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Nombre de messages : 7219 Localisation : Fluctuante Date d'inscription : 08/09/2010
Sujet: Ils Nous ont Quittés 13/3/2014, 09:26
Rappel du premier message :
Mara-des-bois a écrit:
andre a écrit:
C'est ainsi qu'un de ses amis s'est autorisé un mot d'esprit durant les derniers jours du chanteur : " Qu'il était vert mon vallée " ... parodiant ainsi avec humour Richard Llewellyn.
Il est vrai qu'avec toutes ses chimios ...
Noooon, vous connaissez ça, vous ? Vous etes vraiment beaucoup beaucoup plus vieux que je ne croyais...
Mab
Hein ?
Auteur
Message
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 15/1/2016, 09:57
Excellente analyse* d'une chroniqueuse de RTL concernant cette avalanche de commémorations (Delpechmania , Bowiemania...) : cela nous rappelle tout simplement notre jeunesse où tout était mieux !
*Une excellente analyse étant bien évidemment celle qui vous convient
Demain (invention d'un journaliste américain) : le "Nothing Day"...on ne commémore rien ! Ça va être dur pour le Mou !
Marieden
Nombre de messages : 5695 Age : 23 Date d'inscription : 03/12/2014
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 15/1/2016, 10:10
et c'est loin d'être terminé !!!! il y a pas mal de "vieux croûtons" ......... artistes, politiques ......... entre 75 et 99 ans qui n'arriveront pas à l'année 2017 d'ailleurs FH va en faire des choux gras
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 15/1/2016, 12:42
kalawasa a écrit:
Excellente analyse* d'une chroniqueuse de RTL concernant cette avalanche de commémorations (Delpechmania , Bowiemania...) : cela nous rappelle tout simplement notre jeunesse où tout était mieux !
*Une excellente analyse étant bien évidemment celle qui vous convient
Demain (invention d'un journaliste américain) : le "Nothing Day"...on ne commémore rien ! Ça va être dur pour le Mou !
Pourquoi dis tu ça ? le "rien" c'est toute son Oeuvre, sa vie, sa performance
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 15/1/2016, 14:23
452 -
quantat et le voyage entre le non-être et le néant a écrit:
(...)
Pourquoi dis tu ça ? le "rien" c'est toute son Oeuvre, sa vie, sa performance
Vous avez raison et ce n'est pas rien de le dire !
Ce qu'en disait un grand humoriste d'antan :
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 15/1/2016, 15:13
Et pourtant, c'est ce que font les politicards à longueur de journée !
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 15/1/2016, 15:33
454 -
kalawasa pour qui la cause est entendue a écrit:
Et pourtant, c'est ce que font les politicards à longueur de journée !
Ouais, mais tant que d'autant de gens leur prêteront l'oreille...
hubert-mike
Nombre de messages : 44 Localisation : lyon Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 15/1/2016, 18:39
vertubleu je préférais fort logiquement Pierre Dac, dont Francis Blanche ne fut jamais qu'un simple faire-valoir (un "assert") ! c'est lui qui eut cette phrase inoubliable "parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir" (sic) à lyon (en gonie), on appelle ce genre de personnage (celui qui parle pour ne rien dire) un cogne-fétu, terme inventé par un certain François (Rabelais) qui vécut, écrivit et eut même une descendance dans la ville de la confluence ! naguère et jadis conjointement hub'
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 19/1/2016, 07:27
Glenn Frey, guitariste du groupe Eagles, est mort
Il avait coécrit des chansons célèbres telles que « Take it easy » ou « Hotel California »
Glenn Frey, fondateur des Eagles est mort ce lundi à 67 ans. C’est le groupe californien qui a annoncé la nouvelle sur sa page Facebook.
Glenn Frey est né le 6 novembre 1948 à Détroit. Après avoir joué dans divers groupes amateurs au cours des années 60, il commence ça carrière professionnelle en 1968 dans le groupe de Bob Seger. Dès l’année suivante, il part à Los Angeles. C’est là qu’il fonde en 1970 les Eagles. Avec Donc Henley (batterie), Bernie Leadon (guitare) et Randy Meisner (basse), ils forment d’abord le groupe de tournée en 1971 de Linda Ronstadt. Pour produire le premier album des Eagles, qui paraîtra en 1972, ils font appel à Glyn Johns connu pour avoir travaillé avec les Stones, les Who et Led Zep’. Sur ce disque éponyme, on retrouve un premier succès, Take it Easy, écrit par Glenn Frey avec Jackson Browne. Un titre qui résume parfaitement la philosophie du groupe qui a toujours voulu se tenir éloigné de tout rôle ou commentaire social. Ni beatnik ni hippie, les Eagles n’ont en tête qu’un country-rock volontairement indolent, davantage obsédés par les arpèges et les harmonies délicates.
