Il faut soutenir la cause des bonnets rouges !

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Que vient faire le 13? c est les Bouches du Rhone,pas la Bretagne

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kalawasa à qui il faut tirer le chapeau a écrit:

C'est très judicieusement vu par les sécessionnistes de base car Cousteau était un gros bonnet !

Le premier jour de la couverture médiatique des événements anti écotaxe j'ai entendu un
journaleux de la téloche parler de bonnets phrygiens. Le pauvre encore une victime de la
régression des cours d'histoire à l'école.

Personnellement en tant que conseiller com , je trouve que si l'on partait des bonnets rouges à la façon de
Dédé et qu'on y ajoutait une pointe de sans-culottes pour faire vraiment révolutionnaire, le mouvement
s'échapperait de Bretagne pour irradier toute la France voire gagner l'Europe, car il faudra avouer que
ça aurait un impact bien plus sexy que le mouvement des Indignés, d'autant qu'il est question dans
notre beau pays de criminaliser le consommateur lambda de soins intimes prodigués par des prostituées,
dès lors il n'y aura plus aucun plaisir à descendre dans la rue pour se détendre, si j'ose dire....

5 -

Je viens de consulter le Monde.fr en ligne et en détricotant les niouzes de la Prvada francaouïe j'ai tiré
sur ce fil la pelote de marrade suivante :

Bonnets rouges de la révolte anti-taxes et anti-Europe c'est aussi bonnets blancs chiffre d'affaires 
et commerce intra-européen ; en pays d'Armor ce n'est pas un luxe.

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/11/07/chapeau-les-bonnets-rouges-bretons-coiffes-de-bonnets-ecossais/

7 novembre 2013
CHAPEAU – Les « bonnets rouges » bretons coiffés de bonnets… écossais

Quand le "made in France" est en fait du "made in Scotland", c'est tout un symbole qui tombe à l'eau. Un responsable d'Armor Lux cité par le quotidien L'Humanitéexplique que les 7 500 bonnets rouges vendus lors de la manifestation pour préserver les emplois bretons, le 2 novembre à Quimper – à l'appel du collectif  Vivre, travailler et décider en Bretagne –, étaient en fait importés d'Ecosse. Ils n'ont donc ni été fabriqués en Bretagne, ni par la marque elle-même. Les bonnets étaient vendus 5 euros sur un camion-podium lors de la manifestation de Quimper.
Il ne s'agit pas pour autant de contrefaçons, indique dans Ouest-France le PDG d'Armor-Lux, Jean-Guy Le Floch, qui admet, et a toujours admis, que "sa production en France représentait 40 % du chiffre d'affaires du groupe". Il n'empêche que le bât blesse pour un bonnet devenu l'allégorie d'une révolte sociale, elle, bien bretonne.
Lire : A Quimper, les "bonnets rouges" s'unissent pour "faire vivre le pays"
L'étiquette qui fait tic
Ne ressemblant pas aux étiquettes originales de la marque et apposée par deux points de couture sur un reste d'étiquette visiblement coupée, la contee-marque a éveillé la curiosité des journalistes de L'Humanité, qui ont alors questionné un responsable des ventes d'Armox-Lux par téléphone.
Sollicité par les élus engagés dans le collectif, Jean-Guy Le Floch a effectivement offert 900 bonnets rouges "en signe de solidarité et d'amitié pour la manifestation organisée à Pont-de-Buis le 26 octobre dernier", a rappelé le cadre dirigeant.
Mais quand il s'est agi de fournir 10 000 autres bonnets rouges pour faire face à la demande dans le cadre de l'organisation de la manifestation de Quimper, la firme textile a préféré se tourner vers "un confrère écossais", a confié le responsable des ventes à L'Humanité.
Arroseur arrosé ?
Un brin moralisateur, le quotidien ne résiste pas à souligner l'ironie de l'histoire :

Citation :

"Dans le contexte où les 'bonnets rouges' entendent tenir la dragée haute au gouvernement, n'hésitant pas à donner des leçons de patriotisme en dénonçant les importations de marchandises de l'étranger et les subventions accordées à des boîtes étrangères tout en fustigeant l'Europe, avouez que cette affaire d'import de bonnets et de contrefaçon maison n'est pas un mince symbole !"

7 -

kalawasa a écrit:

On savait l'église réac, mais delà à soutenir les bonnets rouges.......

Pour l'Eglise c'est visiblement devenu une vertu cardinale.

La vérité commence à faire son chemin, petit à petit, doucement.....


(Canard)

12 -

kalawasa a écrit:

Les Suisses ont également leurs bonnets rouges, mais moins violents et moins cons !

Ce n'est pas fair-play de la part de ces petits merdeux d'étudiants (essentiellement des Français fils et filles
à papa en révolte post pubère envers leurs parents qui les envoient loin de la famille pour être tranquilles),
ce n'est pas fair-play disais-je que des étudiants s'en prennent à un patron issu de l'apprentissage, c'est
même révoltant. 

Le malheureux Sergio Ermotti qui préside le directoire de l'Union des Banques Suisses a
débuté son cursus comme arpète (apprenti) à la Corner Bank (un nom super original) de Lugano en Suisse.
Bon il a par la suite mal tourné et a gravi tous les échelons jusqu'à la présidence générale du Groupe USB
après avoir fait ses preuves à la Citigroup Bank, Merrill Lynch, UniCrédit et finalement USB.
Il n'a pas eu le bol d'être énarque, il a appris son métier.

La revendication de l'écart salarial entre l'employé et le grand patron de à 12 revient pour UBS siège à 
faire en sorte que le salaire mensuel moyen d'environ 3000 € multiplié par 12 devienne pour le patron 
36 000 €, soit un peu plus du double d'un maître assistant de l'Université de Lausanne, autant le 
mettre sur la paille !

C'est charmant la jeunesse pleine d'idéaux. C'est utile les idéaux.