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Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Scènes de la vie quotidienne 16/6/2014, 21:06
Jamais le festival de Wexford n'avait connu un tel triomphe. (Par Bernard Levin)
Dérapage à l'opéra
Chaque année, en octobre, la petite ville de Wexford, à la pointe sud-est de la république d'Irlande, connaît trois jours d'une liesse à l'occasion de son festival lyrique. La ville reconnaît que, pour les vedettes, elle ne peut rivaliser avec des festivals plus riches et plus connus, et que, pour le répertoire, elle ne doit pas non plus chercher à les concurrencer. Aussi résout-elle le premier problème en engageant de jeunes chanteurs en début de carrière, et le second en choisissant des œuvres peu jouées.
En 1979, la dernière représentation de la saison fut néanmoins inoubliable. Au programme, La Vestale, de Spontini, où l'on voit une jeune prêtresse romaine trahir par amour son devoir sacré.
Le décor du premier acte comportait une plate-forme surélevée à l'arrière d'environ 30 centimètres et inclinée en pente régulière vers la rampe. Comme elle devait représenter l'intérieur d'un temple et avoir l'aspect du marbre, le décorateur obtint l'effet voulu en la recouvrant d'une peinture laquée. C'était glissant, mais on allait y remédier, du moins le crut-on, en aspergeant le podium avec une boisson sucrée bien connue, le rendant ainsi suffisamment adhérent pour éviter aux exécutants tout risque de chute.
A ce point de l'histoire, les versions diffèrent : les uns racontent que, n'ayant pu trouver la boisson désirée, on en avait utilisé une autre, moins poisseuse. L'autre version est beaucoup plus-charmante : la femme de ménage du théâtre, faisant l'inspection des locaux dans l'après-midi, aurait constaté, horrifiée, qu'on avait renversé un liquide sur la scène et, mue par l'orgueil professionnel, aurait nettoyé et astiqué le sol.
A partir de là, les récits concordent de nouveau. D'ailleurs, c'est la suite qui compte !
Ce soir-là donc, le rideau se leva sur le héros, debout tout en haut de la scène, en proie à une rêverie mélancolique. Il fit un pas en avant... et s'étala de tout son long sur le dos. Un murmure de sympathie parcourut le public. Le héros se releva à grand-peine, puis, ayant un peu glissé vers la rampe, tenta de regagner le fond de la scène. Tout cela, bien sûr, en chantant, car les musiciens ne s'étaient pas arrêtés. Hélas ! la remontée était manifestement difficile, et l'homme glissait à chaque pas. Nous eûmes ainsi une parfaite démonstration de l'art de marcher sur place, gracieux exercice dans lequel le mime Marcel Marceau est passé maître.
Sagement, le héros décida alors de ne plus bouger, tout en continuant courageusement à chanter ; il pensait sans aucun doute qu'à leur entrée les autres personnages le remarqueraient et adapteraient leurs déplacements à la situation.
La suite lui donna très rapidement raison, car son confident, l'apercevant au bas de la scène, décida in-continent de l'y rejoindre. A dire vrai, il n'avait guère le choix, car à peine mit-il le pied sur le plateau qu'il dévala la pente et atterrit contre le héros avec un bruit mat.
En fait, ce jeu de scène involontaire n'était pas tout à fait déplacé, le livret voulant que les deux amis se rencontrent et s'embrassent à ce moment-là. Mais il n'était pas prévu que, incapables de se détacher l'un de l'autre et emportés par la glissade, ils se retrouveraient chancelants au bord de la rampe, à deux doigts de faire un vol plané dans la fosse d'orchestre.
Ils parvinrent tout de même à s'arrêter à la dernière extrémité et, progressant péniblement le long de l'avant-scène tels des montagnards cherchant à contourner une crevasse , ils s'attaquèrent vaillamment à la terrible pente. Le seul élément du décor qui rompait l'unité de cette surface bien trop lisse était un petit autel solidement encastré dans la scène, où brûlait la flamme sacrée ; les deux « sportifs » pensaient, à l'évidence, que s'ils parvenaient à monter jusque-là et à s'y cramponner, ils disposeraient d'une base sûre pour leurs mouvements ultérieurs.
A peine avaient-ils atteint leur but que le chœur entra en scène... pour être aussitôt précipité dans une interprétation fort libre du ballet des « Patineurs », sans aucun rapport avec la musique. Dotée d'un puissant instinct de survie, l'héroïne-prêtresse glissa alors vers les coulisses pour se débarrasser de ses chaussures ; craignant apparemment que cela ne suffise pas, elle ôta aussi son collant.
À ce stade, le public — une salle comble de 440 places — était déjà ¬tellement écroulé de rire que plusieurs personnes faillirent suffoquer.
