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 Ils Nous ont Quittés

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andre

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MessageSujet: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty13/3/2014, 09:26

Rappel du premier message :

Mara-des-bois a écrit:
andre a écrit:
C'est ainsi qu'un de ses amis s'est autorisé un mot d'esprit durant les derniers jours du chanteur : " Qu'il était vert mon vallée " ... parodiant ainsi avec humour Richard Llewellyn.

Il est vrai qu'avec toutes ses chimios ...   alien 


Noooon, vous connaissez ça, vous ?
Vous etes vraiment beaucoup beaucoup plus vieux que je ne croyais...


Mab

Hein ?  Surprised 
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Biloulou




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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty23/3/2015, 08:51

Mort de Lee Kuan Yew, fondateur de la cité-Etat de Singapour
(LE MONDE | 22.03.2015 à 21h58 • Mis à jour le 23.03.2015 à 07h50 | Par Jean-Claude Pomonti)


Ils Nous ont Quittés - Page 10 45988810
Lee Kuan Yew en 1955.


De ce qui était un entrepôt britannique sur le déclin, Lee Kuan Yew, mort dans la nuit de dimanche 22 à lundi 23 mars à Singapour, a fait de cette cité-Etat un centre régional à la fois financier, de services et de haute technologie. Il en a fait un hypermarché où les élites d’Asie du Sud-Est font encore leurs emplettes et qui a longtemps mérité le détour aux yeux de gens aisés venus du monde entier.

Gérée telle une multinationale, réglementée jusque dans le moindre détail et guettée par l’ennui, l’île-Etat a longtemps eu l’allure d’une cité-jardin à l’abri des embouteillages et de la pollution qui fait rêver les visiteurs, en particulier ceux venus des grandes métropoles d’Asie. Lee Kuan Yew fut, avant tout, un bâtisseur sans grande considération pour ceux qui ne pensaient pas comme lui, surtout ceux qui ont tenté de se placer en travers de son chemin.

Parmi les fondateurs du Parti d’action du peuple
Né à Singapour le 16 septembre 1923 dans une famille chinoise – son prénom signifie « gloire, honneur » –, le jeune Lee est contraint d’interrompre ses études en raison de la Seconde Guerre mondiale. A la fin de l’occupation japonaise, il part s’inscrire à la prestigieuse London School of Economics, puis à Cambridge et enfin à Middle Temple, où il fait partie d’un groupe d’étudiants réclamant la fin de la domination britannique. Après de brillantes études et armé d’un bagage universitaire qui l’aidera à devenir, plus tard, l’un des analystes les plus écoutés d’Asie, il regagne Singapour pour s’y inscrire au barreau.
C’est ainsi qu’il devient le conseiller juridique de plusieurs syndicats crypto-communistes et participe activement, en novembre 1954, à la fondation du PAP, le Parti d’action du peuple, formation qui préconise alors l’union entre Singapour et la Malaisie dans le cadre d’une fédération réunissant également les possessions britanniques sur l’île de Bornéo, les futurs Etats malaisiens du Sarawak et du Sabah (se jugeant apparemment trop vulnérable, le sultanat de Brunei refusera d’entrer dans ce jeu). Persuadé que Singapour est alors trop petite pour constituer une entité indépendante viable, Lee Kuan Yew compte s’appuyer sur les populations chinoises (les trois quarts de Singapour, le tiers de la Malaisie) pour se faire entendre.

Aux élections de 1955, il figure parmi les trois membres élus du PAP, dont il est le sécrétaire général. En 1959, toujours dans le cadre de l’autonomie interne, le PAP remporte une large victoire et Lee Kuan Yew prend la tête du gouvernement local. Dans la foulée, il parvient à convaincre Tunku Abdul Rahman, premier ministre d’une Malaisie indépendante depuis 1957, de la formation d’une fédération de Malaysia. La gauche du PAP quitte le mouvement pour former un Front socialiste (Barisan Sosialis) mais Lee Kuan Yew continue de gouverner en s’appuyant sur l’ancienne opposition de droite, et la Malaysia est proclamée en 1963, malgré l’opposition de l’Indonésie. Dans la foulée, Lee emporte sa deuxième victoire électorale à Singapour.

