L'Irak sur le droit chemin

Rappel du premier message :

THE NEW YORK TIMES

Un complot pour rétablir le parti Baas aurait été déjoué en Irak

Trente-cinq membres haut placés du ministère de l'Intérieur irakien ont été arrêtés ces trois derniers jours, révèle ce 18 décembre le quotidien new-yorkais. Ils sont accusés d'avoir voulu remettre sur pied le parti Baas de Saddam Hussein, dissous en 2003. On compte quatre généraux parmi les putschistes présumés.

Ils ont été arrêtés par une force antiterroriste d'élite dépendant directement du Premier ministre Nouri Al-Maliki, précise le journal américain.

Irak - AL-SABAH

La loi électorale voit enfin le jour

Le 8 novembre, après des semaines de discussions entre Arabes et Kurdes, encadrées par les Etats-Unis et l'ONU, le Parlement irakien a adopté une loi électorale très attendue. Elle rend possible l'organisation d'élections générales début janvier, pour la deuxième fois depuis la chute de Saddam Hussein en 2003.

"Le monde politique et la communauté internationale ont accueilli la nouvelle avec satisfaction", précise le quotidien de Bagdad. Il appartient maintenant à la Commission électorale de fixer la date du scrutin.

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De toute évidence le bon vent qui réjouit tant notre camarade Ungern continue à souffler sur l'Irak !

Les membres du Parlement irakien savent dépasser les clivages ethniques ou religieux... pour voter en catimini une loi régissant leurs avantages. Vincent Hugeux expose les détails de ce discret casse du siècle.


Qui, désormais, osera prétendre que les élites politiques de l'Irak nouveau sont incapables de surmonter leurs déchirements communautaires? Au diable les clivages ethniques et religieux: l'union sacrée existe, les députés l'ont rencontrée. Ô bien sûr, les élus du peuple ont, dans un louable souci de retenue, accordé leurs djozas -violons rustiques locaux- en catimini. Au point de voter à huis-clos, à la mi-septembre, la loi qui régit leurs menus avantages.
Le butin de ce discret casse du siècle a de quoi donner le tournis. Y compris à un questeur du Palais-Bourbon, au président du Sénat ou au locataire de l'Elysée.

Tout parlementaire perçoit -salaires et indemnités- 25 500 dollars par mois, soit 17 160 euros, ou encore plus de 50 fois le revenu moyen du pays. Au terme de son mandat, il touchera dix années durant 80% de son traitement. Chacun a droit à 30 gardes du corps rémunérés par l'Etat, mais l'usage veut que l'on en recrute moins -au sein de son clan de préférence-, histoire d'empocher le reliquat.
L'heureux élu se voit aussi octroyer un passeport diplomatique, privilège étendu aux membres de sa famille. De même, lui revient de droit un terrain de 600 m2, à l'endroit de sa convenance. Enfin, les députés se sont montrés assez persuasifs pour obtenir d'eux-mêmes la conversion en don du prêt de 70 millions de dinars (soit plus de 40000 euros), contracté en 2006, au plus fort des carnages confessionnels, et censé financer l'achat d'une voiture blindée. Pour ce qui est d'être blindé...