La critique attendra le deuxième album (Desperado, 1973) pour porter aux nues ce groupe jouant à fond la carte de la conquête de l’ouest. Pour l’enregistrement du troisième album (On the Border, 1974), les premières mésententes apparaissent. Ils virent leur producteur, leur manager et engagent un nouveau guitariste, Don Felder, avant que Joe Walsh ne les rejoigne en tournée. Voilà les Eagles avec trois guitaristes. « Hotel California », un succès planétaire
Ce qui fait bien sûr un des principaux charmes du quatrième album (One of these Nights, 1975) qui élargit à la planète entière le succès américain de On the Border. De moins en moins country, de plus en plus rock, les Eagles sont maintenant un groupe énorme, répondant aux attentes des amoureux de motos, de longues distances et de paysages fantasmagoriques. L’Amérique a trouvé ses nouveaux héros. Avec Hotel California, les détracteurs des Eagles auront de quoi déprimer. La chanson, écrite par Glenn Frey, Don Henley et Don Felder, se vend à 1,5 million d’exemplaires. Plus de 20 millions de copies de l’album s’écouleront dans le monde.
Les disputes incessantes au sein du groupe pousseront Glenn Frey à s’en aller. Il poursuit une carrière en solo pendant les années 1980 et obtient plusieurs hits comme The Heat Is On (qui figure sur la BO du Flic de Beverly Hills) et You Belong to the City (de la série télévisée Deux flics à Miami).
Depuis 1994 il a participé à plusieurs tournées des Eagles qui, entre temps, se sont réunis.
The Eagles concierto completo/live washington D.C.1977(full video inversely)
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 19/1/2016, 12:55
PFFFF... après Lemmy (Motorhead), Bowie, maintenant c'est lui (c'est pour la rime)...Glenn Frey
J'ai jamais été ultra fan des Eagles mais Frey avait une voix très agréable... y'avait même de très bon titres qui me réconciliaient avec la country (new kid in town, witchy woman) ... ce groupe a aussi eu l'excellent goût de signer une gratte Duesenberg
RIP Monsieur Frey
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 19/1/2016, 18:31
Michel Tournier est mort : ses ouvrages poussent à réfléchir. Continuons à les lire
Michel Tournier s'est éteint lundi 18 janvier à l'âge de 91 ans. Connu notamment pour ses ouvrages "Vendredi ou la vie sauvage" et "Le Roi des Aulnes", l'écrivain a marqué notre contributeur Nicolas Marius. Il explique comment son oeuvre lui a donné le plaisir de lire, mais aussi de réfléchir.
Premier livre publié d'un auteur qui alors avait déjà dépassé la quarantaine, "Vendredi ou les Limbes du Pacifique" est une réécriture du classique "Robinson Crusoé". Le livre de Michel Tournier a deux immenses avantages sur l'original de Daniel Defoe.
Pour commencer, il est bien plus lisible en français, même si ça ce n'est pas la faute de Daniel Defoe, mais des traducteurs : "Robinson" a été publié en 1719 et à cette époque, on écrivait la langue anglaise à un niveau de raffinement et de subtilité tout autre qu'on l'écrit aujourd'hui dans "Cinquante nuances de Grey", par exemple.
Bref c'est une langue difficile à traduire, d'ailleurs, les meilleurs livres de Defoe sont "Moll Flanders" et le génial "Journal de l'année de la Peste", pas "Robinson".
L'autre avantage, c'est qu'il inverse le racisme sous-jacent du livre de Defoe, puisque dans le livre de Tournier c'est Vendredi, le "sauvage", qui apprend la vie et les bonnes manières au "civilisé", Robinson.
Un historien de la littérature vous dira mieux que moi ce que ce livre de Tournier peut avoir de significatif car écrit et publié au moment de la fin définitive des grands empires coloniaux, ou en quoi se livre prolonge et réactualise intelligemment le mythe rousseauiste du "bon sauvage". Reste que c'est un fascinant et poétique roman exotique.
