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MessageSujet: De Chine   De Chine Empty19/11/2008, 15:03

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MessageSujet: La Chine, aujourd'hui...   De Chine Empty19/11/2008, 17:26

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MessageSujet: 02 - La Chine dement une emeute de moines   De Chine Empty3/3/2009, 11:37

Le Figaro - Flash Actu

AFP
03/03/2009 | Mise à jour : 09:45

Pékin a démenti qu'il y ait eu des "émeutes" de moines tibétains dans le Sichuan (sud-ouest) à l'approche du 50e anniversaire du départ en exil du dalaï lama, chef des bouddhistes tibétains.

======

Chine : un monastère tibétain encerclé
AFP
02/03/2009 | Mise à jour : 07:12

Les forces de l'ordre ont encerclé un monastère tibétain dans le sud-ouest de la Chine après une manifestation de moines contre la répression chinoise, ont affirmé des organisation pro-tibétaines. Selon ces dernières, la manifestation a eu lieu dimanche dans la préfecture d'Aba, une région tibétaine du Sichuan, où un moine s'est immolé par le feu la semaine dernière, alors que la tension est forte à l'approche du 50e anniversaire du soulèvement contre Pékin, le 10 mars, et un an après les émeutes de Lhassa, le 14.

Plusieurs centaines de moines du monastère de Sey ont protesté contre l'interdiction des prières durant un festival bouddhiste traditionnel, le Monlam, qui intervient juste après le Nouvel an tibétain, affirme l'organisation Campagne internationale pour le Tibet, basée à New York, qui cite des sources sur place. Ils ont également réclamé la libération de tous les prisonniers tibétains, affirme-t-elle, ajoutant que la police armée a encerclé le monastère où les moines étaient revenus après la manifestation.

L'association Etudiants pour un Tibet libre, également basée à New York, a aussi fait état de ces incidents. Le dalaï lama, le chef spirituel tibétain, a mis en garde la semaine dernière contre une répression chinoise au Tibet. Cette mise en garde survient alors que des agences de voyage ont annoncé que la Chine allait fermer le Tibet aux touristes étrangers avant le 10 mars et que, selon des sources concordantes, la sécurité a éte renforcée dans la région himalayenne.

Jeudi, la Chine a démenti vouloir fermer le Tibet aux touristes étrangers avant le 10 mars. Il y a un an, plus de 200 Tibétains ont été tués au cours des manifestations de mars 2008 qui coïncidaient avec le 49e anniversaire du soulèvement anti-chinois de 1959, selon des exilés tibétains. Pour sa part, Pékin a accusé des "émeutiers" tibétains d'avoir tué 21 personnes.
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emma

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MessageSujet: La grande muraille s'allonge de 2000 kms   De Chine Empty4/5/2009, 12:59

La Grande muraille a soudain pris plusieurs tailles, puisqu'on a appris qu'elle était plus longue de 2 000 kms que précédemment estimé. Le China Daily a révélé avec une précision extrême qu'elle s'étendait sur 8 851,8 kms, soit sur une longueur bien plus importante que les 6 700 kms jusque là communément admis. Mais ce chiffre était fondé essentiellement sur des récits historiques et des observations sommaires. Or, cette fois-ci, le quotidien officiel cite une étude scientifique menée pendant deux ans par l'Administration d'Etat chargée du Patrimoine culturel, avec les moyens technologiques les plus sophistiqués, relevés GPS et moyens infrarouge notamment. C'est ainsi qu'ont pu être découverts des tronçons inconnus, dans les zones montagneuses et désertiques. L'étude a ainsi montré que ces incroyables fortifications commencées à être érigées sous la dynastie des Qin (221 à 206 avant notre ère) pour arrêter les invasions venues du Nord, puis reconstruites sous les Ming (1368-1644), comprenaient 6.259,6 kms de murs, 359,7 kms de tranchées et 2.232,5 kms de barrières naturelles (montagnes, rivières).

http://blog.lefigaro.fr/chine/2009/04/la-grande-muraille-plus-longue.html

De Chine P1000290
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty4/5/2009, 13:12

Ils sont parvenus à pied par la Chine ...
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Biloulou

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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty4/5/2009, 13:21

C'est une performance, faut l'avouer ! De Chine Smiley12
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MessageSujet: La Chine, principal bailleur de fonds de l'économie mondiale   De Chine Empty8/6/2009, 07:50

Citation :
"Pékin pourrait s’offrir 50 milliards en obligations du FMI"

De Chine 20090605-094326-g

La Chine envisage d’acheter jusqu’à 50 milliards $ en obligations du Fonds monétaire international. L’investissement contribuerait à augmenter les ressources de l’institution financière internationale.


L’Empire du milieu procéderait à cet investissement si les obligations émises par le FMI sont conformes à leurs objectifs de sécurité et de retour sur investissement. Ce placement rejoindrait la volonté des Chinois à contribuer au financement du FMI par les voies du marché.

Plusieurs pays sont aussi intéressés par cette première émission d’obligations du FMI. Des discussions ont eu lieu en mai au sujet des caractéristiques que devraient comporter ces titres. On retrouve parmi ces pays plusieurs membres du G20 qui ne font pas partie des Nouveaux accords d’emprunts (NAE), conclus à Londres pour augmenter rapidement les ressources prêtables du FMI.

http://argent.canoe.com/lca/infos/international/archives/2009/06/20090605-094326.html
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MessageSujet: Obama, la Chine et le droit des minorités   De Chine Empty27/7/2009, 17:49

Citation :
Obama appelle la Chine à respecter ses minorités

De Chine Capt.94fe6298846f4085afcb7c0da5e5fabc.us_obama_china__dchg109

Le président américain a déclaré lundi que les relations bilatérales avec la Chine étaient parmi les plus importantes au monde pour les Etats-Unis et seraient déterminantes au cours du XXIe siècle.

Tout en rappelant à ses hôtes chinois l'importance du droit des minorités et le respect des libertés individuelles.



"Les relations entre les Etats-Unis et la Chine façonneront le XXIe siècle, ce qui les place parmi les plus importantes relations bilatérales au monde", a dit M. Obama dans un discours à l'ouverture d'un nouveau dialogue stratégique et économique entre les Etats-Unis et la Chine à Washington.

Le président américain Barack Obama a également appelé la Chine à respecter les libertés individuelles et religieuses et les libertés des minorités.

"En même temps que nous respectons la culture ancienne de la Chine et ses remarquables prouesses, nous croyons fermement qu'on doit respecter la religion et la culture de tous les peuples, que chacun doit pouvoir s'exprimer librement", a dit M. Obama dans un discours à l'ouverture d'un nouveau dialogue stratégique et économique entre les Etats-Unis et la Chine à Washington.

"Cela inclut les minorités religieuses et ethniques de Chine, aussi sûrement que cela inclut les minorités des Etats-Unis", a-t-il ajouté.

http://qc.news.yahoo.com/s/afp/090727/monde/gouvernement_diplomatie_1
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty28/10/2009, 21:37

Citation :
Coup de balai sur la littérature pornographique en Chine

De Chine V-5824

La Chine des paradoxes et des contradictions a encore frappé.

