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Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Les valeurs judéo-chrétiennes 3/1/2016, 20:11
Rappel du premier message :
Biloulou a écrit:
les valeurs judéo-chrétiennes sont celles de notre culture et civilisation, oui.
Depuis quand parle-t-on de valeurs Judéo-chrétiennes ? Quels sont ces valeurs judéo-chrétienne? Y a-t-il consensus sur ce que l'on regroupe sous cette appelation ? Qu'ont-elles de spécifiquement judéo-chrétienne ?
Auteur
Message
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 24/1/2016, 21:37
L'économie dans le cadre des valeurs judéo-chrétienne?
https://youtu.be/m5RrRV-g83s?t=3m34s
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 24/1/2016, 23:30
50 -
Younes bis a écrit:
L'économie dans le cadre des valeurs judéo-chrétienne?
https://youtu.be/m5RrRV-g83s?t=3m34s
Je suis foncièrement a-religieux mais je reste sur l'impression que l'économie se pratique selon les valeurs de l'ajout de valeur calculée en monnaie et que l'économie s'accommode de toutes les mythologies dans la mesure où soit elles facilitent le gain soit elles n'entravent pas sa génération.
En aparté ce journaliste est un faux-cul de première et sa voix de cureton évangélisateur m'incommode énormément.
C'est agaçant de constater que des prescriptions mythologiques archaïques continuent à gouverner l'esprit de milliards d'humains des siècles et des siècles après avoir été élucubrées. Le fait religieux doit occuper une place de choix dans le champ de la khônnerie et des malheurs de l'Humanité.
Cette aliénation abêtissante me consterne, même plus que la politique... C'est dur d'avoir à se coltiner des mal-comprenants et de leur mettre le doigt là où ils NOUS font mal.
Younes bis
Nombre de messages : 2362 Date d'inscription : 18/12/2015
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 17/4/2016, 15:56
Ce Dimanche comme souvent j'ai encore écouté les émissions religieuse de France Culture...Bon je me suis rendormi avec un sujet sur les gnostique et réveillé pour le judaïsme. Décidément ces juifs qu'est-ce qu'ils nous ressemblent ( A moins que cela soit nous qui leur ressemblions) . Ce qui est paradoxal c'est que l'on reproche souvent à l'islam d'être à la fois trop proche du judaïsme tout en étant pas assez dans la continuité...Et en plus nous nous exclurions de de la culture judéo-chrétienne parce que l'on ne mangez pas de porc !!!!! .
Et là notre grand Rabbin pour illustrer son propos a fait deux références culturelles que j'ai trouvé particulièrement pertinentes pour illustrer ce que pouvais bien être ces fameuses valeurs judéo-chrétiennes. La première une chanson d'un anticléricale notoire:
Si çà c'est pas aux fondement de cette fameuse culture judéo-chrétienne! Et là je me suis demandé comment le croquant de Béziers et la croquante de l'UMP pouvaient se réclamer de ses valeurs judéo-chrétienne ?
Puis notre bon rabbin a cité un passage du plus célèbre et des plus républicain, de nos grands écrivains:
Citation :
Un brigadier de gendarmerie, qui semblait conduire le groupe, était près de la porte. Il entra et s'avança vers l'évêque en faisant le salut militaire.
-Monseigneur. dit-il.
A ce mot, Jean Valjean, qui était morne et semblait abattu, releva la tête d'un air stupéfait.
– Monseigneur! murmura-t-il. Ce n'est donc pas le curé...
– Silence, dit un gendarme. C'est monseigneur l'évêque. Cependant monseigneur Bienvenu s'était approché aussi vivement que son grand âge le lui permettait.
– Ah! vous voilà! s'écria-t-il en regardant Jean Valjean. Je suis aise de vous voir. Eh bien, mais je vous avais donné les chandeliers aussi, qui sont en argent comme le reste et dont vous pourrez bien avoir deux cents francs. Pourquoi ne les avez-vous pas emportés avec vos couverts?
Jean Valjean ouvrit les yeux et regarda le vénérable évêque avec une expression qu'aucune langue humaine ne pourrait rendre.
– Monseigneur, dit le brigadier de gendarmerie, ce que cet homme disait était donc vrai? Nous l'avons rencontré. Il allait comme quelqu'un qui s'en va. Nous l'avons arrêté pour voir. Il avait cette argenterie.
– Et il vous a dit, interrompit l'évêque en souriant qu'elle lui avait été donnée par un vieux bonhomme de prêtre chez lequel il avait passé la nuit? Je vois la chose. Et vous l'avez ramené ici? C'est une méprise.
– Comme cela, reprit le brigadier, nous pouvons le laisser aller?
– Sans doute, reprit l'évêque.
Les gendarmes lâchèrent Jean Valjean qui recula.