En fin de compte, les chants n'ayant pas cessé un seul instant, le chœur découvrit, à l'instar du héros et de son ami, que le seul moyen de rester debout était de se tenir à l’hôtel sacré. Un îlot malheureusement minuscule. Au fur et à mesure que les artistes se rassemblaient autour de lui – cherchant prise qui avec le pied, qui avec la main, voire avec le doigt -, les plus proches s’y agrippaient, les plus éloignés s’agrippant à ceux qui étaient déjà agrippés, et ainsi de suite en une sorte de guirlande ondulant d’un bout à l’autre de la scène, jusqu’à ce que chacun eût trouvé sa place.
La salle était maintenant en proie à un véritable délire, et le sol jonché de spectateurs terrassés par le fou rire.
L’acte I se termina par une ovation à coup sûr unique dans les annales de l’art lyrique. À l’entracte, on répandit, généreusement cette fois, une nouvelle couche de boisson sucrée et poisseuse sur la scène, et notre hilarité prit fin.
Quelconque eût souhaité qu’une joie pareille continue se serait montré bien exigeant. Nous étions, à vrai dire, tous comblés d’avoir ri à gorge déployée pendant une grande demi-heure !
J'ai donné ce titre "Scènes de la vie quotidienne" en souvenir d'une inoubliable rubrique du "Sélections du Reader's Digest". C'est curieux, ce texte a un petit parfum de Mab, vous ne trouvez pas ? Quoique, écrit par notre brillante camarade, il aurait probablement été plus... coloré ?
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 17/6/2014, 08:22
1 -
Biloulou sorti du bois en pleine marrade a écrit:
J'ai donné ce titre "Scènes de la vie quotidienne" en souvenir d'une inoubliable rubrique du "Sélections du Reader's Digest". C'est curieux, ce texte a un petit parfum de Mab, vous ne trouvez pas ? Quoique, écrit par notre brillante camarade, il aurait probablement été plus... coloré ?
C'est juste on se poile bien à Wexford. Le liquide anti-dérapant n'était ni du jus d'ente ni du jus de fraise notre brillante camarade n'avait aucune raison de nous le faire en couleur pour du vulgaire jus de citron, une potion réputée acide...
Clive Barda/Wexford Festival Opera http://medicine-opera.com/2011/05/mercadante-virginia/
Music writing masterclass: Bernard Levin and the Wexford lemon juice
You want to learn how to write beautifully, with erudition and elegance, about a performance you have attended? This little number by the great Bernard Levin has gone down in history as perhaps the best - and the funniest - ever to hit the page. Admittedly, he had an exceptional subject on this occasion. You can find it in the Levin collection Conducted Tour (1982, Sceptre) and I reproduce it here as a gratis advertisement, in the hope that you will buy the book if you like it (it's out of print, but still findable second-hand. Come on, Sceptre - reprint, please!)
Fasten your seatbelts.
On a memorable performance of Spontini's La Vestale, by Bernard Levin
1979 was The Year of the Missing Lemon Juice. The Theatre Royal in Wexford holds 440; it was completely full that night, so there are, allowing for a few who have already died (it is not true, though it might well have been, that some died of laughter at the time), hardly more than four hundred people who now share, to the end of their lives, an experience from which the rest of the world, now and for ever, is excluded. When the last of us dies, the experience will die with us, for although it is already enshrined in legend, no one who was not an eye witness will ever really understand what we felt. Certainly I am aware that these words cannot convey more than the facts, and the facts, as so often and most particularly in this case, are only part, and a small part, too, of the whole truth. But I must try...
The set for Act I of the opera consisted of a platform laid over the stage, raised about a foot at the back and sloping evenly to the footlights. This was meant to represent the interior of the Temple where burned the sacred flame, and had therefore to look like marble; the designer had achieved a convincing alternative by covering the raised stage in Formica. But the Formica was slippery; to avoid the risk of a performer taking a tumble, designer and stage manager had between them discovered that an ample sprinkling of lemon juice would make the surface sufficiently sticky to provide a secure foothold. The story now forks; down one road, there lies the belief that the member of the stage staff whose duty it was to sprinkle the lifesaving liquid, and who had done so without fail at rehearsal and at the earlier performances (this was the last one of the Festival), had simply forgotten. Down the other branch in the road is a much more attractive rumour: that the theatre charlady, inspecting the premises in the afternoon, had seen to her horror and indignation that the stage was covered in the remains of some spilt liquid, and, inspired by professional pride, had thereupon set to and given it a good scrub and polish all over. The roads now join again, for apart from the superior charm of the second version, it makes no difference what the explanation was. What matters is what happened.
