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 La TERRE, planète des Hommes

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2 participants
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OmbreBlanche

OmbreBlanche


Masculin Nombre de messages : 11154
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Localisation : Nord Franche-Comté (25)
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MessageSujet: La TERRE, planète des Hommes   La TERRE, planète des Hommes Empty2/7/2009, 17:23

Citation :
Cette Terre qui nous paraît immense n'est qu'un minuscule canton de l'Univers, une "poussière d'étoile". Mais c'est notre canton, notre planète : c'est la planète des Hommes.

La TERRE, planète des Hommes Planet10


Sur cette vieille Terre, la Vie apparaît il y a 3, 5 milliards d'années, les Vertébrés il y a 500 millions d'années, les Mammifères 200 millions et les Primates 70... Et l'Homme, dans tout cela ? Il est bien jeune (2 millions d'années) pour une si longue généalogie. Et pourtant comme le disait plaisamment l'écrivain Alexandre Vialatte, "l'Homme remonte à la plus haute Antiquité" !

Se distinguant peu à peu du règne animal, par son aptitude à résister au milieu et même, progressivement, à la modifier, à le maîtriser, l'humanité a fait de cette Terre son domaine, en s'y répendant par des migrations incessantes, jusqu'à la peupler aujourd'hui presque entièrement, quoique de façon fort disparate.

La Terre, unique...

Notre planète gravite à 180 millions de km du Soleil. Formée il y a 3, 8 à 4, 6 milliards d'années. La Terre est surtout composée des éléments lourds minoritaires dans l'Univers : oxygène, carbone, fer, etc... sa densité moyenne est de 5, 51 et son diamètre de 12 756 km à l'équateur pour une circonférence de 40 000 km.

... et la diversité des hommes qui la compose...

L'humanité est très diverse : différences des types physiques, variété des cultures et multiplicité des nations. Cela nous amène à distinguer trois notions importantes :

1/ un groupement naturel d'hommes présentant un ensemble de caractères physiques héréditaires communs, quelles que soient par ailleurs leur langue, leurs moeurs ou leur nationalité.

2/ L'ethnie regroupe des hommes qui présentent, quelle que soit leur race, un ensemble de caractères culturels communs.

3/ La nation, enfin, réunit des hommes selon des caractères politiques communs et, généralement, une histoire commune.

Les contacts entre les peuples, entre les races, ont été souvent dramatiques.

Les guerres de conquête ont déroulé leur cortège habituel de plaies. Tel est le cas en Amérique où le choc a été aussi biologique. En effet, les Amérindiens ont été décimés par des microbes nouveaux pour leur organisme : la variole et même la grippe ont fait des ravages. Il est vrai que les les Européens ont reçu en échange la syphilis...

Les migrations européennes ont eu aussi pour conséquence d'intensifier la traite des Noirs, pratiquée depuis longtemps par les musulmans. Il s'agit là d'une migration forcée, dont les effets se font encore sentir aujourd'hui : il n'est que de considérer l'importance de la population noire des Etats-Unis, par exemple.

Mais, reconnaissons aussi que la migration humaine, n'a pas eu pour seuls résultats que de provoquer des drames. Elles ont aussi contribué, et de façon décisive, à diffuser des techniques nouvelles, à opérer des changements culturels profonds, à la faveur des brassages ethniques et mêmes sociaux qu'elles ont provoqués.
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jam

jam


Masculin Nombre de messages : 1404
Age : 69
Localisation : saint-nectaire land
Date d'inscription : 02/11/2008

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MessageSujet: Re: La TERRE, planète des Hommes   La TERRE, planète des Hommes Empty4/7/2009, 14:33

à cette lecture je ne peux m'empécher de citer le grand pascal
(pour une fois je met le chapitre en entier, ça donnera de la lecture pour les longues soirées d'été)
<<
Connaissance générale de l'homme.


LA première chose qui s'offre à l'homme, quand il regarde, c'est son corps, c'est à dire une certaine portion de matière qui lui est propre.
Mais pour comprendre ce qu'elle est, il faut qu'il la compare avec tout ce qui est au dessus de lui, et tout ce qui est au dessous, afin de reconnaître ses justes bornes.



Qu'il ne s'arrête donc pas à regarder simplement les objets qui l'environnent. Qu'il contemple la nature dans sa haute et pleine majesté. Qu'il considère cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle, pour éclairer l'univers. Que la terre lui paroisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit. Et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui même n'est qu'un point très délicat, à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Mais [166] si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre. Elle se lassera plutôt de concevoir, que la nature de fournir. Tout ce que nous voyons du monde n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'approche de l'étendue de ses espaces. Nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie, dont le centre est par tout, la circonférence nulle part. Enfin c'est un des plus grands caractères sensibles de la toute puissance de Dieu, que notre imagination se perde dans cette pensée.