Alors que les ventes de livres ont connu une forte augmentation grâce à internet l'an passé, pour atteindre un marché évalué à 51,3 millions de yuan, 5,7 millions €, le gouvernement vient de prendre une série de mesure pour faire un grand ménage de printemps, un chouia en avance, sur la Toile.


L'administration générale de la presse et des publications explique dans un communiqué que 20 sites et 30.000 liens ont été coupés après que 4000 sites littéraires ont été inspectés par une cinquantaine d'experts. Les oeuvres incriminées « incluent des contenus pornographiques », ou « utilisent des titres provocateurs ou violant la vie privée, afin d'attirer l'attention », voire « évoquent des aventures d'une nuit, des couples échangistes, des abus sexuels, au mépris de la décence ».

Pour les éditeurs de ces sites autant que les auteurs des textes, le gouvernement a prévu de mettre en place une réglementation qui légiférera sur les oeuvres que l'on est autorisé de publier ou d'écrire, sur internet. Cette campagne de censure est en tout cas la dernière en date dans le nettoyage par le vide de tout ce qu'internet peut contenir de choquant pour l'administration chinoise.

Invité d'honneur de la Foire de Francfort, la Chine n'avait pourtant pas fait d'esclandre sur le sujet de la pornographie en littérature durant l'événement, avec une approche très politique de la situation.

Depuis juin, un logiciel nommé Green Dam Youth Escort, destiné au pistage et au filtrage des contenus visibles sur le net est censé avoir été mis en place dans les nouveaux ordinateurs vendus. Cependant, le pays avait fait face à une plainte pour violation du droit d'auteur, après qu'un éditeur de logiciel fit valoir qu'on avait simplement plagié sa technologie.

http://www.actualitte.com/actualite/14527-balai-litterature-pornographique-internet-Chine.htm
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MessageSujet: Obama, la Chine et les Droits de l'Homme   De Chine Empty16/11/2009, 21:17

Citation :
En Chine, Barack Obama défend les "droits universels"

De Chine Capt.9dcb58685f9448c18dd96b7542a3ba7a.china_obama_xed104

Pour la première visite de son mandat en Chine, Barack Obama a affirmé lundi que la Chine et les Etats-Unis "n'avaient pas à être des adversaires" et a insisté sur les "droits universels", comme la liberté d'expression, de culte et d'information lors d'un discours à Shanghai.


"Les libertés d'expression et de culte et l'accès à l'information sont, nous le pensons, des droits universels", a-t-il poursuivi. "Ils devraient être accessibles à tous, y compris aux minorités ethniques et religieuses, que ce soit aux États-Unis, en Chine, ou ailleurs", a dit Obama devant des étudiants triés sur le volet. Le président américain a aussi expliqué que des bonnes relations bilatérales entre les deux pays pourraient apporter la "prospérité et la paix dans le monde". Un format tranchant avec le protocole mais qui s'est inspiré des meetings qu'il avait organisés en 2008 durant sa campagne électorale.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-11-16/tournee-en-asie-obama-defend-les-droits-universels-en-chine/924/0/395418&xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Quotidienne%5D-20091116
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty17/11/2009, 21:02

Citation :
Hu Jintao et Barack Obama font part de leurs convergences et de leurs différences

De Chine Capt.0ec92552eb624f82bc1a29be8408430c.aptopix_china_us_obama_xhg116

Pour sa première visite officielle en Chine, le président américain Barack Obama et son homologue chinois Hu Jintao ont dialogué en privé plus de deux heures mardi à Pékin, discussions au cours desquelles ils ont trouvé des points de convergence comme le dossier nucléaire iranien et le climat, sans éluder les sujets de tension récurrents tels que les droits de l'homme et le Tibet.


Le président Obama a tenu à mettre l'accent sur les intérêts communs des deux pays: "je ne crois pas que le succès d'un pays doit se faire aux dépends d'un autre".

Et de marteler que leurs relations sont "positives et complètes".

Cependant, le président américain a évoqué les droits de l'homme, répétant qu'ils étaient universels et devaient être respectés par tous. Ils ont d'ailleurs fixé une date pour s'entretenir sur la question des droits de l'homme l'année prochaine, une des questions sur laquelle Washington et Pékin restent divisés.

Ainsi Hu Jintao a appelé les Etats-Unis les "intérêts propres" de la Chine, une notion faisant référence à la fin du soutien à Taiwan et au dalaï lama, le leader tibétain en exil. Si Barack Obama a reconnu que le Tibet était une partie de la Chine, il a exhorté Pékin à reprendre le dialogue avec les émissaires du dalaï lama.

A la fin de leurs entretiens au Grand Hall du Peuple, qui borde la place Tiananmen, les deux hommes ont également évoqué les tensions sur le terrain économique, le président américain déclarant que la Chine avait aidé les Etats-Unis à sortir de la pire récession de cette génération.

http://fr.news.yahoo.com/3/20091117/twl-chine-usa-hu-obama-224d7fb.html
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty18/11/2009, 01:10

De Chine 68409210
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MessageSujet: La Chine ,les pirates et la super puissance ....   De Chine Empty30/12/2009, 18:55

Je suis tombé aujourd'hui sur un article de Guysens Israel News qui parlait de l'intention des CHINOIS d'établir une base navale dans l'Océan Indien sous le prétexte de lutter contre la piraterie .

Ce serait un sérieux tournant dans l'affaire ....

Et même indépendament de l'affaire ....




Mercredi 30 décembre 2009 à 11:27
Piraterie : la Chine pourrait établir une base navale dans le golfe d'Aden
La Chine pourrait établir une base navale de soutien à ses opérations antipiraterie dans le Golfe d'Aden, au large de la Somalie, a suggéré un haut responsable de la Défense chinoise.


http://www.guysen.com/news_Piraterie-la ... 57843.html
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty23/2/2010, 00:33

Citation :
Le dalaï lama dénonce la censure en Chine.

Le chef spirituel des Tibétains estime que les Etats-Unis et d'autres nations pourraient contribuer à l'instauration d'une autonomie significative de son pays en plaidant pour une société ouverte en Chine.

"La censure est la source du problème", estime le dalaï-lama dans une interview accordée à Reuters samedi à Beverly Hills.


"Le peuple chinois n'a pas la possibilité de s'informer sur notre problème", affirme le moine bouddhiste. "Dès que la Chine sera devenue une société ouverte - avec la liberté de parole, la liberté de la presse, la liberté de l'information - toutes ces peurs et ces doutes inutiles seront réduits", a t-il estimé.

"Ai-je l'air d'être un démon ?" s'est interrogé le dalaï-lama qui avait reçu le prix Nobel de la paix en 1989.

Pour lui, cette diffusion d'une information libre passe également par l'internet et par des moteurs de recherche comme Google, victime d'une cyber-attaque très sophistiquée le mois dernier.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-02-21/le-dalai-lama-plaide-contre-la-censure-en-chine/924/0/426310

De Chine R1865066240
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty29/3/2010, 14:04

C'est officiel, Volvo devient chinois
(20minutes.fr, le 29.03.10 à 13h08)


De Chine Articl14
C'est officiel, Volvo devient chinois/CaradisiacAUTO

La firme suédoise se naturalise...