What happened began to happen very early. The hero of the opera strides on to the stage immediately after the curtain has gone up. The hero strode; and instantly fell flat on his back. There was a murmur of sympathy and concern from the audience for his embarrassment and for the possibility that he might have been hurt; it was the last such sound that was to be heard that night, and it was very soon to be replaced by sounds of a very different nature.
The hero got to his feet, with considerable difficulty, and, having slid some way down the stage in falling, proceeded to stride up-stage to where he should have been in the first place; he had, of course, gone on singing throughout, for the music had not stopped. Striding up-stage, however, was plainly more difficult than he had reckoned on, for every time he took a step and tried to follow it with another, the foot with which he had taken the first proceeded to slide down-stage again, swiftly followed by its companion; he may not have known it, but he was giving a perfect demonstration of what is called marcher sur place, a graceful manoeuvre normally used in mime, and seen at its best in the work of Marcel Marceau.
Finding progress uphill difficult, indeed impossible, the hero wisely decided to abandon the attempt and stay where he was, singing bravely on, no doubt calculating that, since the stage was brightly lit, the next character to enter would notice him and adjust his own movements accordingly. So it proved, in a sense at least, for the next character to enter was the hero's trusted friend and confidant, who, seeing his hero further down-stage than he was supposed to be, loyally decided to join him there. Truth to tell, he had little choice, for from the moment he had stepped on to the stage he had begun to slide downhill, arms semaphoring, like Scrooge's clerk on the way home to his Christmas dinner. His downhill progress was arrested by his fetching up against his friend with a thud; this, as it happened, was not altogether inappropriate, as the opera called for them to embrace in friendly greeting at that point. It did not, however, call for them, locked in each other's arms and propelled by the impetus of the friend's descent, to careen helplessly further down-stage with the evident intention of going straight into the orchestra pit with vocal accompaniment - for the hero's aria had, on the arrival of his companion, been transformed into a duet.
On the brink of ultimate disaster they managed to arrest their joint progress to destruction and, working their way along the edge of the stage like mountaineers seeking a route round an unbridgeable crevasse, most gallantly began, with infinite pain and by a form of progress most aptly described in the title of Lenin's famous pamphlet, Four Steps Forward, Three Steps Back, to climb up the terrible hill. It speedily became clear that this hazardous ascent was not being made simply from a desire to retain dramatic credibility; it had a much more practical object. The only structure breaking the otherwise all too smooth surface of the stage was a marble pillar, a yard or so high, on which there burned the sacred flame of the rite. This pillar was embedded firmly in the stage, and it had obviously occurred to both mountaineers at once that if they could only reach it it would provide a secure base for their subsequent operations, since if they held on to it for dear life they would at any rate be safe from any further danger of sliding downhill and/or breaking their necks. It was soon borne in upon them that they had undertaken a labour of truly Sisyphean proportions, and would have been most heartily pardoned by the audience if they had abandoned the librettist's words at this point, and fitted to the music instead the old moral verse: The heights by great men reached and kept, Were not attained by sudden flight; But they, while their companions slept, Were toiling upwards in the night.
By this time the audience - all 440 of us - were in a state of such abandon with laughter that several of us felt that if this were to continue a moment longer we would be in danger of doing ourselves a serious internal mischief, little did we know that the fun was just beginning, for shortly after Mallory and Irvine reached their longed-for goal, the chorus entered, and instantly flung themselves en masse into a very freely choreographed version of Les Patineurs, albeit to the wrong music. The heroine herself, the priestess Giulia, with a survival instinct strong enough to suggest that she would be the one to get close to should any reader of these lines happen to be shipwrecked along with the Wexford opera company, skated into the wings and kicked her shoes off and then, finding on her return that this had hardly improved matters, skated back to the wings and removed her tights as well.
Now, however, the singing never having stopped for a moment, the chorus had come to the same conclusion as had the hero and his friend, namely that holding on to the holy pillar was the only way to remain upright and more or less immobile. The trouble with this conclusion was that there was only one such pillar on the stage, and it was a small one; as the cast crowded round it, it seemed that there would be some very unseemly brawling among those seeking a hand-hold, a foothold, even a bare finger-hold, on this tiny island of security in the terrible sea of impermanence. By an instinctive understanding of the principles of co-operation, however, they decided the matter without bloodshed; those nearest the pillar clutched it, those next nearest clutched the clutchers, those farther away still clutched those, and so on until, in a kind of daisy- chain that snaked across the stage, everybody was accommodated.