Lire la suite sur nouvelobs.com
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 19/1/2016, 21:36
quantat a écrit:
PFFFF... après Lemmy (Motorhead), Bowie, maintenant c'est lui (c'est pour la rime)...Glenn Frey
J'ai jamais été ultra fan des Eagles mais Frey avait une voix très agréable... y'avait même de très bon titres qui me réconciliaient avec la country (new kid in town, witchy woman) ... ce groupe a aussi eu l'excellent goût de signer une gratte Duesenberg
RIP Monsieur Frey
...vous devriez avoir votre mur pour y chialer comme les juifs ,
tout en lisant les romans de cet autre macchabe que nous livre
OB notre ami croquemort , royaliste , et bling bling
quantat
Nombre de messages : 5399 Date d'inscription : 17/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 20/1/2016, 12:14
Zora232 a écrit:
quantat a écrit:
PFFFF... après Lemmy (Motorhead), Bowie, maintenant c'est lui (c'est pour la rime)...Glenn Frey
J'ai jamais été ultra fan des Eagles mais Frey avait une voix très agréable... y'avait même de très bon titres qui me réconciliaient avec la country (new kid in town, witchy woman) ... ce groupe a aussi eu l'excellent goût de signer une gratte Duesenberg
RIP Monsieur Frey
...vous devriez avoir votre mur pour y chialer comme les juifs ,
tout en lisant les romans de cet autre macchabe que nous livre
OB notre ami croquemort , royaliste , et bling bling
J'en avais un ... à Berlin ... Mais Roger Waters (pas encore mort) a tout cassé
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 20/1/2016, 16:03
quantat a écrit:
Zora232 a écrit:
quantat a écrit:
PFFFF... après Lemmy (Motorhead), Bowie, maintenant c'est lui (c'est pour la rime)...Glenn Frey
J'ai jamais été ultra fan des Eagles mais Frey avait une voix très agréable... y'avait même de très bon titres qui me réconciliaient avec la country (new kid in town, witchy woman) ... ce groupe a aussi eu l'excellent goût de signer une gratte Duesenberg
RIP Monsieur Frey
...vous devriez avoir votre mur pour y chialer comme les juifs ,
tout en lisant les romans de cet autre macchabe que nous livre
OB notre ami croquemort , royaliste , et bling bling
J'en avais un ... à Berlin ... Mais Roger Waters (pas encore mort) a tout cassé
... pour le bien de l ex CEE , faudrait le reconstruire lymalheur c est q Merkel et ses ex moujiks ne voudront jamais
Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 1/2/2016, 09:12
Décès du grand chef cuisinier franco-suisse Benoît Violier
Le chef cuisinier franco-suisse Benoît Violier, récemment sacré par le classement gastronomique "La Liste" comme numéro un sur 1000 restaurants dans le monde, se serait suicidé à l'aide d'une arme à feu, a annoncé dimanche la police suisse qui a découvert son corps sans vie à son domicile.
"En fin d'après-midi, la Police de l'ouest lausannois est intervenue à Crissier, où elle a découvert, à son domicile, le corps sans vie de M. Benoît Violier, âgé de 44 ans. L'intéressé aurait mis fin à ses jours à l'aide d'une arme à feu", a indiqué la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Une instruction pénale a été ouverte afin d'établir les circonstances exactes du décès. "Par respect pour la famille", les autorités ne feront aucun autre commentaire.
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 1/2/2016, 10:48
462 -
Charly a écrit:
Décès du grand chef cuisinier franco-suisse Benoît Violier
Le chef cuisinier franco-suisse Benoît Violier, récemment sacré par le classement gastronomique "La Liste" comme numéro un sur 1000 restaurants dans le monde, se serait suicidé à l'aide d'une arme à feu, a annoncé dimanche la police suisse qui a découvert son corps sans vie à son domicile. (...)
Mais qu'attend donc le mystère président O'Baraka pour enfin réformer la législation sur les armes à feu ?!
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 1/2/2016, 11:09
"Par respect pour la famille", les autorités ne feront aucun autre commentaire.
...
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 2/2/2016, 20:21
465 -
Il m'étonne que personne sur ce forum n'ai répercuté cette disparition d'une personnalité qui s'était affirmée comme une esperte du corpus coranique.
Par solidarité corporatiste juridique je m'y colle et vous annonce que c'est avé tristesse et émotion que nous venons d'apprendre la disparition de Anne-Marie DELCAMBRE rappelée le 2 janvier 2016 par son boss Là-Haut avé les papiers du sacrement valides ceints sur son âme.