– Est-ce que c'est vrai qu'on me laisse? dit-il d'une voix presque inarticulée et comme s'il parlait dans le sommeil.
– Oui, on te laisse, tu n'entends donc pas ? dit un gendarme.
– Mon ami, reprit l'évêque, avant de vous en aller, voici vos chandeliers. Prenez-les. II alla à la cheminée, prit les deux flambeaux d'argent et les apporta à Jean Valjean. Les deux femmes le regardaient faire sans un mot, sans un geste, sans un regard qui pût déranger l'évêque.
Jean Valjean tremblait de tous ses membres. Il prit les deux chandeliers machinalement et d'un air égaré.
– Maintenant, dit l'évêque, allez en paix. – A propos, quand vous reviendrez, mon ami, il est inutile de passer par le jardin. Vous pourrez toujours entrer et sortir par la porte de la rue. Elle n'est fermée qu'au loquet jour et nuit.
Puis se tournant vers la gendarmerie
– Messieurs, vous pouvez vous retirer.
Les gendarmes s'éloignèrent.
Jean Valjean était comme un homme qui va s'évanouir.
L'évêque s'approcha de lui, et lui dit à voix basse: – N'oubliez pas, n'oubliez jamais que vous m'avez promis d'employer cet argent à devenir honnête homme.
Jean Valjean, qui n'avait aucun souvenir d'avoir rien promis, resta interdit, L'évêque avait appuyé sur ces paroles en les prononçant. Il reprit avec solennité:
-Jean Valjean, mon frère, vous n'appartenez plus au mal, mais au bien. C'est votre âme que je vous achète; je la retire aux pensées noires et à l'esprit de perdition, et je la donne à Dieu.
Hugo, Les Misérables,chapitre 12 https://youtu.be/ql_RjmRJEzw?t=10m25s
Et là encore je n'ai pas compris comment ceux qui fustigent le Rom voleur dans l’âme, le migrant qui vient manger notre pain , pouvait en même temps se réclamer des valeurs judéo-chrétiennes sans les trahir?
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 17/4/2016, 17:24
Biloulou, le dim 3 Jan - 21:02 a écrit:
Foyons foir....
- Vraisemblablement depuis qu'on parle de "Humanisme" dans le sens "épanouissement de l'être humain". - On pourrait dire que ce sont les valeurs issues des points communs au décalogue juif et au décalogue chrétien. - Non, il ne doit pas y avoir consensus, c'est un concept libre d'appréciation (comme "Humanisme") - Il n'y a pas de copyright, que je sache, sur le(s) décalogue(s), donc d'autres systèmes peuvent aussi les compter dans leurs doctrines, en tout ou en partie.
Ceci d'un premier jet, comme dirait André.
Cette interview publiée par "Atlantico" est une suite heureuse aux quelques mots ci-dessus.
Cet héritage judéo-chrétien si bien assimilé que la France finit par l’oublier… voire par le nier (Dans le déni - publié le 20 avril 2014)
David Cameron a récemment dénoncé les "non-croyants qui sous-estiment le rôle de la religion nécessaire pour élaborer un code moral". Le Premier ministre britannique remet ainsi sur la table la question de l'héritage religieux dont les Occidentaux sont pétris, et mêmes les plus athées et anticléricaux d'entre eux.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/cet-heritage-judeo-chretien-bien-assimile-que-france-finit-oublier-voire-nier-michel-maffesoli-christophe-geffroy-1047728.html#8mzxoEkoec2YEZWH.99
! Nombre de consultations limitées, je m'en vais jeter un sort à ces fichus capitalistes...!
Zora232
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Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 17/4/2016, 19:50
On peut rêver!
Affirmer que l'Eglise a valorisé des valeurs telles que la dignité et l'égalité relève du fantasme. Des millions de morts, massacrés au nom de Dieu en témoignent. Plus près de nous, rappelons que l'Eglise a soutenu la plupart des tyrannies du 20e siècle, le franquisme par exemple. Affirmer que les valeurs sont filles de la religion n'a par ailleurs aucun sens. On peut soutenir le point de vue contraire: les religions n'ont fait que reprendre et donner une légitimité soit-disant divines à des valeurs préexistantes
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 17/4/2016, 19:55
Biloulou a écrit:
! Nombre de consultations limitées, je m'en vais jeter un sort à ces fichus capitalistes...!
Voilà qui est fait !
Cet héritage judéo-chrétien si bien assimilé que la France finit par l’oublier… voire par le nier (Atlantico - publié le 20 Avril 2014)
Même les plus anticléricaux ne semblent pas réaliser que nombre de principes auxquels ils tiennent proviennent du christianisme. Crédit Reuters
David Cameron a récemment dénoncé les "non-croyants qui sous-estiment le rôle de la religion nécessaire pour élaborer un code moral". Le Premier ministre britannique remet ainsi sur la table la question de l'héritage religieux dont les Occidentaux sont pétris, et mêmes les plus athées et anticléricaux d'entre eux.