Que l'homme estant revenu à soi, considère ce qu'il est, au prix de ce qui est. Qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature. Et que de ce que lui paraîtra ce petit cachot, où il se trouve logé, c'est-à-dire ce monde visible, il apprenne à estimer la terre, les Royaumes, les villes, et soi- même son juste prix.


Qu'est-ce qu'un homme dans [167] l'infini ? Qui le peut comprendre ? Mais pour lui présenter un autre prodige aussi étonnant, qu'il recherche dans ce qu'il connaît les choses les plus délicates. Qu'un ciron, par exemple, lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des vapeurs dans ces gouttes. Que divisant encore ces dernières choses, il épuise ses forces, et ses conceptions ; et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours. Il pensera peut-être, que c'est là l'extrême petitesse de la nature.
Je veux lui peindre non seulement l'univers visible, mais encore tout ce qu'il est capable de concevoir de l'immensité de la nature, dans l'enceinte de cet atome imperceptible. Qu'il y voie un infinité de mondes, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même [168] proportion que le monde visible ; dans cette terre des animaux, et enfin des cirons, dans lesquels il retrouvera ce que les premiers ont donné, trouvant encore dans les autres la même chose, sans fin et sans repos. qu'il se perde dans ces merveilles aussi étonnantes par leur petitesse, que les autres par leur étendue.
Car, qui n'admirera que notre corps, qui tantôt n'était pas perceptible dans l'univers, imperceptible lui-même dans le sein du tout, soi maintenant un colosse, un monde, ou plutôt un tout, à l'égard de la dernière petitesse où l'on ne peut arriver ?



Que si considérera de la sorte, s'effrayera sans doute, de se voir comme suspendu dans la masse que la nature lui a donné entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, dont il est également éloigné.
Il tremblera dans la vue de ces merveilles ; et je croix que sa curiosité se changeant en admiration, il sera plus disposé à les contempler en silence, qu'à les rechercher avec présomption. [169]



Car enfin, qu'est-ce l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
Il est infiniment éloigné des deux extrêmes ; et son être n'est pas moins distant du néant d'où il est tiré,
que de l'infini où il est englouti.





Son intelligence tient dans l'ordre des choses intelligibles le même rang que son corps dans l'étendue de la nature ; et tout ce qu'elle peut faire est d'apercevoir quelque apparence du milieu des choses, dans un désespoir éternel d'en connaître ni le principe ni la fin. Toutes choses sont sorties du néant, et portées jusqu'à l'infini. Qui peut suivre ces étonnantes démarches ? L'auteur de ces merveilles les comprend ; nul autre ne le peut faire.



Cet état qui tient le milieu entre les extrêmes. Trop de bruit nous assourdit ; trop de lumière nous éblouit ; trop de distance, é trop de proximité [170] empêchent la vue ; trop de longueur, et trop de breveté obscurcissent un discours ; trop de plaisir incommode ; trop de consonances déplaisent. Nous ne sentons ni l'extrême chaud, ni l'extrême froid. Les qualités excessives nous sont ennemies, et non pas sensibles. Nous ne les sentons plus, nous les souffrons.
Trop de jeunesse et trop de vieilles empêchent l'esprit ; trop et trop peu de nourritures troublent ses actions ; trop et trop peu d'instruction l'abêtissent. Les choses extrêmes sont pour nous ; comme si elles n'étaient pas ; et nous ne sommes point à leur égard.
Elles nous échappent, ou nous à elles.



Voilà notre état véritable. C'est ce qui resserre nos connaissances en de certaines bornes que nous ne passons pas ; incapables de savoir tout, et d'ignorer tout absolument. Nous sommes sur un milieu vaste, toujours incertains et flottants entre l'ignorance et la connaissance ; et si nous pensons aller plus avant, notre objet branle, et échappe nos prises ; il se [171] dérobe, et fuit d'une fuite éternelle : rien ne le peut arrêter.
C'est nôtre condition naturelle, et toutefois la plus contraire à notre inclination. Nous brûlons du désir d'approfondir tout, et d'édifier une tour, qui s'élève jusqu'à l'infini. Mais tout notre édifice craque, et la terre s'ouvre jusqu'aux abîmes.



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