Née le 26 juin 1943 dans la Manche à Saint-James AMD était bardée de diplômes et érudite (Docteur de troisième cycle de l'Université Paris-IV en études islamiques, docteur d'État en droit et agrégée d'arabe classique, Anne-Marie Delcambre a été professeur d'arabe au lycée Louis-le-Grand et a participé à la rédaction d'articles dans l’Encyclopædia of Islam).
Voici un court estrait de ce que vous pourrez compléter sur WKPD :
"Elle est également l'auteur de nombreux livres et articles sur Mahomet et l'islam. Dans ses derniers ouvrages, publiés chez Desclée de Brouwer, elle jette un regard particulièrement critique sur l'islam et expose ses vues sur le Coran, la sunna et le droit musulman, qu'elle considère comme les racines de l'intégrisme musulman. Anne-Marie Delcambre a contribué aux conférences de l'espace Clio durant plusieurs années, principalement sur le thème de l'islam. Elle est intervenue dans des débats concernant l'islam, comme à l'émission Bouillon de culture en janvier 1991, aux côtés notamment de Jacques Berque, sur France Culture en novembre 2007 sur le thème « Wahhabisme : secte islamiste ou religion nouvelle ? » avec Hamadi Redissi et Samir Khalil Samir ou encore plus récemment, en octobre 2008, autour de la question « L'Islam soumet-il l'individu ? » avec Henry Laurens et Abdennour Bidar."
Son discours n'étant pas en parfaite homothétie avé la doxa générale dite Pasdamalgam, elle a été ostracisée par les gardiens de cette idéologie (intellos, journaleux, politicards, ecclésiastiques).
Le fait que ses arguments furent repris par des officines, chapelles et arrière-boutiques pro-frontistes a malheureusement contribué à réléguer sa voix au registre des infréquentables, même si certains de ses commentaires en jurisprudence sont restés consultables et citables dans les ouvrages de droit à la fac.
Entéka, nous avons perdu quelqu'un qui savait de quoi elle parlait et qui pouvait s'aligner avé les docteurs de la loi coranique.
Un terme à consulter : orthopraxie. Ça vaut le coup.
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 2/2/2016, 22:31
...Zemmour ...
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 7/2/2016, 20:54
EddieCochran a écrit:
465 - Il m'étonne que personne sur ce forum n'ai répercuté cette disparition d'une personnalité qui s'était affirmée comme une esperte du corpus coranique. (...)
Notre bon et irremplaçable Moussa aurait été bien inspiré de la répercuter et revenir du coup sur nos ondes...
(Je ferais peut-être bien de songer à l'orthopraxie dans son acception médicale...)
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 8/2/2016, 14:39
Biloulou a écrit:
EddieCochran a écrit:
465 - Il m'étonne que personne sur ce forum n'ai répercuté cette disparition d'une personnalité qui s'était affirmée comme une esperte du corpus coranique. (...)
Notre bon et irremplaçable Moussa aurait été bien inspiré de la répercuter et revenir du coup sur nos ondes...
(Je ferais peut-être bien de songer à l'orthopraxie dans son acception médicale...)
Par la grace d Allah Moussa est mort
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 8/2/2016, 15:56
Zora232 a écrit:
Par la grace d Allah Moussa est mort
Quoi, Allah Moussa est mort ? Que Dieu lui accorde le repos éternel....
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 20/2/2016, 08:05
Décès d’Umberto Eco, l’auteur du roman médiéval « Le Nom de la rose » (Le Monde.fr | 20.02.2016 à 01h33 • Mis à jour le 20.02.2016 à 06h55 | Par Philippe-Jean Catinchi)
L'écrivain s'était engagé contre Silvio Berlusconi, comme ici, à Milan, en 2011.
Philosophe, écrivain et essayiste, Umberto Eco est mort vendredi soir 19 février à son domicile à Milan, d’un cancer, a confirmé sa famille au quotidien italien La Repubblica.
Pionnier de la sémiotique – la science des signes – et théoricien du langage (notamment de la réception), ce qui court en filigrane tout au long de son œuvre romanesque, auteur de nombreux essais sur l’esthétique et les médias, il a écrit tardivement son premier roman, qui connaît un succès considérable, Le Nom de la rose (1980). Cette enquête policière au sein d’une communauté religieuse au XIVe siècle, traduite en une quarantaine de langues et adaptée au cinéma, lui assura une notoriété quasi universelle.