Sans arrière-pays, Singapour contraint à l’excellence
La Malaysia fait long feu. Les incursions du PAP en Malaisie péninsulaire, où il courtise les Chinois du cru, et le discours très direct de Lee inquiètent Kuala Lumpur. Le divorce est officiellement prononcé en 1965 et Singapour, sans arrière-pays, doit s’accommoder d’une indépendance dans la solitude. Cette contrainte, paradoxalement, donnera vite à Lee Kuan Yew l’occasion de donner sa vraie mesure : pour survivre, Singapour doit obtenir le prix d’excellence tout en contribuant à la stabilisation de son environnement régional. Les moyens sont la discipline, l’autorité, la compétence. Le guide ne peut s’encombrer des réserves de certains sur son projet. Il y a encore moins d’espace pour une opposition.

Sur le plan intérieur, le prestige de Lee Kuan Yew, un boom produit par une gestion rigoureuse et un système légal très contraignant font du PAP un parti dominant et sans grande tolérance à l’égard de ses adversaires. Sur le plan extérieur, d’une importance cruciale compte tenu de la vulnérabilité de l’île-Etat, Lee Kuan Yew réoriente sa diplomatie. Membre fondateur mais peu enthousiaste, en 1967, de l’Asean – il craint alors que le poids de l’Indonésie soit écrasant –, Lee découvre vite les avantages de cette Association des nations de l’Asie du Sud-Est : aplanir les conflits régionaux, définir un espace entre la Chine et les Etats-Unis, faire passer le message de celui dont la stature dépasse largement les frontières de Singapour.

Trente et un ans au gouvernement
Le gouvernement singapourien, avec sa réserve croissante de cerveaux, donne donc une impulsion à l’Asean, mais dans les coulisses plutôt que sur le devant de la scène. Pendant ses trente et une années passées à la tête du gouvernement (1959-1990), Lee favorise également l’intégration des économies régionales ou, plus justement, leur interdépendance avec, par exemple, la constitution de « triangles de croissance », le premier étant formé par Singapour, l’Etat malaisien voisin de Johore et l’île indonésienne de Batam. Singapour, l’un des quatre premiers « tigres » de l’Asie, devient ainsi un centre de services et une place financière indispensables.

C’est à Singapour qu’est conçue, en janvier 1992, l’AFTA (Asean Free Trade Area), la zone de libre-échange de l’Asean. C’est également Singapour qui propose, en 1994, l’amorce d’un dialogue euro-asiatique qui prendra forme, deux années plus tard, avec la tenue à Bangkok d’un premier sommet entre l’Union européenne et dix Etats d’Asie orientale. L’île-Etat est également le principal avocat de ces « valeurs asiatiques » – discipline, démocratie consensuelle – que l’on entend opposer aux valeurs universelles et, en particulier, à la « démocratie de type occidental ».

Anticipation et jugements brutaux
Lee Kuan Yew a, pour lui, un sens inné de l’anticipation. Il se fait rapidement une idée très réaliste du cadre géopolitique au cœur duquel il se sent placé. La brutalité de ses jugements ne lui fait pas que des amis. Le Congrès philippin apprécie peu qu’il vienne à Manille lui expliquer que, faute de placer la discipline avant les libertés, les Philippines ne se développeront pas. Londres exprime ses préoccupations quand, en 1992, à l’université de Hongkong, Lee Kuan Yew suggère que le projet d’introduire davantage de démocratie dans la colonie britannique, à la veille de sa rétrocession à la Chine, pourrait faire partie d’un complot occidental contre Pékin.