De la Suède à la Chine en passant par les Etats-Unis, c’est un véritable tour du monde effectué en un peu plus d’une décennie. Après plusieurs mois de discussion, c’est en effet maintenant officiel : Volvo, racheté par Geely, devient chinois.

« Je vois Volvo comme un tigre. Le tigre appartient à la forêt, il ne peut pas être mis dans un zoo, dans un tout petit enclos. Nous devons libérer ce tigre. Le cœur du tigre se trouve en Suède et en Belgique, mais sa puissance doit être projetée partout dans le monde et je vois la Chine comme un des marchés où Volvo doit montrer sa capacité à lâcher les chevaux » a déclaré à la presse Li Shufu, président de Geely, dans un style Cantona cantonnais, au siège historique de la marque suédoise à Göteborg. Et l’envolée lyrique est de circonstance car l’affaire paraît plutôt bonne pour les chinois : après avoir acheté Volvo en 1999 pour 6,45 milliards de dollars, Ford le revend aujourd’hui pour 1,8 milliard, un montant, qui, étonnamment, sera réglé dans sa grande majorité en liquide.

Ce rachat est historique, il s’agit là de la plus grande acquisition chinoise à l’étranger dans le secteur de l’automobile qui marque une étape marquante dans l’expansion internationale de l’automobile chinoise, Volvo représentant une porte ouverte sur les marchés européens et américains. C’est aussi une aubaine pour le constructeur maintenant d’origine suédoise qui s’empoussiérait dans le giron de Ford, passant de 460 000 voitures produites en 2007, à 374 300 en 2008 puis 334 800 l’année dernière.

De tels mouvements créent bien sûr quelques inquiétudes, notamment pour les 22 000 emplois que représentent Volvo dans le monde, dont 16 000 rien qu’en Suède, mais Li Shufu s’est montré rassurant : « Volvo c'est Volvo, et Geely c'est Geely. Ce sont des entreprises distinctes. Geely est bien décidé à protéger et nourrir tout ce qui fait la grandeur de Volvo ». Des déclarations qui ont su rassurer les syndicats, qui ont approuvé la transaction.
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emma

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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty12/5/2010, 22:58

Christophe Girard, Adjoint au Maire de Paris chargé de la culture : «L'Expo 2010 Shanghai offre une chance de dialogue entre différents pays du monde»

De Chine Christophe-girard-casquette_473

http://french.peopledaily.com.cn/96861/6967593.html

M. Christophe Girard a expliqué au correspondant du quotidien «Dongfang Zaobao» (Matin de l'Orient) qui l'interviewait :

"La Chine revêt une importance majeure pour la France, pour l'Europe et même pour le monde entier, car elle est en train de mener une réforme sans précédent dans toute son histoire, une réforme économique, sociale et autres…… Je suis, moi, un homosexuel. C'est pourquoi je n'aime ni le dalai lama, ni la religion, mais j'aime profondément la démocratie. Je pense que si le gouvernement chinois n'aurait pas fait des efforts pour développer l'économie au Tibet, celui-ci serait toujours au temps du moyen-âge. J'ai constaté que la Chine a fait de grands et continuels progrès en matière des droits de l'homme. Aujourd'hui, j'ai l'occasion de discuter ici avec un jeune journaliste de sujets concernant la démocratie, les droits de l'homme et l'homosexualité, cela prouve qu'il y a eu effectivement un progrès dans le sens de la démocratie. Avant de venir ici, j'ai vu le film réalisé par Lou Ye "Nuits d'ivresse printanière", dans lequel il y a des scènes sur l'homosexualité. Cette ouverture au sujet du cinéma démontre qu'en Chine, on peut exprimer librement son sentiment personnel. C'est un progrès et une bonne chose. En tant qu'Adjoint au Maire de Paris chargé de la culture, je comprends parfaitement la différence d'idées et d'opinions sur un même problème entre les deux peuples de la France et de la Chine due aux différentes cultures de nos deux pays. Nos deux peuples ne doivent pas continuer à se disputer sur des choses et des problèmes futiles, creux et insignifiants et les Français doivent abandonner leurs vieilles et désuètes idées et opinions sur la Chine. Les produits de fabrication chinoise sont de bonne qualité et bon marché, ce qui secoue effectivement l'économie française. Mais, je ne considère pas cela comme une menace."

De Chine 4485207516_bb4476ca17
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty13/5/2010, 12:15

De Chine 4485207516_bb4476ca17

Pourquoi le drapeau turc..?? c'est de la chine qu'on parle...Non!!!
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MessageSujet: La Chine, la démocratie & les droits de l'homme   De Chine Empty29/10/2010, 09:13

Des sympathisants du Nobel assignés à résidence en Chine

Des dizaines de dissidents chinois et militants des droits de l'homme sont assignés à résidence par les autorités de Pékin, qui tente de museler les soutiens du dernier lauréat prix Nobel de la paix, Liu Xiaobo, affirme Human Rights Watch.

Le Parti communiste chinois a déployé des escadrons de police et de gardes pour confiner chez eux ou placer sous surveillance constante les personnes qui soutiennent le dissident, dit l'ONG basée à New York dans un communiqué diffusé vendredi. Des dissidents ont rapporté à Reuters les mêmes informations.

De Chine 2906329448-assignation-a-residence-de-sympathisants-du-nobel-de-la-paix

Parmi les personnes visées figure Liu Xia, épouse de Liu Xiaobo, dissident condamné l'année dernière à onze années de prison pour ses critiques du régime du parti unique et son rôle dans la diffusion d'une pétition en faveur d'une transition démocratique, connue sous le nom de Charte 08.

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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty29/10/2010, 12:52

J'aime bien ce petit texte ci-dessous. Je ne me prononcerais jamais sur l'universalité de certains concepts et la Chine nous en donne l'exemple.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
« Les droits de l’homme ne sont universels que s’ils incluent le droit
de ne pas croire au dogme de l’universalité des droits » (Giuliano Ferrara,
Il Foglio, 23 décembre 2002).

La théorie des droits de l'homme se donne comme une théorie valable en tous
temps et en tous lieux, c’est-à-dire comme une théorie universelle. L'universalité,
réputée inhérente à chaque individu posé comme sujet, y représente la mesure
applicable à toute réalité empirique. Dans une telle optique, dire que les droits sont
« universels » n'est qu’une autre façon de dire qu'ils sont absolument vrais. En
même temps, chacun sait bien que l'idéologie des droits de l'homme est un produit
de la pensée des Lumières, que l'idée même de droits de l'homme appartient à
l'horizon spécifique de la modernité occidentale. La question se pose alors de savoir
si l'origine étroitement circonscrite de cette idéologie ne dément pas implicitement
ses prétentions à l'universalité. Toute Déclaration des droits étant historiquement
datée, n'en résulte-t-il pas une tension, ou une contradiction, entre la contingence
historique qui a présidé à son élaboration et l'exigence d'universalité qu'elle entend
affirmer ?