Miracle: le texte ayant été adopté à la majorité des trois-cinquièmes, il peut se passer de l'aval du Conseil présidentiel, triumvirat composé du raïs, le Kurde Jalal Talabani, en visite d'Etat en France jusqu'à jeudi, et de ses deux vice-présidents, l'un chiite, l'autre sunnite.
On ne saurait mieux inviter à l'abstention des électeurs guettés par l'écoeurement
"Plus consternant, soupire un expatrié familier des combines bagdadies, les députés ont voté ce statut en douce alors même qu'ils s'écharpaient sur la loi électorale appelée à orchestrer les législatives de janvier prochain... Soyons clairs: beaucoup d'entre eux ont deux ou trois nationalités. Conscients de la précarité de leur position, ils veulent se remplir les poches avant, si besoin, de filer à l'étranger avec le magot. On ne saurait mieux inviter à l'abstention des électeurs guettés par l'écoeurement."
"Demain, peste en écho un bloggeur du cru cité par l'AFP, ces gars-là fuiront les eaux putrides de l'Irak et ses maisons en ruines pour aller jouir des richesses accumulées sur le dos du peuple."
Lequel peuple a pourtant échappé au pire. Sans le pilonnage d'une presse pugnace et les objurgations du Grand ayatollah Ali al-Sistani, figure révérée du chiisme, la représentation nationale aurait reconduit, pour la prochaine législature, la formule des "listes fermées", donc anonymes, en vigueur en 2005. A l'époque, mener campagne à visage découvert s'apparentait souvent à une tentative de suicide. Tel n'est plus le cas aujourd'hui. Mais beaucoup espéraient, en avançant masqué, échapper au châtiment des urnes.
Ce mardi, l'ONG Transparency International a publié son rapport annuel sur la corruption. Au palmarès de la bonne gouvernance, l'Irak figure au 176e rang -sur 180-, à égalité avec le Soudan. Seuls l'Afghanistan et la Somalie font plus mal. "Sans corrupteurs, pas de corrompus", se plaisait à répéter le défunt Omar Bongo. "Sans corrompus, pas de corrupteurs", lui répondait l'écho.

La semaine prochaine ce sera de nouveau le tour de Ungern de publier ce scoop !

Irak : la IVe République sans De Gaulle au bout du tunnel
Par Georges Malbrunot

J’ai assisté avant-hier à une intéressante conférence de la chercheuse Louloua al-Rashid sur l’Irak, dont les conclusions rejoignent largement celles de l’ancien diplomate, Denis Bauchard, de retour lui aussi de Bagdad : à savoir que si la sécurité s’était améliorée (400 morts par mois désormais, contre 3.000 il y a deux ans), sur le plan politique, l’avenir reste sombre.

Faute de disposer d’un état fort s’appuyant sur de solides institutions, l’Irak s’enfonce au contraire dans «un système de gouvernement à la libanaise» : un confessionnalisme toujours puissant, avec des potentats locaux disposant de miliciens pour servir leurs desseins, et une corruption largement répandue entre responsables politiques. A moyen terme, aucun d’entre eux n’a intérêt à voir émerger un leader fort, qui mettrait fin à cette situation de rente.

Le système électoral, basé sur la proportionnelle, ne permet pas l’émergence d’une majorité de gouvernement homogène. Le premier ministre, Nouri al-Maliki, même réélu l’année prochaine, devra encore composer avec une coalition, qui ne le laissera pas gouverner, comme il l’entend. Bref, l’Irak d’aujourd’hui, c’est un peu la IVe république, mais sans le général de Gaulle au bout du tunnel ! Et sans jouer les Cassandre, il faudra encore une bonne dizaine d’années avant que l’Irak ne reparte du bon pied, reconnaisse la plupart des experts.

Pour Louloua al-Rashid, l’armée, à l’instar des autres institutions, obéit, ici, à un responsable kurde, là, au premier ministre chiite Nouri al-Maliki, mais elle n’apparaît pas encore comme un instrument fiable au service d’un Etat, capable d’exercer son autorité sur l’ensemble du territoire. Difficile dans ces conditions d’engager une coopération militaire avec l’armée irakienne, comme la France tente pourtant de le faire.

Mais au-delà des enseignements que Louloua al-Rashid tire de son récent séjour en Irak – et qui feront l’objet d’un rapport pour le compte de l’International Crisis Group – je vous livre deux anecdotes qu’elle a recueillies à Bagdad et qui en disent long sur l’état d’esprit des dirigeants de l’ancienne Mésopotamie.

