Chroniques d'Israël

Rappel du premier message :

 Ah, ça me rappelle ma période militaire, quand je ramenais un copain bourré !

Younes bis a écrit:

Comment arrivera la victoire juive Rabbin Ron Chaya

Je ne sais pas si c'est une prophétie à la Ungern (bonjour copain!), mais c'est une belle leçon, en tout cas ! Merci Younes !

L'ancien premier ministre israélien Ehud Olmert derrière les barreaux
(LeFigaro.fr - Par Cyrille Louis - Mis à jour le 15/02/2016 à 16:27 -  Publié  le 15/02/2016 à 15:58)

 

Ehud Olmert en mai 2014.


L'ex-chef du gouvernement découvre depuis lundi l'austérité de la prison après des années de soupçons de corruption. Une première en Israël.

Il n'était pas tout à fait 10 heures, lundi matin, lorsque l'ex-premier ministre israélien Ehud Olmert a disparu derrière la lourde porte de la prison de Maasiyahu. Arrivé à bord d'un véhicule aux vitres teintées, le condamné s'est dérobé aux nombreuses caméras de télévision venues filmer ses ultimes pas d'homme libre. Premier ancien chef de gouvernement à connaître un tel sort, il doit purger 19 mois de prison après avoir été frappé par deux peines distinctes pour des malversations commises alors qu'il était maire de Jérusalem, en marge d'importants projets immobiliers. «Je démens complètement les accusations de corruption portées à mon encontre», a-t-il encore une fois martelé dans une vidéo diffusée quelques heures avant son incarcération.

L'incarcération d'Ehud Olmert constitue le point d'orgue d'une longue chute qui, depuis plus de six ans, fascine et interroge la société israélienne. Issu de la droite nationaliste, l'homme connut une ascension rapide avant d'être contraint à la démission par l'accumulation des scandales judiciaires dans lesquels son nom était apparu. Il fut jugé en 2014 pour avoir accepté les pots-de-vin de promoteurs impliqués dans l'édification du hideux complexe immobilier Holyland, à la lisière sud de Jérusalem, ainsi que pour avoir reçu des dons illicites dans le cadre d'une campagne électorale. Initialement condamné à six années de prison, il a depuis vu sa peine ramenée à dix-huit mois par la Cour suprême avant d'écoper, en décembre dernier, d'un mois supplémentaire pour «obstruction».

Spectacle «à la fois cruel et fascinant»

«En tant que premier ministre, j'ai été chargé de la haute responsabilité de protéger les citoyens d'Israël», a encore plaidé lundi matin celui qui, dans l'orbite d'Ariel Sharon, joua un rôle central dans le désengagement israélien de la bande de Gaza. Après l'accident vasculaire du premier ministre, il assuma ses fonctions et engagea avec les Palestiniens un cycle de négociations jugé prometteur, mais qui s'interrompit brusquement lorsqu'éclatèrent ses démêlés judiciaires. «J'aurais aimé finir ce que j'ai commencé, a-t-il depuis confié, et je continue de croire que nous aurions pu réussir si j'étais resté premier ministre.»

Lundi matin, la presse israélienne a dévoilé dans leurs moindres détails les conditions de détention promises à Ehud Olmert. Arrivé à la prison de Maaziyahu, l'ex-premier ministre devait être conduit dans une aile spécialement rénovée, moyennant quatre millions de shekels (environ un million d'euros), pour accueillir les condamnés du procès Holyland. Il y partagera une cellule avec deux de ses codétenus, mais ne pourra avoir aucun contact avec les prisonniers incarcérés dans le reste de l'établissement. Le personnel y a reçu une formation spécifique, précise le quotidien Yedioth Ahronoth, «afin qu'il traite le détenu avec le respect qui lui est dû tout en veillant à ce qu'il respecte strictement les règles de discipline». La durée de ses visites sera limitée à une demi-heure par semaine.

«Ce spectacle est à la fois cruel et fascinant, observe Udi Segal, correspondant politique pour la deuxième chaîne israélienne de télévision, qui décrit l'ascension et la chute d'Ehud Olmert comme «le plus fascinant des objets journalistiques». Anshel Pfeffer, journaliste au quotidien Haaretz, évoque, lui, «un moment de satisfaction aussi bref que volatile» et rappelle que cet emprisonnement fait suite à celui, pour viol, de l'ex-président Moshe Katsav. «En dépit de ses nombreuses imperfections, écrit-il, la démocratie israélienne est la seule à avoir su envoyer un premier ministre et un président en prison pour leurs crimes».