Il est clair que la théorie des droits, au regard de toutes les cultures humaines,
représente l'exception plutôt que la règle — et qu'elle constitue même une exception
au sein de la culture européenne, puisqu'elle n'est apparue qu'à un moment
déterminé et relativement tardif de l'histoire de cette culture. Si les droits sont « là »
depuis toujours, présents dans la nature même de l'homme, on peut s'étonner
qu'une petite portion de l'humanité seulement s'en soit aperçue, et qu'il lui ait fallu si
longtemps pour s'en apercevoir. Comment comprendre que le caractère universel
des droits ne soit apparu comme une « évidence » que dans une société particulière
? Et comment imaginer que cette société puisse en proclamer le caractère universel
sans en revendiquer en même temps le monopole historique, c'est-à-dire sans se
poser comme supérieure à celles qui ne l'ont pas reconnu ? L'universalité des droits
se heurte d’ailleurs encore à cette question, posée d'emblée par Raimundo Panikkar
: « Cela a-t-il un sens de se demander si les conditions de l'universalité sont réunies
alors que la question même de l'universalité est loin d'être une question
universelle ? » (1).

Dire que tous les hommes sont titulaires des mêmes droits est une chose. Dire

que ces droits doivent être partout reconnus sous la forme qu'en donne l'idéologie
des droits en est une autre, bien différente. Cela pose en effet la question de savoir
qui a autorité pour imposer ce point de vue, quelle est la nature de cette autorité,
qu'est-ce qui garantit le bien-fondé de son discours. En d'autres termes : qui décide
qu'il doit en être ainsi et pas autrement ?

Toutes ces questions, qui ont donné lieu à une littérature considérable,
débouchent en fin de compte sur une alternative simple : soit l'on soutient que les
concepts constitutifs de l'idéologie des droits de l'homme sont, malgré leur origine
occidentale, des concepts véritablement universels. Il faut alors le démontrer. Soit
on renonce à leur universalité, ce qui ruine le système : en effet, si la notion de droits
de l'homme est purement occidentale, son universalisation à l'échelle planétaire
représente de toute évidence une imposition du dehors, une manière détournée de
convertir et de dominer, c'est-à-dire une continuation du syndrome colonial.

Une première difficulté apparaît déjà au niveau du vocabulaire. Jusqu'au Moyen
Age, on ne trouve dans aucune langue européenne — pas plus qu'en arabe, en
hébreu, en chinois ou en japonais — un terme désignant un droit comme attribut
subjectif de la personne, distinct en tant que tel de la matière juridique (le droit). Ce
qui revient à dire que, jusqu'à une période relativement tardive, il n'existait aucun
mot pour désigner des droits censés appartenir aux hommes en vertu de leur seule
humanité.

La théorie des droits de l'homme postule par ailleurs l'existence d'une nature
humaine universelle, indépendante des époques et des lieux, qui serait
connaissable par le moyen de la raison. De cette affirmation, qui ne lui appartient
pas en propre (et qui en soi n'a rien de contestable), elle donne une interprétation
particulière, impliquant une triple séparation : entre l'homme et les autres vivants
(l'homme est seul titulaire de droits naturels), entre l'homme et la société (l'être
humain est fondamentalement l'individu, le fait social n'est pas pertinent pour
connaître sa nature), entre l'homme et l'ensemble du cosmos (la nature humaine ne
doit rien à l'ordre général des choses). Or, cette triple séparation n'existe pas dans
l'immense majorité des cultures non occidentales, y compris bien entendu dans
celles qui reconnaissent l'existence d'une nature humaine.

Le problème achoppe tout particulièrement sur l'individualisme. Dans la plupart
des cultures — comme d'ailleurs, il faut le rappeler, dans la culture occidentale des
origines —, l'individu en soi n'est tout simplement pas représentable. Il n'est jamais
conçu comme une monade, coupée de ce qui le relie, non seulement à ses proches,
mais à la communauté des vivants et à l'univers tout entier. Les notions d'ordre, de
justice et d'harmonie ne sont pas élaborées à partir de lui, ni à partir de la place
unique qui serait celle de l'homme dans le monde, mais à partir du groupe, de la
tradition, des liens sociaux ou de la totalité du réel. Parler de liberté de l'individu en

soi n'a donc aucun sens dans des cultures demeurées fondamentalement holistes,
et qui se refusent à concevoir l'être humain comme un atome autosuffisant. Dans
ces cultures, la notion de droits subjectifs est absente, alors que sont omniprésentes
celles d'obligation mutuelle et de réciprocité. L'individu n'a pas à faire valoir ses
droits, mais à œuvrer pour trouver dans le monde, et d'abord dans la société à
laquelle il appartient, les conditions les plus propices à l'accomplissement de sa
nature et à l'excellence de son être.

La pensée asiatique, par exemple, s'exprime avant tout dans le langage des
devoirs. La notion morale de base de la pensée chinoise est celle des devoirs que
l'on a envers autrui, non celle des droits qu'on pourrait lui opposer, car le monde des
devoirs est logiquement antérieur au monde des droits. Dans la tradition
confucéenne, qui valorise l'harmonie entre les êtres et avec la nature, l'individu ne
saurait posséder des droits supérieurs à la communauté à laquelle il appartient. Les
hommes sont liés entre eux par la réciprocité des devoirs et l'obligation mutuelle. Le
monde des devoirs est en outre plus étendu que celui des droits. Alors qu'à chaque
droit correspond théoriquement un devoir, il n'est pas vrai qu'à chaque obligation
réponde un droit : nous pouvons avoir des obligations envers certains hommes dont
nous n'avons rien à attendre, et aussi envers la nature et les animaux, qui ne nous
doivent rien.

Poser que ce qui vient en premier, ce n'est pas l'individu, mais le groupe, ne
signifie nullement que l'individu soit « enfermé » dans le groupe, mais bien plutôt
qu'il n'acquiert sa singularité que par rapport à un rapport social qui est lui aussi
constitutif de son être. Cela ne signifie pas non plus qu'il n'existe pas partout un
naturel désir d'échapper au despotisme, à la coercition ou aux mauvais traitements.
Entre l'individu et le groupe peuvent surgir des tensions. Ce fait-là est bien universel.
Mais ce qui n'est nullement universel, c'est la croyance selon laquelle le meilleur
moyen de préserver la liberté est de poser de manière abstraite un individu dépouillé
de toutes ses caractéristiques concrètes, délié de toutes ses appartenances
naturelles et culturelles. Il y a des conflits dans toutes les cultures, mais dans la
plupart d'entre elles, la vision du monde qui prévaut n'est pas une vision conflictuelle
(l'individu contre le groupe), mais une vision « cosmique » ordonnée à l'ordre et à
l'harmonie naturelle des choses. Chaque individu a son rôle à jouer dans l'ensemble
où il s'insère, et le rôle du pouvoir politique est d'assurer au mieux cette coexistence
et cette harmonie, gage de pérennité. De même que le pouvoir est universel, mais
que les formes de pouvoir ne le sont pas, le désir de liberté est universel, tandis que
les façons d'y répondre peuvent varier considérablement.

Le problème devient spécialement aigu lorsque les pratiques sociales ou
culturelles dénoncées au nom de droits de l'homme ne sont pas des pratiques
imposées, mais des pratiques coutumières jouissant de toute évidence d'une faveur
massive au sein des populations concernées (ce qui ne veut pas dire qu'elles n'y

sont jamais critiquées). Comment une doctrine fondée sur la libre disposition des
individus par eux-mêmes peut-elle s'y opposer ? Si les hommes doivent être laissés
libres de faire ce qu'ils veulent aussi longtemps que l'usage de leur liberté n'empiète
pas sur celle des autres, pourquoi les peuples dont certains coutumes nous
paraissent choquantes ou condamnables ne pourraient-ils pas être laissés libres de
les pratiquer aussi longtemps qu'ils ne cherchent pas à les imposer aux autres ?

