Blue Note

Rappel du premier message :

O pato (Le canard)




João Gilberto et Caetano Veloso

Trente ans après, Tom Jobim et João Gilberto célèbrent la rencontre qui a vu naître "Garota de Ipanema", en mémoire de Vinícius de Moraes




Tom Jobim et João Gilberto

Mon jazz à l'heure allemande

Gérard Régnier récompensé par l'Académie du jazz.



On nous l'a tellement seriné qu'on a pu, parfois, finir par croire qu'écouter du jazz en France sous l'Occupation avait été en soi un acte de résistance héroïque, et que les occasions d'en écouter -ou d'en jouer- étaient devenues rarissimes puisque les nazis avaient, bien évidemment, frappé d'interdit cette musique «négro-judéo-anglo-saxonne»... Or voici qu'un livre passionnant, récemment et justement couronné par l'Académie du jazz, vient balayer ces idées reçues. «Jazz et société sous l'Occupation» est signé par Gérard Régnier. Avant cet ouvrage, Gérard Régnier avait déjà publié «Jazz au Havre and Caux», un travail sur l'histoire du jazz dans cette ville et sa région des années 1920 à aujourd'hui. Et c'est pendant ses recherches pour ce livre-là qu'il a commencé à réaliser, avec un étonnement croissant, que, contrairement à une légende tenace, le jazz avait été extrêmement vivant pendant les années noires de la guerre : «A une époque où le jazz, dit-on, était proscrit (...), écrit-il dans l'avant-propos de son livre, comment pouvait-on organiser au grand jour un festival de ''musique nègre''? Comment le trompettiste noir Harry Cooper, ancien des orchestres de Duke Ellington, Cab Calloway, Sam Wooding, et annoncé comme tel, pouvait-il figurer comme tête d'affiche d'un concert à l'Ecole normale de musique, le 17 janvier 1943 ? Comment les affiches des concerts du Tsigane Django Reinhardt pouvaient-elles couvrir les murs de Paris en pleine occupation ?»







Dans sa préface, Pascal Ory rappelle que «le pouvoir nazi vouait la France au statut d'arrière-pays décadent de l'empire aryen, entre agriculture et lupanar: qu'on s'y vautrât dans une musique négroïde lui convenait fort bien.»



A quoi s'ajoutait, poursuit Régnier «la volonté des autorités allemandes de maintenir dès les débuts de l'Occupation, une vie la plus normale possible, gage du calme de la population et source de distraction pour les militaires de la Wehrmacht.»



Seules limites aux yeux des nazis -et de leurs zélés collaborateurs français- à cette attitude pragmatique, à cette tolérance relative: l'application rigoureuse des lois antisémites, et l'éradication de toute référence anglo-saxonne. Pas de Juifs dans ces orchestres, pas de thèmes écrits par des auteurs juifs. Interdit qui sera contourné, en comptant sur l'ignorance crasse des censeurs allemands en matière de jazz hot, par la «francisation» de certains noms (Benny Goodman deviendra... Robert Bonhomme !). De la même manière, les musiciens continueront-ils à jouer les standards américains après les avoir affublés de titres français, «Saint Louis Blues» devenant «la Tristesse de Saint Louis», et «Lady Be Good», «les Bigoudis»...

Melody Gardot, la nouvelle étoile du jazz vocal, en tournée



http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/melody-gardot-la-nouvelle-etoile-du-jazz-vocal-en-tournee-06-04-2010-876181.php

La chanteuse américaine Melody Gardot, dont le deuxième album "My one and only Thrill" paru en avril dernier est un énorme succès, sera en concert à l'Olympia à Paris mercredi, jeudi et vendredi, à Nancy dimanche et à Toulouse mardi prochain. Originaire de Philadelphie, Melody Gardot est devenue à 25 ans la nouvelle étoile du jazz vocal, son disque s'étant vendu en France à 300.000 exemplaires, plus que ceux de Diana Krall ou Madeleine Peyroux. A dix-neuf ans, Melody Gardot est fauchée par une voiture alors qu'elle roulait à vélo. Suivent de longs mois d'hospitalisation et de rééducation, par la musicothérapie notamment. Les chansons de son premier disque, "The Bedroom Sessions", ont d'ailleurs été composées sur son lit d'hôpital.

http://www.melodygardot.com/

Melody Gardot, Worrisome Heart.

Chet Baker ...

Stan Getz

Grover Washington

Festival Jazz à Vienne 2010 au Théâtre Antique de Vienne.