The condition of the audience was now one of fully extended hysteria, which was having the most extraordinary effect - itself intensifying the audience's condition - on the orchestra. At Wexford, the orchestra pit runs under the stage; only a single row of players - those at the edge of the pit nearest the audience, together, of course, with the conductor -could see what was happening on the stage. The rest realized that something out of the ordinary was going on up there, and would have been singularly dull of wit if they had not, for many members of the audience were now slumped on the floor weeping helplessly in the agony of their mirth, and although the orchestra at Wexford cannot see the stage, it can certainly see the auditorium.
Theologians tell us that the delights of the next world are eternal. Perhaps; but what is certain is that all earthly ones, alas, are temporary, and duly, after giving us a glimpse of the more enduring joy of Heaven that must have strengthened the devout in their faith and caused instant conversion among many of the unbelievers, the entertainment came to an end when the first act of the opera did so, amid such cheering as I had never before heard in an opera house, and can never hope to hear again. In the interval before Act II, a member of the production staff walked back and forth across the stage, sprinkling it with the precious nectar, and we knew that our happiness was at an end. But he who, after such happiness, would have demanded more, would be greedy indeed, and most of us were content to know that, for one crowded half-hour, we on honeydew had fed, and drunk the milk of Paradise.
Bernard Levin
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 17/6/2014, 08:32
EddieCochran a écrit:
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Biloulou sorti du bois en pleine marrade a écrit:
J'ai donné ce titre "Scènes de la vie quotidienne" en souvenir d'une inoubliable rubrique du "Sélections du Reader's Digest". C'est curieux, ce texte a un petit parfum de Mab, vous ne trouvez pas ? Quoique, écrit par notre brillante camarade, il aurait probablement été plus... coloré ?
C'est juste on se poile bien à Wexford. Le liquide anti-dérapant n'était ni du jus d'ente ni du jus de fraise notre brillante camarade n'avait aucune raison de nous le faire en couleur pour du vulgaire jus de citron, une potion réputée acide...
Évidemment, quand tous les services de renseignements de la République Normale sont à la disposition de M. Eddie Cochran...
(Cela étant, c'était vraiment une rubrique culte, au moins dans l'édition Portugal-Brésil...)
andre
Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 17/6/2014, 10:34
EddieCochran a écrit:
1 -
Biloulou sorti du bois en pleine marrade a écrit:
J'ai donné ce titre "Scènes de la vie quotidienne" en souvenir d'une inoubliable rubrique du "Sélections du Reader's Digest". C'est curieux, ce texte a un petit parfum de Mab, vous ne trouvez pas ? Quoique, écrit par notre brillante camarade, il aurait probablement été plus... coloré ?
C'est juste on se poile bien à Wexford. Le liquide anti-dérapant n'était ni du jus d'ente ni du jus de fraise notre brillante camarade n'avait aucune raison de nous le faire en couleur pour du vulgaire jus de citron, une potion réputée acide...
Clive Barda/Wexford Festival Opera http://medicine-opera.com/2011/05/mercadante-virginia/
Music writing masterclass: Bernard Levin and the Wexford lemon juice
You want to learn how to write beautifully, with erudition and elegance, about a performance you have attended? This little number by the great Bernard Levin has gone down in history as perhaps the best - and the funniest - ever to hit the page. Admittedly, he had an exceptional subject on this occasion. You can find it in the Levin collection Conducted Tour (1982, Sceptre) and I reproduce it here as a gratis advertisement, in the hope that you will buy the book if you like it (it's out of print, but still findable second-hand. Come on, Sceptre - reprint, please!)
Fasten your seatbelts.
On a memorable performance of Spontini's La Vestale, by Bernard Levin
1979 was The Year of the Missing Lemon Juice. The Theatre Royal in Wexford holds 440; it was completely full that night, so there are, allowing for a few who have already died (it is not true, though it might well have been, that some died of laughter at the time), hardly more than four hundred people who now share, to the end of their lives, an experience from which the rest of the world, now and for ever, is excluded. When the last of us dies, the experience will die with us, for although it is already enshrined in legend, no one who was not an eye witness will ever really understand what we felt. Certainly I am aware that these words cannot convey more than the facts, and the facts, as so often and most particularly in this case, are only part, and a small part, too, of the whole truth. But I must try...
The set for Act I of the opera consisted of a platform laid over the stage, raised about a foot at the back and sloping evenly to the footlights. This was meant to represent the interior of the Temple where burned the sacred flame, and had therefore to look like marble; the designer had achieved a convincing alternative by covering the raised stage in Formica. But the Formica was slippery; to avoid the risk of a performer taking a tumble, designer and stage manager had between them discovered that an ample sprinkling of lemon juice would make the surface sufficiently sticky to provide a secure foothold. The story now forks; down one road, there lies the belief that the member of the stage staff whose duty it was to sprinkle the lifesaving liquid, and who had done so without fail at rehearsal and at the earlier performances (this was the last one of the Festival), had simply forgotten. Down the other branch in the road is a much more attractive rumour: that the theatre charlady, inspecting the premises in the afternoon, had seen to her horror and indignation that the stage was covered in the remains of some spilt liquid, and, inspired by professional pride, had thereupon set to and given it a good scrub and polish all over. The roads now join again, for apart from the superior charm of the second version, it makes no difference what the explanation was. What matters is what happened.