Atlantico : Le Premier Ministre David Cameron a récemment fait parler de lui en évoquant sa foi chrétienne ainsi qu'en dénonçant les "non-croyants qui sous-estiment le rôle de la religion nécessaire pour élaborer un code moral". Un fait qui peut étonner de la part d'un dirigeant européen libéral à l'heure du XXIe siècle. quels sont encore les héritages "visibles" de notre passé judéo-chrétien ? Comment a-t-il évolué (ou non) sur les dernières décennies ?
Christophe Geffroy : En réalité, les héritages de notre passé judéo-chrétien sont partout présents et même les plus anticléricaux ne semblent pas réaliser que nombre de principes auxquels ils tiennent par-dessus tout proviennent du christianisme. Un livre remarquable l’a récemment abondamment prouvé, celui de Chantal Delsol, Les Pierres d’angle (Cerf), que j’invite vos lecteurs à lire si le sujet les intéresse. En effet, ces « pierres d’angle » de notre civilisation, Chantal Delsol en énumère quatre principales : le respect de la dignité de la personne humaine, la démocratie, la liberté de penser et la notion de progrès.
Le concept de dignité humaine n’a pu éclore que parce que le christianisme a développé la notion de personne, par analogie avec les trois personnes de la Trinité, et parce que cette personne est créée par Dieu à son image (cf. Gn 1, 26-27). En rejetant le christianisme, on veut toujours la dignité humaine, mais on ne sait plus ce qui la fonde ; et celle-ci n’étant plus conférée de l’extérieur, d’une façon transcendante, c’est donc l’homme lui-même qui en est juge, d’où la porte ouverte à l’arbitraire et à toutes les dérives qui apparaissent aujourd’hui.
De même, l’égalité fondamentale des hommes devant Dieu postulée par le christianisme a permis à l’homme de s’émanciper des contraintes du groupe et a donc permis les conditions de la liberté individuelle qui est le terreau indispensable de la démocratie ; que cette émancipation de toute autorité supérieure ait été trop loin est une autre question, il n’empêche que c’est bien dans l’ère de la civilisation judéo-chrétienne et nulle part ailleurs que s’est développée la démocratie et l’on pourrait dire la même chose des autres « pierres d’angle » que j’ai évoquées.
Michel Maffesoli : C’est essentiellement en France que ce genre de propos (proches d’ailleurs de ceux que le président Sarkozy avait tenus lors d’une visite à Rome, sur la prééminence du rôle éducatif du curé sur celui de l’instituteur) choque. On sait que dans les pays anglo-saxons, l’affirmation de son appartenance religieuse fait partie des règles de sociabilité habituelles, mais ce qui coexiste d’ailleurs avec une grande diversité des pratiques religieuses.
La France est dans une situation paradoxale : de son rôle de “fille aînée de l’Eglise” elle a hérité une propension au monothéisme qui se retrouve d’ailleurs chez les catholiques traditionnels comme chez les tenants d’un laÏcisme rigoureux ; mais ce combat a également conduit à vouloir extirper de l’espace public toute référence religieuse.
Quoi qu’il en soit, c’est vrai que les grandes religions du Livre (Catholicisme, Protestantisme, Judaïsme, Islam) ont élaboré un ensemble de règles morales très approfondi : les Dix commandements de l’Ancien testament sont repris par les Juifs et les Chrétiens et le Coran définit également des devoirs moraux.
Ces règles qui stipulaient comment vivre sur terre pour gagner le salut (ce que j’appelle “l’économie du salut”) ont perdu de leur force transcendante. Mais la référence à leur origine religieuse subsiste. Ne dit-on pas d’ailleurs “un saint laïc” pour parler d’un incroyant qui se conduit bien ?
Comment expliquer cette persistance des symboles chrétiens à une époque "déchristianisée" ?
Christophe Geffroy : Cela s’explique précisément par ce que je viens d’expliquer de façon trop succincte : les choses auxquelles nous tenons le plus dans notre civilisation sont inhérentes, consubstantielles au christianisme, l’antichristianisme qui sévit actuellement ne peut donc en venir à bout sans renier les principes de base que tout le monde veut conserver. Le problème qui apparaîtra inévitablement si l’on continue dans cette voie, à savoir de combattre plus ou moins sournoisement le christianisme, c’est que ces principes auxquels nous croyons n’auront plus d’appui et risquent fort de s’effondrer ou d’être totalement vidés de sens. Prenons l’exemple de l’anthropologie : aujourd’hui nous en sommes arrivés à ne plus savoir ce que c’est qu’un homme ; d’un côté il est réduit au rang d’un simple animal, à un amas de cellules manipulables à merci, et, d’un autre côté, on l’entoure d’un culte comme un objet sacré, invoquant à tout-va des droits de l’homme en fait vidés de leur substance en les multipliant à l’infini !