Lire aussi > Le succès inattendu du « Nom de la rose », le chef d’œuvre d’Umberto Eco
Né dans le Piémont, à Alessandria, le 5 janvier 1932, au sein d’une famille de la petite bourgeoisie – son grand-père est un enfant trouvé et son père, aîné de 13 enfants, est le premier à passer du monde des prolétaires à celui des employés –, Umberto Eco grandit sur fond de guerre et de maquis (« entre onze et treize ans, j’ai appris à éviter les balles », confiait exceptionnellement cet homme rétif à toute confidence intime). Au terme d’études supérieures de philosophie et d’esthétique à Turin, il soutient en 1954, sous la direction du philosophe antifasciste Luigi Pareyson, une thèse de fin d’études sur l’esthétique chez Thomas d’Aquin, Il Problema estetico in Tommaso d’Aquino.
Mais Eco n’en reste pas à l’étude théorique. Dès 1955, il est assistant à la télévision et travaille aux programmes culturels de la chaine publique italienne, la RAI. Tandis qu’il se lie d’amitié avec le musicien Luciano Berio, il intègre la neoavanguardia qui, bien que « de gauche », rejette la littérature « engagée » ; ainsi Eco collabore à partir de 1956 aux revues Il Verri et Rivista di estetica. Il dirige en 1960 une collection d’essais philosophiques pour l’éditeur milanais Bompiani, et prolonge l’aventure collective en participant, en 1963, avec de jeunes intellectuels et artistes de sa génération, tels Nanni Balestrini et Alberto Arbasino, à la fondation du Gruppo 63, où la réflexion sur une esthétique nouvelle s’inscrit dans le sillage de Joyce, Pound, Borges, Gadda – autant d’auteurs essentiels pour Umberto Eco. Avant l’austère mensuel Quindici, lancé en juin 1967, futur creuset des mouvements de 1968, la même équipe lance une revue de culture contemporaine – art, littérature, architecture, musique – Marcatré (1963-1970), tandis que le jeune penseur, attiré par le journalisme, commence une collaboration durable avec la presse (The Times literary Supplement dès 1963, L’Espresso dès 1965).
Mais il n’abandonne pas l’enseignement : de 1966 à 1970, il exerce successivement à la faculté d’architecture de Florence et à celle de Milan, tout en intervenant à l’université de Sao Paulo (1966), à la New York University (1969) et à Buenos Aires (1970).
En 1971, l’année même où il fonde Versus, revue internationale des études sémiotiques, Eco enseigne la sémiotique à la faculté de lettres et de philosophie de Bologne, où il obtient la chaire de la discipline en 1975. Pour Eco, cette science expérimentale inaugurée par Roland Barthes est, plus qu’une méthode, une articulation entre réflexion et pratique littéraire, cultures savante et populaire. Il le prouve magistralement lors de sa leçon au Collège de France,dont il a été le titulaire de la chaire européenne en 1992 (« La quête d’une langue parfaite dans l’histoire de la culture européenne »). Fort de sa notoriété et mû par une incroyable énergie, Eco dirige également l’Institut des disciplines de la communication et préside l’International Association for Semiotic Studies.
Pour un engagement critique envers les médias
Ses premières expériences à la télévision italienne ont mis très tôt Umberto Eco en contact avec la communication de masse et de nouvelles formes d’expression, comme les séries télévisées ou le monde de la variété. Il y découvre le kitsch et les vedettes du petit écran. Autant d’aspects de la culture populaire qu’il aborde dans Apocalittíci e integrati (1964), La Guerre du faux, recueil publié en France en 1985 à partir d’articles écrits entre 1973 et 1983, et De Superman au surhomme (1976 -1993).
Dans Apocalittíci e Integrati, notamment, il distingue, dans la réception des médias, une attitude « apocalyptique », tenant d’une vision élitaire et nostalgique de la culture, et une autre, « intégrée » qui privilégie le libre accès aux produits culturels sans s’interroger sur leur mode de production. A partir de là, Eco plaide pour un engagement critique à l’égard des médias. Par la suite, ses recherches l’amèneront à se pencher sur les genres considérés comme mineurs, tels que le roman policier ou le roman-feuilleton, dont il analyse les procédés et les structures, mais également sur certains phénomènes propres à la civilisation contemporaine comme le football, le vedettariat, la publicité, la mode ou le terrorisme. D’où son active participation aux débats de la cité, qu’elle soit à l’échelle locale ou planétaire…
Lire notre interview réalisée pour son dernier livre > Umberto Eco : « Que vive le journalisme critique ! »
Si la curiosité et le champ d’investigation d’Umberto Eco connaissent peu de limites, la constante de son analyse reste la volonté de « voir du sens là où on serait tenté de ne voir que des faits ». C’est dans cette optique qu’il a cherché à élaborer une sémiotique générale, exposée, entre autres, dans La Structure absente (1968 [1972]), Le Signe, histoire et analyse d’un concept (1971 [1988]), plus encore dans son Traité de sémiotique générale (1975). Ainsi contribue-t-il au développement d’une esthétique de l’interprétation.