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Ehud Olmert, ex-premier ministre, va rejoindre en prison l'ex-président de la République Moshe Katsav. Israël, une justice dure mais juste.
Un point me surprend. L'article insiste «Je démens complètement les accusations de corruption portées à mon encontre», a-t-il encore une fois martelé dans une vidéo diffusée quelques heures avant son incarcération."

Or dans une déclaration aux journalistes avant son incarcération que je viens de voir à la télé, il dit : "Je ne suis pas un criminel mais j'ai fait des erreurs. J'accepte cette condamnation". J'admets que ce n'est pas tout à fait contradictoire, mais bon...

Dont acte.

Les affaires immobilieres c est normal qu il vole
un chwia , Israel est pas un etat c est un vol ,
alors voler les voleurs des voleurs , mdr c est
du vol par transitivité , ce vieux schnock mérite
ses 18 mois de repos , esperons juste qu il leur
survivra

Zora232 a écrit:

Les affaires immobilieres c est normal qu il vole un chwia , Israel est pas un etat c est un vol , alors voler les voleurs des voleurs , mdr c est du vol par transitivité , ce vieux schnock mérite ses 18 mois de repos , esperons juste qu il leur urvivra

Si l'on considère le niveau des peuplades qui l'entourent, c'est même un vol au-dessus d'un nid de coucous !

Biloulou a écrit:

Zora232 a écrit:

Les affaires immobilieres c est normal qu il vole un chwia , Israel est pas un etat c est un vol , alors voler les voleurs des voleurs , mdr c est du vol par transitivité , ce vieux schnock mérite ses 18 mois de repos , esperons juste qu il leur urvivra

Si l'on considère le niveau des peuplades qui l'entourent, c'est même un vol au-dessus d'un nid de coucous !

...bon, avoue que c est à force de comprimés à fragmentation et de trucs au
phosphore qu ils en sont arrivés là et de toutes manieres les grands et
gros soit disant cocos arrivent toujours à tirer leur épingle du jeu


...sans oublier que Jack pourra toujours revenir leur faire faire un grand tour en bateau

Israël: une bombe explose dans un bus à Jérusalem, 21 blessés
(L'Obs - Publié le 19 avril 2016 à 06h52 - Modifié le 19 avril 2016 à 07h16)





Jérusalem (AFP) - Une bombe a explosé lundi dans un bus à Jérusalem, faisant au moins 21 blessés et provoquant un important incendie, dans une apparente escalade de la violence qui a rebondi jusqu'au Conseil de sécurité de l'ONU.

En fin d'après-midi, une explosion a eu lieu à bord d'un bus qui circulait à proximité d'autres véhicules près de la ligne séparant le secteur occidental de la ville, israélien, du secteur oriental, palestinien et occupé par Israël. Parmi les 21 blessés, deux sont dans un état grave et la majorité sont atteints de brûlures, selon les secours.

La police israélienne a durant plusieurs heures laissé planer le doute sur les causes de cette explosion, alors que des attaques contre des Israéliens secouent Israël, les Territoires palestiniens et Jérusalem depuis des mois.

En soirée toutefois, le service de sécurité intérieure israélien, le Shin Beth, a parlé d'une "attaque terroriste".

L'enquête "a montré qu'une bombe a explosé dans la partie arrière du bus, provoquant un incendie et blessant des passagers", a détaillé un communiqué de la police. "Un autre bus et une voiture à proximité ont été endommagés" par l'explosion survenue rue Moshé Baram.

- Souvenir de la 2e Intifada -

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de "trouver celui qui a préparé cet engin explosif". "Nous allons régler nos comptes avec ces terroristes".

"Nous menons une bataille permanente contre le terrorisme, le terrorisme au couteau, le terrorisme armé, celui des bombes, des roquettes et des tunnels", a-t-il poursuivi, alors qu'Israël a annoncé lundi avoir détruit un tunnel, creusé selon l'armée par le Hamas, vers son territoire.

Le président Reuven Rivlin a estimé que "la lutte contre le terrorisme ne connaît pas de répit. "Nous allons atteindre tous ceux qui nous veulent du mal, jusqu'à ce que le calme soit instauré".

Les images de ces bus d'où s'échappait une épaisse colonne de fumée noire et des blessés transportés à bord d'ambulances aux sirènes hurlantes ont aussitôt fait renaître, chez les Israéliens, le spectre des attentats suicide dans des bus, les attaques les plus spectaculaires de la deuxième Intifada qui ont semé la terreur en Israël de 2000 à 2005.