Sept ans bientôt après être arrivés dans le sillage des troupes américaines, nombre d’entre eux habitent toujours dans les maisons des ex cadres de la dictature baasiste, mais sans leurs femmes, restées en Jordanie, à Londres, ou ailleurs, bien loin du bourbier irakien. Elles ne sont toujours pas rentrées au pays. Sans doute parce qu’elles n’ont guère confiance dans son avenir. Cruel aveu d’échec !

D’autre part, ajoute Louloua al-Rashid, «souvent au cours de mes entretiens avec des responsables irakiens, ceux-ci interrompaient leurs conversations pour répondre à un appel téléphonique de Jordanie ou d’ailleurs». De quoi discutaient-ils ? De l’avenir de l’Irak ? Vous n’y pensez pas ! «Il s’agissait plutôt de négocier l’achat d’un immeuble, d’une maison ou bien alors de finaliser la signature d’un contrat de reconstruction avec une société étrangère».

Biloulou a écrit:

La semaine prochaine ce sera de nouveau le tour de Ungern de publier ce scoop !

Mais j'avais déjà publié cette nouvelle ici même sur ce site ....

Irak : des chaperons veilleront sur la réputation d'élues

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/091124151829.xk9ocwns.htm

Les conseillères provinciales d'une région chiite du sud de l'Irak dirigée par le parti du Premier ministre Nouri al-Maliki seront désormais accompagnées d'un chaperon rétribué par le gouvernorat afin de veiller à leur bonne réputation. "Tous les 28 membres du Conseil provincial de Wassit ont voté en faveur de cette décision. J'ai voté par respect des traditions sociales et mes consoeurs qui appartiennent à des partis islamiques l'ont approuvée pour des raisons religieuses. Désormais, les élues pourront continuer leurs activités car leur mahram (chaperon) les accompagnera de leur maison à leur travail", a affirmé une conseillère appartenant au parti Constitutionnel, une formation laïque dirigée par le ministre de l'Intérieur Jawad Bolani. Selon la tradition musulmane, une femme ne peut pas voyager sans être accompagnée d'un mahram, c'est-à-dire un homme qu'elle ne peut épouser comme son père, son grand-père, son fils, son oncle et bien sûr son mari.

Ungern a écrit:

Biloulou a écrit:

La semaine prochaine ce sera de nouveau le tour de Ungern de publier ce scoop !

Mais j'avais déjà publié cette nouvelle ici même sur ce site ....

Fais attention, tu n'es pas loin de la sorcellerie...

Non ...
C'était "ici" :

Irak - Sarko : sarko battu à plates coutures ....

emma a écrit:

Selon la tradition musulmane, une femme ne peut pas voyager sans être accompagnée d'un mahram, c'est-à-dire un homme qu'elle ne peut épouser comme son père, son grand-père, son fils, son oncle et bien sûr son mari.

C'est "normal",
C'est parce que les femmes ne pensent tout le temps "qu'à çà" ! .
Un peu de morale je vous prie !

Ungern a écrit:

emma a écrit:

Selon la tradition musulmane, une femme ne peut pas voyager sans être accompagnée d'un mahram, c'est-à-dire un homme qu'elle ne peut épouser comme son père, son grand-père, son fils, son oncle et bien sûr son mari.

C'est "normal",
C'est parce que les femmes ne pensent tout le temps "qu'à çà" ! .
Un peu de morale je vous prie !

Et bien, s'il faut en croire certain psychanalyste dont je tairai le nom, le port de la burqa n'est pas incompatible avec les pires extravagances sexuelles... pauvre époux cornu qui accompagne son épouse brulante aux séances pour à chaque fois s'enquérir auprès du praticien des progrès accomplis par son épouse... il faudrait peut-être se demander, ici, si ce qui avait été pensé comme remède aux débordements libidinaux n'en est finalement pas la cause ?

L'aroseur arrosé - Le lanceur de chaussures irakien pris à son propre jeu
(nouvelobs.com | 01.12.2009 | 19:09)


Le journaliste rendu célèbre pour avoir lancé ses chaussures sur Georges W. Bush, a subi le même sort à Paris. Il avait écopé d'un an de prison.