Il se préoccupe de la définition de l’art, qu’il tente de formuler dès L’Œuvre ouverte (1962 [1965]), où il pose les jalons de sa théorie en montrant, à travers une série d’articles qui portent notamment sur la littérature et la musique, que l’œuvre d’art est un message ambigu, ouvert à une infinité d’interprétations dans la mesure où plusieurs signifiés cohabitent au sein d’un seul signifiant. Le texte n’est donc pas un objet fini, mais au contraire un objet « ouvert » que le lecteur ne peut se contenter de recevoir passivement et qui implique, de sa part, un travail d’invention et d’interprétation. L’idée-force d’Umberto Eco, reprise et développée dans Lector in fabula (1979 [1985]), est que le texte, parce qu’il ne dit pas tout, requiert la coopération du lecteur.
Aussi le sémiologue élabore-t-il la notion de « lecteur modèle », lecteur idéal qui répond à des normes prévues par l’auteur et qui non seulement présente les compétences requises pour saisir ses intentions, mais sait aussi « interpréter les non-dits du texte ». Le texte se présente comme un champ interactif où l’écrit, par association sémantique, stimule le lecteur, dont la coopération fait partie intégrante de la stratégie mise en œuvre par l’auteur.
Dans Les Limites de l’interprétation (1990 [1992]), Umberto Eco s’arrête encore une fois sur cette relation entre l’auteur et son lecteur. Il s’interroge sur la définition de l’interprétation et sur sa possibilité même. Si un texte peut supporter tous les sens, il dit tout et n’importe quoi. Pour que l’interprétation soit possible, il faut lui trouver des limites puisque celle-là doit être finie pour pouvoir produire du sens. Umberto Eco s’intéresse là aux applications des systèmes critiques et aux risques de mise à plat du texte, inhérents à toute démarche interprétative. Dans La Recherche de la langue parfaite dans la culture européenne (1993), il étudie ainsi les projets fondateurs qui ont animé la quête d’une langue idéale. Une langue universelle qui n’est pas une langue à part, langue originelle et utopique ou langue artificielle, mais une langue idéalement constituée de toutes les langues.
Un romancier à succès
Professeur, chroniqueur et chercheur, Eco a tout au long de sa carrière repris en recueil nombre de ses conférences et contributions, des plus humoristiques (Pastiches et postiches 1963 [1988] ; Comment voyager avec un saumon 1992 [1998]) aux plus polémiques (Croire en quoi ? 1996 [1998], Cinq questions de morale 1997 [2000]). Mais si, retrouvant le pari qu’il avait relevé pour Bompiani à la fin des années 1950 en réalisant une somme illustrée, La Grande histoire des inventions, il s’est essayé tardivement à de personnelles synthèses sur l’Histoire de la beauté (2004), de la laideur (2007) ou des lieux de légende (2013), en marge d’un saisissant Vertige de la liste (2009) dont le ton croise le savoir de l’érudit et la liberté de l’écrivain, Umberto Eco est également romancier.
Ses œuvres de fiction sont d’une certaine façon l’application des théories avancées dans L’Œuvre ouverte ou Lector in fabula. Ses deux premiers romans, Le Nom de la rose (1980 [1982]) et Le Pendule de Foucault (1988 [1990]), qui rencontrent contre toute attente un succès phénoménal, se présentent comme des romans où se mêlent ésotérisme, humour et enquête policière.