Après avoir confié, en 1990, la direction du gouvernement à Goh Chok Tong, de dix-huit ans son cadet, Lee Kuan Yew demeura « senior minister » au sein du cabinet et, jusqu’en 1992, secrétaire général du PAP. Sacrifiant au paternalisme en vigueur, c’est le propre fils de Lee senior, Lee Hsien Loong, qui devient premier ministre en 2004. Il l’est encore aujourd’hui. Resté longtemps autorité morale de Singapour, le père aura continué durant des années à faire figure de patriarche à la mode néo-confucéenne. Après un sensible déclin électoral du PAP aux législatives de 2011, il finira cependant par se retirer des affaires et renoncer à ses fonctions de « ministre mentor », estimant, selon ses propres mots, qu’il était temps de « rompre avec le passé ». Peu avant, la mort de son épouse Kwa Geok Choo avec laquelle il avait vécu soixante-trois ans l’avait affecté au point qu’il avait confié dans un récent livre se « sentir de plus en plus faible » et souhaiter « mourir rapidement ».

Jean-Claude Pomonti

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2015/03/22/mort-de-lee-kuan-yew-fondateur-de-la-cite-etat-de-singapour_4598886_3382.html#Wcag8jQeO5tKxtiZ.99
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Biloulou

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty3/4/2015, 08:26

Avec la mort de Manoel de Oliveira, le cinéma perd son doyen
(Le Monde.fr | 02.04.2015 à 15h14 • Mis à jour le 02.04.2015 à 17h58 | Par Jacques Mandelbaum)


Ils Nous ont Quittés - Page 10 72872910
Manuel de Oliveira le 6 mars 2013 à 104 ans.
Miguel Riopa / AFP

Franchement, on n’y croyait plus. Vous avez bien lu : on ne croyait plus à la mort de Manoel de Oliveira. Trop longtemps crainte, conjurée, pressentie, annoncée, toujours repoussée. Elle aura fini, le cap des cent printemps passés, par devenir improbable, avant de paraître tout à fait risible. Le cinéaste Manoel de Oliveira, toujours en activité à l’heure où la mort l’a emporté, était de ces hommes d’exception dont la vitalité semblait devoir pousser la faucheuse elle-même dans la tombe.

Bien sûr, elle a fini, comme d’habitude, par avoir le dernier mot, terrassant son adversaire jeudi 2 avril 2015, à l’âge vénérable de 106 ans. Une victoire sur le fil, peu glorieuse, clôturant un combat en revanche sensationnel. Deux raisons à cela. L’exceptionnelle longévité d’un homme dont le fighting spirit faisait des étincelles. Et l’exceptionnel destin de cet homme, devenu au cours d’une carrière qui se confond avec l’histoire du cinéma l’un des plus grands artistes du siècle passé.

Rejeton d’une famille de la bourgeoisie portugaise, on l’attendait pourtant ailleurs. Il fut élève chez les Jésuites, champion de saut à la perche, pilote de rallye, apprenti acteur, puis gestionnaire de l’usine de passementerie familiale et exploitant vinicole. Qui eût dit que ce jeune sportif annonçait un athlète de l’art et que le chef d’entreprise recelait un des créateurs les plus originaux de l’histoire du cinéma ? Manoel de Oliveira aura débuté en pionnier de l’avant-garde, continué en empêchant de tourner en rond la dictature salazariste – laquelle le lui rendit bien en l’empêchant de tourner tout court –, avant de persévérer comme le doyen des cinéastes en activité, plus vert en ses vieux jours que nombre de débutants, anti-hollywoodien radical, doublé d’un franc-tireur de la modernité cinématographique.

Une cinquantaine de films
Quel fut donc cet homme stupéfiant, cet immense artiste né Manoel Candido Pinto de Oliveira le 11 décembre 1908 à Porto, Portugal ? Allez savoir. Comme tout génie, Oliveira est pour l’essentiel fils de ses œuvres et c’est à leur seule postérité qu’il faut désormais demander des comptes. Soit une cinquantaine de films, dont plus de trente longs-métrages, réalisés entre 1931 et 2014. Il est sinon justifié, du moins pratique de diviser cette carrière d’une exceptionnelle longévité en trois périodes distinctes. La première – de Douro, travail fluvial à Acte du printemps (1931-1965) – se déroulerait sous le signe du documentaire et de l’essai. La deuxième – qui joint Le Passé et le présent aux Cannibales (1971-1988) – privilégierait la fiction, en prenant le théâtre pour dispositif privilégié et les amours contrariées pour motif central. La troisième, inaugurée par la fresque historique Non ou la Vaine Gloire de commander (1990), est une sorte de feu d’artifice expérimental qui a pour double avantage de désarmer les exégètes et de réduire à néant la périodisation à laquelle on est train de se livrer.