What happened began to happen very early. The hero of the opera strides on to the stage immediately after the curtain has gone up. The hero strode; and instantly fell flat on his back. There was a murmur of sympathy and concern from the audience for his embarrassment and for the possibility that he might have been hurt; it was the last such sound that was to be heard that night, and it was very soon to be replaced by sounds of a very different nature.
The hero got to his feet, with considerable difficulty, and, having slid some way down the stage in falling, proceeded to stride up-stage to where he should have been in the first place; he had, of course, gone on singing throughout, for the music had not stopped. Striding up-stage, however, was plainly more difficult than he had reckoned on, for every time he took a step and tried to follow it with another, the foot with which he had taken the first proceeded to slide down-stage again, swiftly followed by its companion; he may not have known it, but he was giving a perfect demonstration of what is called marcher sur place, a graceful manoeuvre normally used in mime, and seen at its best in the work of Marcel Marceau.
Finding progress uphill difficult, indeed impossible, the hero wisely decided to abandon the attempt and stay where he was, singing bravely on, no doubt calculating that, since the stage was brightly lit, the next character to enter would notice him and adjust his own movements accordingly. So it proved, in a sense at least, for the next character to enter was the hero's trusted friend and confidant, who, seeing his hero further down-stage than he was supposed to be, loyally decided to join him there. Truth to tell, he had little choice, for from the moment he had stepped on to the stage he had begun to slide downhill, arms semaphoring, like Scrooge's clerk on the way home to his Christmas dinner. His downhill progress was arrested by his fetching up against his friend with a thud; this, as it happened, was not altogether inappropriate, as the opera called for them to embrace in friendly greeting at that point. It did not, however, call for them, locked in each other's arms and propelled by the impetus of the friend's descent, to careen helplessly further down-stage with the evident intention of going straight into the orchestra pit with vocal accompaniment - for the hero's aria had, on the arrival of his companion, been transformed into a duet.
On the brink of ultimate disaster they managed to arrest their joint progress to destruction and, working their way along the edge of the stage like mountaineers seeking a route round an unbridgeable crevasse, most gallantly began, with infinite pain and by a form of progress most aptly described in the title of Lenin's famous pamphlet, Four Steps Forward, Three Steps Back, to climb up the terrible hill. It speedily became clear that this hazardous ascent was not being made simply from a desire to retain dramatic credibility; it had a much more practical object. The only structure breaking the otherwise all too smooth surface of the stage was a marble pillar, a yard or so high, on which there burned the sacred flame of the rite. This pillar was embedded firmly in the stage, and it had obviously occurred to both mountaineers at once that if they could only reach it it would provide a secure base for their subsequent operations, since if they held on to it for dear life they would at any rate be safe from any further danger of sliding downhill and/or breaking their necks. It was soon borne in upon them that they had undertaken a labour of truly Sisyphean proportions, and would have been most heartily pardoned by the audience if they had abandoned the librettist's words at this point, and fitted to the music instead the old moral verse: The heights by great men reached and kept, Were not attained by sudden flight; But they, while their companions slept, Were toiling upwards in the night.
By this time the audience - all 440 of us - were in a state of such abandon with laughter that several of us felt that if this were to continue a moment longer we would be in danger of doing ourselves a serious internal mischief, little did we know that the fun was just beginning, for shortly after Mallory and Irvine reached their longed-for goal, the chorus entered, and instantly flung themselves en masse into a very freely choreographed version of Les Patineurs, albeit to the wrong music. The heroine herself, the priestess Giulia, with a survival instinct strong enough to suggest that she would be the one to get close to should any reader of these lines happen to be shipwrecked along with the Wexford opera company, skated into the wings and kicked her shoes off and then, finding on her return that this had hardly improved matters, skated back to the wings and removed her tights as well.
Now, however, the singing never having stopped for a moment, the chorus had come to the same conclusion as had the hero and his friend, namely that holding on to the holy pillar was the only way to remain upright and more or less immobile. The trouble with this conclusion was that there was only one such pillar on the stage, and it was a small one; as the cast crowded round it, it seemed that there would be some very unseemly brawling among those seeking a hand-hold, a foothold, even a bare finger-hold, on this tiny island of security in the terrible sea of impermanence. By an instinctive understanding of the principles of co-operation, however, they decided the matter without bloodshed; those nearest the pillar clutched it, those next nearest clutched the clutchers, those farther away still clutched those, and so on until, in a kind of daisy- chain that snaked across the stage, everybody was accommodated.