La dernière attaque palestinienne contre un bus à Jérusalem remonte à 2011 et avait coûté la vie à une touriste britannique. En 2013, une bombe avait explosé à bord d'un bus vide à Tel-Aviv, et les autorités avaient à l'époque parlé d'une attaque "terroriste".

Jusqu'ici, l'attaque n'a pas été revendiquée mais le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, l'a "saluée", en la présentant comme "une réponse naturelle aux crimes sionistes (...), notamment les exécutions sommaires".

- Altercation à l'ONU -

Le Hamas fait allusion aux assaillants palestiniens présumés, abattus par les forces israéliennes alors qu'ils s'en prenaient à des Israéliens, lors des attaques majoritairement à l'arme blanche qui ont marqué un récent cycle de violence né aux abords de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem.

De nouvelles tensions autour de ce site, le plus sacré du judaïsme et le troisième lieu saint de l'islam, pourraient de nouveau éclater alors que débutent vendredi soir les célébrations de la Pâque juive.

La Jordanie, gardienne des lieux saints à Jérusalem-Est occupée, a d'ailleurs annoncé lundi sa décision de ne pas installer de caméras de surveillance sur le site, invoquant "les doutes" de "certains" Palestiniens. Le dirigeant de la faction radicale du Mouvement islamique, Raed Salah, l'avait appelée a reconsidérer le projet, craignant qu'il ne deviennent des "yeux pour Israël".

S'il est confirmé que cette attaque a été menée par un ou des Palestiniens, cela marquerait une escalade dans les violences qui ont fait depuis octobre 201 morts palestiniens et 28 israéliens, mais avaient sensiblement baissé ces dernières semaines.

Signe que les esprits restent à vif, l'attaque a déclenché une vive altercation entre représentants palestinien et israélien à l'ONU lors d'un débat au Conseil de sécurité sur la situation au Proche-Orient.

L'ambassadeur israélien Danny Danon a exigé que le représentant palestinien Ryad Mansour condamne l'attaque, lui lançant: "Honte à vous qui glorifiez le terrorisme!" "C'est vous qui devriez avoir honte pour avoir tué des enfants palestiniens!" a répliqué M. Mansour.

Peu après à Washington, le secrétaire d'Etat John Kerry affirmait que l'administration Obama chercherait jusqu'à la dernière minute de son mandat une solution au conflit israélo-palestinien.

"Bien que nous ayons passé du temps et fait des efforts pour tenter d'y parvenir ces dernières années, je peux vous dire que pour les neuf mois qui viennent nous n'arrêterons pas de travailler pour trouver un moyen", a déclaré John Kerry devant des Américains juifs progressistes.




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Paris, Bruxelles, Madrid, Londres, Jérusalem, Kaboul, Somalie, Syrie, Irak, Lybie.... "ils" sont partout !

VIVA ISRAEL, VIVA PALESTINIA

Oui, Israël est en Palestine, tout comme le Liban, la Jordanie, la Syrie, en partie l'Égypte... et j'en passe !

Les Samaritains célèbrent Pessah sur le mont Garizim en Judée-Samarie
(Par i24news - Publié: 28/04/2016 - 16:42, mis à jour: 17:05)



Des Samaritains célèbrent Pessah, la Pâque juive, lors d'une cérémonie sur le mont Garizim, près de Naplouse, dans le nord
de la Judée-Samarie, le 27 avril 2016


Des Samaritains portent des rouleaux de Torah lors d'une cérémonie pour célèbrer Pessah, la Pâque juive, sur le mont Garizim,
près de Naplouse, dans le nord de la Judée-Samari, le 27 avril 2016


Des Samaritains de la Judée-Samarie, se sont réunis mercredi matin pour leur traditionnelle cérémonie de Pessah, la Pâque juive, sur le mont Garizim, qui surplombe la ville de Naplouse.

✕Les Samaritains, une communauté forte de 750 membres, vivant dans la ville de Holon, dans le centre d'Israël, et dans un village du mont Garizim, près de Naplouse en Judée-Samarie, ont sacrifié des agneaux (*), dans le cadre des célébrations, au sommet de la montagne.

Les Samaritains sont un peuple peu nombreux se définissant comme descendant des anciens Israélites, et ont défini leur propre religion après la conquête assyrienne d'Israël en 721 avant JC.


