'Erick Roche, le président de Teva Laboratoires en France, attaque d'emblée: «Nous avons appris ce matin le décès d'un patient à Marseille. Nous tenons à exprimer à sa famille l'expression de nos condoléances.» Il est vrai qu'en termes de communication, le moment est crucial pour l'entreprise qui ne veut pas voir poindre le spectre de la gestion controversée du dossier Mediator par Servier. D'où le nécessaire «bon sens» et «la compassion» voulus par Erick Roche. Ce dernier indique que les premiers éléments dont il dispose «laissent à penser que le problème pourrait être circonscrit à très peu de boîtes».
On privilégie la piste d'Al Quaïda !
C'est très simple à expliquer : c'est la queue de série .
Si on oublie d'enlever dans le chargeur les derniers conditionnements,ils repartent dans les nouveaux .
C'est exactement comme si on oublie de faire aller la culasse "à vide" après avoir enlevé le chargeur .
On remarque qu'on parle déjà de morts au pluriel .On remarque aussi qu'on demande une autopsie,
alors que le médicaments a bel et bien été conditionné dans un mauvais conditionnement "blister"....
C'est "çà" le scandale .
Pas qu'il y ait eu des morts .
Les morts c'est la conséquence du scandale .Pas le scandale ! Mais enfin Biloulou ,c'est d'une simplicité biblique ce truc .
C'est ce qu'on appelle l'oubli de queue .
T'as une machine qui enmagasine x médicaments .
Tu arrêtes la chaîne.
Tu oublies d'enlever ces X médicaments de l'intérieur de la machine (puisqu'à l'extérieur il n'y en aura plus) .
Tu réalimentes la chaîne avec un autre médicament ,et les premières boites qui vont sortir auront les X derniers médicaments de la chaîne précédente .
Si ils ont des formes ou couleurs différentes,ça se verra sans doute .
Si c'est quasi les mêmes ... bonne chance ....
Ici il n'y a pas de discussion : un médicament "A" portant l'inscription "A" sur le comprimé,c'est retrouvé dans une plaquette thermoformée avec l'étiquette "B" .
Il suffit de reprendre le travail de la machine,et si A a précédé B sur la chaîne tu sauras si c'est possible ou non .
Faut pas des jours d’enquête pour çà .
Tu prends le registre et tu as la réponse tout de suite .
La question suivante c'est de savoir qui a pas fait ou qui a délibérément mal fait son travail .
Perso je crois qu'il n'y a pas plus d'attentat que de beurre en branche,mais une fois encore une volonté bien délibérée de manipuler l'opinion publique .
Pour ce qui est de l'autopsie,je connais déjà les conclusions,même avant l'autopsie .
Le mec avait 91 ans et il était pas en bonne santé (le contraire m'étonnerais).
Donc on ne peut pas dire que l'erreur de médoc a causé sa mort .
Tu vois,avec un peu d'habitude,tu fais les questions et les réponses ....
C'est là qu'intervient la mauvaise gestion de la chaîne .
Théoriquement tu dois avoir des présentations mécaniquement incompatibles d'une série à l'autre .
Mais pour des raisons diverses,ou simplement pour augmenter la cadence de production ,on a sans doute utilisé des présentations qui restaient manipulables avec une autre grille .
Si t'as une grosse gélule ronde en premier,la machine n'acceptera pas des gélules ovoïdes ensuite. Mais si t'as de grosses gélules au départ et qu'ensuite tu as des gélules un poil plus petite,c'est très possible que ça passe comme une lettre à la poste .
En théorie ca ne devrait pas passer .
En réalité ça passe .
Tu as eu l'équivalent militaire avec la mitraillette "Sten" .
Elle avait été faite pour utiliser toutes les munitions quelles que soient leurs formes qui avaient un calibre approchant ....
e qui n'est pas clair c'est l'attitude du pharmacien .
Je n'ai jamais vu une excitation pareille pour une connerie pareille .
Sinon on confirme que les 2 comprimés étaient tout deux blancs,ronds,sécables et de taille quasi identiques .
Je maintiens qu'une machine a une zone de tolérance permettant de laisser filer une différence de qq mm .
Théoriquement il devrait y avoir une jauge optique de calibration à la sortie,mais il y a 50 raisons pour qu'elle ne soit pas là "dans les faits" .