Dans une conférence de presse, à Paris, le journaliste rendu célèbre pour avoir lancé une chaussure sur Georges W. Bush, alors président des Etats-Unis, a subi mardi 1er décembre, le même sort. Un homme, se présentant, dans une courte déclaration, comme un journaliste Irakien exilé, a accusé Mountazer al-Zaïdi d'être partisan d'une dictature. Il lui a ensuite lancé une chaussure, en criant "voilà une autre chaussure pour toi", que le premier a évitée. Une rixe, rapidement dissipée, a éclaté entre le frère de Mountazer al-Zaïdi et l'assaillant.

L'assaillant a été éconduit
Lancer une chaussure sur le président américain avait coûté au journaliste irakien un an de prison (relâché après neuf mois pour bonne conduite), pour "agression contre un chef d'Etat en visite officielle". Il avait dans le même temps été propulsé au rang de héros dans le monde arabe. "C'est le baiser d'adieu, espèce de chien!", avait-il déclaré à Georges W. Bush, le 14 décembre 2008, avant de lui lancer son projectile insolite, et de se faire plaquer au sol par les agents assurant la sécurité du président. Il ne pourra cependant pas se prévaloir d'une telle peine à l'encontre de son agresseur, qui, pour sa part, a juste été évacué de la salle de conférence, avant même que l'on puisse apprendre son nom.

"Quand j'ai utilisé cette méthode c'était contre l'occupation"
"Quand j'ai utilisé cette méthode c'était contre l'occupation. Je ne l'ai pas utilisée contre un compatriote", a par la suite déclaré Mountazer al-Zaïdi. Depuis, ce dernier s'est exilé au Liban, craignant pour sa sûreté. Le journaliste irakien était présent en France, a-t-il indiqué, pour quelques jours seulement, avant de se rendre à Genève pour y recevoir des soins. Il avait en effet été torturé lors des premiers temps de sa détention, entraînant fractures et déchirure des ligaments. Une fois encore, son agresseur pourra se réjouir de ne pas pouvoir prétendre au même sort. Mountazer al-Zaïdi, qui a depuis crée une association humanitaire de droit suisse, venant en aide aux enfants et aux veuves irakiens, a exprimé son désir d'un jour, retourner en Irak.

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Mmmmpppfff...

HUM,

CELA NE S'ARRANGE PAS.......


Au moins 90 morts dans les attentats à Bagdad.

Bagdad a été visé mardi par une vague de violences, dont trois attentats à la voituré piégée près de bâtiments gouvernementaux, qui ont fait au moins 90 morts et 115 blessés, selon les autorités irakiennes.

Au total, quatre attaques ont été enregistrées dans la capitale, dont un attentat-suicide à la voiture piégée contre une patrouille de police. Un bilan qui démontre la capacité des insurgés à frapper des sites pourtant sensibles au coeur de Bagdad.

Le ministère du Travail a été visé, de même qu'un palais de justice et le nouveau site du ministère irakien des Finances, dont les anciens bureaux ont été détruits dans une explosion en août. C'est près du nouveau ministère des Finances que le bilan était le plus lourd, mais on ignorait le décompte exact par site.

Environ une heure plus tôt, un kamikaze avait frappé une patrouille de police dans le quartier de Dora, dans le sud de la capitale, faisant au moins quatre morts et cinq blessés.

Ces attaques sont survenues alors que la situation était relativement calme dans la capitale irakienne depuis le double attentat à la voiture piégée perpétré contre des bâtiments publics fin octobre qui avait fait 155 morts.
AP

Lawrence a écrit:

HUM,
CELA NE S'ARRANGE PAS.......

Au moins 90 morts dans les attentats à Bagdad.

Je crois même que ça dépasse la centaine en ce moment.
Comme quoi, quand les "religieux" se mettent à s'entre-tuer pour la gloire d'Allah, même miséricordieusement nommés "insurgés" par nos bons médias...