Michel Maffesoli : La déchristianisation est, sur la longue période, relativement récente : elle débute au XVIIIème siècle, dans une petite élite pour s’étendre peu à peu, massivement depuis la Seconde Guerre mondiale.
Mais elle prend différentes formes : dans les pays d’Amérique latine comme en Afrique, c’est plutôt une forme de syncrétisme, mêlant toutes sortes de croyances ; ainsi au Brésil, malgré l’avancée importante des évangélistes protestants, très fondamentalistes, les pratiques des nouveaux convertis par rapport aux cultes afro-brésiliens (candomblé) ne disparaissent pas, au contraire.
En Europe, cette déchristianisation a connu une forme “areligieuse” pendant tout le siècle dernier, il n’est pas sûr que ce mouvement continue et je pencherais plutôt pour le développement chez nous aussi d’un certain syncrétisme, mêlant spiritualité orientale, latino-américaine, croyances New Age et vieux fonds chrétien.
N'y a-t-il pas par ailleurs un héritage oublié du judéo-christianisme ? Les valeurs dites républicaines comme la liberté, l'égalité et la fraternité ne sont-elles pas finalement les descendantes des principes de l'Eglise ?
Christophe Geffroy : Si bien sûr, cela se comprend aisément après ce que j’ai essayé de démontrer plus haut. Il est évident, en particulier, que le triptyque révolutionnaire liberté-égalité-fraternité est impensable sans l’arrière-plan chrétien. La liberté, l’égalité et la fraternité sont trois valeurs éminemment chrétiennes bien antérieures à leur proclamation par la Révolution française.
Michel Maffesoli : Je le dis souvent, le grand apport du christianisme, à la suite d’ailleurs du judaïsme, c’est ce que j’appelle le “retour à l’Un”. Monothéisme juif (l’Ancien Testament est essentiellement le combat de Yahvé contre le culte des idoles), puis chrétien, avec son “économie du salut” : la vie sur terre n’est qu’un passage, une préparation au jugement dernier qui conduit au Paradis ou en Enfer ; cette économie du salut a été en quelque sorte le fondement du marxisme : le mouvement révolutionnaire n’est qu’une longue préparation de la Révolution puis des différentes étapes de l’avènement de la société communiste (la dictature du prolétariat n’étant que la première étape, jamais dépassée !). Et maintenant, je dirais que la forme la plus profane de cette économie du salut est l’économie tout court, avec sa course perpétuelle à la résolution de la crise : demain on aura fait les réformes structurelles, demain le marché fonctionnera parfaitement.
Il y a donc dans ce perpétuel report de jouissance, cette attente d’un monde meilleur une profonde parenté entre christianisme et marxisme.
Mais je crois que nous avons changé d’épistémè (au sens de Michel Foucault). La postmodernité naissante est attentive au présent, elle inclut la tradition dans ce présent et d’une certaine manière elle a spatialisé le futur, notamment dans l’attention importante portée au respect de la Nature et du territoire. On peut , dés lors, parler, avec le nouveau cycle qui s’amorce, d’un retour à une forme de “paganisme” : être attaché, tant bien que mal, à ce “monde-ci”. Ce qui induit une “écosophie” : nouvelle sagesse vis à vis de la “maison” commune.
C’est ce qui peut faire dire que nous sommes sortis de l’épistémè judéo-chrétienne dont les divers socialismes et marxismes ont été les derniers , les plus grossiers et les plus violents avatars.
Ne le voit-on pas aussi dans les thématiques politico-économiques comme la lutte contre les inégalités ?
Michel Maffesoli : Il faut se méfier des visions anachroniques de l’histoire. La société médiévale (le long Moyen-Age de Jacques Le Goff) n’était pas une société de classes et dès lors la répartition en trois ordres (paysan, prêtre et guerrier pour reprendre la tripartition de Dumézil) ne doit pas se lire comme une “inégalité”. D’autant que la distance entre nobles et manants, notamment dans le partage des fêtes, des jeux etc. n’était pas telle qu’on l’a imaginé dans l’imagerie révolutionnaire française.
Ce qu’on peut voir par contre, c’est d’une certaine manière le glissement d’une religion d’un seul Dieu à une religion “d’un seul homme”. La revendication d’une homogénéisation des conditions économico-sociales, le refus des inégalités (comme celui des différences de religion et de culture d’ailleurs) ressortit du même procédé de réduction à l’Un.
En dépit de ces persistances, n'a-t-on pas perdu avec la sécularisation l'apport spirituel de cet héritage ? Percevoir le monde sans une certaine notion du sacré et de sa transcendance n'est-il pas handicapant ?