(*) : Innommable et inexcusable

"Canopée de feu" d'Israël qui élimine les cibles frontalières
(Par i24news - Publié: 02/05/2016 - 11:25, mis à jour: 11:44)



crédits/photos : IDF Spokesperson's Office - Centre de commandement "Canopée de feu" de l'armée israélienne


Immersion dans un des postes de commandement les plus secrets de l'armée israélienne

"La banque cible" de l'armée israélienne a enregistré des centaines d’éliminations de terroristes réussies ces dernières années au nord et au sud du pays. Les opérations sont gérées à partir d'un centre de commandement et de contrôle appelé "Canopée” de feu" . Cette salle mobile est remplie d'écrans plats indiquant aux agents tout ce qui se passe aux frontières d'Israël. Les officiers qui dirigent ce centre commandent également l'utilisation de la puissance de feu aux clôtures frontalières qui, de temps à autre, font la une des infos: l’élimination d’un commando qui tentait de poser un engin explosif le long de la frontière, la destruction d’une pièce d’artillerie syrienne ou une tentative d’infiltration de terroristes en Israël qui a été déjouée.

Ynet a visité les centres de commandement et de contrôle "Canopée de feu" dans le nord afin faire découvrir les opérations de ceux qui, au moment de vérité, devront prendre des décisions en quelques secondes pour arrêter des terroristes de l’Etat islamique tentant d'infiltrer le plateau du Golan ou d’empêcher une nouvelle guerre causée par l'enlèvement d'un soldat.

Le centrs de commandement et de contrôle le plus secret sera bientôt l'objet d'une remise à jour importante, quand le nouveau système technologique qui doit aider les commandants de "canopée de feu" à superviser la destruction de dizaines de cibles dans un temps très court, sera déclaré opérationnel.

“Le défi est non seulement d’identifier et de neutraliser des cellules terroristes individuelles qui s’approchent de la clôture de la frontière pour poser un engin explosif, mais aussi de détruire une très grande quantité de cibles repérées à l'avance”, explique à Ynet le colonel Guy Markizno, l’officier "Canopée de feu” de la Division du Golan.

Le nouveau système informatisé a été ajusté avec une interface facile à utiliser qui montre des images sur grand écran en haute résolution. L'interface du système est similaire à celle de Facebook, avec des icônes conviviales.

Le système, toujours classifié, n'a pas encore de nom, mais il a des algorithmes qui permettront de calculer, en quelques secondes et sans intervention humaine, quelle roquette, obus ou autre bombe sera “jumelée” et lancée sur la cible visée (un centre de commandement ennemi, une importante cellule terroriste, ou une patrouille syrienne se rendant vers la ville frontalière de Kuneitra, transportant des djihadistes). Ces algorithmes ont déjà prouvé leur efficacité ces dernières semaines.



IDF Spokesperson's Office - "centre de commandement "Canopée de feu" de l'armée israélienne"


Les chefs d’un orchestre mortel

La banque cible de la division Golan de l'armée israélienne, qui a été créée il y a deux ans à la lumière de la guerre civile qui fait rage en Syrie, se trouve au centre de commandement et de contrôle “Canopée de feu”, et subit souvent des mises à jour.

"Au moment où cette histoire sera publiée, l'information que je vais vous donner sur ce qui se passe dans le Golan syrien sera considérée une archive”, prétend le colonel Markizno. "Les choses changent si souvent ici. Il y a des pouvoirs multiples dans le Golan, par rapport à Gaza ou au Liban, où l'ennemi est clairement identifié. Il n'y a pas de un pouvoir unique du côté syrien. Là-bas, les groupes ne répondent à personne. Aujourd'hui, ils se battent les uns contre les autres et demain, ils se battront ensemble. La brigade des martyrs de Yarmouk (affiliée à l’EI), par exemple, se bat pour le territoire, à la différence du front al-Nosra (affilié à al-Qaida), qui se bat pour un idéologie”.

Au milieu de ce chaos, l'armée israélienne se prépare à une attaque terroriste de grande ampleur que les islamistes pourraient lancer contre des cibles israéliennes. L’hypothèse de travail des militaires est qu'il n'y aura pas d'avertissement d'une attaque au cours de laquelle des dizaines de militants tenteront d'infiltrer Israël et de tirer des roquettes sur le Golan israélien.

Afin de parer à cette éventualité, la division Golan de l'armée israélienne s’est entraînée à ce scénario lors d’un exercice surprise de grande ampleur, il y a deux semaines, qui comprenait également la formation d’attaques au sol à l'intérieur de la Syrie.Un tel scénario impliquera l’intervention d’avions et d’hélicoptères de combat, de chars tirant des obus et de bombes, et de troupes d'artillerie capables de tirer des missiles Spike de façon très précise. Les chefs de cet orchestre mortel seront installés au centre de commandement et de contrôle "Canopée de feu”, dans la base de la division, située dans les forêts du nord du Golan.