A chaque page, l’érudition et la sagacité du lecteur sont sollicitées par une énigme, une allusion, un pastiche ou une citation. Le premier roman, situé en 1327, en un temps troublé de crise politique et religieuse, d’hérésie et traque inquisitoriale, se déroule dans une abbaye où un moine franciscain, préfiguration de Sherlock Holmes, tente d’élucider une série de crimes obscurs. A partir de là, trois lectures sont possibles, selon qu’on se passionne pour l’intrigue, qu’on suive le débat d’idées ou qu’on s’attache à la dimension allégorique qui présente, à travers le jeu multiple des citations, « un livre fait de livres ». L’Umberto Eco lecteur de Borges et de Thomas d’Aquin est plus que jamais présent dans ce roman qui connut un succès mondial et fut adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud avec Sean Connery dans le rôle principal. Le Pendule de Foucault mêle histoire et actualité à travers une investigation menée sur plusieurs siècles, de l’ordre du Temple au sein des sectes ésotériques.
Troisième jeu romanesque, L’Île du jour d’avant (1994 [1996]) est une évocation de la petite noblesse terrienne italienne du XVIIe siècle. Le récit d’une éducation sentimentale, mais également, à travers une description de l’identité piémontaise, un roman nostalgique et en partie autobiographique : l’auteur se penche sur ses propres racines, comme il le fait plus tard dans son livre le plus personnel, La Mystérieuse Flamme de la reine Loana (2004 [2005]), sorte d’autoportrait déguisé en manteau d’Arlequin coloré d’images illustrées de l’enfance. Amnésique à la recherche de son passé, Yambo, double de Eco, reconstruit son identité en s’appuyant sur ses lectures de jeunesse des années 1930, quand les romans d’aventures français et les bandes dessinées américaines concurrençaient la propagande fasciste. Cette échappée intime, exceptionnelle chez un homme dont la pudeur est la règle, est sans exemple.
De Baudolino (2000 [2002]), éblouissante chronique du temps de Frédéric Barberousse tenu par un falsificateur de génie, à Numéro Zéro (2015), fable aussi noire que féroce qui épingle la faillite contemporaine de l’information, en passant par Le Cimetière de Prague (2010 [2011]), où le thème du complot, si présent dans l’œuvre, est au cœur d’une fiction glaçante, Eco renoue avec une envergure plus large, des interrogations plus éthiques où l’érudition et la malice le disputent au jeu, sur le vrai et le faux, la forme aussi, puisque l’écrivain se plaît à croiser les registres et multiplier les défis.
Eco est un de ces noms donnés aux enfants sans identité, acronyme latin qui convoque la providence (« ex coelis oblatus », don des cieux en quelque sorte). Il fallait au moins ce clin d’œil pour le plus facétieux des érudits, le plus lettré des rêveurs. S’il parodiait Dante à 12 ans quand il se voulait conducteur de tramway, Umberto Eco désarme toujours autant les commentateurs. Philosophe destiné à intégrer la vénérable et très sélective Library of Living Philosophers, il semble toutefois promis à une postérité de romancier. Sorte de Pic de la Mirandole converti à l’Oulipo, celui que le médiéviste Jacques Le Goff, qui conseilla le cinéaste du Nom de la rose, appelait « le grand alchimiste » est au moins à coup sûr l’idéal du penseur pluriel, de l’obsédé textuel, du lecteur amoureux.
Umberto Eco en dates
5 janvier 1932 : Naissance à Alessandria
1955-58 : Assistant à la RAI
1962 : L’Œuvre ouverte (Seuil, 1965) texte fondateur de son œuvre sémiologique
1975 : Chaire de sémiotique à l’université de Bologne
1980 : Il nome della rosa [Le Nom de la rose (Grasset, 1982] adapté au cinéma en 1986 par Jean-Jacques Annaud
1992-93 : Titulaire d’une chaire européenne au Collège de France
2000 : Baudolino (Grasset, 2002)
2015 : Sortie de son dernier roman, Numéro zéro
19 février 2016 : Mort à l’âge de 84 ans
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/02/20/umberto-eco-auteur-du-nom-de-la-rose-est-mort_4868787_3382.html#lL3BSJMu2jp8ZrMV.99
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 20/2/2016, 09:24
471 -
Biloulou a écrit:
Décès d’Umberto Eco, l’auteur du roman médiéval « Le Nom de la rose » (...) Si la curiosité et le champ d’investigation d’Umberto Eco connaissent peu de limites, la constante de son analyse reste la volonté de « voir du sens là où on serait tenté de ne voir que des faits ».(...)
C'est toute l'essence de Libres Propos, il est normal que le forum s'associe au recueillement en mémoire du grand Umberto Eco.