(Et quand les forces de la paix s'en vont trop tôt... )

Les attentats ne saperont pas les progrès en Irak, assure Londres
(Le Monde.fr - 08.12.09 | 16h39)

La Grande-Bretagne a condamné les "épouvantables" attentats à la voiture piégée qui ont fait au moins 127 morts mardi à Bagdad, assurant qu'ils ne parviendront pas à saper les progrès réalisés en Irak.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a estimé que ces attentats étaient "à la fois affligeants et épouvantables". "Ces attentats montrent jusqu'où iront ceux qui n'ont que la violence et le désespoir à offrir, afin de perturber la vie normale", a-t-il ajouté dans un communiqué.

"Les politiciens d'Irak et la population ont fait preuve de détermination afin de consolider la stabilité et le gouvernement démocratique. Je leur apporte mon soutien sans réserve afin de faire en sorte que le terrorisme ne triomphe pas et que le progrès continue, comme cela a été démontré lors de l'adoption de la loi électorale" dimanche dernier, a poursuivi le chef de la diplomatie britannique.

"Nous condamnons ces attentats de la façon la plus forte, et faisons part de notre sympathie aux familles de ceux qui ont été tués ou blessés", a de son côté indiqué un porte-parole de Downing Street.

Cependant, "même si des défis demeurent, il y a eu de vrais progrès dans les domaines de la sécurité, de l'économie, et de la politique en Irak au cours des derniers mois, et nous allons continuer à travailler étroitement avec le gouvernement irakien pour obtenir des progrès", a-t-il ajouté.

"Ceux qui utilisent la violence pour saper ces efforts ne réussiront pas", a-t-il assuré.

Cinq attentats simultanés à la voiture piégée ont fait mardi, selon un bilan provisoire, au moins 127 morts et 448 blessés, dans une opération portant la marque d'Al-Qaïda. Ces attaques ont éclipsé l'annonce de la présidence qui a fixé au 6 mars la date des élections législatives, cruciales pour l'avenir de l'Irak, et qui seront les deuxièmes depuis la chute du régime de Saddam Hussein en 2003.

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Heureusement que la détermination de la résistance irakienne contre le terrorisme ne semble pas entamée par ces fous sanguinaires et qu'elle garde l'appui de ses anges gardiens occidentaux. L'Irak progresse et continuera à progresser, le mal ne l'emportera pas.

L'Irak déterminé à faire juger Blackwater
L'EXPRESS.fr

Après l'abandon des poursuites contre la société privée de sécurité dans la fusillade de septembre 2007, l'Etat irakien porte plainte aux Etats-Unis et en Irak.

"Inacceptable et injuste", c'est ainsi que l'Irak a qualifié le rejet jeudi par un juge fédéral américain des accusations contre les employés de Blackwater.

Les cinq employés de cette compagnie de sécurité privée étaient accusés d'avoir ouvert le feu sur la foule lors d'une mission pour le département d'Etat sur la place Nousour à Bagdad en septembre 2007, tuant 14 civils.

La justice américaine a abandonné les charges, arguant que l'accusation avait violé les droits des accusés en utilisant des témoignages livrés alors qu'ils étaient protégés par l'immunité que leur conférait le gouvernement américain. La firme, qui a toujours parlé de légitime défense, s'est bien sûr réjouie de cette décision.

L'Irak porte plainte

Jugeant pour sa part que les preuves et les témoignages étaient suffisants pour porter l'affaire devant un tribunal, l'Irak a déposé une plainte aux Etats-Unis contre Blackwater et va aussi saisir sa propre justice.

"Le ministère de la Justice américain a protesté contre cette décision. De notre côté, nous avons formé un comité et déposé une plainte contre la société Blackwater aux Etats-Unis et allons en déposer une en Irak", a affirmé le Premier ministre Nouri al-Maliki lors d'une visite à Najaf, au sud de Bagdad.