The condition of the audience was now one of fully extended hysteria, which was having the most extraordinary effect - itself intensifying the audience's condition - on the orchestra. At Wexford, the orchestra pit runs under the stage; only a single row of players - those at the edge of the pit nearest the audience, together, of course, with the conductor -could see what was happening on the stage. The rest realized that something out of the ordinary was going on up there, and would have been singularly dull of wit if they had not, for many members of the audience were now slumped on the floor weeping helplessly in the agony of their mirth, and although the orchestra at Wexford cannot see the stage, it can certainly see the auditorium.
Theologians tell us that the delights of the next world are eternal. Perhaps; but what is certain is that all earthly ones, alas, are temporary, and duly, after giving us a glimpse of the more enduring joy of Heaven that must have strengthened the devout in their faith and caused instant conversion among many of the unbelievers, the entertainment came to an end when the first act of the opera did so, amid such cheering as I had never before heard in an opera house, and can never hope to hear again. In the interval before Act II, a member of the production staff walked back and forth across the stage, sprinkling it with the precious nectar, and we knew that our happiness was at an end. But he who, after such happiness, would have demanded more, would be greedy indeed, and most of us were content to know that, for one crowded half-hour, we on honeydew had fed, and drunk the milk of Paradise.
Bernard Levin
Ah si tous les intermittents du spectacle pouvaient nous lâcher la grappe !
chat noir
Nombre de messages : 5160 Age : 66 Localisation : NANTERRE Date d'inscription : 18/11/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 22/6/2014, 15:39
Le beaujolais nouveau est arrivé !!!!!!
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 22/6/2014, 15:52
ALLAH-OU-AKBAR ...des anges sur la sainte Kaàba
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 29/6/2014, 17:16
Zora232 a écrit:
ALLAH-OU-AKBAR ...des anges sur la sainte Kaàba
Comme quoi les OVNI vont partout et le ET prennent des risques...
(Ou : Scènes de la vie quotidienne des anges ?)
Dernière édition par Biloulou le 29/6/2014, 20:30, édité 1 fois
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 29/6/2014, 17:17
Ça s'est passé il y a quelques années au Portugal.
Ma sœur Susana (l'écclésiastique de la famille, nonnette) accueillait pour quelques jours des amis anglais. Ce jour-là elle leur faisait visiter Évora, une des plus belles villes du Portugal, dans la province de Alentejo (littéralement "au-delà du Tage"), province de vastes plaines, agriculture florissante... bref, tout y est de première qualité et abondant : fruits, légumes, céréales, produits laitiers, vins, huile d'olive... tout sauf du poisson, forcément.
Sous un soleil de plomb l'heure avançait, les gens convenables passaient à table, mais il faisait si chaud.... bref, ils ont décidé de se promener un peu hors de la ville dans la fraîcheur toute relative d'une petite route ombragée dans la campagne, hors de la ville.
Peu à peu la faim est venue, le temps de redescendre en ville... mais oh, miracle, un portail grand ouvert les invitait à entrer dans le jardin, presque un parc, d'un restaurant inespéré. Un étang, un jet d'eau, des parasols, des pelouses, des fleurs, des arbres, quelques tables ayant récemment servi, le tout devant un magnifique manoir, que demander de plus ?
À peine installés, une jeune fille tout en sourires est venue leur souhaiter la bienvenue et s'excuser : il est un peu tard, la cuisine allait fermer, mais je vais voir ce qu'on peut encore vous servir, on fera de notre mieux. D'ailleurs c'était évident, ils étaient les derniers clients.
Et l'appétit venant en mangeant, ils ont mangé et bu comme des rois. Le traditionnel dessert régional et le café ont couronné le tout. Un petit pousse-café maison ? Oui, bien sûr.
Toutes les bonnes choses ont une fin et ils ont demandé l’addition.
L'addition ? Mais non, vous êtes nos invités, vous êtes dans une maison privée, pas dans un restaurant, nous avons eu des amis à déjeuner, mais on a trouvé votre méprise si drôle qu'on a décidé de jouer le jeu...
Grâce à ma sœur nonnette ils étaient bénis des dieux, c'est sûr, ce n'est pas à moi que ça arriverait...
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Une histoire de U-Boots 5/7/2014, 12:57
Donc, mon ami ancien commandant de bord de la Saben a, en son temps lointain de jeune pilote, assuré tout un temps les vols vers Tenerife.