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Y a du neuf ...
On serait pas à 1 mort mais à 3 ....
C'est pas encore le sang contaminé,mais ça grimpe ....
Et Téva,pourtant victime d'un attentat (au minimum d'une malveillance d'un de ses employés selon les dires des sites israéliens d'info) n'a toujours pas porté plainte contre X ....
Vraiment une curieuse affaire ....
Le parisien a écrit:
Une enquête lancée chez Teva par la justice.Le parquet de Paris a confié son enquête à l'Oclaesp (Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique) qui a mené la perquisition avec les gendarmes de la section de recherche de Dijon et de la brigade de recherche de Sens. L'enquête est ouverte pour tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires, mise en danger de la vie d'autrui et administration de substance nuisible. Pour sa part, le laboratoire Teva France, un groupe pharmaceutique israélien leader mondial des génériques, a précisé mercredi qu'il ne comptait pas porter plainte contre X.
Nouveau cas suspect à Toulouse. Ce jeudi soir, le parquet de Toulouse (Haute-Garonne) a par ailleurs ordonné des analyses toxicologiques et l'autopsie d'un homme chez qui on a retrouvé une boîte de Furosémide. Le défunt, retrouvé mort mercredi chez lui à Blagnac (Haute-Garonne), n'était pas âgé mais «très malade», selon le procureur de Toulouse Michel Valet qui a refusé en l'état d'établir un lien entre le décès et la présence de ce médicament. «Une autopsie sera pratiquée vendredi et des analyses toxicologiques seront faites pour s'assurer qu'il n'y a aucun lien» entre le décès et le médicament, a-t-il dit. Les résultats provisoires de l'autopsie pourraient être connus vendredi. Les analyses toxicologiques prendront plusieurs jours.
Une autre procédure à Toulon. Jeudi matin, le parquet de Toulon (Var) a fait de même pour déterminer si [url=http://xn--furosmide -feb: nouvelle enqu%C3%AAte apr%C3%A8s le d%C3%A9c%C3%A8s d'un octog%C3%A9naire %C3%A0 Toulon/]la mort d'un homme de 78 ans[/url] pouvait être attribuée au mauvais conditionnement du Furosémide, ce que son autopsie ne permet pour l'heure pas de faire. Cet homme de 78 ans prenait le diurétique Furosémide du laboratoire Teva, dont des boîtes ont fait l'objet d'un mauvais conditionnement. Ce retraité domicilié à Hyères (Var), quatrième personne décédée signalée dans cette affaire, avait rapporté lui-même les lots incriminés à son pharmacien. Il est décédé des suites d'un œdème pulmonaire.
Tout commence en Bretagne. L'alerte avait été donnée vendredi 7 juin par un pharmacien breton, surpris de constater des effets de somnolence inhabituels chez l'une de ses patientes prenant du Furosémide 40 mg Teva. Dans les boîtes que cette patiente avait rapportées à son pharmacien figuraient deux somnifères, ce qui avait conduit l'ANSM à rappeler aussitôt deux lots du médicament. Un rappel étendu lundi à l'ensemble des lots pour éviter toute méprise de la part de patients et à titre de précaution.
Les comprimés de Furosémide proviennent de Hongrie. Le Furosémide est indiqué pour traiter l'hypertension artérielle, les oedèmes d'origine cardiaque, rénale ou hépatique, et l'arrêt brutal du traitement peut présenter des risques. Les comprimés de Furosémide proviennent de Hongrie et sont mis en plaquettes et en boîtes à Sens, tandis que le somnifère Zopiclone provient d'Espagne.
Une seule boîte mal conditionnée. Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, «pour le moment, aucune des boîtes qui est revenue n'a fait apparaître de mauvais conditionnement». «A ce stade, il n'y a qu'une seule boîte, la boîte identifiée à l'origine, qui porte la preuve d'un échange de médicaments», a précisé la ministre mercredi devant l'Assemblée nationale.
J'aime bien les débuts d'embrouille : "Les comprimés de Furosémide proviennent de Hongrie."
QQ ça vient foutre dans l'affaire ?
Ils ont été acheté par Téva France .
Ils ne sont en rien concerné par l'affaire .
Et même si ils avaient été foireux c'est à l'acheteur d'un produit pharmaceutique de vérifier la conformité du produit acheté è!