Christophe Geffroy : Oui, c’est handicapant, mais c’est bien plus grave encore en ce sens où une société ne peut se développer harmonieusement sans transcendance. Le rejet de toute transcendance fait de l’homme le maître du sens et, dès lors, il n’y a plus aucune limite à son pouvoir, là est bien le danger majeur. En effet, en étant le maître du sens, c’est-à-dire concrètement celui qui décide du bien et du mal, l’homme s’octroie un pouvoir absolu. Et la démocratie est en l’occurrence une bien faible digue, car c’est en fait la majorité parlementaire qui bénéficie de ce pouvoir absolu. On en vient ainsi à confondre la légalité (les lois votées) et la légitimité (la conformité des lois au bien, mais c’est l’homme qui décide maintenant du bien), dérive dont même les Anciens étaient conscients, il suffit de rappeler le combat d’Antigone contre Créon qui défendait le principe des lois non écrites. Eh bien ! de ce point de vue là, nous sommes revenus près de 3000 ans en arrière, c’est pourquoi nos démocraties purement procédurales recèlent de véritables dangers de dérives totalitaires.
Le grand Jean-Paul II avait très bien vu combien le relativisme moral qui anime nos sociétés occidentales était porteur de germes totalitaires.
Michel Maffesoli : Il est clair qu’une partie de ce qu’actuellement on appelle “crise” est avant tout une crise spirituelle ou plutôt la recherche dans la société actuelle de nouvelles formes de sacré (le numineux de Rudolf Otto) et de nouvelles formes de religion (au sens d’un religieux qui relie les hommes entre eux). C’est pourquoi, vous avez raison dans votre question en parlant d’une recherche de spiritualité, mais tort sans doute en pensant que les manifestations actuelles du sacré et de la religion ont disparu. Je pense qu’ils ont changé ou sont en train de changer et que c’est cette mutation que nous appelons d’une certaine manière, "crise".
Je le dis souvent, “la fin d’un monde n’est pas la fin du monde” et ce n’est pas parce que les formes chrétiennes de la religion s’estompent, en Europe et même dans les autres continents, sous leur forme purement monothéiste, qu’il n’y a plus de formes sociales et collectives du sacré. Au contraire, l’intérêt pour les spiritualités orientales, mais aussi pour toutes les pratiques et savoir faire qui y sont attachés, pour les cultes venant d’Afrique, en même temps que pour divers cultes charismatiques, évangéliques etc. connaît un développement important chez les Jeunes. Même leur intérêt pour la Franc-maçonnerie traduit cette quête spirituelle.
L'effondrement de l'Eglise a été en France quasiment proportionnel à la lente disparition des référents identitaires ainsi que des mécanismes de solidarités locales. En quoi cela peut-il avoir un impact sur ce que l'on nomme fréquemment le "malaise contemporain" ?
Michel Maffesoli : Là encore, je ne suis que partiellement d’accord avec votre analyse. Vous avez raison, l’époque moderne a été celle de l’individualisme et de l’assignation des individus à une identité : économico-sociale, religieuse, politique etc. A ces identités stables ont succédé des identifications multiples : "Je" est un autre et l’on peut être bourgeois et banquier de jour, mais pratiquant d’un culte charismatique ou afro-brésilien certains week-ends et en même temps fan d’un groupe de musique ou de football. A chaque fois l’appartenance au groupe, à la communauté (j’ai appelé cela une “tribu”, en 1988) est forte, mais la différence avec les anciennes communautés est que l’on peut appartenir à plusieurs d’entre elles, mélangeant des individus très différents et que d’autre part ces appartenances sont fluctuantes : ni déterminées par la naissance (Ancien Régime), ni par le statut socio-économique (époque moderne).
Donc il est vrai que les identités individuelles se sont estompées (et tant mieux, car elles étaient en quelque sorte enfermantes), mais les identifications à diverses tribus sont fortes.
Et ceci conduit à mon second point : il n’est pas vrai que les solidarités locales disparaissent. Ou plutôt elles ont disparu sous leurs formes traditionnelles, paroisses, partis, syndicats, militantismes divers, mais elles s’expriment différemment : dans les grands élans de générosité qui suivent des catastrophes, dans les innombrables phénomènes de partage : appels de fonds solidaires pour divers projets culturels, partage de véhicules, d’appartements, de savoirs. Il y a un foisonnement de solidarités de proximité, une attention au vivre ensemble local qui ne sont pas prises en compte par les diverses institutions politiques, économiques, ecclésiastiques ; ce qui n’empêche qu’elles existent.
Je pense que nous sommes entrain d’inventer, sur tous les continents d’ailleurs, de nouvelles formes de vivre ensemble et de nouvelles expressions communes du sacré. Non plus un sacré imposé d’en haut, une morale obéissant à la loi du Père, mais un sacré vécu en commun, une éthique obéissant à ce que j’appellerais une “loi des frères”.