Car rien n’est simple avec Manoel de Oliveira qui, depuis toujours, se fait fort de surprendre en variant avec une liberté déconcertante les genres et les approches. On trouve ainsi dès la première période un poème avant-gardiste, Douro, travail fluvial (1931), dédié à la ville de Porto sur le modèle des grands films de montage de Walter Ruttmann et Dziga Vertov, une fiction (Anika Bobo, 1942), qui esquisse le grand motif à venir des rivalités et déconvenues amoureuses, et un documentaire sur Porto (Le Peintre et la Ville, 1956), délibérément conçu comme un lumineux et serein antidote aux prouesses de Douro.

Actes du printemps (1963), en revanche, est bel et bien un film charnière. Ce récit de la Passion interprété par des paysans portugais lors de la semaine sainte préfigure, entre documentaire et fiction, toute l’œuvre à venir, variation infiniment renouvelée sur les puissances et les vertiges de la représentation. Il est loisible de voir dans ce Mystère – auquel collaborent les deux futures figures tutélaires du Cinema Novo, Antonio Reis et Paulo Rocha – le film matriciel du cinéma d’auteur portugais, dont la stupéfiante exception, de Pedro Costa à Miguel Gomes, se prolonge de nos jours.

Diversité de ton
Immédiatement après ce film, Oliveira réalise La Chasse (1963), un court-métrage de vingt minutes qui est une leçon de mise en scène et de cruauté, un terrassant constat de la malveillance et de l’impuissance imbéciles qui caractérisent par le bas la société des hommes. L’œuvre s’enrichit bientôt de la fameuse tétralogie des amours séparées, qui esquisse la métaphysique d’un Portugal en proie à l’inconsolable nostalgie de sa grandeur passée. On songe à Eça de Queiroz, fondateur du roman portugais moderne, créant dès la fin du XIXe siècle le groupe des « vaincus de la vie ». Burlesque conjugual (Le Passé et le Présent, 1971), blasphème bunuélien (Benilde, 1975), exacerbation romantique (Amour de perdition, 1978), obsession mélancolique (Francisca, 1981) : ces films mêlent une diversité de ton et un progressif dépouillement qui annoncent la conquête d’une liberté sans égale.

C’est la rencontre avec un des plus grands producteurs européens, son compatriote Paulo Branco (également producteur de Joao Cesar Monteiro, Raoul Ruiz, Chantal Akerman…), qui offre cette opportunité au cinéaste, en vertu de laquelle il réalise plus de films dans les trente dernières années de sa vie que dans les cinquante ans de carrière qui ont précédé cette période. Inaugurée par Le Soulier de satin (1985), adapté de Claudel, la collaboration entre les deux hommes a quelque chose de miraculeux dans la mesure où elle donne naissance à une série de chefs-d’œuvre dans un contexte de production cinématographique devenu, précisément au cours des années 1980, de plus en plus normatif.

De l’épopée historique (Non ou la Vaine Gloire de commander, 1990) au roman actualisé (La Lettre, 1999) en passant par la fable comique (La Cassette, 1994), deux maîtres mots guident, plus que jamais, le cinéma d’Oliveira : l’impureté et la dépossession. La première résulte d’une incessante confrontation aux monuments de la civilisation occidentale, à travers la littérature (de la Bible à Dostoïevski en passant par Homère et Flaubert), le théâtre, la peinture et l’Histoire. De ce maelström de références, auxquelles il faudrait ajouter celles de la culture populaire et de la littérature orale, naît une œuvre moins hiératique qu’obnubilée par l’impossibilité d’un accès direct à la réalité. Dans le cinéma d’Oliveira, le monde en tant que tel n’existe pas, c’est à sa représentation par les arts, les discours et les croyances que nous convie sa mise en scène, avec une puissance de révélation d’autant plus pénétrante et un réjouissant mépris des hiérarchies artistiques et socioculturelles.