“Tout commence avec le renseignement, un domaine que nous avons grandement amélioré cette année. Ces renseignements peuvent provenir d'une variété de sources, y compris des observations du bataillon de la division", explique le colonel Markizno. "Nous devons traduire rapidement ce renseignement”.

Aujourd’hui, l’armée de l’air israélienne est beaucoup plus attentive aux événements sur le plateau du Golan, menant notamment des centaines de raids au nord chaque année. Par ailleurs, une batterie d'artillerie et des garnisons de chars sont stationnées à la frontière sur une base permanente, chose qui jusqu'à ces dernières années n’avait court qu’à la frontière libanaise.

Ces troupes ont déjà bombardé des dizaines de cibles sur le côté syrien de la frontière au cours des trois dernières années, tout en maintenant des règles prudentes d'engagement.

“Nous opérons selon un procédé de dissuasion”, ajoute le colonel Markizno. “Nous ne ripostons pas avec la même intensité, mais avec une puissance de feu qui fera réfléchir l'ennemi à deux fois avant de tirer à nouveau".



IDF Spokesperson's Office - "centre de commandement "Canopée de feu" de l'armée israélienne"


Décider de tirer en quelques secondes

Les décisions prises dans le centre de commandement et de contrôle “Canopée de feu” doivent être prises en quelques secondes (minutes tout au plus) parce que les “cibles” ont tendance à fuir et disparaître. L'autorité d'utiliser la puissance de feu est est de la compétence du colonel Markizno et de deux autres officiers d'artillerie.

“L’objectif n’est apparent que sur un court laps de temps, parfois seulement quelques secondes”, explique un des officiers. “Nous devons travailler ensemble et rapidement avec toutes les parties concernées”, ajoute-t-il.

L'étape la plus cruciale du lancement de la “Canopée de feu" est celle de l’”attaque, ou incrimination”. C’est le moment où les officiers du centre de commandement et de contrôle déclarent que la cible sur les écrans plats est hostile, et donnent le feu vert pour la détruire.

“A ce moment, vous ne traitez plus avec les hypothèses et les suppositions. Quand il y a un doute, vous ne tirez pas”, précise Markizno.

“ ‘L’incrimination’ est le résultat du recoupement des renseignements avec des informations provenant d'autres sources : radars, caméras de surveillance, drones, et plus encore”, ajoute-t-il.

Celui qui décide si une cible est “incriminée” est l'officier du renseignement en poste au centre de commandement et de contrôle, qui a été spécialement formé à cette fin. Après l’"incrimination”, la responsabilité est transmise au commandant en service qui examine la “moralité” d'une cible, un terme assez nouveau dans l'armée israélienne.

Tout comme “Canopée de feu” du Golan, un système similaire a été installé sur une base de la division Galilée, à la frontière avec le Liban, et se prépare à un changement qui pourrait bien être imminent.

"Nous finaliserons chaque incident, comme ceux sur le mont Dov cette année et l'année dernière, le plus rapidement possible”, a expliqué le colonel Alon, l’officier en charge de "Canopée de feu". “Le Hezbollah se bat en Syrie, acquiert de l'expérience et se transforme en une organisation paramilitaire. Nous savons comment répondre avec force et leur porter un coup dur”.


Ce reportage de Yoav Zitun est publié avec l"aimable autorisation de Ynet.

Analyse: la stratégie des tunnels déployée par le Hamas contre Israël
(i24 News -par Ron Ben-Yishai - Publié: 06/05/2016 - 07:42, mis à jour: 08:36)



crédits/photos : IDF Spokesperson
Chef d'état-major et commandant de la brigade du sud près des tunnels nouvellement découverts

L'aile militaire du Hamas envisage toujours la possibilité d'attaquer Tsahal au prix d'une escalade intense

✕L'aile militaire du Hamas semble avoir eu un déclic. Ses membres et son chef, Mohammed Deif, le père du projet des tunnels, commencent à comprendre que l'armée israélienne (Tsahal) a finalement mis au point un mécanisme qui lui permet de localiser les tunnels d'attaque creusés sous la frontière entre Gaza et Israël. Grâce à cette méthode, les dirigeants des Brigades Izz al-Din al-Qassam ont compris que l'armée israélienne a pu entreprendre des opérations intensives, qui ont déjà permis de trouver au moins deux tunnels.