Christophe Geffroy : Le recul de l’Eglise n’a pas été propre à la France, il caractérise, avec certes des nuances, l’ensemble du monde jadis chrétien. L’Etat se voulant incompétent pour définir le Bien, sa fausse neutralité le conduit inévitablement vers le relativisme et finalement le matérialisme, donc n’offre comme modèle que la réussite financière quand le rejet de la morale pousse à vivre sans contrainte en ne recherchant que son propre plaisir… De tels objectifs pour la vie sont forcément insatisfaisants et ne peuvent que générer le malaise que vous évoquez car ils sont incapables d’apporter épanouissement et bonheur à la personne humaine qui n’est pas qu’un simple consommateur, mais aussi un être spirituel qui aime à donner et se donner.
C’est pourquoi l’époque actuelle voit un réveil du christianisme dans nos vieux pays européens. Certes, nous partons de bas car le nombre de fidèles chrétiens est numériquement faible, il n’empêche que beaucoup attendent de l’Eglise le message qui est le sien, précisément parce qu’il est exigeant mais non irréalisable, alors que nous avons tout lâché et que cela ne génère que tristesse et malheur. Il y a une jeunesse chrétienne qui se lève aujourd’hui et qui portera des fruits que l’on n’imagine pas encore…
Propos recueillis par Théophile Sourdille
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/cet-heritage-judeo-chretien-bien-assimile-que-france-finit-oublier-voire-nier-michel-maffesoli-christophe-geffroy-1047728.html#XU86AVxJ5EbQbQ04.99
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Je suis tenté de dédier ces propos à Mab... Maintenant je m'en vais les lire !
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 17/4/2016, 20:43
"le concept de dieu a de tout temps monté les hommes les uns contre les autres". Votre "message chrétien" a sûrement bien été reçu par les milliers d'enfants sexuellement abusés par la harde sodomite du Vatican et de l'église en général. Vous aussi vous êtes dans un total déni des réalités probablement parce que le malheur vous a épargné ou parce que vous allez dimanche à la messe pour vous faire pardonner et effacer tout le mal que vous faites durant la semaine.
Il n'ya que des fous de dieu comme vous qui peuvent accepter le massacre des Cathares (femmes et enfants compris) par l'église catholique et celui des indiens d’Amérique (également femmes et enfants compris) au nom d'une religion créé par des malades mentaux.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/cet-heritage-judeo-chretien-bien-assimile-que-france-finit-oublier-voire-nier-michel-maffesoli-christophe-geffroy-1047728.html#BOyPWdbe3GGHhvmi.99
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 17/4/2016, 20:54
Zora, mon vieux, Younes nous parle de valeurs judéo-chrétiennes comme ceci :
Younes a écrit:
Depuis quand parle-t-on de valeurs Judéo-chrétiennes ? Quels sont ces valeurs judéo-chrétienne? Y a-t-il consensus sur ce que l'on regroupe sous cette appelation ? Qu'ont-elles de spécifiquement judéo-chrétienne ?
Tu nous viens avec les fous de dieu chrétiens d'un autre âge.... (Mais oui, tu ne vas pas me croire, mais il y a eu jadis des fous de dieu chrétiens plus ou moins comme ceux d'Allah d'aujourd'hui...)
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Cela étant, il n'est pas interdit de déconner, hein !
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 17/4/2016, 21:31
Biloulou
Nombre de messages : 54566 Localisation : Jardins suspendus sur la Woluwe - Belgique Date d'inscription : 27/10/2008
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 17/4/2016, 22:30
kalawasa
Nombre de messages : 10293 Localisation : En haut à droite Date d'inscription : 29/12/2012
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 18/4/2016, 00:00
Je pense que nous sommes entrain d’inventer, sur tous les continents d’ailleurs, de nouvelles formes de vivre ensemble et de nouvelles expressions communes du sacré. Non plus un sacré imposé d’en haut, une morale obéissant à la loi du Père, mais un sacré vécu en commun, une éthique obéissant à ce que j’appellerais une “loi des frères”.
Eh bien voilà : c'est quand même plus simple que d'être endoctriné par des pédophiles en robe de chambre, des fanatiques en noir décorés d'une chevelure avec des guirlandes , et des crétins barbus enturbannés ....
Néanmoins, je pense que les religions ont encore de beaux jours devant elles, car c'est plus facile de suivre des instructions "divines" : ça évite de réfléchir et permet tous les excès , avec la conscience en paix et le sentiment du devoir accompli .