Précarité humaine et dépossession
L’idée qui sous-tend cette vision du monde est bien celle de la dépossession, entendue comme condition secrète de l’homme, opératrice de l’histoire, et dernier mot de la beauté du monde. Le cinéma d’Oliveira explore à perte de vue cette disjonction à l’œuvre entre l’homme et l’Histoire, la fiction et la réalité, les femmes et les hommes, le sexe et l’amour. Comme la vie, mais mieux que la vie, son œuvre n’est rien de plus, mais rien de moins qu’une tentative de reconquête, d’autant plus sublime qu’elle se livre sur le champ de bataille de la précarité humaine. Pour autant, nul attrait morbide dans cet art, tout au contraire, un mariage passionné de l’intelligence et de la sensualité, un hommage élégant et presque détaché à la splendeur du monde telle que l’exprime, exemplairement, la mystérieuse beauté de ses personnages féminins. « Les femmes veulent le ciel, les hommes un foyer », est-il dit dans Party (1996). Il suffit de voir Leonor Silveira dans cette transposition fulgurante de Madame Bovary qu’est Val Abraham, Catherine Deneuve dans Le Couvent ou Chiara Mastroianni dans La Lettre pour être aussitôt conquis par la religion de Manoel de Oliveira.

Le dogme qui la fonde, pour n’être pas danois, est simple : c’est celui de la transcendance de l’art. C’est pourquoi le romantisme, qui aura porté cette idée à son paroxysme, constitue la pierre de touche de cette œuvre, dont l’esthétique relie le primitivisme à la plus extrême modernité. Deux films récents, hantés par la recherche des origines en même temps que par le pressentiment de la disparition – Voyage au début du monde (1997) et Inquiétude (1998) – révèlent cette ambition. Dans la circularité du temps qu’ils instaurent, le début et la fin du monde semblent se toucher, de même que la naissance et la mort des hommes. C’est l’œuvre elle-même, comme acte de renaissance, qui prend dès lors en charge le mystère de l’existence pour en inscrire le chiffre dans la conscience et la mémoire collectives. Davantage qu’une récréation, le cinéma est une re-création : nul mieux que Manoel de Oliveira n’aura mis au jour ce lien entre temps primordial et temps historique, qui révèle la dimension mythologique du rituel cinématographique.

Parlant de La Lettre, le cinéaste justifiait ainsi le choix d’adapter La Princesse de Clèves à l’écran : « Le contraste qui définit la princesse entre l’extrême facilité – tout lui est accessible, tous les choix lui sont ouverts – et l’extrême résistance – elle décidera de ne jamais aller dans le sens de la plus grande pente, elle marche sans cesse le long d’un abîme, c’est ce risque que j’ai eu envie de filmer » (Le Monde du 24 mai 1999). C’est à ce risque qu’il n’aura lui-même jamais cessé de confronter son œuvre sous le regard incrédule et moqueur des spécialistes de la plus grande pente. Point n’est besoin d’attendre le jugement de la postérité pour deviner la chute de cette histoire. Séparé de Paulo Branco, son producteur historique, depuis 2005, l’alerte vieillard continuait quant à lui à aller de l’avant, réunissant Michel Piccoli et Bulle Ogier pour un malicieux hommage à Belle de jour de Luis Buñuel (Belle toujours, 2006), ou imaginant les aventures d’un photographe juif ressuscitant par son art une belle endormie catholique, dont l’image le subjuguait (L’Etrange Affaire Angelica, 2010). Cette fantaisie marrane, tirant le portrait d’une morte pour communier avec elle en esprit, témoigne encore du mystère que n’a jamais cessé de célébrer Oliveira dans le cinéma. Un art auquel il donna, sans surprise, la plus belle et secrète des définitions : « Une saturation de signes magnifiques baignant dans la lumière de leur absence d’explication. »