A partir du moment où les dirigeants des Brigades ont admis cela, ils se sont retrouvés face à un dilemme grave: devraient-ils utiliser immédiatement leurs tunnels avant de perdre leur principal atout stratégique? Ou devraient-ils éviter toute opération, accepter l'idée qu'Israël va au moins trouver quelques tunnels et plutôt chercher d'autres moyens de surprendre l'État hébreu lors des prochaines hostilités?

Leur dilemme découle de deux faits essentiels. Le premier est que l'aile militaire du Hamas n'est toujours pas prête pour une autre série de combats avec Israël de l'envergure de l'opération Bordure protectrice. La seconde est que la population de Gaza ne pourra pas supporter la douleur et les difficultés engendrées par une nouvelle opération militaire à Gaza, qui ne ferait qu'empirer la situation. Du moins pas avant qu'ils reconstruisent ce qui a été détruit lors de Bordure protectrice.



IDF Spokesperson Unit
"Un tunnel creusé par les militants du Hamas découvert en territoire israélien par l'armée israélienne"


Par conséquent, le Hamas craint à l'heure actuelle une confrontation majeure avec Israël, en particulier parce qu'il est probable que le Hamas perde son pouvoir politique en raison d'un soulèvement populaire contre lui.

Le Hamas a donc choisi la voie du milieu. Lorsqu'Israël a découvert le dernier tunnel, le Hamas a commencé à procéder à des "tirs de dissuasion" destinés à faire en sorte que l'armée israélienne, craignant pour la sécurité de ses soldats et de ses travailleurs dans la zone, ralentisse ses activités.

Par ailleurs, ces tirs de mortier sont une façon pour le Hamas d'envoyer un message à Israël: si vous continuez à chercher nos tunnels, il est possible que nous nous emportions et qu'une guerre éclate. C'est essentiellement ce qui est arrivé depuis que le dernier tunnel a été découvert.

L'armée israélienne n'a pas été dissuadée par les tirs de mortier du Hamas, bien que ce soit la première fois depuis Bordure protectrice que l'organisation terroriste tire elle-même directement sur les forces de Tsahal.

Le chef d’état-major de Tsahal, qui condère la détection de tunnel comme la première priorité de l'armée pour maintenir la défense d'Israël et un sentiment de sécurité pour les habitants de la région frontalière de Gaza, n'a en aucun moment cessé ou ralenti les activités dans la région. Au contraire, avec l'autorisation du Premier ministre, du ministre de la Défense et du cabinet, le nombre d'opérations a augmenté, les effectifs ont été renforcés et les efforts de détection accrus.

Malgré cela, il y a sûrement des négociations informelles en cours entre la direction politique et militaire du Hamas. Les dirigeants de l'aile militaire ont tiré en direction des forces israéliennes, même s'ils savent que cela peut occasionner une sérieuse riposte de l'armée israélienne, qui s'est jusqu'à présent contentée de frappes aériennes et de tirs d’artillerie.



IDF Spokesperson's Unit
"Un lance-roquettes de l'armée israélienne "


J'ajoute par ailleurs que suite à des pressions de l'aile politique, qui cherche à limiter le risque d'un autre cycle de violence, l'aile militaire va faire attention à ne pas tirer avec précision sur des cibles de Tsahal, mais seulement dans sa direction de manière générale, du moins pour l'instant.

Le débat actuel entre l'aile militaire du Hamas et les chefs de l'aile politique porte essentiellement sur le fait que la direction politique exerce une pression sur les dirigeants militaires pour ne pas provoquer une escalade de la violence. Et cela en dépit du fait qu'ils risquent de perdre leur atout stratégique le plus important, les tunnels.

Cependant, l'aile militaire semble toujours envisager la possibilité d'attaquer le génie militaire de Tsahal pour ralentir la découverte de nouveaux tunnels, même si le prix d'une telle attaque est une escalade intense.

L'aile politique s'inquiète du sort de la population civile et tente de convaincre l'aile militaire d'éviter une escalade, même partielle, parce que cela pourrait évoluer vers une confrontation beaucoup plus grande et non désirée.

Les déclarations publiques publiées par les dirigeants politiques selon lesquelles l'Egypte serait intervenue comme médiateur dans une nouvelle désescalade entre Israël et le Hamas illustrent ce désaccord entre les différentes branches du mouvement.