EddieCochran Admin
Nombre de messages : 12768 Age : 64 Localisation : Countat da Nissa Date d'inscription : 03/11/2008
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 18/4/2016, 00:41
70 -
kalawasa comme un frère nous a écrit:
Je pense que nous sommes entrain d’inventer, sur tous les continents d’ailleurs, de nouvelles formes de vivre ensemble et de nouvelles expressions communes du sacré. Non plus un sacré imposé d’en haut, une morale obéissant à la loi du Père, mais un sacré vécu en commun, une éthique obéissant à ce que j’appellerais une “loi des frères”.
Eh bien voilà : c'est quand même plus simple que d'être endoctriné par des pédophiles en robe de chambre, des fanatiques en noir décorés d'une chevelure avec des guirlandes , et des crétins barbus enturbannés ....
Néanmoins, je pense que les religions ont encore de beaux jours devant elles, car c'est plus facile de suivre des instructions "divines" : ça évite de réfléchir et permet tous les excès , avec la conscience en paix et le sentiment du devoir accompli .
J'au posé un regard amène sur ce billet qui nous amène une judicieuse vision à la quelle je réponds Amen.
En attendant l'on m'a encore volé mes chandeliers d'argent et j'ai perdu un sacré temps fou avé mon assureur et les gendarmes dans le but de récupérer mes valeurs soustraites par un groupe de pèlerins méritant la taule et dont la loi d'airain est qu'il s'en fout de Dilleux. Dire que ces gens qui prennent leur larcin pour un don manuel valsent et vivent dans des cases neuves au son de mon matos volé en jouissant confortablement de mes meubles dérobés. Je leur claquerais voluptueusement l'autre joue qu'ils ne me tendront jamais. Je peux mettre une croix sur mes biens. Dans ce milieu ils se considèrent tous frères. Je me languis de l'Arabie où ces malandrins n'auraient pas l'occasion de faire trois fois main basse sur la propriété d'autrui tant le cimeterre sanctificateur rend affûtée l'administration de la dure loi sur qui se la nique.. .
Biloulou
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Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 18/4/2016, 10:31
Michel Maffesoli , appuyé par Kala, a écrit:
Je pense que nous sommes entrain d’inventer, sur tous les continents d’ailleurs, de nouvelles formes de vivre ensemble et de nouvelles expressions communes du sacré. Non plus un sacré imposé d’en haut, une morale obéissant à la loi du Père, mais un sacré vécu en commun, une éthique obéissant à ce que j’appellerais une “loi des frères”.
Et si la source des "valeurs judéo-chrétiennes" était précisément cela, mais placé bien loin dans l'histoire ancienne, quand des sages avaient le temps d'observer la nature humaine et le comportement de l'homme en société, de réfléchir à la situation idéale, et de transmettre les résultat de leurs cogitations ?
Et comme l'homme dans ces temps-là avait le besoin de voir des manifestations divines dans tout événement, impliquer dieu dans leurs prêches ne faisait qu'augmenter les chances d'acceptation. Notons que cela est vrai aujourd'hui encore, il suffit de remplacer "divins" par "magiques".
Maintenant, est-ce que les déviations du comportement sexuel des enseignants enseignant dans des domaines tels que l'art, la morale, le scolaire, le sport, etc., sont de nature à invalider le contenu de leur enseignement ? Je ne sais pas.
Biloulou
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Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 18/4/2016, 10:37
EddieCochran a écrit:
70 - J'au posé un regard amène sur ce billet qui nous amène une judicieuse vision à la quelle je réponds Amen. En attendant l'on m'a encore volé mes chandeliers d'argent et j'ai perdu un sacré temps fou avé mon assureur et les gendarmes dans le but de récupérer mes valeurs soustraites par un groupe de pèlerins méritant la taule et dont la loi d'airain est qu'il s'en fout de Dilleux. Dire que ces gens qui prennent leur larcin pour un don manuel valsent et vivent dans des cases neuves au son de mon matos volé en jouissant confortablement de mes meubles dérobés. Je leur claquerais voluptueusement l'autre joue qu'ils ne me tendront jamais. Je peux mettre une croix sur mes biens. Dans ce milieu ils se considèrent tous frères. Je me languis de l'Arabie où ces malandrins n'auraient pas l'occasion de faire trois fois main basse sur la propriété d'autrui tant le cimeterre sanctificateur rend affûtée l'administration de la dure loi sur qui se la nique.. .
Quelle aventure, et vos hanoukkias auxquelles vous teniez tant ! Je présume que votre matériel informatique, migration (légitime, elle) W10 comprise, est venu temporairement alimenter l'escarcelle de ces Chances pour la France ( Mab) ?
Les ingrats, chanceux et fins connaisseurs !
(Quid de la Cristal bleu ?)
Zora232
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Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 18/4/2016, 11:17
Biloulou a écrit:
Michel Maffesoli , appuyé par Kala, a écrit:
Je pense que nous sommes entrain d’inventer, sur tous les continents d’ailleurs, de nouvelles formes de vivre ensemble et de nouvelles expressions communes du sacré. Non plus un sacré imposé d’en haut, une morale obéissant à la loi du Père, mais un sacré vécu en commun, une éthique obéissant à ce que j’appellerais une “loi des frères”.