« Prétendre attribuer une validité universelle aux droits de l'homme, écrit
Raimundo Panikkar, c'est postuler que la plupart des peuples du monde sont
engagés, pratiquement de la même manière que les nations occidentales, dans un
processus de transition d'une Gemeinschaft plus ou moins mythique [...] à une
“modernité” organisée de façon “rationnelle» et “contractuelle”, telle que la connaît le
monde occidental industrialisé. C'est là un postulat contestable » (2). D’autant que
« proclamer le concept des droits de l'homme [...] pourrait bien se révéler être un
cheval de Troie introduit clandestinement au cœur d'autres civilisations avec pour
résultat de les obliger à accepter les modes d'existence, de pensée et de sentiment
pour lesquels les droits de l'homme constituent la solution qui s'impose en cas de
conflit » (3).

Accepter la diversité culturelle exige une pleine reconnaissance de l'Autre. Mais
comment reconnaître l'Autre si ses valeurs et ses pratiques s'opposent à celles
qu'on veut lui inculquer ? Les tenants de l'idéologie des droits sont généralement
des partisans du « pluralisme ». Mais qu'en est-il de la compatibilité des droits de
l'homme avec la pluralité des systèmes culturels et des croyances religieuses ? Si le
respect des droits individuels passe par le non-respect des cultures et des peuples,
faut-il en conclure que tous les hommes sont égaux, mais que les cultures que ces
égaux ont créées ne sont pas égales ?

L'imposition des droits de l'homme représente de toute évidence une
acculturation, dont la mise en pratique risque d'entraîner la dislocation ou
l'éradication d'identités collectives qui jouent aussi un rôle dans la constitution des
identités individuelles. L'idée classique selon laquelle les droits de l'homme
protègent les individus contre les groupes auxquels ils appartiennent et constituent
un recours par rapport aux pratiques, aux lois ou aux coutumes qui caractérisent ces
groupes, s'avère par là douteuse. Ceux qui dénoncent telle ou telle « violation des
droits de l'homme » mesurent-ils toujours avec exactitude à quel point la pratique
qu'ils critiquent peut être constitutive de la culture au sein de laquelle elle
s'observe ? Ceux qui se plaignent de la violation de leurs droits sont-ils prêts, de leur
côté, à payer le respect de ces droits du prix de la destruction de leur culture ? Ne
souhaiteraient-ils pas plutôt que leurs droits soient reconnus sur la base de ce qui
spécifie leur culture ?

C'est pour tenter de concilier l'idéologie des droits avec la diversité culturelle que
la notion de droits des peuples a été élaborée. Cette nouvelle catégorie de droits a
surtout été théorisée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, dans le cadre
notamment des revendications nationalitaires qui devaient aboutir à la
décolonisation, mais aussi sous l'influence des travaux d'ethnologues comme
Claude Lévi-Strauss qui, en réaction contre les tenants de l'évolutionnisme social
(Lewis Morgan), dénonçaient les méfaits de l'acculturation et mettaient l'accent sur
les spécificités culturelles ou sur la nécessité de reconnaître des droits particuliers
aux minorités ethniques. A date plus récente, le renouveau des affirmations
identitaires de toutes sortes, réaction compensatoire au déclin des identités
nationales et à la sclérose grandissante des Etats-nations, a remis ce thème à
l'ordre du jour. Pour Lelio Basso, grand défenseur des droits des peuples, les vrais «
sujets de l'histoire sont les peuples, qui sont également les sujets du droit » (4).

Les optimistes pensent que les droits individuels et les droits collectifs
s'harmonisent spontanément, parce qu'ils sont complémentaires, les avis différant
toutefois sur la hiérarchie qui s'impose entre les premiers et les seconds. Edmond
Jouve assure ainsi que « droits de l'homme et droits des peuples ne sauraient se
contredire » (5). D'autres, plus nombreux, pointent des contradictions indéniables,
mais en tirent des conclusions opposées. « Beaucoup en sont venus à penser que
la notion de droits des peuples n'était qu'une abstraction destinée à justifier le
remplacement d'une oppression par une autre oppression et que seuls comptaient
les droits des peuples, observe Léo Matarasso. D'autres, au contraire, estiment que
les droits de l'homme ne sont invoqués que comme un alibi idéologique pour justifier
des agissements attentatoires aux droits des peuples ».

On retrouve la même diversité d'opinions à propos du caractère « universel » ou,
au contraire, strictement occidental des droits de l'homme. « Les droits de l'homme,
déclare John Rawls, ne sont pas la conséquence d'une philosophie particulière, ni
d'une façon parmi d'autres de voir le monde. Ils ne sont pas liés à la seule tradition
culturelle de l'Occident, même si c'est à l'intérieur de cette tradition qu'ils ont été
formulés pour la première fois. Ils découlent simplement de la définition de la
justice » (6). Le postulat implicite, ici, est évidemment qu'il n'y a qu'une seule
définition possible de la justice. « Bien qu'il soit vrai que les valeurs de la Déclaration
universelle des droits de l'homme dérivent de la tradition des Lumières, ajoute
William Schutz, virtuellement tous les pays du monde les ont acceptées » (7).
Comment se fait-il alors qu'il faille si souvent recourir aux armes pour les imposer ?

Dans une telle optique, ce serait en quelque sorte par hasard que l'Occident
serait parvenu plus tôt que les autres au « stade » où il aurait été possible de
formuler explicitement une aspiration partout présente de façon sous-jacente. Cette

priorité historique ne lui confèrerait pas de supériorité morale particulière. Les
Occidentaux seraient seulement « en avance », tandis que les autres cultures
seraient « en retard ». C'est le schéma classique de l'idéologie du progrès.

La discussion sur l'universalité des droits de l'homme évoque en fait bien souvent
ces dialogues « œcuméniques » où l'on tient à tort pour acquis que toutes les
croyances religieuses renvoient sous des formes différentes à des « vérités »
communes. Le raisonnement tenu pour démontrer que les droits sont universels est
presque toujours le même. Il consiste à faire le constat qu'il existe partout dans le
monde un désir de bien-être et de liberté, puis à en tirer argument pour légitimer le
discours des droits censé répondre à cette demande (Cool. Or, une telle conclusion est
parfaitement discutable. Personne n'a jamais nié que tous les hommes aient
certaines aspirations en commun, ni qu'un consensus puisse s'établir pour regarder
au moins certaines choses comme intrinsèquement bonnes ou intrinsèquement
mauvaises. Partout dans le monde, les gens préfèrent être bien-portants plutôt que
malades, libres plutôt que contraints, partout ils détestent être frappés, torturés,
emprisonnés arbitrairement, massacrés, etc. Mais de ce que certains biens sont
humains, il ne s'ensuit nullement que le discours des droits soit validé, et moins
encore qu'il soit universel. En d'autres termes, ce n'est pas l'universalité du désir
d'échapper à la coercition qu'il s'agit de démontrer, mais bien l'universalité du
langage qu'on compte utiliser pour répondre à ce désir. Les deux plans ne sauraient
se confondre. Et la seconde démonstration n'a toujours pas été apportée.