Jacques Mandelbaum

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/cinema/article/2015/04/02/avec-la-mort-de-manoel-de-oliveira-le-cinema-perd-son-doyen_4608632_3476.html#bKDl4Yey3gEStCO6.99

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Tragique pays où même les travailleurs les plus méritants travaillent à l'âge canonique de 106 ans... Voilà, vous savez ce qui m'attend !
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Marieden

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty6/4/2015, 14:56


Mort du couturier Francesco Smalto
06 Avril 2015, 14h27 | MAJ : 06 Avril 2015, 14h36


Francesco Smalto, le célèbre couturier italien qui a habillé les plus grandes personnalités des années 1970 à 1990, dont François Mitterrand, ou l'équipe de France de football pour le Mondial 2014 au Brésil, est décédé à 87 ans, dimanche à Marrakech au Maroc alors qu'il résidait à l’hôtel Mamounia.
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kalawasa

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty6/4/2015, 17:27

Je comprends que Zahia ait craqué ! I love you

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Charly

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty6/4/2015, 17:31

bof !!!

l'important c'est ce qu'il y a dans la boite
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Sylvette

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty6/4/2015, 20:09

Marieden a écrit:

Mort du couturier Francesco Smalto
06 Avril 2015, 14h27 | MAJ : 06 Avril 2015, 14h36


Francesco Smalto, le célèbre couturier italien qui a habillé les plus grandes personnalités des années 1970 à 1990, dont François Mitterrand, ou l'équipe de France de football pour le Mondial 2014 au Brésil, est décédé à 87 ans, dimanche à Marrakech au Maroc alors qu'il résidait à l’hôtel Mamounia.

Ahh! Souvenirs, souvenirs, Marieden?
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Marieden

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty6/4/2015, 22:17

Sylvette a écrit:
Marieden a écrit:

Mort du couturier Francesco Smalto
06 Avril 2015, 14h27 | MAJ : 06 Avril 2015, 14h36


Francesco Smalto, le célèbre couturier italien qui a habillé les plus grandes personnalités des années 1970 à 1990, dont François Mitterrand, ou l'équipe de France de football pour le Mondial 2014 au Brésil, est décédé à 87 ans, dimanche à Marrakech au Maroc alors qu'il résidait à l’hôtel Mamounia.

Ahh! Souvenirs, souvenirs, Marieden?

oui oui d'un certain voyage aérien entre Rabat et Paris Smile Smile il m'avait déballé toutes les photos de tous les magasins qu'il avait dans le monde Smile
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Biloulou

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty6/4/2015, 22:30

Ça y est, je pressens la création sous peu du Club des anciens mannequins éplorés de Smalto... Ils Nous ont Quittés - Page 10 Smiley22
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Sylvette

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty7/4/2015, 01:22

Smile
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Lawrence

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty15/4/2015, 00:28





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Sylvette

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty15/4/2015, 00:54

oui. Sad

Quel slow!! Smile
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kalawasa

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty15/4/2015, 10:40

Je me suis fait récemment un CD de Percy Sledge .   Mon air préféré : "My Special Prayer" . Sublime...


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Biloulou

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty15/4/2015, 10:45

Sylvette a écrit:
oui. Sad Quel slow!! Smile

Souvenirs, souvenirs.... Ils Nous ont Quittés - Page 10 409250
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OmbreBlanche

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty19/4/2015, 09:43

Le slow à gonzesses par excellence... il n'y avait pas mieux pour conclure.

R.I.P Percy Sledge.
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http://ump25.probb.fr/forum.htm
Biloulou

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty19/4/2015, 10:13

OmbreBlanche a écrit:
Le slow à gonzesses par excellence... il n'y avait pas mieux pour conclure.
R.I.P Percy Sledge.