Et si la source des "valeurs judéo-chrétiennes" était précisément cela, mais placé bien loin dans l'histoire ancienne, quand des sages avaient le temps d'observer la nature humaine et le comportement de l'homme en société, de réfléchir à la situation idéale, et de transmettre les résultat de leurs cogitations ?
Et comme l'homme dans ces temps-là avait le besoin de voir des manifestations divines dans tout événement, impliquer dieu dans leurs prêches ne faisait qu'augmenter les chances d'acceptation. Notons que cela est vrai aujourd'hui encore, il suffit de remplacer "divins" par "magiques".
Maintenant, est-ce que les déviations sexuelles des enseignants, que ce soit dans l'art, la morale, l'art, l'enseignement, le sport, etc., sont de nature à invalider le contenu de leur enseignement ? Je ne sais pas.
Bien sur que non ,les déviations séxuelles n'invalident aucunement le contenu des enseignements , à condition que le gosse y trouve du plaisir , voire une aventure d'Amour réciproque avec son maitre .
Biloulou
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Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 18/4/2016, 11:23
Zora232 a écrit:
Biloulou a écrit:
(...) Maintenant, est-ce que les déviations du comportement sexuel des enseignants, enseignant dans des domaines tels que l'art, la morale, le scolaire, le sport, etc., sont de nature à invalider le contenu de leur enseignement ? Je ne sais pas.
Bien sur que non ,les déviations du comportement sexuel n'invalident aucunement le contenu des enseignements , à condition que le gosse y trouve du plaisir , voire une aventure d'Amour réciproque avec son maitre .
Merci pour ta collaboration avec l'apport des valeurs islamiques.
"Sodomie = Amour, et pédophilie, ce sont donc des valeurs de l'Islam ? Est-ce possible ? Rhoooo ...)
Zora232
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Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 18/4/2016, 20:05
L islam est contre le mariage libre et kes déviations , tout doit etre Halal mon cher ami .
Biloulou
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Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 18/4/2016, 22:21
Zora232 a écrit:
L islam est contre le mariage libre et kes déviations , tout doit etre Halal mon cher ami .
Ca ne semble pas tout à fait en harmonie avec ce que tu écrivais ce matin, je me trompe ?
Zora, ce matin à 11:17 a écrit:
Bien sur que non ,les déviations séxuelles n'invalident aucunement le contenu des enseignements , à condition que le gosse y trouve du plaisir , voire une aventure d'Amour réciproque avec son maitre .
Et le mariage temporaire, de confort... est-ce hallal, je veux dire, faisant partie des valeurs musulmanes ?
Zora232
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Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 19/4/2016, 14:59
Biloulou a écrit:
Zora232 a écrit:
L islam est contre le mariage libre et kes déviations , tout doit etre Halal mon cher ami .
Ca ne semble pas tout à fait en harmonie avec ce que tu écrivais ce matin, je me trompe ?
chrét ...Non, mais ce matin je défendais les valeurs chrétiennes mon cher
Et le mariage temporaire, de confort... est-ce hallal, je veux dire, faisant partie des valeurs musulmanes ? [/quote]...
...tres bonne question Bill
Biloulou
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Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 19/4/2016, 15:02
Zora232 a écrit:
...tres bonne question Bill
N'est-il pas ?
Zora232
Nombre de messages : 9176 Localisation : Bérbérie Date d'inscription : 19/10/2010
Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 19/4/2016, 15:19
Biloulou a écrit:
Zora232 a écrit:
...tres bonne question Bill
N'est-il pas ?
...c'est pas Halal chez les sunnites , contrairement les chiites permettent ces mariages qui doivent etre surement réglementés par le clérgé , cela n est pas ce que tu crois Bill !!!
Biloulou
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Sujet: Re: Les valeurs judéo-chrétiennes 19/4/2016, 15:40
Zora232 a écrit:
Biloulou a écrit:
Zora232 a écrit:
...tres bonne question Bill
N'est-il pas ?
...c'est pas Halal chez les sunnites , contrairement les chiites permettent ces mariages qui doivent etre surement réglementés par le clérgé , cela n est pas ce que tu crois Bill !!!
Rassure-toi, je n'ai aucune croyance à de sujet, et je suis capable de faire la distinction entre les préceptes qui font la dignité d'une religion ou d'un courant philosophique, et les apports, soit de certains individus, soit l'interprétation que d'autres individus leur ont donnée, pour satisfaire des intérêts personnels qui n'avaient rien de divin et à qui on ne donnerait pas le bon Allah sans confession....
(C'était juste pour te chatouiller, mais... est-ce hallal, chatouiller ?)