A la question : « Le concept des droits de l'homme est-il un concept universel ? »,
Raimundo Panikkar répond donc avec netteté : « La réponse est tout simplement
non. Et cela pour trois raisons. A) Aucun concept n'est universel par lui-même.
Chaque concept est valide en premier lieu là où il a été conçu. Si nous voulons
étendre sa validité au-delà des limites de son contexte propre, il nous faudra justifier
cette extrapolation [...] En outre, tout concept tend à l'univocité. Accepter la
possibilité de concepts universels impliquerait une conception strictement
rationaliste de la vérité. Mais même si cette position correspondait à la vérité
théorique, l'existence de concepts universels n'en résulterait pas, en raison de la
pluralité des univers de discours que présente de facto le genre humain [...] B) Au
sein du vaste champ de la culture occidentale elle-même, les postulats mêmes qui
servent à situer notre problématique ne sont pas universellement admis. C) Pour
peu que l'on adopte une attitude d'esprit transculturelle, le problème apparaîtra
comme exclusivement occidental, c'est-à-dire que c'est la question elle-même qui
est en cause. La plupart des postulats et autres présuppositions connexes
énumérés ci-dessus sont tout simplement absents des autres cultures » (9).

La critique de l'universalisme des droits au nom du pluralisme culturel n'est pas
neuve. Herder et Savigny, en Allemagne, comme Henry Maine, en Angleterre, ont
montré que la matière juridique ne saurait se comprendre sans prise en compte des

variables culturelles. On retrouve une critique analogue chez Hannah Arendt,
lorsqu'elle écrit que « le paradoxe des droits abstraits est qu'en déclinant les droits
d'une humanité sans attache, ils risquent de priver d'identité ceux qui sont
précisément victimes des déracinements imposés par les conflits modernes ».

Sur la même base, Alasdair MacIntyre adresse trois objections à l'idéologie des
droits de l'homme. La première est que la notion de droit, telle que la pose cette
idéologie, ne se retrouve pas partout, ce qui montre qu’elle n'est pas
intrinsèquement nécessaire à la vie sociale. La deuxième est que le discours des
droits, alors même qu'il prétend proclamer des droits dérivés d'une nature humaine
intemporelle, est étroitement circonscrit à une période historique déterminé, ce qui
rend l'universalité de son propos peu crédible. La troisième est que toute tentative
pour justifier la croyance en de tels droits s'est soldée par un échec. Soulignant
qu'on ne peut avoir des droits et en jouir que dans un type de société possédant
certaines règles établies, MacIntyre écrit : « Ces règles n'apparaissent qu'à des
périodes historiques particulières et dans des circonstances sociales particulières.
Ce ne sont nullement des caractéristiques universelles de la condition humaine »
(10). Il en conclut que de tels droits ne sont qu'une fiction (11).

« Tenir pour établi que sans une reconnaissance explicite des droits de l'homme
la vie serait chaotique et dénuée de sens, écrit encore Raimundo Panikkar, relève
de la même mentalité que de maintenir que, sans la croyance en un Dieu unique
telle qu'elle est comprise dans la tradition abrahamique, la vie humaine se
dissoudrait en une totale anarchie. Il suffirait de pousser un peu plus dans cette
direction pour conclure que les athées, les bouddhistes et les animistes, par
exemple, doivent être considérés comme les représentations d'aberrations
humaines. Dans la même veine : ou les droits de l'homme, ou le chaos » (12).

Un tel glissement est difficilement évitable. Dès qu'une doctrine ou une culture se
croit porteuse d'un message « universel », elle manifeste une invincible propension
à travestir comme telles ses valeurs particulières. Elle disqualifie alors les valeurs
des autres, qu'elle perçoit comme trompeuses, irrationnelles, imparfaites ou tout
simplement dépassées. Avec la meilleure des bonnes consciences, puisqu'elle est
convaincue de parler au nom du vrai, elle professe l'intolérance. « Une doctrine
universaliste évolue inéluctablement vers des formules équivalentes au parti
unique », disait Lévi-Strauss (13).

A une époque où la diversité culturelle et humaine est bien la dernière chose dont
se soucie l'idéologie qui domine la planète, l'idéologie des droits renoue ainsi
subrepticement avec d'anciens discours de domination et d’acculturation.

Accompagnant l'extension planétaire du marché, elle lui fournit l'habillage
« humanitaire » dont celle-ci a besoin. Ce n'est plus au nom de la « vraie foi », de la
« civilisation », du « progrès », voire du « lourd fardeau de l'homme blanc », que
l'Occident se croit fondé à régenter les pratiques sociales et culturelles existantes
dans le monde, mais au nom de la morale incarnée par le droit. L'affirmation de
l'universalité des droits de l'homme, en ce sens, ne représente rien d'autre que la
conviction que des valeurs particulières, celles de la civilisation occidentale
moderne, sont des valeurs supérieures qui doivent s'imposer partout. Le discours
des droits permet une fois de plus à l'Occident de s'ériger en juge moral du genre
humain.

Pourrait-il en aller autrement ? On peut en douter. « D'une façon générale, disait
Raymond Aron, on pourrait poser le dilemme suivant : ou bien les droits atteignent à
une certaine sorte d'universalité parce qu'ils tolèrent, grâce au vague de la mise en
forme conceptuelle, n'importe quelle institution ; ou bien ils gardent quelque
précision et ils perdent leur valeur d'universalité » (14). Et de conclure : « Les droits
dits universels ne méritent ce qualificatif qu'à la condition d'être formulés en un
langage à ce point vague qu'ils perdent tout contenu défini » (15).

Contester l'universalité de la théorie des droits ne signifie cependant pas qu'il
faille approuver n'importe quelle pratique politique, culturelle ou sociale au seul
motif qu'elle existe. Reconnaître la libre capacité des peuples et des cultures à se
doter par eux-mêmes et pour eux-mêmes des lois qu'ils désirent adopter, ou à
conserver les coutumes et les pratiques qui sont les leurs, n'entraîne pas
automatiquement leur approbation. La liberté de jugement demeure, c'est seulement
la conclusion qu'on en tire qui peut varier. Le mauvais usage qu'un individu ou un
groupe fait de sa liberté amène à condamner cet usage, non cette liberté.

Il ne s'agit donc nullement d'adopter une position relativiste — qui est une position
intenable —, mais plutôt une position pluraliste. Il existe une pluralité de cultures et
ces cultures répondent différemment aux aspirations qui s'y expriment. Certaines de
ces réponses peuvent nous paraître à juste titre contestables. Il est parfaitement
normal de les condamner — et d'en refuser pour nous-mêmes l'adoption. Encore
faut-il admettre aussi qu'une société ne peut évoluer dans un sens que nous
jugeons préférable qu'à partir des réalités culturelles et des pratiques sociales qui
sont les siennes. Ces réponses peuvent aussi se révéler contradictoires. On doit
alors reconnaître qu'il n'existe pas d'instance surplombante, de point de vue
supérieur englobant qui permettrait de trancher ces contradictions.