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 7/3/2016, 14:22
Décès de Ray Tomlinson, inventeur de l’e-mail (ZDNet - Par Louis Adam | Lundi 07 Mars 2016)
Portrait : Ray Samuel Tomlinson, considéré comme le précurseur de l’e-mail, est décédé samedi 5 mars à l’âge de 74 ans. Cet ingénieur a notamment participé au projet Arpanet et a fait partie des premiers à formaliser l’adresse e-mail en y introduisant le @ caractéristique.
Rarement évoqué parmi les pères fondateurs d’internet, Ray Samuel Tomlinson ne démérite pas pour autant. Cet ingénieur, décédé à l’âge de 74 ans, avait en effet formalisé les premières implémentations de l’e-mail dans le cadre du projet Arpanet sur lequel il travaillait au début des années 70.
By Andreu Veà, WiWiW.org - Andreu Veà, WiWiW.org, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=42522367Né en 1941 dans l’état de New York, Tomlinson obtient en 1963 une licence de génie électrique avant de rejoindre le MIT pour travailler sur une thèse portant sur un projet de synthétiseur vocal. Il travaille ensuite au sein des équipes développeurs de Bolt Beranek and Newman et travaille notamment sur l’intégration du protocole Arpanet dans le cadre du développement de l’OS TENEX. C’est à cette époque qu’il développe le programme CPYNET, qui permet de copier des fichiers sur une machine distante en utilisant le réseau Arpanet.
Il décide ensuite de combiner ce premier programme à un autre programme déjà utilisé SNDMSG qui permettait à un utilisateur d’adresser un messager à un autre utilisateur utilisant la même machine à l’époque où l’accès aux ordinateurs se faisait sur le principe du temps partagé. Pour différencier l’utilisateur de la machine utilisée, Ray Tomlinson décide alors d’utiliser le caractère @ : celui-ci n’est plus utilisé et ne risque donc pas d’entrer en conflit avec une autre interprétation possible pour la machine. Comme le rapportait Forbes en 1998, Tomlinson voyait son invention comme un projet parallèle. Montrant son programme à son collègue Jeff Burchiel, il l’avait enjoint à ne pas en parler, expliquant qu’il n’était pas censé travailler là-dessus.
Les premiers emails sont envoyés à cette époque par Tomlinson qui teste les fonctionnalités de son nouveau programme avant d’annoncer au reste du groupe sa disponibilité. L’un des directeurs du projet Arpanet s’enticha de cette nouvelle fonctionnalité et celle-ci commença à se démocratiser par la suite. 30 ans plus tard, il fut décoré de nombreux prix et récompenses pour son travail, tels que le Institute of Electrical and Electronics Engineers Internet Award.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ Oui, on peut dire qu'il a été l'un de ceux qui ont changé notre vie...
OmbreBlanche
Nombre de messages : 11154 Age : 51 Localisation : Nord Franche-Comté (25) Date d'inscription : 16/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 29/3/2016, 08:00
Mort d'Alain Decaux, un Immortel, conteur de l'Histoire
C’est un historien qui s’éteint, et avec lui une page d’histoire qui se tourne. Figurant pourtant parmi les Immortels de l’Académie française, Alain Decaux est décédé à l’âge de 90 ans. Homme de radio et de télévision, il est à l’origine de plusieurs émissions qui durant des décennies furent des rendez-vous culturels.
Son premier livre fut publié en 1947, Louis XVII retrouvé, et en 1950, l’Académie française le récompense pour son ouvrage Letizia – où il raconte Napoléon et sa mère. Élu à la Coupole en 1979, il fut par la suite ministre de la Francophonie entre 1988 et 1991, lors du gouvernement de Michel Rocard.
Entre temps, il fonda la revue Histoire pour tous, en 1960. En 1982, il compte parmi les dialoguistes du film Les Misérables de Robert Hossein.
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Charly
Nombre de messages : 23689 Localisation : belgique Date d'inscription : 30/11/2008
Sujet: Re: Ils Nous ont Quittés 30/3/2016, 06:46
Jean-Pierre Coffe est mort ce mardi à l'âge de 78 ans
Le cuisinier et critique gastronomique s'est éteint à l'âge de 78 ans après une longue carrière sur les ondes et sur les écrans.
Jean-Pierre Coffe avait atteint une notoriété telle en prenant place sur le canapé rouge de Michel Drucker tous les dimanches, explique RTL.fr, qui donne l’information. Si la cuisine l'a fait connaître au grand public, Jean-Pierre Coffe demeure un touche à tout qui a fait plusieurs apparitions au cinéma.