Ah, où étais-tu passé, petit chenapan ?
À son enterrement ? Cool
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OmbreBlanche

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty19/4/2015, 11:17

Biloulou a écrit:


Ah, où étais-tu passé, petit chenapan ?
À son enterrement ? Cool

Il se peut que, parfois, je m'absente un brin. Parce que 1/ je ne suis pas rivé en permanence à mon PC et 2/ il m'arrive de sortir, profiter du bon air et du printemps pour me dégourdir les pattes sur les rives du lac de Constance ou de ces autres lieux paradisiaques que la nature vient généreusement nous offrir.

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty19/4/2015, 11:23

À la bonne heure !
Ombre Blanche, tu n'as aucune explication à me donner, je te taquinais un peu, comme on ne fait qu'aux personnes qu'on apprécie et qu'on respecte. Very Happy

Cela étant, tu as entièrement raison dans ce que tu viens de dire. Wink
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Sylvette

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty19/4/2015, 20:31

OmbreBlanche a écrit:
Le slow à gonzesses par excellence... il n'y avait pas mieux pour conclure.

R.I.P Percy Sledge.

Voila qui est romantiquement exprime. Smile

======

le mot qui vous utilisez pour qualifier les jeunes filles/femmes, OmbreBlanche, me rappelle toujours une anecdote, pas toute jeune elle, mais que je n'oublierai jamais. En 1966/67, nous rendions visite a des amis de nos parents en Franche-Comte ou notre pere avait ete en poste pendant 3 ans. Le fils de la famille, un adolescent qui avait quelques problemes d'elocution (il prononcait les "b" comme des "g") entre dans la salle ou se trouvaient les dames des 2 familles et claironne qu'il venait d'entendre aux nouvelles qu'une "gonzesse" venait de s'immoler. N'entendant que le mot mis en exergue, la reaction de la mere fut immediate et cuisante. Smile Pauvre gamin.

Realisant son erreur, la maman devint aussi rouge que son fils. Smile

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty19/4/2015, 23:57

Sylvette a écrit:
OmbreBlanche a écrit:
Le slow à gonzesses par excellence... il n'y avait pas mieux pour conclure.

R.I.P Percy Sledge.

Voila qui est romantiquement exprime. Smile

Ben quoi ? C'est vrai. C'est le slow idéal pour faire fondre toutes les FILLES dans ses bras. L'arme du séducteur par excellence.

Ce slow-ci et "Unchained Melody" des Righteous Brothers, et vous êtes assuré de décrocher le gros lot.
Wink




Citation :
======

le mot qui vous utilisez pour qualifier les jeunes filles/femmes, OmbreBlanche, me rappelle toujours une anecdote, pas toute jeune elle, mais que je n'oublierai jamais. En 1966/67, nous rendions visite a des amis de nos parents en Franche-Comte ou notre pere avait ete en poste pendant 3 ans. Le fils de la famille, un adolescent qui avait quelques problemes d'elocution (il prononcait les "b" comme des "g") entre dans la salle ou se trouvaient les dames des 2 familles et claironne qu'il venait d'entendre aux nouvelles qu'une "gonzesse" venait de s'immoler. N'entendant que le mot mis en exergue, la reaction de la mere fut immediate et cuisante. Smile Pauvre gamin.

Realisant son erreur, la maman devint aussi rouge que son fils. Smile


lol!
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Marieden

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty20/4/2015, 13:21

http://www.leparisien.fr/musique/le-chanteur-richard-anthony-est-decede-cette-nuit-a-l-age-de-77-ans-20-04-2015-4709365.php

Ils Nous ont Quittés - Page 10 47093410

La variété française et les fans des yéyés sont en deuil. Richard Anthony, de son vrai nom Ricardo Btesh, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi des suites d'une longue maladie dans les Alpes-Maritimes. L'information, révélée par France 3-Alpes-Côte-d'Azur, a été confirmée par son entourage.

Selon Fabien Lecoeuvre, l'attaché de presse de la tournée «Age tendre» à laquelle le chanteur avait participé à plusieurs reprises, il était atteint d'un cancer.