C’était à la belle époque des avions à hélice, Tenerife était encore une destination exotique, avec juste trois hôtels et un ou deux vols hebdomadaires. C’est ainsi que mon ami et son équipage restaient toujours deux ou trois jours sur place avant le vol de retour. Comme il n’y avait rien, mais alors pratiquement rien à faire, ils faisaient le tour du bar des trois hôtels pour passer le temps.
Un jour d’affluence quasi nulle, il ose quelques mots avec le barman : c’est curieux, vos collègues des trois hôtels ont tous comme vous un fort accent allemand… - Ach so, jawoll, si vous avez le temps, je vais tout vous raconter.
- Nous étions une flottille de sous-marins (9 ?). On nous avait bourrés d’or, argent, pierres précieuses, œuvres d’art, bref, chaque sous-marin était devenu une caverne d’Ali Baba. Avec ordre d’appareiller pour l’Amérique du Sud. Une fois en route, en plein Atlantique, les capitaines se sont consultés : faut-il poursuive ce projet insensé ou on joue chacun pour soi ? C’est ainsi que trois sous-marins ont pris leur liberté, les autres ont poursuivi vers l’Amérique du Sud.
Donc, les trois dissidents se sont approchés de Tenerife ont transvasé leur précieuse cargaison dans les canots de sauvetage, sabordé les sous-marins et abordé les côtes de Tenerife.
Les Espagnols n’ont pas posé trop de questions, et ils ont construits trois hôtels, chacun pour l’équipage d’un sous-marin. Et comme chaque membre de l’équipage d’un sous-marin est polyvalent et vit en parfaite autonomie, on s’est très bien débrouillés seuls. C’était comme si chaque sous-marin s’était redressé en terre ferme et devenu un hôtel.
Moi j’avais été préposé aux torpilles.
Et voilà l’explication de l’accent allemand du personnel des trois hôtels !
andre
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Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 5/7/2014, 19:07
Biloulou a écrit:
Ça s'est passé il y a quelques années au Portugal.
Ma sœur Susana (l'écclésiastique de la famille, nonnette) accueillait pour quelques jours des amis anglais. Grâce à ma sœur nonnette ils étaient bénis des dieux, c'est sûr, ce n'est pas à moi que ça arriverait...
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Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 5/7/2014, 20:04
10 -
Biloulou a écrit:
(...)
Les Espagnols n’ont pas posé trop de questions, (...)
L'adage est validé : le silence est d'or...
Comme quoi pour avoir voix au chapitre dans le bizness, la meilleure façon de l'ouvrir c'est de la fermer !
Biloulou
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Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 5/7/2014, 20:06
EddieCochran a écrit:
10 -
Biloulou a écrit:
(...)
Les Espagnols n’ont pas posé trop de questions, (...)
L'adage est validé : le silence est d'or... Comme quoi pour avoir voix au chapitre dans le bizness, la meilleure façon de l'ouvrir c'est de la fermer !
Si, Monseignor !
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 5/7/2014, 23:04
andre a écrit:
Susana devait être très velue ... non ?
Probablement pas plus que ta sœur, peut-être un peu moins.
Zora232
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Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 6/7/2014, 12:49
andre a écrit: Susana devait être très velue ... non ?
Probablement pas plus que ta sœur, peut-être un peu moins.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 6/7/2014, 13:01
Une grande fille mince, élancée, aux yeux bleus, est rarement velue.
(Qu'elle repose en paix loin des quolibets de gens iniques, sans morale ni principes)
andre
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Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 6/7/2014, 13:01
Biloulou a écrit:
andre a écrit:
Susana devait être très velue ... non ?
Probablement pas plus que ta sœur, peut-être un peu moins.
Oui bon mais ma sœur est juive alors que la tienne est portugaise ...
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 6/7/2014, 13:37
andre a écrit:
Biloulou a écrit:
andre a écrit:
Susana devait être très velue ... non ?
Probablement pas plus que ta sœur, peut-être un peu moins.
Oui bon mais ma sœur est juive alors que la tienne est portugaise ...
...j'ai toujours ignoré pourquoi les juifs sont très rares ( voire inéxistants ) au Portugal , en espagne aussi d' ailleurs !
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 7/7/2014, 02:39
Scènes de la vie quotidienne
L'autre jour je me suis fait peur
Comme a mon habitude, je me promenais nu dans mon appart
Quand je suis passé devant mon grand miroir murale, j'ai cru qu'un obsédé de vieux déviant était rentré chez nous par effraction
Zed
Nombre de messages : 16907 Age : 59 Localisation : Longueuil, Québec, Canada, Amérique du nord, planète Terre, du système solaire Galarneau de la voie lactée Date d'inscription : 13/11/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 7/7/2014, 03:20
La situation est t-elle sur notre si jolie planète bleue, que depuis la nuit des temps, c'est la vie qui est coupable, l'homme n'étant qu'un complice imbécile.