Ces déclarations sont sans fondement. L'Egypte ne négocie aucune désescalade et les forces de Tsahal qui ont quitté le périmètre de sécurité se trouvant en territoire palestinien se sont retirées parce qu'elles avaient terminé leur travail. Mais l'aile politique utilise ce fait pour offrir à l'aile militaire une échelle pour descendre de son arbre figuratif.

Il semble actuellement que les ailes politique et militaire du Hamas, ainsi que l'Etat d'Israël et Tsahal, n'ont aucun intérêt à ce qu'une escalade soit déclenchée. Mais l'aile militaire du Hamas est toujours empêtrée dans son dilemme.

Soit elle risque de perdre ses tunnels d'attaque et doit par conséquent élaborer un nouveau plan d'action stratégique pour prendre Israël par surprise lors de la prochaine grande confrontation, soit elle emprunte le chemin de Samson et se détruit elle-même en mêmte temps que les Philistins. Ou, dans ce cas, les Israéliens traqueurs de tunnels.

Ron Ben-Yishai est un correspondant de guerre et analyste de la défense. Cet article est publié avec l'aimable autorisation de Ynet.

Exécution sommaire dans l'indifférence générale !

Younes bis a écrit:

Exécution sommaire dans l'indifférence générale !

Heu, je n'ai rien vu.
Ce n'était pas plutôt des malades de parkinson qu'on amenait à l'hôpital, tout tremble tellement...

Younes bis a écrit:

Exécution sommaire dans l'indifférence générale !

erreur cher ami !

il n'y a pas eu d'indifférence après cette exécution indigne mais les soldats et leurs chefs ont demandé une enquête et le soldat attend son procès en prison !

coco!

La veille du Jour de l'Holocauste, le général Golan a déclaré à Tel Yitzhak que «l'Holocauste doit nous conduire à penser à notre vie publique, et plus encore, elle doit conduire tous ceux qui peuvent, non seulement ceux qui veulent assumer la responsabilité publique. S'il y a quelque chose qui me fait peur c'est le processus d'identification de ce qui a eu lieu en Europe en général et l'Allemagne en particulier, donc avant 70, 80 et 90 ans, et de trouver des preuves d'entre eux parmi nous en 2016 !

coco!

coco! a écrit:

il n'y a pas eu d'indifférence après cette exécution indigne

Bonjour Coco
Je parlais des personnes autour qui semblent ne pas réagir.
Puisque vous suivez l'affaire est-ce parce que la scène a été filmé  qu'il y a enquête ou parce que les personnes présentent ont dénoncé l'exécution?  


La scène a été filmée par un militant de l’ONG israélienne de défense des droits humains B’Tselem

Citation :

Le soldat franco-israélien de 19 ans, Elor Azria, a comparu devant le tribunal militaire de Jaffa et été inculpé pour avoir enfreint le 24 mars à Hébron les consignes de tir en ouvrant le feu «sans justification opérationnelle alors que le terroriste était blessé à terre et ne présentait aucun danger», indique l'acte d'accusation.

Coco a écrit:

le soldat attend son procès en prison !

Serais-je victime d'une épouvantable campagne de désinformation?
Pourtant:

Citation :

Elor Azria passe la Pâque juive à la maison

A son arrivée dans la ville de Ramle, vendredi, il a même été accueilli en héros, rapporte le Haaretz, qui publie la photo ci-dessus.

Après un meeting qui a réuni à Tel Aviv des milliers d’Israéliens déchaînés en soutien à Elor Azria, le soldat franco-Israélien qui a exécuté de sang froid un Palestinien gisant à terre, Netanyahou vient d’offrir au criminel une permission de sortie de sa caserne.

L’homme n’avait pas eu à se plaindre de la « justice » israélienne depuis qu’il a commis son crime : en effet, contre toute évidence, il n’est inculpé que pour « homicide involontaire ». Et il n’a pas fait une heure de prison : son régime reste celui d’un militaire aux arrêts dits « simples », qui lui ont permis d’aller et venir à sa guise à l’intérieur de sa caserne.

Le chef de l’armée, le général Gadi Eisenkot, qui avait vaguement critiqué il y a quelques semaines les nombreuses exécutions sommaires d’enfants et d’adolescents palestiniens par la soldatesque, a cette fois assumé sans vergogne la permission de 48 heures octroyée à Azria.

Je ne m'acharne pas contre, juste rééquilibrer un peu les pages de propagande de Biloulou  qui voudrait nous faire croire à une guerre propre et technologique ...La guerre n'est jamais propre!