Né au Caire (Egypte) en 1937, son plus grand succès fut Et j'entends siffler le train, sorti à l'été 1962 qui le propulse en tête des chanteurs yéyé. C'est un succès énorme, inattendu pour un slow. Il vend plus d'1,5 million de disques et s'achète une maison près de Saint-Tropez.

Il s'était fait connaître quelques années plus tôt avec sa chanson Nouvelle Vague, une reprise des Coasters. Parmi ses autres succès, on peut citer Itsy bitsy petit bikini ou sa reprise de Let's twist again.

Pas très à l'aise en public - «timide et sauvage comme je suis, je n'ai jamais été une bête de scène», reconnaissait-il -, Richard Anthony revendiquait plus de 600 chansons, 50 millions de disques vendus et 21 tubes classés numéro 1.

«Le père tranquille du twist»

Succès, enfants (il en a reconnu neuf ), femmes, fortune mais aussi déboires judiciaires et financiers ou kilos superflus: celui qu'on surnommait «le père tranquille du twist» vécut en réalité dans la démesure.

Sa carrière, faite de hauts et de bas, oscilla au rythme de fréquents «come back» de plus ou moins longue durée, dans les années 1980, 1990 puis 2000, notamment grâce aux populaires tournées d'anciennes vedettes «Age tendre et Têtes de bois». Promu en 2011 au grade d'officier dans l'Ordre des arts et des lettres, il avait retrouvé début 2012 l'Olympia de ses débuts, avant sa tournée d'adieux.



Richard Anthony - J'entends siffler le train... par LePoint
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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty20/4/2015, 13:21



C'est toute une époque qui disparaît. R.I.P. Ils Nous ont Quittés - Page 10 806956
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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty20/4/2015, 13:23


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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty20/4/2015, 13:23

OmbreBlanche a écrit:


C'est toute une époque qui disparaît. R.I.P. Ils Nous ont Quittés - Page 10 806956

oui ........... que de souvenirs Smile
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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty20/4/2015, 13:28

OmbreBlanche a écrit:
Sylvette a écrit:
OmbreBlanche a écrit:
Le slow à gonzesses par excellence... il n'y avait pas mieux pour conclure.

R.I.P Percy Sledge.

Voila qui est romantiquement exprime. Smile

[b]Ben quoi ? C'est vrai. C'est le slow idéal pour faire fondre toutes les FILLES dans ses bras. L'arme du séducteur par excellence.

Ce slow-ci et "Unchained Melody" des Righteous Brothers, et vous êtes assuré de décrocher le gros lot.[/
b] Wink




Citation :
======

le mot qui vous utilisez pour qualifier les jeunes filles/femmes, OmbreBlanche, me rappelle toujours une anecdote, pas toute jeune elle, mais que je n'oublierai jamais. En 1966/67, nous rendions visite a des amis de nos parents en Franche-Comte ou notre pere avait ete en poste pendant 3 ans. Le fils de la famille, un adolescent qui avait quelques problemes d'elocution (il prononcait les "b" comme des "g") entre dans la salle ou se trouvaient les dames des 2 familles et claironne qu'il venait d'entendre aux nouvelles qu'une "gonzesse" venait de s'immoler. N'entendant que le mot mis en exergue, la reaction de la mere fut immediate et cuisante. Smile Pauvre gamin.

Realisant son erreur, la maman devint aussi rouge que son fils. Smile


lol!

.. et ces pauvres filles qui croyaient que vous etiez eperdument amoureux d'elles et.. pour la vie!! Smile Smile
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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty20/4/2015, 13:31

oohh Richard Anthony aussi? Crying or Very sad
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Marieden

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MessageSujet: Re: Ils Nous ont Quittés   Ils Nous ont Quittés - Page 10 Empty20/4/2015, 13:50

Sylvette a écrit:
oohh Richard Anthony aussi? Crying or Very sad

pas rassurant !! c'est ma génération donc............bientôt mon tour Sad
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