Lorsque Joseph de Maistre, dans un passage qu'on a souvent cité, dit qu'il a
rencontré dans sa vie des hommes de toutes sortes, mais qu'il n'a jamais vu
d'homme en soi, il ne nie pas l'existence d'une nature humaine. Il affirme seulement
qu'il n'existe pas d'instance où cette nature se donne à saisir à l'état pur,

indépendamment de tout contexte particulier : l'appartenance à l'humanité est
toujours médiatisée par une culture ou une collectivité. Ce serait donc une erreur
d'en conclure que la nature humaine n'existe pas : que la réalité objective soit
indissociable d'un contexte ou d'une interprétation ne veut pas dire qu'elle se
ramène à ce contexte, qu'elle n'est rien d'autre que cette interprétation.

Dans son livre intitulé Fragile humanité (16), Myriam Revault d'Allonnes a proposé
une intéressante phénoménologie du fait humain, non au sens d'une construction
d'autrui par la sphère de la subjectivité, mais dans une perspective relationnelle qui
pose avant tout le « sens de l'humain » comme capacité d'échanger des
expériences. L'humanité, dit-elle, n'est pas une catégorie fonctionnelle, mais une
« disposition à habiter et à partager le monde » (17). On peut en tirer la conclusion
que l'humanité ne se livre pas comme une donnée unitaire, mais sur fond de partage
commun.

Alain de BENOIST


1. « La notion des droits de l'homme est-elle un concept occidental ? », in Diogène, Paris,
octobre-décembre 1982, p. 88.

2. Ibid., p. 98.

3. Ibid., p. 100.

4. Cité par Edmond Jouve, Le droit des peuples, PUF, Paris 1986, p. 7.

5. Ibid., p. 108.

6. Le Monde, Paris, 30 novembre 1993, p. 2.

7. « Power, Principles and Human Rights », in The National Interest, Washington, été
2002, p. 117.

8. Cf. par exemple Michael J. Perry, « Are Human Rights Universal? The Relativist
Challenge and Related Matters », in Human Rights Quarterly, New York, août 1997, pp.
461-509.

9. Art. cit., pp. 94-96.

10. Après la vertu. Etude de théorie morale, PUF, Paris 1997, p. 68.

11. Ibid., p. 70.

12. Art. cit., p. 97.

13. Le regard éloigné, Plon, 1983, p. 378.

14. « Pensée sociologique et droits de l'homme », in Etudes politiques, Gallimard, Paris
1972, p. 228.

15. Ibid., p. 232.

16. Aubier, Paris 2002.

17. Ibid., p. 37.
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty29/10/2010, 13:41

Un texte très édifiant, Alande.

Il m'a toujours semblé que la Nature privilégiait la vie avant toute chose, l'ensemble et non la particularité.
Et la vie s'étale en écosystème, elle s'adapte à l'ambiance, que cette vie soit végétale ou animale. What
nature says ? Pourrait-on faire pousser une banane dans les régions subpolaires ? Sans OGM, bien sûr. Ne
trichons pas.

Plutôt que de négocier ces droits humains universels, communs à tous - et apparemment en toute circonstance -,
je préfère regarder du côté des réalités du terrain. Par exemple ce cocasse « incident » survenu par ici il y a peu,
durant lequel furent évoqués les droits de l'Homme - et jusqu'à la différence culturelle. Un petit groupe, insignifiant
en pourcentage, s'indignait que sur leur route piétonne ils soient agressés par une grande vitrine derrière laquelle
on apercevait des hommes et des femmes en tenue rudimentaire : c'était un centre de mise en forme. On n'entre
pas là avec son complet-veston ou son tailleur-pantalon, pas plus que dans une piscine. Il appert que la mixité
sexuelle était aussi un problème, pour ces gens d'une autre vision tant humaine que sociale.

Est-ce un effet de ces « droits de l'Homme » qui autorisa un « accommodeur » (fatalement politique) de donner
raison à un petit groupe susceptible qu'irritait la vue de ces gens supposément exhibitionnistes ? Car faut-il se
rappeler que le « péché » existait depuis naguère, il n'avait jamais soulevé la controverse. Est-ce à dire que
l'ensemble des gens (formant une Société bien identifiée) n'y voyaient rien de répréhensible ? À l'évidence est-il.

Quel est ce « droit » de priver une forte majorité de ses habitudes pour complaire à la sensibilité d'une faible minorité ?
Il leur fut proposé d'emprunter le trottoir opposé, afin de se prémunir de mauvaises émotions. Cela fut rejeté par les
indignés. On suggéra, dans une tentative de négociation (ce qui se fait naturellement entre gens de bonne compagnie,
nos voisins par exemple), que ces gens si impressionnables ne regardent pas ce qui les outrageait. Cette obligation
ne mesurait que quelques pas - de petits pas pour eux, un grand soulagement pour leur âme peinée. Il n'en était
pas question. On devina alors que ces mésadaptés sociaux voulaient imposer une volonté unilatérale.

L'autorité légale qui donna raison à la minorité, sans égard pour l'indifférence générale à ce problème, elle s'était
prévalue de quel « droit » particulier ? Pourquoi la même autorité légitimait-elle leurs us et coutumes sans tenir
compte de l'« avis » des autres ?

Finalement, les « droits de l'Homme » ne se règlent et ne se règlementent pas tant dans les bouquins que dans les
antichambres discrètes où le lobbying (cette tare de la différence imposée) fait sabbat.

Le groupe ne peut pas être à la merci d'un individu, et prétendre encore que la Justice se prévaut. Celle-là n'est
assurément pas « universelle ».
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MessageSujet: Mort   De Chine Empty29/10/2010, 15:22

Bonjour Ombre blanche .

*Alain Peyfirte , ancien ministre des affaires étrangères de la France d'avant l'ère de mite érrante à ecrit *Quand la chine se réveillera le monde tremblera* , en ces temps là la chine etait en voie de développement .

Alors c'est pas maintenant que je serais d'avis avec tous ces dissidents médiatisés par le PIDE , mettez vous à la place d'un chinois Alande y sont plus d'un milliards d'individus . Mao n'a t il pas dit que la chine peut souffrir deux cent millions de morts , cela ne fera que réguler le nombre de ce peuple .

Une journée d'ivan Ivanovitch .
Soljenitsyne dissident russe .
Invité des Picsous pendant la soupe froide ,
mort aux états unis .
Zora.
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty29/10/2010, 15:33

Citation :
Le groupe ne peut pas être à la merci d'un individu, et prétendre encore que la Justice se prévaut. Celle-là n'est
assurément pas « universelle ».

Il faut donc distinguer les droits collectifs des droits individuels et donner préséance aux premiers.

Pour ce qui est de chez nous, ami Hugo, il est trop tard puisque la Charte des droits fédérale est enchâssée à la Constitution et que celle du Québec est à l'avenant...
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty29/10/2010, 16:30

Bonjour HugoLotte

Citation :
Un texte très édifiant, Alande.

Édifiant, je n'irais pas jusque là ! Mais il donne à réfléchir sur la relativité des choses, des idées, des concepts.
En tous cas, il ne me choque pas.
Imaginons qu'un jour l'humanité rencontre une race extraterrestre, trouvera t'elle l'occasion de lui asséner ces bon vieux "Droits de l'homme" sous prétexte d'universalité ?
La question ne peut être mise de coté d'un revers de la main.