Mais, même l'acte simple d'être complice, a une limite.
Selon l'invraisemblance l'homme est roi et la femme son esclave, mais qui voudrait d'un tel roi?
L'islam
Biloulou
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Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 10/1/2015, 10:38
L'histoire de Momo, une belle histoire morale comme on les aime
Bonjour les amis
J'ai reçu des nouvelles de Momo ! Il dit :
Cher ami,
On me surnomme Momo. Je me suis marié 3 fois en Algérie. Mais maintenant je suis Momo homo. Vous allez rigoler.
La première fois , j'ai fait venir une de mes femmes, enceinte comme d’habitude, en vacances en France pour qu'elle accouche. Elle a accouché à Paris durant son séjour. Mère d'un français (droit du sol !), elle n'a pas été expulsée, elle est restée et a même obtenu facilement la nationalité française au bout d'un certain temps.
Nous nous sommes remariés devant le maire et dans le cadre du regroupement familial, j'ai pu m'installer en France avec mes 4 enfants. Mes 2 autres femmes ont fait de même et sont maintenant françaises ainsi que mes 12 enfants. Elles sont considérées comme parents isolés, alors l'instruction et les vacances de tous mes enfants sont pris en charge par la République ! Pas de problème.
Monsieur Hollande et ses copains du gouvernement, où on a pas mal de cousins et cousines et d'amis, nous construisent aussi des belles mosquées toutes neuves et gratuites ! Ca sert à rien du tout mais ça fait plaisir pour notre identité.
Mais finalement j'ai décidé de divorcer (c'est gratuit) pour me marier avec mon cousin Mourad (mariage pour tous !), qui est encore en Algérie. Je l'aime pas comme une folle, mais c'est une super combine.
Comme ça dans le cadre du regroupement familial il pourra venir avec ses 14 enfants. C'est beau et généreux la France puisque tout cela est gratuit et même généreusement payé : allocations familiales, soins, allocations logement, secours catholique (là on les aime les catholiques), et puis il y a aussi la sécurité sociale, une belle invention pour nous ! C’est super, c’est comme les retraites pour les grands-pères qui sont morts depuis 20 ans ! Le mien il aurait 115 ans, on a rien dit et comme ça on la touche toujours.
Mourad et moi, nous sommes des gens "modestes", qui vivons tranquillement avec quelques milliers d'euros d'allocations, sans travailler, et pouvons aller en vacances chaque année au bled avec notre voiture neuve !
Et ce sera encore bien mieux lorsque, bientôt, nous pourrons tous voter ! La France sera à nous !!! Notre avenir est assuré !!!
++++++++++++++++++++++++++++++++++
L'avenir est radieux ! Pas pour tous, mais bon, pour Momo et ses familles oui !
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 10/1/2015, 11:54
excellent ! votre Momo, s'il se renseigne bien, il pourrait couler des jours heureux avec une retraite !!
Nombre de messages : 1278 Age : 58 Localisation : Caluire et Cuire Date d'inscription : 19/06/2013
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 10/1/2015, 12:03
Biloulou,
Arrête de colporter ce genre de bêtises !
Pas d'amalgame, je te le rappelle !
Alande-Propagandeur
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 10/1/2015, 12:09
Marieden a écrit:
excellent ! votre Momo, s'il se renseigne bien, il pourrait couler des jours heureux avec une retraite !!
Alande a écrit:
Biloulou,
Arrête de colporter ce genre de bêtises ! Pas d'amalgame, je te le rappelle !
Alande-Propagandeur
Oui, bon, j'ai eu un moment de honte... mais c'est quelqu'un de très sérieux et digne de foi qui m'a envoyé ce texte, alors les gages de sérieux étaient suffisants pour que je ne vous en prive pas...
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 10/1/2015, 12:11
Biloulou a écrit:
Marieden a écrit:
excellent ! votre Momo, s'il se renseigne bien, il pourrait couler des jours heureux avec une retraite !!
Alande a écrit:
Biloulou,
Arrête de colporter ce genre de bêtises ! Pas d'amalgame, je te le rappelle !
Alande-Propagandeur
Oui, bon, j'ai eu un moment de honte... mais c'est quelqu'un de très sérieux et digne de foi qui m'a envoyé ce texte, alors les gages de sérieux étaient suffisants pour que je ne vous en prive pas...
la patate était trop chaude Biloulou ??
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Scènes de la vie quotidienne 10/1/2015, 12:14