Dimanche, le porte-parole du gouvernement de Bagdad, Ali al Dabbagh déclarait: "Nous faciliterons toute démarche judiciaire initiée par des ressortissants irakiens pour poursuivre les gardes de sécurité et leur employeur Blackwater devant les tribunaux".

Bagdad a mené sa propre enquête sur le drame, qui a révélé selon le gouvernement, que les gardes ont "fait usage d'armes alors qu'il n'existait aucune menace nécessitant un recours à la force".

Enfin......

C'est de l'or noir, cette affaire de sociétés de sécurité...

Irak : onze personnes condamnées à mort pour des attentats contre des ministères
(The Canadian Press – il y a 1 heure)

BAGDAD — La justice irakienne a condamné jeudi onze personnes à la peine capitale pour leur rôle dans une série d'attentats meurtriers perpétrés l'année dernière à Bagdad.

Les onze hommes ont été reconnus coupables d'avoir financé, organisé et participé aux 19 attentats d'août dernier qui avaient dévasté les ministères des Affaires étrangères et des Finances, a précisé le porte-parole du Conseil judiciaire suprême Abdul-Sattar Bayrkdar. Ces attentats avaient causé la mort d'une centaine des personnes.

Les onze condamnés ont un mois pour faire appel.

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Peu à peu l'ordre, la justice et la sécurité prennent place dans ce pays qui ne les avaient pour ainsi dire jamais connus...

¥_zed_¥ a écrit:

Oui tu as raison, mais pourquoi les tuer?
Pourquoi être comme eux?
Punissons les a long terme, privons les du fait d'être. Les tuer c'est les délivrer et empècher que jamais ils n'est le sentiment d'avoir eut tort.
Si je me trompe, ils mouront pareil.

Excellente observation et si tu savais comme je suis viscéralement contre la peine de mort en tant que verdict judiciaire...

Mais... mais attention, ce que je vais dire maintenant est très moche : s'ils sont mis en prison pour la vie combien de prises d'otages, de crimes, d'attentats, leurs copains en Irak ou ailleurs et surtout ailleurs, car les mal nommés "insurgés", en Irak comme en Afghanistan, sont pour la plupart des étrangers, vont commettre pour tenter d'obtenir leur libération ?

Alors il y a des cas où des "disparitions" extra-judiciaires seraient peut-être préférables...
Autant qu'ils meurent en solitaire plutôt qu'en se faisant sauter avec des dizaines de gens paisibles qui ne leur ont rien demandé.

C'est très mal, hein ?

non.

D'ailleurs, on ne se pose pas tant de questions lorsqu'on se sert de drones pour degommer plusieurs terroristes a la fois.

Merci Sylvette, ma conscience est un peu plus légère maintenant.

(Bon, je m'en vais donner quelques instructions... )

C'est bien, Biloulou, c'est bien!

¥_zed_¥ a écrit:

[...] Mais ou as tu lu que j'étais contre la peine de mort???

En te lisant c'est la première impression que j'ai retiré ; en te relisant un peu moins.
Mais je retiens que tu n'es pas contre, puisque tu l'affirmes. Voilà voilà.

Citation :

Et, je pointille beaucoup sur le ET, ou as tu vu que vouloir la libération de prisonniers fût une motivation première?

Pour leurs compères c'est une éventualité qui se vérifie souvent, mais bon, je me répète, là.

Citation :

Il tuent sans distinction femme et enfants par centaines de milliers et ce depuis que nous sommes en guerre contre leur mafia islamiste, HEilll, c'est l'islam man.

Oui.

Citation :

Quand en Afghanistan, un être a vélo va se faire exploser dans une foule tuant plus de 120 personnes, dont une majorité de femme et d'enfants, la colère m'envahit, l'incompréhension me domine, je tombe a genou, et je maudit Dieu. Il en serait autrement que je serais un sans coeur.

Là on est tout pareils, sauf que moi je laisse Dieu en dehors de ces affaires-là.

(Et puis non, je le remercie que j'aie été pêtri de meilleurs sentiments...)