Démission du ministre israélien de la Défense : « des extrémistes contrôlent le pays »

« J’ai dit au Premier ministre ce matin qu’étant donné son comportement au cours des derniers événements et mon manque de confiance en lui, je démissionnais du gouvernement et de la Knesset et que je prenais mes distances avec la vie politique ». Le ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon claque la porte du gouvernement, en prenant soin de faire connaître publiquement la rupture avec le Premier ministre. La crise couvait entre les deux hommes depuis des semaines.

Ancien chef d’État-major, membre du Likoud, le parti de Netanyahou, Moshe Yaalon est un homme respecté en Israël. Loin d’être une colombe, il n’a cependant pas supporté certaines dérives morales de dirigeants israéliens soutenus par une partie de l’opinion publique.

Il y a eu l’affaire d’Hébron, qui a divisé le pays. Un soldat avait achevé d’une balle un assaillant palestinien gisant déjà à terre. La scène avait été filmée et diffusée par une ONG israélienne. Yaalon estime que le soldat doit être jugé pour son geste, qui ressemble à un assassinat. Netanyahou s’est placé du côté de ceux qui plaident la clémence.

Un haut responsable de l’armée a également dénoncé récemment le climat actuel en Israël. Il établissait un parallèle avec l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, qui a vu la montée du nazisme. Ces déclarations ont déclenché une polémique. Le ministre de la Défense a défendu la liberté de parole des généraux, à la grande colère du Premier ministre.

Spoiler:

RTBF

L’armée israélienne élabore une unité pour assurer la liaison avec les syriens
(Par i24news - Publié: 29/05/2016 - 10:01, mis à jour: 10:08)



Soldat bédouin dans l'armée israélienne, Tsahal.fr


Plus de 2.000 Syriens ont été traités dans les hôpitaux israéliens depuis 2013

L'armée israélienne est en train de mettre en place une nouvelle unité sur la frontière d'Israël avec la Syrie dans les hauteurs du Golan, afin d'assurer la liaison avec les résidents syriens dans le pays déchiré par la guerre, rapporte Aroutz 2.

La guerre civile qui dure depuis cinq ans a sporadiquement débordé sur Israël, et des milliers de rebelles et des civils syriens blessés ont été traités dans des hôpitaux israéliens au cours des années.

L'objectif de la nouvelle unité est d'augmenter les contacts déjà établis avec les résidents syriens vivants près de la frontière d'Israël, et de ressembler à une branche similaire comme celle qui a été établie lorsque l'armée israélienne était toujours stationnée dans le sud du Liban au cours des années 1980.

L'unité Yakal de Tsahal au Sud-Liban a été responsable de la liaison avec les résidents libanais, ainsi qu’avec l’armée du Sud-Liban, une milice chrétienne qui a combattu aux côtés de l'armée israélienne, aujourd’hui démantelée.

Malgré la politique affirmée du gouvernement israélien de s’abstenir d’intervention dans le conflit en Syrie, les autorités israéliennes ont toléré des arrivées impromptues de Syriens nécessitant un traitement médical tout en précisant qu’Israël n’ouvrirait pas ses portes à un afflux majeur de réfugiés.

Depuis cinq ans, Israël s'emploie à exploiter les opportunités tout en limitant les risques que représente le conflit syrien. Plus de 2.000 Syriens ont été traités dans les hôpitaux israéliens depuis 2013, selon l'armée israélienne.

L'identité des Syriens traités en Israël est toutefois tenue secrète, car ils risqueraient de subir des représailles à leur retour dans leur pays où leurs familles pourraient être inquiétées.

En attendant, la situation reste plus que jamais volatile à la frontière entre Israël et la Syrie.

Au temps des rois ils faisaient des mariages

Thierry l'Hermite. Le mariage du siècle. Va peut-être falloir que j'arrête le café

Vous trouvez pas qu'il a le nez bizarre ?

Ben non, faudra voir de profil...

(Pourquoi, il le plonge dans le café ? )

Il parait que,  par rapport à la population, Israël est le plus grand repaire de truands , de quoi rendre jaloux les Colombiens !  Je ne parle évidemment pas de la petite escroquerie à 10 balles....


A bientôt, Patrick Drahi...

Oui... a une certaine époque, on mariait un prince et une princesse de chaque pays pour faire la paix des peuples. Merci de bien vouloir transmettre aux intérêssés

Et le prince il disait, je veux pas me marier avec un boudin. Et on lui disait, ne t'inquiète pas, quand tu la verras faudras qu'on te retienne pour pas que tu lui saute dessus tout de suite