Pour ce qui est de la primauté du groupe par rapport aux individus, cela va chercher loin aussi en cogitement du cerveau.
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty29/10/2010, 17:32

* Le PIDE plutot que de négocier ces droits humains universelles , commun à toussssssss*sssssss
Les droits collectifs c'est comme l'égo colléctif cela se distingue par l'égo du chien qui mène la meute , chez les humains Nietzsche appelle cette racaille les Loups, la racaille soumise les moutons à tondre annuèlement et y'a les moutons qu'ils faut tuer pour engraisser ceux qui se font tondre ....

*Le PIDE a d'autres chats à fouètter que de s'en prendre aux chinois par des balivèrnes forumèsques mal barrées pour la prop.....!

Vérifiez vos égos , évitez que l'égo colléctif n'ingurgite votre égo et arrétes de béler David je ne te comprends pas

Mérci à tous.

Zora. !
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MessageSujet: Re: De Chine   De Chine Empty4/11/2010, 10:02

Chine : surpondérer les énergies, les matériaux et biens de conso. durables

Le mercredi 3 novembre 2010, à 18h 02

(AOF / Funds) - "Concernant le 12e plan quinquennal pour 2011-2015, Robeco note que "la dernière réunion du parti communiste chinois s'est tenue du 15 au 18 octobre à Beijing. Dirigeant les débats, le Président Hu a introduit un nouveau concept de croissance accommodante qui suggère que la Chine va davantage se concentrer sur la qualité que sur la quantité de sa croissance. Le 12e plan quinquennal étant toujours en phase d'élaboration, les détails seront révélés au fur et à mesure sur les 6 prochains mois".

"Selon le communiqué de presse diffusé à la suite de la réunion, il semblerait que ce plan soit une extension logique du plan précédent. Cependant, nous voyons des différences majeures. Le profil de croissance future de la Chine ne devrait pas seulement se traduire par de bons indicateurs économiques mais également améliorer la qualité de vie car le gouvernement compte apporter un soutien équilibré au bien-être social et économique."

"Ce 12e plan quinquennal met l'accent sur les points suivants : 1) Une croissance durable et des ajustements structurels : l'objectif de croissance du PIB n'est plus le critère de performance clé pour les officiels gouvernementaux de chaque province, ville, comté et village. A la place, la croissance des revenus individuels, l'amélioration du standard de vie de la population, la protection environnementale... seront les nouveaux critères d'évaluation de la performance du gouvernement. Etant donné la détermination de la Chine à faire évoluer son économie basée sur les investissements et l'exportation vers un modèle économique dont la consommation serait le moteur, cela pourrait être le signal d'un profond changement de la mentalité du gouvernement chinois."

"2) La hausse des revenus des ménages et la redistribution de la richesse : la distribution des revenus est un sujet qui doit être traité avec attention. La Chine n'a pas seulement besoin d'équilibrer les développements de la richesse et industriels sur un plan géographique, elle a également besoin d'aider le salarié urbain et le fermier rural à augmenter ses revenus. 3) La promotion du développement de sept industries stratégiques émergentes : les énergies alternatives ; les nouveaux matériaux ; les équipements high tech ; les biotechnologies ; les véhicules à énergies nouvelles ; la préservation environnementale ; les technologies de l'information."

"La Chine va faire évoluer sa position de constructeur de services et d'industries manufacturières à valeur-ajoutée. Le 12e plan quinquennal ne met plus l'accent sur : 4) L'urbanisation : le gouvernement souhaite promouvoir une urbanisation appropriée, subtilement différente des précédentes déclarations qui mettaient en avant une urbanisation accélérée. Les projets de logements sociaux prendront une grande part dans ce nouveau processus. 5) Les industries de l'immobilier et de l'automobile : le gouvernement n'a pas mentionné ces deux secteurs précédemment vus comme des piliers de l'industrie chinoise."

"Un autre élément nouveau a été souligné par le Président Hu, qui a pointé le fait que la mise en oeuvre d'un contrôle de la croissance effective n'est pas seulement une responsabilité nationale mais qu'elle doit être perçue comme une responsabilité sociale par rapport aux autres nations. La Chine a clairement signifié son objectif d'intégrer tous ses citoyens à la classe moyenne d'ici 2020. La mise en oeuvre effective de ces nouvelles mesures politiques de croissance aura un profond impact sur le futur de la Chine sur les 20 prochaines années. Des plans concrets seront progressivement dévoilés au public et le 12e plan quinquennal sera finalisé lors du congrès national qui se tiendra en mars 2011."

"Quelles sont les perspectives de marché pour la fin 2010, à la fois pour le marché d'actions chinois local et pour les marchés offshore ? Le marché domestique chinois est entré dans une phase positive après les vacances nationales qui ont eu lieu du 1er au 7 octobre. De plus, les marchés ont eu la surprise d'une hausse des taux le 19 octobre, surprise positive car elle reflète le grand confort des pouvoirs politiques par rapport à l'économie mondiale et leur effort réitéré d'alléger la pression inflationniste."

"Etant donné sa sous-performance relative depuis le début de l'année, le marché local devrait surperformer à court terme. Les valorisations actuelles soutiennent nos vues : les actions domestiques s'échangent sous leur moyenne historique alors que les actions chinoises offshore le sont à leur moyenne historique. Globalement, les valorisations sont raisonnables pour ces deux marchés. En termes de révisions, le momentum des bénéfices en hausse est demeuré solide cette année. Au premier semestre 2010, la croissance des bénéfices de l'indice MSCI China était de +40% d'une année à l'autre, et ils ont continué sur cette tendance. Les actions chinoises sont aussi attractives sur des bases relatives car elles sont restées à la traîne par rapport aux autres marchés émergents."

"Le sentiment envers le marché des actions chinoises s'est amélioré de façon significative à la fois pour les investisseurs locaux et étrangers car la plupart des entreprises ont obtenu des résultats meilleurs que prévus. De plus, l'économie se renforce et le taux réel de dépôts reste négatif. Cela devrait inciter davantage de ménages chinois à investir sur les marchés d'actions. L'important volume de placements et les introductions en bourse qui sont en cours n'ont pas refroidi ce sentiment. En fait, de nombreuses introductions ont enregistré des souscriptions significatives. Même si les rallies motivés par la liquidité sont volatils de façon inhérente, nous nous sentons à l'aise avec nos perspectives positives car ni le marché domestique ni le marché offshore ne sont surévalués."

"Historiquement, les industries qui étaient promues dans le plan quinquennal ont surperformé le marché durant la période. De ce fait, nous nous concentrons sur les thèmes d'investissement qui sont au coeur de ce 12e plan, tels que la consommation et l'industrie. En termes de positionnement sectoriel, nous surpondérons les énergies (principalement les énergies alternatives), les matériaux (notamment le ciment qui est lié aux constructions immobilières), les biens de consommation durables, les technologies de l'information et les brokers. Nous sous-pondérons les actions des secteurs de l'industrie, des biens de consommation courante, des services au public, des banques, des assurances, de l'immobilier et des services de télécommunication. Nous sommes neutres sur le secteur de la santé."

Sources: News.Yahoo.com
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