L'affiche réalisée cette année par Bruno Théry, allie le rêve, la poésie et l'humour.



http://www.infoconcert.com/news/jazz-a-vienne-fete-ses-30-ans--norah-jones-diana-krall-paolo-conte-1658.html

Le festival Jazz à Vienne qui se tient chaque année dans le cadre exceptionnel du théâtre antique de Vienne (38) souffle en 2010 ses 30 bougies. C'est Paolo Conte qui donnera le 25 juin le concert d'ouverture de cette 30ème édition. Lui succèderont sur scène, des têtes d'affiche internationales comme Norah Jones, Diana Krall, Joe Cocker ou Bobby McFerrin. A noter les concerts hauts en couleur lors des soirées Caraïbes (Chucho Valdes le 02/07), la soirée Brésil (Carlinhos Brown, Mart'Lania le 06/07) ou encore la soirée Afrique (Angélique Kidjo, Asa, Rokia Traore le 07/07). La franco-américaine Dee Dee Bridgewater et sa fille China Moses donneront un concert hommage à Billie Holiday le 30 juin prochain.





http://www.jazzavienne.com/

Lena Horne, grande dame du jazz et illustration de la lutte pour les droits civiques



http://www.lemonde.fr/carnet/article/2010/05/10/lena-horne-grande-dame-du-jazz-et-illustration-de-la-lutte-pour-les-droits-civiques_1348885_3382.html

La chanteuse de jazz et actice Lena Horne est morte. Elle avait 92 ans. Dans les années 1940-1950, elle faisait salle comble à New York et Hollywood, mais n'avait pas le droit de s'asseoir à la même table qu'un client blanc. Elle avait commencé comme danseuse au Cotton Club en 1934, avant de devenir la première actice noire à signer avec la Metro-Goldwyn-Mayer. Elle est devenue célèbre en 1943 dans le rôle de Selina Rogers dans Stormy Weather et l'interprétation de la chanson-titre.

American Folk Blues Festival 1983

Le pianiste Hank Jones est mort

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/17/97001-20100517FILWWW00564-deces-du-pianiste-de-jazz-hank-jones.php

Le pianiste de jazz américain Hank Jones, qui a cotoyé pendant sa carrière les plus grands noms de la musique américaine, est décédé à l'âge de 91 ans dimanche à New York. Jones, qui était le frère d'Elvin Jones, batteur historique de John Coltrane et du trompettiste et arrangeur Thad Jones, tous deux décédés, était resté très actif malgré son grand âge, donnant plusieurs concerts en Europe en 2009. Né dans le Mississippi en 1918, Hank Jones grandit près de Detroit (Michigan) où sa famille s'installe alors qu'il n'a que quelques mois. Son père, ouvrier dans une usine automobile, est aussi très actif dans la communauté religieuse baptiste et ses dix enfants apprendront le piano. Hank Jones se produit dans des boîtes de jazz de Detroit dès l'âge de 15 ans. Au cours de sa carrière, il jouera aux côtés des plus grands, comme les saxophonistes Charlie Parker, Coleman Hawkins ou plus récemment Joe Lovano, mais aussi les chanteurs Louis Armstrong, Frank Sinatra, Ella Fitzgerald ou le pianiste Brad Mehldau. Il fera aussi partie des formations d'Andy Kirk et Billy Eckstine.

http://www.officialhankjones.com/

Gene Lees, figure singulière dans le monde du jazz



http://www.lemonde.fr/carnet/article/2010/05/07/gene-lees-figure-singuliere-dans-le-monde-du-jazz_1348115_3382.html

Journaliste, parolier, chanteur, écrivain, Frederick Eugene John "Gene" Lees est mort le 22 avril, à l'âge de 82 ans, en Californie. C'était une figure singulière dans le monde du jazz. De 1959 à 1961, il est rédacteur en chef de la plus connue des revues de jazz américaines, Down Beat. Mais sa notoriété lui venait aussi de ses talents de parolier et de son flair. Il fut l'un des premiers à adapter en anglais les oeuvres des créateurs de la bossa nova, comme Antonio Carlos Jobim et Vinicius de Moraes : Corcovado (Quiet Nights of Quiet Stars), Se Todos Fossem Iguais A Você (Someone to light up my Life), Vivo sonhando (Dreamer), Samba do Avião (Song of the Jet), qui furent interprétés par Frank Sinatra, Sarah Vaughan, Tony Bennett ou Peggy Lee. Fin connaisseur de la France et du français, il avait écrit les versions anglaises de chansons de Charles Aznavour (J'aime Paris au mois de mai, Que c'est triste Venise) et avait collaboré avec le chanteur pour ses tournées américaines. Régulièrement réimprimé, son dictionnaire de rimes, The Modern Rhyming Dictionary : How to Write Lyrics, dont la première édition était parue en 1981, a servi de livre de chevet à de nombreux apprentis paroliers. Gene Lees excellait à évoquer ou à faire revivre les figures du jazz, à commencer par ceux dont il fut l'un des amis les plus proches : Bill Evans, Paul Desmond, Woody Herman, Gerry Mulligan, Oscar Peterson, Johnny Mercer...







Les Brésiliens Tom Jobim et Vinicius de Moraes.